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La part Ⅲ car le Raiden rigole pas...

Sorti en 2013 sur Xbox 360 Metal Gear Rising : Revengeance est un spin off de Metal Gear Solid dont le héros est Raiden, ce qui permettra aux joueurs de comprendre comment Raiden est passé du petit nouveau dans Metal Gear Solid 2 à un ninja ultra badass dans Metal Gear Solid 4.

 

Originalement le jeu fût développé dans les studios de Kojima Productions mais deux ans plus tard, Konami confie la direction du jeu à Platinum Games, car plus expérimenté dans les jeux d’action. Ces derniers changent légèrement la trame scénaristique en situent les évènements 4 ans après Metal Gear Solid 4, ce qui leur donne plus de liberté pour le scénario.

 

Donc plus question donc de savoir comment Raiden devient un barjo du katana, ici on privilégie l’action pure et dure avec une toute nouvelle histoire aux accents futuristes dans la lignée de Metal Gear Solid 4 avec ces sociétés de Militaire Privée et ces soldats boostés aux nano-machines. Le résultat de tout ça se nomme Metal Gear Rising : Revengeance et y a pas à dire, c’est sacrément bien burné comme jeu !

 

L'histoire de Metal Gear Rising : Revengeance prend place en 2018, soit quatre ans après que Solid Snake ait mis fin aux agissements des Patriotes dans Metal Gear Solid 4. On retrouve Raiden, désormais employé d’une société de sécurité militaire privée, en Afrique pour protéger le Premier ministre nommé N’Mani. C’est alors que des cyborgs attaquent le convoi du premier ministre et le capturent.

C’est là que le joueur fait ses premières armes au katana, mais ce dernier se fait zigouiller par une bande de cyborgs hyper puissants qui veulent juste foutre la merde pour s’amuser un peu et contrôler le marché de la guerre. Malgré un scénario très nettement orienté action et une histoire à part qui ne nécessite pas de connaître la saga Metal Gear pour en comprendre tous les tenants et aboutissants, on trouvera des références aux jeux d’Hideo Kojima.

 

De l’enfance de Raiden aux posters cachés de playmates asiatiques, en passant par les conversations au Codec ou aux cartons pour se dissimuler, les fans trouveront de nombreux repères ainsi que des clins d’œil à d’autres œuvres sont également à découvrir dans le jeu. La scène d’introduction vous place directement au cœur de l’action. Dès la première cinématique, le sang gicle et coule à flots. Après quelques minutes de jeu, Raiden fait déjà face à un Metal Gear qui l’attaque à coup de missiles.

 

Les scènes qui se déroulent sous nos yeux sont dantesques. Raiden court sur les murs, saute sur les missiles, et découpe tout ce qui bouge et même ce qui ne bouge pas comme certains éléments du décor. La transformation de Raiden aura pour effet de lui donner de nouvelles possibilités de gameplay, notamment grâce à une barre d’énergie qui se remplit grâce aux coups portés au katana et autres recharges trouvées dans des coffres ou carrément dans les corps de vos adversaires encore vivants. En effet, lorsque la barre est suffisamment remplie, il est alors possible de passer en slow motion pour mieux découper ses adversaires. Il devient vite facile de trancher plusieurs centaines de morceaux dans un seul ennemi.

 

Ces phases de boucherie, nommées Zandatsu, donneront lieu à des cutscenes peu variées mais diablement classes. La prise en main du gameplay est rapide, instinctive et surtout jouissive, exceptés une caméra capricieuse et l’accès à l’inventaire. En effet, pour sélectionner vos équipements, vous devrez arrêter toute action et appuyer sur la flèche de gauche ou droite pour accéder à un écran de sélection ! Raiden doit être complètement immobile, même en plein combat. Pour un jeu purement orienté action, devoir accéder à son équipement en mettant presque le jeu en pause est plutôt mal venu.

 

Le soft propose également quelques phases d’infiltration qu’il vaut mieux respecter pour éviter des ennemis un peu trop forts. Si vous avez suffisamment upgradé les compétences et les armes de Raiden, vous pourrez passer en force et redécorer les murs en rouge. Vous croiserez beaucoup de soldats de base avec un katana, un flingue ou un lance-missile. Ils seront toutefois régulièrement épaulés par des collègues un peu mieux équipés comme les Mastiffs, les Gekkos ou carrément de petits Metal Gear.

 

Dans l’ensemble, les ennemis sont assez variés et les combats face aux boss ne vous demanderont pas trop d’acharnement. Cependant, vous devrez apprendre leurs différents mouvements pour les contrer efficacement et frapper au bon moment. En somme, Metal Gear Rising : Revengeance nous offre un concentré d’action, teinté de combats jouissifs et d’une cohérence avec l’univers de Metal Gear Solid. Découper les adversaires en petit bout ou faire tomber des ponts entiers avec un simple katana est un vrai défouloir.

Bourré d'un humour décalé et de quelques piques bien senties sur la série de Kojima, le jeu est l' enfant terrible de la saga Metal Gear Solid. Le fils caché qui n'empêchera jamais de donner du fun aux joueurs.

 

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  • 2 semaines plus tard...

🔰 Sorti en 2009 The Saboteur est un GTA-like qui vous met dans la peau de Sean Devlin, un mécanicien et pilote de course automobile Irlandais qui, par la force des choses, va se retrouver impliqué dans une guerre sanglante en plein cœur de Paris.

Et devinez ce que vous allez devenir ?

Bah le Saboteur bien-sur, que les choses sont bien faites quand même dans le petit monde du jeu vidéo...

 

Tout comme dans un GTA le jeu est très orienter Arcade que se soit dans les Gun Fight ou la conduite des véhicules.

Ici on parcours le Paris de la fin des années 30 et d'autres autres lieux quelques mois après le début de la guerre, pour effectuer diverses missions plus ou moins obligatoires qui vous narreront la trame de l’histoire, et plus encore, puisque vous aurez la possibilité de réaliser des missions annexes découvrant un peu de l’histoire de ces commanditaires ou en savoir plus sur un pan de la Seconde Guerre mondiale.

 

Là où The Saboteur est très réussi, c'est au niveau de son ambiance.

Le côté vieille France est très bien rendu, malgré le fait que l'on incarne un irlandais et non un Français.

Le côté cabaret a été clairement mis en avant, on a même le droit à une scène d'intro avec des danseuses aux seins nus... Oh Yeah !!!

 

Comme je l'ai dit plus haut, l'action se passe dans les rues de Paris, avec une touche graphique particulièrement bien vue car lorsque vous évoluez dans des endroits où l'espoir est au plus bas, tout s'affiche en noir et blanc, en dehors du rouge du sang et des drapeaux nazis.

On se retrouve donc durant le jeu avec des morceaux de la carte en noir et blanc et d’autres tout colorés, la transition se faisant aussi naturellement qu’intelligemment via une progression colorimétrique de toute beauté.

 

Le jeu nous offre des voix convaincantes en V.O malgré quelques cafouillages de tonalité dans certains jeux d’acteurs.

Le réalisme frôlent le kitch lorsque deux "Français" parlent entre eux en anglais, ou quand l'un des personnages principaux prononcent les quelques phrases de français du script avec un accent américain à couper au couteau.

Cela a le don de m'irriter au plus haut point, et surtout de foirer complètement l'immersion.

 

Côté sonore, que se soit en voiture ou dans les lieux traverser sont accrocheuses et reste dans le ton de l’époque.

Ne vous attendez pas à du rock, du rap ou de la techno on est en 1939.

Les titres diffusés à la radio semblent correspondre à l'époque, les bruits de moteurs également, et les rares endroits visitables jouissent d'une ambiance soignée.

Et attendez-vous encore moins à vous retrouver dans une Ferrari, les voitures aussi sont d’époque, mais pas pour autant moins efficaces.

Comme mentionné plus haut, Paris est une ville assez vivante, mais on y trouve plus d'anglophones que de francophones !

Le jeu prenant place à Paris, il est normal que notre bon héros y côtoie des Français.

Là où le bât blesse, c'est que le casting se résume bien évidemment à des Américains qui parlent avec l'accent français.

 

The Saboteur a donc le cul entre deux chaises. D'un côté le jeu bénéficie d'une ambiance vraiment bien rendue, mais de l'autre le gameplay est tout ce qu'il y a de plus décérébré car aucune idée ne vient faire réfléchir le joueur, il suffit de rentrer dans le tas et d'aller là où on nous dit d'aller.

Dans tous les cas, si on se fait vite à ses quelques défauts et la dizaine d'heures passées sur le soft m'a laisser un excellent souvenir.

 

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"The Room", premier du nom. On ouvre une boite en résolvant des énigme, ça dévoile d'autres boites avec d'autres énigmes. Le genre de jeu de réflexion qui fonctionne très bien pour me détendre.

Et bon sang j'en ai besoin.

 

Le 22/05/2023 à 19:55, lulu2010 a dit :

moi j'me fais Resident evil 4 (pas la remake)

Bien ! 0llc.jpg Il est tellement cool ce Resident Evil.

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🔰 Sorti en Mai 2023 et après un The Last Case of Benedict Fox sur Xbox One un poil décevant, voici le nouveau jeu du studio indépendant Wishfully qui débarque sur la chaîne.

Cette fois-ci il s'agit d'une magnifique aventure cinématographique pleine de mystères, de suspense et de charme. La discorde sommeillant depuis des centaines d'années s'est finalement révélée sous la forme d'une armée sans visage. Mais ceci n'est pas une histoire de guerre.

Ceci est une histoire qui s'articule autour d'une planète pleine de vie et de beauté, et du périple qui a pour but de la conserver ainsi.

Avec de superbes décors peints à la main, une musique enchanteresse et des personnages auxquels on s’attache, les mécanismes de compagnonnage et le lien entre Lana et Mui font de ce jeu une aventure très spéciale.

Il s’agit d’une histoire racontée avec sensibilité, qui débarque avec un chapitre final tonitruant, offrant du suspense, du spectacle et une résolution profondément émouvante.

 

Planet of Lana est une aventure véritablement cinématographique, comme annoncé. L’ensemble est livré à la perfection et vous laisse sur votre faim une fois terminé.

Avec des visuels, une musique, un son et une variété d’énigmes hors du commun, il s’agit vraiment d’une « Odyssée hors de la Terre » que vous ne pouvez pas vous permettre de manquer.

 

Planet of Lana trouve l’équilibre entre la tranquillité et la terreur.

Bien que son monde soit magnifiquement serein, avec des paysages détaillés et des créatures excentriques, il y a une menace constante de danger qui rôde dans la nature.

Le jeu possède une qualité cinématographique soigneusement élaborée dans la façon dont les scènes se succèdent ou dont la caméra se déplace pour attirer votre attention sur des points précis qui accentue la construction du monde et la narration qui se déroule devant vous.

 

 

Planet of Lana est un délicieux puzzle platformer qui touche au but à plus d’un titre.

Il n’est ni trop difficile, ni trop simple, et bien qu’il aurait pu offrir une infinité de niveaux aux idées similaires, il ne prend que le temps nécessaire pour raconter l’histoire parfaite de l’amitié et de la survie.

Vous l’aurez compris, le soft a globalement été très apprécié par les critiques du monde entier.

Une bien belle surprise donc, qui devrait occuper les possesseurs de consoles Xbox ou avec l’abonnement Game Pass pendant quelques heures !

 

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🔰 Sorti en 2012 Sleeping Dogs : Definitive Edition est un GTA-Like à la façon d'un film de John Woo.

Le jeu prend place dans les rues de Hong Kong et raconte l’histoire de Wei Shen, inspecteur de police à San Francisco.

Wei Shen a passé les dix premières années de sa vie à Hong Kong puis il est parti vivre en Amérique accompagné de sa mère Margaret Shen et de sa sœur Mimi Shen.

Dix huit ans après, il revient au pays.

 

C’est ici que commence l’aventure de Sleeping Dogs.

On lui confie la lourde tâche d’infiltrer l’une des plus puissantes triades appeler la "Sun On Yee."

Il devra la détruire de l’intérieur.

Sa première mission sera de reprendre contact avec Jackie Man, son ami d’enfance et petite main de la Triade.

Wei devra faire ses preuves, lui permettant de gravir les échelons au sein de la triade.

 

Sleeping Dogs : Definitive Edition est marqué par une grande variété de phases de gameplay.

Le jeu s’articule autour de la réalisation de missions principales.

Il faut remplir les missions de type “Police” de couleur bleue confiées par l’inspecteur Teng et les missions de type “Triade” de couleur verte qui sont elles, confiées par certains membres de la Triade.

Ces missions variées remplissent respectivement les barres d’améliorations Police et Triade.

Chaque niveau passé octroie un point à attribuer aux compétences respectives.

Chacune de ces compétences s’articulent autour de deux arbres de compétences.

Pour la Police, il sera possible d’améliorer ses caractéristiques sur le maniement des armes recul des armes réduites, désarmement rapide, ou sur l’utilisation des véhicules ou ouverture d’une voiture sans déclencher l’alarme, attaques bélier améliorées.

Pour la Triade, les améliorations concernent essentiellement les combats de mêlées : Résistance aux attaques directes, changement surprise, coup de pied fatal.

 

Des missions annexes affectées par les PNJ du jeu seront aussi de la partie.

Elles permettront de faire monter la barre de réputation qui facilitent la vie de Wei Shen : Jauge de combat, nourriture et boisson de qualité, etc...

 

Un GTA-Like n’est rien sans les phases de combats et autres courses poursuites.

Les combats de mêlées ont une part très importante dans le jeu.

Elles sont très orientées jeu d’action comme la série des Batman.

Wei Shen aura à sa disposition un panel de coups assez important.

Il faudra les apprendre au fur et à mesure.

Notre héros se retrouvera très souvent au prise avec plusieurs ennemis.

Comme dans Batman, il sera possible de contrer les attaques.

L’ennemi apparait alors en rouge clignotant, une pression de la touche triangle fera riposter Wei.

Pour dynamiser encore plus les combats, il est possible de saisir un ennemi et d’utiliser un élément du décor comme une compteur électrique, une cabine téléphonique, pour le mettre K.O définitivement.

 

Le combat à l’arme à feu est bien sûr intégré.

Système de couverture et effet bullet time sont de la partie.

Les courses poursuites seront aussi au rendez-vous.

La conduite orientée très arcade plaira à la majorité et les séances de tirs en véhicules seront tout bonnement jouissives.

Sleeping Dogs Definitive Edition fait référence aux films Hong Kongais.

Le syndicat du Crime et The Killer de John Woo, Infernal affairs I/II de Alan Mak et Wai Keung Lau.

Du grand art !

 

Côté durée de vie, on fait moins bien que la plupart des jeux open world.

Il faudra compter une trentaine d’heures pour tout débloquer.

Les chasseurs de trophées en auront pour leur argent.

A noté que le jeu ne possède pas de mode multijoueur. Sleeping Dogs Definitive Edition n'a pas pris une ride.

Le jeu est toujours aussi intéressant à rejouer.

 

 

 

 

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🔰 Sorti le 23/05/2023 CONVERGENCE : A League of Legends Story est un jeu d'action et de plateformes narratif en 2D développé par Double Stallion Games et édité par Riot Games.

Grâce aux compétences d'Ekko, qui est capable de voyager à travers le temps et l'espace, prenez part à des combats dynamiques et à des phases d'exploration uniques, et apprenez de vos erreurs en rembobinant vos actions pour surpasser vos ennemis. Réussirez-vous à sauver Zaun de son terrible destin ?

 

Au cœur de la ville tentaculaire de Zaun, incarnez Ekko, jeune inventeur d'une machine à remonter le temps qui doit s'unir avec ses amis pour protéger la ville.

Confronté aux dangers et à certaines révélations, Ekko prend peu à peu conscience qu'il ne peut faire confiance à personne, pas même à lui-même.

 

La direction artistique de ce nouveau jeu de Riot Forge est très bien réalisée.

Le rendu visuel en 2D, ainsi que les couleurs, fonctionnent parfaitement avec l'aspect steampunk de la ville de Zaun.

Ce choix graphique peut d'ailleurs légèrement rappeler le style visuel que l'on retrouve dans Dofus, notamment à travers les décors sont immersifs et les animations d'une grande qualité.

 

Pour son 3ᵉ jeu seulement, le studio Double Stallion Games ne déçoit pas et réussit admirablement bien à donner vie au monde souterrain de la ville de Zaun, le tout accompagné d'un gameplay et d'un scénario aux petits oignons.

 

Les mécaniques de gameplay sont simples et faciles à prendre en main, mais vont demander un peu d'entraînement pour être maîtrisées.

Ici, on incarne Ekko et pour notre plus grand plaisir, on retrouve ses 4 compétences phares, à savoir le Rétrobang, la Convergence parallèle, le Rush déphasé et son ultime la Chronofracture.

 

À cela, vient s'ajouter la possibilité de remonter de plusieurs secondes dans le temps à tout moment, une compétence qui vous sauvera plus d'une fois, ainsi qu'un petit arbre de compétence afin d'étoffer vos différents combos.

Le tout permet de prendre part à des combats vraiment intense et dynamique, ajoutant à cela des déplacements rapide et fluide, et vous avez un jeu très jouissif et addictif, qui ravira aussi bien les amateurs de speedrun que les nouveaux joueurs.

 

Pour cette nouvelle histoire dans le monde de Runeterra, vous vous rendez à Zaun pour suivre les aventures spectaculaires d'Ekko, un jeune inventeur dont l'ingénieux appareil lui permet de manipuler le temps.

Notamment mis à l’honneur à l’automne 2021, dans la série animée à succès Arcane sur Netflix, Ekko va découvrir que le pouvoir de modifier le temps n'est pas sans conséquences et que cela implique de grandes responsabilités.

 

Au fil de votre aventure, à l'instar de Ruined King ou The Mageseeker, vous allez rencontrer d'autres champions de la Faille de l'Invocateur tel que Camille, Warwick ou encore Jinx, que vous allez devoir affronter au cours de duels explosifs pour votre plus grand plaisir !

Vous n'aurez aucun mal à vous immerger dans ce récit au cœur même de la cité de Zaun grâce à une petite bande son parfaitement réalisé.

 

Vous vous en doutez, mais une nouvelle fois, Riot Forge nous offre un excellent jeu sur le lore foisonnant de Runeterra.

Si vous souhaitez découvrir ce qui se trame à Zaun ou que vous voulez en apprendre davantage sur Ekko, ce jeu pourrait bien vous plaire !

 

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🔰 Développé par Dontnod Entertainment et édité par Capcom en 2013, Remember Me est un jeu d'action / aventure se déroulant à Neo-Paris en 2084.

L'histoire commencent quand Nilin, une jeune Femme dont sa mémoire vient de lui être volée, mais notre héroïne résiste à son formatage, elle a l'âme d'une guerrière, et se raccroche à son seul souvenir, son nom.

Ce vestige de son passé souligne une ténacité peu commune si on la compare à celles des autres "patients" déjà totalement lobotomisés, qui se trouvent avec elle dans ce qui ressemble étrangement à un couloir de la mort du futur.

Et Nilin a un autre avantage, elle n'est pas seule !

 

En effet, la belle entend une voix, celle de Edge, au travers de son Sensen, un implant neuronal. Edge guide Nilin vers la liberté.

Sans savoir si elle peut faire confiance à son nouvel allié, elle trouve son chemin dans les bas-fonds et évite la chaise électrique du souvenir qui aurait grillé ce qui lui reste de conscience.

Débute alors une reconquête identitaire qui amènera Nilin à ébranler les fondements même de la société moderne.

 

Si on se fie à la vision de Dontnod, l'avenir n'est pas rose.

Dans 70 ans nous serons tous équipés d'un Sensen, un implant neuronal qui permet de gérer la mémoire, d'échanger ses souvenirs avec d'autres personnes via les réseaux informatiques et de modeler ce que chacun a vécu.

Un outil qui ferait oublier les pires expériences, ou cauchemars, pour bâtir un monde meilleur composé de citoyens heureux et fiers de ce qu'ils sont.

Mais il ne s'agit là que d'une façade reluisante au but mercantile, créée par Memorize, l'entreprise qui a démocratisé le Sensen.

 

En effet, le premier contact entre Nilin et les victimes de l'implant Sensen montre que jouer avec les souvenirs peut mal tourner et laisser des traces indélébiles chez certains individus.

Et quelques pas dans les tréfonds parisiens suffisent d'ailleurs pour apprécier l'ampleur des dégâts.

Des "Leapers", des accrocs aux souvenirs, ont totalement perdu pied et tentent de se nourrir illégalement de la mémoire des autres.

Mutants déformés et dangereux, ils sont relégués dans les sous-sols et vivent tels des animaux, toujours assoiffés de souvenirs, comme pour se définir eux-mêmes.

Mais dans les hauteurs, la vie des riches populations contrôlées aux souvenirs heureux est toute autre.

Le ghetto d'en bas laisse place à de beaux quartiers luxueux intégrant superbement l'architecture parisienne que l'on connait avec des buildings futuristes qui viennent chatouiller un ciel radieux, pour un rendu splendide à l'image.

Car s'il n'y a pas qu'une chose à retenir de Remember Me, l'une des plus impressionnantes demeure sa direction artistique magistrale.

 

Si Neo-Paris est charmant, Nilin l'est tout autant.

La belle était une chasseuse de souvenirs, la meilleure, capable de remanier les mémoires de ses cibles pour remodeler leur caractère et changer leurs actions futures.

Travaillant pour Memorize, elle s'est rebellée contre un système qui faisait finalement plus de victimes que de gens heureux.

Elle est devenue une "Erroriste" et si Edge, le leader de ces rebelles, l'a choisie avant que Memorize n'efface son identité, ce n'est pas un hasard. Ses talents de chasseuse font d'elle une arme mortelle, et ceci même s'il lui faudra du temps avant de tous les retrouver.

Nilin tabasse ses adversaires avec aisance et se glisse entre ses proies pour de superbes chorégraphies, grâce à une esquive façon Batman Arkham City.

Ces épreuves de combat, qui se déroulent malheureusement trop souvent en arènes fermées, se préparent d'abord dans le menu Combo Lab.

On y configurera ainsi nos combos via des pouvoirs (les Pressens) qui octroient des effets particuliers aux enchaînements préétablis que peut réaliser Nilin.

 

C'est donc vous qui customisez vos combos d'un côté, grâce aux Pressens, et qui jouez régulièrement de vos enchaînements et de vos pouvoirs S-Pressen de l'autre durant les rixes pour venir à bout d'affrontements dynamiques et intelligents, mais qui manquent parfois de lisibilité à l'écran.

La pratique permet de s'en sortir mais le nombre d'ennemis croissant ne facilite pas la tâche, d'autant que la caméra se place très mal dans certaines situations.

 

Remember Me, c'est avant tout une histoire à vivre.

Une expérience dont on se souvient.

Et si on peste parfois contre certaines imprécisions de gameplay, ou contre une caméra agaçante, l'histoire dans son ensemble, avec son rythme haletant et la justesse de ses jeux d'acteurs.

Cela-dit, suffit à conquérir le cœur de tout amateur d'univers d'anticipation à la sauce Blade Runner.

C'est un régal, une démonstration de force même, par certains aspects, dont on espère que d'autres licences s'inspireront, et qui montre qu'une histoire bien racontée au gameplay perfectible vous emmène toujours plus loin avec une jouabilité impeccable.

Tâchez de vous en souvenir !

 

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🔰 Sorti en 2020 Trials of Mana est le remake en 3D de Seiken Densetsu 3 sorti uniquement au Japon en 1995 sur Super Famicom.

Plus de deux ans après le remake de Secret of Mana, Square Enix revient avec ce nouveau remake du troisième épisodes de la saga, des Seiken Densetsu.

Comme dans le jeu original, on vous laisse choisir vos trois héros principaux parmi les six personnages disponible :

 

►Duran le guerrier de Forcena.

►Angela la princesse magicienne d’Altena.

►Kévin le demi Lycan.

►Charlotte la petite sorcière de Wendel.

►Hawkeye le voleur de Navarre.

►Riesz la princesse et capitaine des amazones de Rolante.

 

Pour ce let's play j'ai choisi de faire l'histoire d'Angela, accompagner de Kévin et Hawkeye en personnages de soutien.

Sachez que chaque personnages principale choisi, a son propre scénario et sa propre quête personnelle avec son propre Boss final, niveau rejouabilité on ne fait pas mieux !

 

Voici le pitch :

Il y a bien longtemps, la Déesse Mana forgea l’épée de Mana pour châtier les Bénévodons, créatures maléfiques. Une fois scellées dans 8 Pierres de Mana, la paix revint sur le royaume.

Affaiblie, la Déesse se changea en arbre et sombra dans un profond sommeil.

Aujourd’hui, les forces du mal semblent se réveiller et comptent bien prendre le contrôle du monde.

Alors qu’une terrible guerre débute afin de déstabiliser les différents Royaumes, le Mana commence à disparaître et l’Arbre Mana à se flétrir.

 

L’histoire peut sembler relativement classique, cela étant dit, il faut bien garder à l’esprit qu’il s’agit d’un remake se voulant fidèle à l’original qui, rappelons-le, a environ 25 ans.

Rien de choquant donc, et il faut bien avouer que ce côté old school possède un certain charme.

On nous envoie tout simplement à l’aventure, et ça marche.

 

Si cette base est donc assez classique, elle est tout de même accompagnée d’éléments intéressants.

En lançant votre première partie, il vous faudra choisir une équipe de 3 personnages parmi une liste de six héros et héroïnes.

Selon vos choix, les prologues, les épilogues ainsi que certaines scènes clefs et combats de boss ne seront pas les mêmes.

Cette idée est plutôt sympathique et ajoutera de la rejouabilité à un titre qui nécessite déjà 25 bonnes heures en temps normal.

Il faut aussi savoir que la fin du jeu débloquera de nouvelles choses à faire totalement inédite à ce remake, que nous n’avons pas le droit de détailler ici.

 

Petite parenthèse :

Sachez que, bien qu’il s’agisse théoriquement du troisième épisode de la série, il n’est pas nécessaire d’avoir joué aux deux opus précédents pour aborder cette suite puisqu’en dehors de quelques références qui ne parleront qu’aux fans, l’histoire et les personnages sont tout neufs.

Terminons cette partie dédiée à l’histoire en abordant brièvement la mise en scène.

Sur ce point le remake ne brille malheureusement pas, celle-ci se révélant trop souvent plate avec des plans sans saveurs et des animation limitées, qui n’offrent pas au récit le dynamisme qu’il mériterait.

 

Côté gameplay, le soft prend la forme d’un action-RPG dans lequel vous contrôlez un personnage à la fois, avec possibilité de passer librement d’un protagoniste à un autre quand vous le souhaitez d’une simple pression de la gâchette même hors combat afin de réaliser des combos à base d’attaques simples mais rapides ou puissantes mais lentes.

Si alterner entre les membres de l’équipe n’est pas votre truc, vous pourrez toujours personnaliser le comportement de vos coéquipiers dans le menu stratégie.

A tout cela s’ajoutent quelques subtilités comme la présence de quelques combos, d’une esquive ou encore d’attaques chargées permettant de briser l’armure des ennemis les plus résistants.

 

Vous l’aurez compris, Trials of Mana est un hybride entre le jeu d’action et J-RPG, et ce dernier genre implique très souvent une structure bien particulière.

Pas de déception ici, puisque le jeu offre pas mal de d’exploration avec beaucoup de zones et de villes variées avec la possibilité de revenir où bon nous semble, quand bon nous semble, et ce de plus en plus facilement au fil de l’histoire.

 

Si la première moitié d’aventure est assez dirigiste, la seconde moitié apportera un souffle de liberté appréciable dans l’ordre d’accomplissement de vos objectifs et dans le nombre de lieux visitables.

Le seul petit bémol vient des temps de chargement, plutôt nombreux et assez pénibles, surtout en fin de jeu quand on se promène beaucoup.

 

Vos pérégrinations seront accompagnées de jolies musiques, quoique tournant assez vite en rond, seule ombre au tableau.

Prenez notes que, contrairement au remake de Secret of Mana, les versions remaniées des musiques de cet opus sont réussies et vous éviteront tout saignement auditif.

Si elles ne vous conviennent malgré tout pas, il est toujours possible de passer l’OST en version originale même en pleine partie.

 

Trials of Mana est de ces remakes qui ne paient pas de mine, mais réussissent leur mission sans démériter.

Il ne s’adresse pas à un nouveau public, mais plutôt aux vieux croûtons des années 90, sans pour autant rejeter les néophytes.

Bien plus réussi en tout point que le remake de Secret of Mana, le jeu nous propose une aventure dense et riche, un brin courte et facile néanmoins, mais incroyablement prenante.

Ceci grâce notamment au système de combat efficace et dynamique.

Il y a certes à redire sur certains aspects du titre comme l’écriture ou encore une première partie mollassonne, mais ce n’est en rien rédhibitoire.

 

Trials of Mana, c’est le parfait petit J-RPG qui se savoure comme entremets entre deux gros mastodontes du genre.

Le petit plat de grand-mère que l’on savoure un dimanche midi entre deux fast food, ça ne paie pas de mine, mais c’est délicieux tant que l’on n’est pas trop regardant sur la forme.

 

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Le 02/06/2023 à 09:49, akumasan a dit :

🔰 Développé par Dontnod Entertainment et édité par Capcom en 2013, Remember Me est un jeu d'action / aventure se déroulant à Neo-Paris en 2084.

L'histoire commencent quand Nilin, une jeune Femme dont sa mémoire vient de lui être volée, mais notre héroïne résiste à son formatage, elle a l'âme d'une guerrière, et se raccroche à son seul souvenir, son nom.

Ce vestige de son passé souligne une ténacité peu commune si on la compare à celles des autres "patients" déjà totalement lobotomisés, qui se trouvent avec elle dans ce qui ressemble étrangement à un couloir de la mort du futur.

Et Nilin a un autre avantage, elle n'est pas seule !

 

En effet, la belle entend une voix, celle de Edge, au travers de son Sensen, un implant neuronal. Edge guide Nilin vers la liberté.

Sans savoir si elle peut faire confiance à son nouvel allié, elle trouve son chemin dans les bas-fonds et évite la chaise électrique du souvenir qui aurait grillé ce qui lui reste de conscience.

Débute alors une reconquête identitaire qui amènera Nilin à ébranler les fondements même de la société moderne.

 

Si on se fie à la vision de Dontnod, l'avenir n'est pas rose.

Dans 70 ans nous serons tous équipés d'un Sensen, un implant neuronal qui permet de gérer la mémoire, d'échanger ses souvenirs avec d'autres personnes via les réseaux informatiques et de modeler ce que chacun a vécu.

Un outil qui ferait oublier les pires expériences, ou cauchemars, pour bâtir un monde meilleur composé de citoyens heureux et fiers de ce qu'ils sont.

Mais il ne s'agit là que d'une façade reluisante au but mercantile, créée par Memorize, l'entreprise qui a démocratisé le Sensen.

 

En effet, le premier contact entre Nilin et les victimes de l'implant Sensen montre que jouer avec les souvenirs peut mal tourner et laisser des traces indélébiles chez certains individus.

Et quelques pas dans les tréfonds parisiens suffisent d'ailleurs pour apprécier l'ampleur des dégâts.

Des "Leapers", des accrocs aux souvenirs, ont totalement perdu pied et tentent de se nourrir illégalement de la mémoire des autres.

Mutants déformés et dangereux, ils sont relégués dans les sous-sols et vivent tels des animaux, toujours assoiffés de souvenirs, comme pour se définir eux-mêmes.

Mais dans les hauteurs, la vie des riches populations contrôlées aux souvenirs heureux est toute autre.

Le ghetto d'en bas laisse place à de beaux quartiers luxueux intégrant superbement l'architecture parisienne que l'on connait avec des buildings futuristes qui viennent chatouiller un ciel radieux, pour un rendu splendide à l'image.

Car s'il n'y a pas qu'une chose à retenir de Remember Me, l'une des plus impressionnantes demeure sa direction artistique magistrale.

 

Si Neo-Paris est charmant, Nilin l'est tout autant.

La belle était une chasseuse de souvenirs, la meilleure, capable de remanier les mémoires de ses cibles pour remodeler leur caractère et changer leurs actions futures.

Travaillant pour Memorize, elle s'est rebellée contre un système qui faisait finalement plus de victimes que de gens heureux.

Elle est devenue une "Erroriste" et si Edge, le leader de ces rebelles, l'a choisie avant que Memorize n'efface son identité, ce n'est pas un hasard. Ses talents de chasseuse font d'elle une arme mortelle, et ceci même s'il lui faudra du temps avant de tous les retrouver.

Nilin tabasse ses adversaires avec aisance et se glisse entre ses proies pour de superbes chorégraphies, grâce à une esquive façon Batman Arkham City.

Ces épreuves de combat, qui se déroulent malheureusement trop souvent en arènes fermées, se préparent d'abord dans le menu Combo Lab.

On y configurera ainsi nos combos via des pouvoirs (les Pressens) qui octroient des effets particuliers aux enchaînements préétablis que peut réaliser Nilin.

 

C'est donc vous qui customisez vos combos d'un côté, grâce aux Pressens, et qui jouez régulièrement de vos enchaînements et de vos pouvoirs S-Pressen de l'autre durant les rixes pour venir à bout d'affrontements dynamiques et intelligents, mais qui manquent parfois de lisibilité à l'écran.

La pratique permet de s'en sortir mais le nombre d'ennemis croissant ne facilite pas la tâche, d'autant que la caméra se place très mal dans certaines situations.

 

Remember Me, c'est avant tout une histoire à vivre.

Une expérience dont on se souvient.

Et si on peste parfois contre certaines imprécisions de gameplay, ou contre une caméra agaçante, l'histoire dans son ensemble, avec son rythme haletant et la justesse de ses jeux d'acteurs.

Cela-dit, suffit à conquérir le cœur de tout amateur d'univers d'anticipation à la sauce Blade Runner.

C'est un régal, une démonstration de force même, par certains aspects, dont on espère que d'autres licences s'inspireront, et qui montre qu'une histoire bien racontée au gameplay perfectible vous emmène toujours plus loin avec une jouabilité impeccable.

Tâchez de vous en souvenir !

 

Il est super ce jeu ! Je ne connaissais pas du tout !

Merci pour la découverte Aku 😉 

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🔰 Il fut un temps à la fin des années 1990 où Final Fantasy régnait en maître dans le monde des J-RPG tout du moins en Europe, mais au Japon, une autre licence a toujours tenu la dragée haute à la série de Squaresoft : Dragon Quest.

Une saga dont le premier opus a vu le jour en 1986 sur Famicom, et dont le character design a été confié à un certain Akira Toriyama, d'où la filiation évidente avec Dragon Ball.

 

Dans cet opus, on incarne donc un jeune héros rapidement désigné comme l'Éclairé, qui quitte son village natal pour aller rejoindre le roi, avant de connaitre de nombreux rebondissements.

Evidemment, Dragon Quest Ⅺ : Echoes of an Elusive Age invite les joueurs à un très long périple, ponctué de nombreux revirements de situation, de phases d'exploration, d'une multitude de combats au tour par tour et d'autres réjouissances RPGesques typiques.

 

Si certaines licences du genre RPG ont cherché à se renouveler avec le temps et souvent sans grand succès d'ailleurs...

Dragon Quest est toujours resté fidèle à ses racines J-RPG, avec un petit côté "à l'ancienne", palpable dans tous les épisodes.

Dragon Quest Ⅺ ne fait pas exception à la règle, et si les environnements sont heureusement plus détaillés que jamais, on ne peut que tiquer face à des animations parfois très raides, et surtout certaines mécaniques de gameplay qui ont franchement vieilli en 2018.

 

Pour autant, la patte caractéristique de Dragon Quest est bien là, avec ses musiques très entraînantes, ses personnages très réussis, sans compter un système de combat au tour par tour certes ultra-classique, mais qui ravira les adeptes du genre.

 

Un Dragon Quest qui nécessitera encore et toujours de procéder parfois à quelques phases de levelling avant d'affronter certains boss, mais on est assez loin de la difficulté de certains opus passés.

L'occasion souvent de gambader au cœur d'environnements très verdoyants et très colorés, dans lesquels on peut apercevoir les ennemis à l'écran, et décider ou non d'engager le combat.

Des ennemis au design bien souvent sublime il faut bien l'admettre, avec parfois des animations très rigolotes, Dragon Quest n'étant pas du genre à se prendre trop au sérieux.

 

Evidemment, Dragon Quest Ⅺ propose une quête principale, relativement guidée qui plus est, à laquelle vont venir se greffer de nombreuses quêtes annexes proposées par les nombreux PNJ qui peuplent les différents lieux visités.

En plus de proposer un résumé de la situation à chaque lancement de partie, le jeu affiche clairement l'objectif à suivre sur la map, et on peut même demander de l'aide à son équipe en cas de besoin. Difficile donc de perdre sa route.

 

A cela s'ajoute un arbre de compétences à déverrouiller pour chaque personnage, sans oublier un système de combos "Hypertoniques" à maîtriser.

Il faudra également accepter de passer du temps dans la case réglages pour peaufiner les équipements et les armes des différents héros.

A noter aussi la présence d'une forge, permettant de créer des objets/armes en fonction des éléments récupérés sur le champ de bataille, dans les coffres, au terme des quêtes secondaires.

 

Bref, il y a clairement de quoi faire, et il faut ainsi compter une bonne cinquantaine d'heures pour boucler le jeu, voire même davantage pour découvrir tous les secrets de ce Dragon Quest Ⅺ.

 

Dragon Quest Ⅺ s'ouvrira réellement à partir d'un certain point, sans jamais toutefois laisser le joueur dans le flou quant à l'objectif à atteindre.

A noter enfin que le jeu a également la bonne idée d'inclure un système de sauvegarde automatique, en plus des églises et autres feux de camp.

 

Bref, un Dragon Quest "à l'ancienne" certes, mais néanmoins très agréable visuellement parlant, notamment grâce à un character design au top et quelques très chouettes environnements.

Saluons également les efforts quant à la progression revisitée par rapport à la version japonaise, pour un côté plus accessible et dynamique.

 

Difficile de ne pas être séduit dès les premiers instants de jeu par ce Dragon Quest Ⅺ, grâce notamment à des environnements très colorés, des personnages très réussis et une mise en scène très appréciable.

Certes, les premières heures sont très dirigistes, et le jeu offre un challenge somme tout assez limité, mais on prend un vrai plaisir à savourer cette grande aventure, jamais frustrante manette en mains.

 

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🔰 Sorti en Juin 2023, Nocturnal est le dernier jeu du studio indépendant suisse Sunnyside Games.

Ce dernier n’est certes pas grand, mais il est vaillant.

Et dans le brouillard qui baigne sa dernière production, brillent de mille feux les flammes d’un ardent Phénix aux accents nostalgiques.

 

Le premier contact avec Nocturnal est rafraîchissant.

Outre sa scène d’introduction fleurant bon la bande dessinée à la française et disposant d’une patte artistique fort appréciable, c’est bel et bien une fois la partie lancée que le titre dévoile tout ce qu’il a sous le capot.

 

Nocturnal nous place donc dans la peau d’Ardeshir, un soldat revenant sur son île natale après un long périple en mer.

Là où il pensait retrouver la quiétude de son foyer, ce dernier le découvre au contraire ravagé par un singulier brouillard et envahi de sinistres créatures.

 

Ardeshir n’a donc d’autre choix que de brandir sa lame pour sauver les siens, retrouver sa sœur Arsia et endiguer l’invasion de sa terre.

Prendre en main Nocturnal ressemble à une plongée dans le passé et fera vibrer la corde nostalgique de bon nombre de joueurs.

Non pas dans ses mécaniques ni sa narration, mais bel et bien de par son ambiance.

 

Bien que le titre n’y fasse jamais référence, il y a comme une douce mélodie qui s’empare de nous dès lors que l’on foule les différents environnements qui composent le jeu.

Entre sa bande-son lancinante, ses ennemis désincarnés, l’utilisation du feu comme seule solution pour les vaincre, l’atmosphère qui se dégage de l’ensemble de l’œuvre comment ne pas songer immédiatement à la légendaire saga Prince of Persia ?

 

Nocturnal est une expérience à la fois poétique et mélancolique, une plongée dans une quête rédemptrice et vengeresse au lyrisme rare, une œuvre qui touche, émeut et marque indubitablement.

Pourtant, il faut avouer que d’un point de vue purement vidéoludique, le titre de Sunnyside Games souffre de défauts qui lui nuisent et le premier d’entre eux concerne justement la narration.

 

Les développeurs ont, en effet, fait le choix de nous lancer directement dans l’action, sans prendre le temps de poser les bases du synopsis.

Certes, ce dernier se dévoile petit à petit au cours des quelque cinq heures que dure l’aventure, mais il aurait été intéressant de nous offrir un contexte plus clair pour mieux nous immerger dans son univers.

 

Il est certes particulièrement agréable de découvrir enfin une œuvre qui ne prend pas le joueur pour un idiot, qui ne cherche pas à masquer la vacuité de son intrigue par des clichés éculés et un lore trop agressif.

Nocturnal dispose d’une histoire riche, puissante et originale.

Et c’est avant tout au gré des pérégrinations du joueur que cette dernière se dévoile, notamment via la rencontre de certains PNJ ou la découverte de lettres.

 

Pour ce second point justement, il faut garder à l’esprit que ces passages sont dissimulés et nécessitent souvent de réussir une action quelque peu complexe avant d’explorer les chemins alternatifs ou dissimulés présents dans Nocturnal.

 

Là encore, nous ne pouvons que nous désoler du choix de mettre l’approfondissement du lore comme une récompense, là où l’intrigue devrait être plus explicite mais, paradoxalement, ces dernières sont si bien écrites et prenantes qu’en manquer ne serait-ce qu’une seule donne irrémédiablement envie de recommencer le titre afin de découvrir toutes les subtilités de l’histoire.

 

Cependant, nous ne pouvons nous départir de l’idée que cette conception singulière de la narration risque de lui porter préjudice à une époque où, dans le médium, tout est pré-mâché.

Rares sont les titres qui osent tenter cette approche, à moins de baser entièrement leur concept sur cette idée de mise en scène.

 

Mais après avoir passé un long moment à encenser les qualités narratives du titre, demeure une question : Qu’est donc Nocturnal ?

 

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🔰 Pour tous les jeux qui traitent ostensiblement de la guerre, peu d'entre eux traitent le sujet avec une réelle profondeur ou élégance.

De tels jeux ont tendance à être axés sur la mécanique brutale de la guerre plutôt que sur le bilan exigeant qu'elle fait peser sur les personnes et les lieux.

Valiant Hearts : The Great War en revanche, est l'un de ses jeux profondément axé sur l'Humain. Mais ne laissez pas cela vous tromper en pensant que c'est sec ou terne.

En fait c'est touchant, excitant et vraiment plutôt charmant.

 

Il s'agit d'un jeu d'aventure à défilement latéral dans lequel vous guidez votre vos personnages à travers une série d'énigmes environnementales légères, avec l'étrange scène pilotée par QTE à des fins dramatiques.

La perspective alterne entre plusieurs personnages clés, dont un fermier français d'âge moyen, un soldat américain vengeur et un courageux étudiant vétérinaire belge devenu infirmier sur le champ de bataille.

Il y a aussi un compagnon chien allemand ingénieux qui peut être chargé de se faufiler à travers les lacunes et d'aller chercher des objets pour vous.

 

Les puzzles eux-mêmes grimpent rarement au-dessus d'un niveau de complexité de base.

Ils suivent le modèle de base de votre aventure pointer-cliquer moyenne, mais avec beaucoup moins d'objets et de points d'interaction.

Ce manque de variables réduit les fastidieux essais et erreurs et les retours en arrière sans fin qui sont devenus synonymes du genre, mais il dépouille également le jeu d'un sens du défi et de la réussite.

 

D'un autre côté, il y a un plus grand sens physique dans le monde de Valiant Hearts: The Great War que dans votre jeu d'aventure pointer-cliquer moyen.

Vous prenez le contrôle direct de vos personnages, avec des mappages de boutons fixes pour les attaques de mêlée et les lancers de projectiles.

Ceux-ci sont utilisés dans des scènes où vous devez avancer sous des tirs soutenus de mitrailleuses ou vous faufiler devant un garde en patrouille.

D'autres sections vous demandent de juger de la trajectoire d'une grenade ou d'un lancer de pierre.

 

Vous avez la possibilité d'utiliser l'écran tactile du Switch pour tout contrôler en mode portable, et il est parfaitement jouable en tant que tel.

Mais pour notre argent, c'est mieux avec le retour tactile des boutons.

Tout est assez léger, quelle que soit l'option de contrôle que vous choisissez, mais l'action dans Valiant Hearts : The Great War fonctionne efficacement pour vous intégrer dans son monde.

 

C'est une vision de la Première Guerre mondiale qui parvient d'une manière ou d'une autre à être à la fois historiquement exacte et follement fantastique.

L'ordre des événements et la liste des objets à collectionner que vous assemblez tout au long du jeu brossent tous un tableau précis de la vie en Europe occidentale entre 1914 et 1918.

Ubisoft Montpellier a fait preuve de diligence raisonnable ici, au point où Valiant Hearts pourrait être utilisé. Comme outil pédagogique en cette année du centenaire de l'armistice de la Première Guerre mondiale.

 

À l'inverse, le monde du jeu lui-même est rendu comme une sorte d'histoire alternative de la guerre pour mettre fin à toutes les guerres, dessinée par un dessinateur de bandes dessinées du milieu du XXe siècle.

Un style artistique de dessin animé en sourdine confère au jeu une curieuse sensation de chaleur et d'expressivité, qui adoucit les contours de cet horrible conflit sans jamais le banaliser.

Pendant ce temps, les personnages du jeu communiquent par des grognements, des gestes et des icônes, avec des entrées de journal et un narrateur omniscient remplissant les détails de ces échanges.

 

Tout cela a l'air très beau et sert à raconter une histoire émouvante sans jamais se transformer en un travail déprimant qu'il aurait pu si facilement devenir.

De temps en temps, vous pourriez vous interroger sur les tournures bizarres que prend le jeu pourchasser un zeppelin steampunk, par exemple, mais tout est réussi avec un tel esprit et une telle affection qu'il évite de se sentir trop incongru.

Valiant Hearts: The Great War n'est pas un nouveau jeu, ayant été lancé sur diverses plates-formes en 2014. Mais son style visuel unique, son rythme déroutant et son cadre de la Première Guerre mondiale signifient qu'il se sent toujours frais ici sur Switch en 2018.

Le L'histoire qu'il raconte de bravoure, d'amitié et de perte, quant à elle, est vraiment intemporelle.

 

En somme Valiant Hearts: The Great War est un mélange élégant d'aventures en 2D, de simples énigmes basées sur la logique et d'une narration efficace.

Ses énigmes manquent un peu d'inspiration, tandis que les segments QTE du jeu peuvent devenir assez fastidieux.

Mais Ubisoft Montpellier a raconté une histoire poignante avec un esprit et une invention réels, ce qui en fait une histoire facile à recommander.

 

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🔰 À partir du tout premier Tomb Raider en 1996, cette licence est devenu un vrai phénomène de la culture populaire et a trouvé sa place dans le cœur des joueurs.

Après une brève interruption de plusieurs années, Tomb Raider est sorti en 2013, Xbox 360.

Il s’agit du neuvième jeu d’une saga qui a fait des millions de fans à travers le monde.

 

Le jeu se déroule après les événements du précédent opus, Tomb Raider : Anniversary, et a été développé par Crystal Dynamics et Square Enix.

Contrairement aux autres jeux de la série, ce titre n’est pas un jeu d’action-aventure classique, mais plutôt un jeu de type « coopératif d’action et de combat ».

Le but principal est que les joueurs doivent travailler ensemble pour résoudre des énigmes, combattre des ennemis et gagner des récompenses.

 

L’univers et l’ambiance proposés par le jeu sont très différents de ceux des versions précédentes. La principale particularité est l’introduction d’une bande-son dynamique et intense qui accompagne les activités des personnages tout au long du jeu.

De plus, la technologie graphique a été améliorée afin de fournir une expérience visuelle beaucoup plus immersive qu’auparavant.

Les joueurs peuvent explorer des environnements variés et colorés, passer à travers des pièges mortels et combattre des monstres gigantesques.

 

Le jeu propose de multiples commandes et contrôles qui permettent aux joueurs de naviguer librement dans les mondes proposés.

Ils peuvent régler la sensibilité des manettes, changer la taille et la couleur des objets à l’écran, modifier la luminosité et bien plus encore.

De plus, ils peuvent également modifier ou ajouter des commandes spéciales en fonction de leurs préférences.

 

Les joueurs doivent relever des défis qui sont à la fois créatifs et stimulants.

En effet, ils doivent trouver des solutions ingénieuses pour progresser dans le jeu et atteindre leurs objectifs. Ces défis sont basés sur des scènes et des situations reprenant beaucoup d’éléments de l’histoire originale de Lara Croft et se présentent donc comme des missions plus variées et intéressantes que celles des premiers opus.

 

Tomb Raider est rempli de contenu additionnel.

Les joueurs peuvent non seulement explorer des mondes entiers et participer à des missions complexes, mais aussi apprendre à connaître la vie de Lara Croft.

Ils peuvent également affronter des boss puissants et débloquer des bonus supplémentaires.

Ce jeu offre également aux joueurs la possibilité de personnaliser leurs armes et leurs compagnons, ainsi que de collectionner divers objets et artefacts.

 

De plus, des modes multijoueurs ont été ajoutés pour rendre le jeu encore plus intéressant et prenant.

Les joueurs peuvent y jouer seuls, à deux ou même à quatre, en fonction de leurs préférences.

Il existe également des modes de jeu spéciaux où les joueurs peuvent s’affronter pour obtenir le meilleur score.

 

Tomb Raider est un jeu qui a su convaincre les fans de la saga grâce à son univers dense et riche en contenu. Avec ses graphismes et sa musique modernisés, ses défis stimulants et sa variété de modes de jeu, il est facile de voir pourquoi ce jeu est si populaire.

C’est un must-have pour tous les amateurs d’action-aventure et un excellent moyen de replonger dans l’univers fascinant de Lara Croft !

 

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J'essaye de finir the King Of Fighters '94, en prenant la team de Kyo Kusanagi, et j'essaie de me souvenir de leurs listes de coups spéciaux mais je perds à chaque fois.
La seule fois où j'ai gagné j'ai perdu direct après le deuxième tournoi, et y'a bien les savestates pour que je sauvegarde à chaque fois que j'arrive à battre un groupe mais j'hésite à le faire car ça serait un peu de la triche. 
 

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Il y a 2 heures, PulcoRandom a dit :

Ah, et sinon j'ai bientôt fini Chrono Trigger sur nintendo DS, je suis pas trop fan de rpg mais vu qu'il est considéré comme l'un des meilleurs je me suis dit pourquoi pas tester, en plus réalisé par des grands noms: Horii, Sakaguchi, Toriyama, Mitsuda et Uematsu.

Quand tu dis "bientôt fini", tu veut dire quoi? Parce qu'en plus du new game plus (pour avoir les 12 autres fins), le jeu peut te faire croire à la fin plus tôt que prévu...

 

Perso, je m'y suis remi récemment et j'avoue qu'il a un gros problème de rythme donc pas forcément recommandé pour les nouveaux mais oui, il n'est ni répétitif ni dur!

 

Sur ma recommandation, ma copine a testé mother 1/earthbound, c'est vraiment incroyable et j'étais loin de m'imaginer que ce soit si poussé! C'est un très grand monde ouvert sur nes (oui oui). Et bien meilleur que zelda 2! Le gameplay est mega simple et intuitif, pas besoin de soluce.

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