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Escafleiko

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il y a une heure, akumasan a dit :

Fan de jolie filles et de jeux de baston, il est évident que je ne pouvais pas passer à coté de ce soft !
De jolies jeunes filles bien galbĂ©es, adeptes du Moe, et qui se crĂȘpent le chignon, ça attire forcĂ©ment l’Ɠil et ça agite surtout notre bon gros stick.
L'histoire d'Arcana Hearts 3 : Love Max !!!!! n'est pas anodine.

Ah ben voilĂ  mon double, je suis dĂ©masquĂ© 😉 !

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il y a une heure, akumasan a dit :

Fan de jolie filles et de jeux de baston, il est évident que je ne pouvais pas passer à coté de ce soft !

 

 

Oooooooooooh doucement Bijou! T'as vu la tronche du roaster?????????? Elles sont toutes mineures!

 

Un jeu directement destinés aux pervers japonais, qui ont un véritable problÚme de société avec l'érotisation des écoliÚres et compagnie....

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Il y a 2 heures, Minou33 a dit :

Un jeu directement destinés aux pervers japonais, qui ont un véritable problÚme de société avec l'érotisation des écoliÚres et compagnie....

Tu y va un peu fort lĂ  !

Ce sont des sprites dans un jeu vidéo.

On est pas dans Lolita de Vladimir Nabokov ni dans un Hentail lĂ  !

 

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il y a 30 minutes, akumasan a dit :

Tu y va un peu fort lĂ  !

Ce sont des sprites dans un jeu vidéo.

On est pas dans Lolita de Vladimir Nabokov ni dans un Hentail lĂ  !

 

 

Pardon mais dans Street Fighter ou Tekken, on a affaire à des adultes et ça choque pas

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il y a 16 minutes, Minou33 a dit :

Pardon mais dans Street Fighter ou Tekken, on a affaire à des adultes et ça choque pas

 

C'est pas forcément un bon exemple lol :

 

Révélation

image.thumb.png.cae4ac48278c55fceaf2b7755e1a3eee.png

 

Par contre, c'est vrai que de tout le texte copié-collé, décider de rajouter cette phrase-là en particulier, c'est un poil déplacé. Enfin, c'est un jeu japonais, on va pas te jeter la pierre, Aku. x3

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il y a 4 minutes, ChatNoirRetro a dit :

Enfin, c'est un jeu japonais, on va pas te jeter la pierre

 

Tout à fait d'accord, ça reste un jeu et on oblige personne à y jouer!

 

MĂȘme type de dĂ©bat Ă  l'Ă©poque avec le film Tueurs-NĂ©s (Natural Born Killers); on oblige personne Ă  le regarder!

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Il y a 4 heures, Minou33 a dit :

Oooooooooooh doucement Bijou! T'as vu la tronche du roaster?????????? Elles sont toutes mineures!

image.png.b1cb57d2ef9230ab7d12c89a05e5e468.png
Maillot de bain scolaire ET sac d'école de primaire... ah oui, y a clairement le combo fatal.
Sinon, les autres, je ne sais pas si c'est si pervers et la taille ne fait pas l'Ăąge car les persos doivent souvent faire la mĂȘme taille pour que ce soit la mĂȘme hitbox.

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Il y a 2 heures, Minou33 a dit :

Pardon mais dans Street Fighter ou Tekken, on a affaire à des adultes et ça choque pas

Pour moi c'est un jeu de Versus Fighting avec un roster uniquement composĂ© de Magical Girl (mahƍ shƍjo)

Ça va pas plus loin que ça. ^^ 

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🔰 Sorti en 1992 sur le systĂšme Arcade M-92 plus connue pour faire tourner des Shoot ‘em Up et autres Run 'n Gun, notamment les R-Type, les Gun Force ou bien encore In the Hunt, la sociĂ©tĂ© IREM nous offre au dĂ©but des annĂ©es 90 ce Beat ‘em All, intĂ©ressant sur quelques points.
Faites craquer les jointures, y’a de la tarte à la phalange au menu.

 

Dans un futur glauque, en 2042, le Dr Clayborn et ses sbires projettent de larguer une bombe nucléaire sur la ville de New York que protÚge le commissaire Gordon (pas celui de Batman).
Celui-ci demande d’urgence Ă  trois flics sous couverture de l’aider Ă  apprĂ©hender le savant fou.

Comme dans la plupart des Beat ‘em All, vous pouvez jouer à trois en choisissant votre personnage parmi les trois disponibles :


‱ Claude le plus Ă©quilibrĂ©.
‱ Bubba le colosse mou du genou.
‱ Rosa la rapide sans muscles hypertrophiĂ©s, mais avec une sacrĂ©e paie boobs.

 

Le jeu se dĂ©coupe ensuite en cinq niveaux chronomĂ©trĂ©s oĂč vous devrez vaincre des paquets d’ennemis avant d’affronter un boss.
Vous commencez sur une plage garnie de loubards de tous poils, puis visitez la ville oĂč vous attendent d’agaçante femmes qui sautent Ă  cloche-patte.
Ensuite, vous vous enfoncez dans les sous-sols des hommes-taupes qui jaillissent du sol, puis traversez les ruelles de nuit en prenant garde aux motards.
Le dernier niveau, la base aĂ©rienne des mĂ©chants pas beaux, vous demandera d’affronter tous les ennemis que vous avez dĂ©jĂ  rencontrĂ©s.

 

Les trois combattants se contrĂŽlent de la mĂȘme façon : vous disposez d’un bouton pour sauter, un pour frapper.
Notez que vous pouvez attraper votre adversaire uniquement en l’approchant.
En appuyant sur les deux boutons à la fois, vous réalisez une attaque spéciale qui, comme toujours, consomme de la vie.
Enfin, il est possible de dasher en appuyant deux fois rapidement vers l’avant.
Le dash peut blesser les adversaires, mais le mieux est de le conclure par un coup, voire par une attaque spéciale.

 

Vous pouvez vous servir d’à peu prĂšs tout et n’importe quoi pour assaillir vos adversaires : barils, caisses, torches, mais aussi motos ou piliers/poutrelles qu’il vous faudra au prĂ©alable extraire du sol.
Certains ennemis transportent également des caisses de grenades.
Les frapper fait tomber la caisse, pour un effet dévastateur et immédiat.

 

D’autres criminels transportent de la nourriture qui restaurera votre Ă©nergie.
Vous pouvez Ă©galement la rĂ©cupĂ©rer au moyen d’animaux comme des cochons, escargots, poules, etc, qui se promĂšnent Ă  l’écran une fois que vous les avez libĂ©rĂ©s.
La plupart du temps, ils sont planqués sous les piliers et sont libérés lorsque vous retirez lesdits piliers du sol.

 

Les graphismes sont de grande qualitĂ©. Sans que le design n’y ressemble, ils font pourtant indĂ©niablement penser Ă  In the Hunt ou Metal Slug, deux Ɠuvres du studio Nazca Ă  l’origine de ce titre.
Bref, les dĂ©cors fourmillent de dĂ©tails, les sprites sont trĂšs fins et les couleurs ternes collent Ă  l’ambiance.

 

Les dĂ©placements et coups sont bien dĂ©composĂ©s, l’utilisation des objets donne lieu Ă  des effets sympathiques, et les ennemis ont des mimiques amusantes lorsqu’ils meurent par exemple le quatriĂšme boss.

 

Les musiques sont rythmĂ©es et collent Ă  l’action, mĂȘme si on aurait sans doute prĂ©fĂ©rĂ© des thĂšmes un peu plus mĂ©talliques pour bien faire.
Les bruitages sont de qualité, par contre les voix digits sont exécrables.

 

Le gameplay laisse la part belle au ‘bourrinisme’ le plus extrĂȘme et Ă  la surenchĂšre de violence.
Il faut que ça saigne, et tout a été fait pour.
Les coups s’enchaĂźnent avec efficacitĂ©, les spĂ©ciaux consomment trĂšs peu d’énergie, que l’on peut regagner un peu partout d’ailleurs, et les objets Ă  jeter sont hallucinants.

 

Seul bĂ©mol vite gĂȘnant, l’écran ne scrolle pas assez, si bien que certains ennemis restent inaccessibles tant qu’ils ne se dĂ©cident pas Ă  avancer.
Pas facile Ă  expliquer, disons qu’on est obligĂ© d’attendre que l’ennemi soit au milieu de l’écran pour le cogner, Ă  l’inverse de nombre de Beat ‘em All oĂč on peut frapper sur les bords de l’écran.
Oh puis merde, jouez et vous verrez bien de quoi je parle.

 

Toutefois, ce n’est pas la seule difficultĂ©, le challenge se rĂ©vĂ©lant assez important.
Ainsi, si l’on traverse les deux premiers niveaux sans trop d’encombres, les suivants sont de plus en plus dĂ©licats.

 

Cependant, cinq niveaux, mĂȘme assez longs et bien fournis, cela reste assez maigre.
D’autant que l’on prend plaisir à jouer des poings dans ce jeu.
Il faut bien l’avouer, un ou deux niveaux supplĂ©mentaires n’auraient pas Ă©tĂ© de refus.

 

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🔰 Sorti en 1998, DARAKU TENSHI : The Fallen Angels fut dĂ©vloppĂ© par Steel Hearts pour le systeme Arcade SH-2 de Psikyo.
MĂ©connu car uniquement sorti en arcade, DARAKU TENSHI : The Fallen Angels gagne aujourd'hui Ă  ĂȘtre essayĂ© par les amateurs de versus fighting, car ce jeu atypique rivalisant sur bien des points avec les King of Fighters sortis Ă  la mĂȘme Ă©poque.
En fait, on est pas passĂ© loin du chef d'Ɠuvre, vraiment !
MĂȘme si le jeu souffre de quelques problĂšmes de finition, que je vais essayer de dĂ©tricoter tout ça points par points.

 

Le soft se joue Ă  4 boutons, somme toute classique, avec arriĂšre pour la garde, des quarts de cercles, on trouve assez vite ses repĂšres.
Certains se plaignent d'une certaine "rigidité", pas plus qu'un King of Fighters, en fait.
Le jeu se démarque cependant par quelques mécaniques.
Beaucoup moins axé sur les boules et autres tours de magie que ses concurrents, on est vite appelés à jouer au corps à corps, avec de nombreuses possibilités pour casser la garde adverse, une choppe, bien entendu, mais aussi un pourcentage de guard break en plus des coups bas, moyens, overhead.
La possibilitĂ© d'esquiver avec LK+LP et d'envoyer une riposte en dĂ©calage, des propriĂ©tĂ©s de cancel sur les coups light et donc de combos, que l'on regrettera Ă  un certain niveau de jeu de ne pouvoir rĂ©ellement arrĂȘter, d'autant que le jeu implĂ©mente des coups OTG (on the ground).
La barre de vie s'écoule donc assez vite.

 

On notera un systÚme plutÎt original de switch, pied droit pied gauche, permettant d'envoyer des coups différents selon la position du personnage, mécanique que l'on retrouve sur certains jeux de combats en 3D, dont DARAKU TENSHI : The Fallen Angels s'inspire.
On a bien entendu deux super par perso, que l'on peut charger avec LK+LP et envoyer à souhait une fois la barre de vie dans le rouge, une mécanique de come back peu subtile, mais efficace.

 

Difficile de critiquer efficacement un jeu si peu éprouvé et de savoir sur la durée si l'équilibrage entre les personnages est décent, mais le jeu est indubitablement praticable et plaisant, bénéficiant d'assez de profondeur pour satisfaire les joueurs acharnés, comme les néophytes.

 

Certains discuteront, et ils auront raison à propos de l'aspect 3D au format JPEG des stages, à la mode à l'époque et pas toujours du meilleur effet, jurant avec les personnages, le décalage évident entre les sprites de ceux-ci qui sont bons et les portraits franchement de mauvais goût qui les desservent.
Le sound design est peu soignĂ© et des musiques du jeu, qui il faut le dire, peuvent rester dans la tĂȘte, mais pour les mauvaises raisons.
C'est mal terminĂ©, Ă  part donner l'impression au joueur d'ĂȘtre hors des sentiers battus, ça nuit Ă  un titre qui par ailleurs frise l’excellence.

 

Je suis obligé de terminer cette critique par une note positive, car DARAKU TENSHI : The Fallen Angels la vaut largement.
Comment dire, ça change des clones NEO-GEO insipides, souvent pour le meilleur, malgrĂ© les Ă©videntes faiblesses de ce jeu de baston (faiblesses qui Ă  l'usage, sont supportables) qui devrait ĂȘtre non pas mĂ©connu, mais un cas d'Ă©cole.

 

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🔰 Super Gem Fighter Mini Mix ou Pocket Fighter au Japon est un jeu de combat dĂ©veloppĂ© et Ă©ditĂ© par Capcom en septembre 1997 sur le Capcom Play System Ⅱ.
Sorti juste un an aprùs Super Puzzle Fighter Ⅱ Turbo, c'est au tour de Super Gem Fighter Mini Mix de passer sur le grill.
Le soft reprend les principaux personnages de deux grandes sagas de Capcom Ă  savoir Street Fighter et Darkstalkers.
Le roster est presque le mĂȘme que celui vu dans Super Puzzle Fighter Ⅱ Turbo.
Dans Super Gem Fighter Mini Mix, exit Donovan remplacé par Ibuki et Tessa ainsi que Zangief font maintenant parti du roster.
Les protagonistes sont dessinĂ©s dans le style SD (Super Deformed), en fait, lĂ  aussi, les sprites des personnages sont identique Ă  ceux de Super Puzzle Fighter Ⅱ Turbo.

 

Les commandes ont également été simplifiées pour l'occasion, puisque l'on ne vous propose qu'un seul bouton pour les poings, un pour les pieds et un pour les furies.
A noter que si vous l'utilisez sans faire de manipulation spécifique à une des furies, vous sortez un coup casse-garde long à venir, mais bien pratique.
En revanche, si les coups spéciaux originaux ont été relookés, ils sont néanmoins tous présents.

 

Le systÚme de jeu de Super Gem Fighter est légÚrement différent d'un Street Fighter standard : les gemmes rouges, bleues et jaunes dont il est question servent à alimenter 3 jauges distinctes (de couleurs identiques, évidemment), ces jauges servant à alimenter un super combo particulier.

 

Par exemple, une fois sa jauge bleue remplie, Ryu pourra lancer une Shinku-Hadouken.

 

Les contrÎles étant simplifiés exit les trois boutons de poing et ceux de pied qui devienne un bouton poing, un bouton pied, un bouton spécial et un bouton taunt (provocation).
Les coups poing/pied peuvent s'enchaĂźner, au contraire des combos.
Le spécial induit de maintenir le bouton enfoncé afin que l'adversaire tombe à portée au moment de lancer le coup.

 

Les coups induisent souvent une touche humoristique, les personnages prenant parfois des costumes ou des animations amusantes, notamment Chun-li frappant l'adversaire avec une poĂȘle, ou encore Dan se transformant en Elvis et pousse la chansonnette.

 

En dehors de ces particularités, le principe du jeu reste standard :
8 combats, contre 7 adversaires aléatoires puis un adversaire final précis selon le personnage choisi au départ.
Ainsi, Dan cherche Ă  vaincre Sakura pour la convaincre de devenir sa premiĂšre apprentie, la succube Morrigan cherche Ă  prouver qu'elle est plus belle que Chun-Li, qui en retour cherche Ă  capturer Felicia la femme-chat.

 

Chaque super coup est diffĂšrent pour chaque personnage, et ils sont tous aussi ridicules les uns que les autres pour mon plus grand plaisir.
MĂȘme si tous les persos de Street Fighters ne sont pas disponibles pour jouer, mais ils sont tous prĂ©sents dans le jeu, dans les dĂ©cors, on y retrouvera entre autre les asiatiques Feilong et Dhalsim ainsi que Birdie en train de manger un bol de riz.
Sur la jolie plage touristique, on y verra Dhalsim en train de nettoyer son Ă©lĂ©phant et Blanca en train d’alimenter la hutte en Ă©lectricitĂ©.
Mais le meilleur, c’est quand mĂȘme Bison faisant de la luge !

 

NB : Deux personnages sont cachĂ©s, Il s’agit d’Akuma et de Dan.

 

Capcom a su crĂ©er un nouveau jeu Ă  partir d'un autre jeu a succĂšs mais juste pour le fun, sans pour autant qu’il soit dĂ©nuĂ© d’intĂ©rĂȘt, cette amusante version de Street Fighter se rĂ©vĂšle mĂȘme prenante et vraiment trĂšs agrĂ©able Ă  jouer.

 

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il y a 3 minutes, GOONIES a dit :

Quand les Gros Glands reviennent !!!                  ils frappent forts les bougres ...

 

C'est vrai que c'est fort d'adapter "Street Fighter" sur CPC 😋 je ne sais d'ailleurs plus oĂč ils en sont, le jeu est-il terminĂ© et disponible ? je suppose qu'il y aura des nouvelles prochainement dans le mag Mo5 😁.

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🔰 Sorti en 2022, Trek to Yomi est un jeu de samouraĂŻ qui rend hommage au rĂ©alisateur de cinĂ©ma japonais traditionnel d'Akira Kurosawa. (Les Sept SamouraĂŻs, film de 1954 pour ne citer que lui.)
Un hommage qui se ressent dÚs le lancement du jeu, avec un menu particuliÚrement stylé, mais aussi au travers de son esthétique, le jeu proposant des graphismes en noir et blanc, avec un grain trÚs singulier et un format trÚs cinématographique.
Le jeu a ĂȘtre Ă©ditĂ© par Devolver Digital, l'Ă©diteur amĂ©ricain qu'on ne prĂ©sente plus, et dĂ©veloppĂ© par Flying Wild Hog, le studio polonais Ă  l'origine des rĂ©cents Shadow Warrior, c'est bel et bien Ă  un voyage au Japon que Trek to Yomi nous convie.

Et le dépaysement n'est pas que géographique, puisque l'aventure nous ramÚne à la fois à l'époque des samouraïs sur le fond et à celle des films de Akira Kurosawa sur la forme, les deux contextes allant particuliÚrement bien ensemble comme chacun le sait.

 

La premiĂšre chose qui saute aux yeux en lançant Trek To Yomi, c’est sa capacitĂ© Ă  nous mettre directement dans l’ambiance avec ce cĂŽtĂ© cinĂ©matographique japonais des annĂ©es 50/60 et il en va de mĂȘme pour l’histoire, qui nous plonge dans la peau du jeune Hiroki, dont le village va se faire attaquer par des bandits et accessoirement maĂźtre Sanjuro va se faire tuer des mains de Kagerou.

Viens ensuite une ellipse de plusieurs annĂ©es oĂč Hiroki, qui s’est jurĂ© de protĂ©ger la fille de son maĂźtre nommĂ©e Aiko ainsi que le village, va devoir faire face Ă  une nouvelle invasion sanglante d’un maĂźtre de guerre.

 

Qu’on se le dise, on se retrouve en face d’une narration Ă  la maniĂšre des films de SamouraĂŻ des annĂ©es 50 et 60.
Il faut bien l’avouer, l’histoire reste assez prenante et mĂȘme surprenante avec un cĂŽtĂ© purement surnaturel qui donne un aspect trĂšs rafraĂźchissant et excitant Ă  la trame en gĂ©nĂ©ral.
Cela donne aussi l’occasion d’y voir le cĂŽtĂ© assez cruel des bandits du Japon fĂ©odal et les pillages, qui se soldent par un bain de sang.
Soit dit en passant, force est d’admettre que la mise en scĂšne est quant Ă  elle une belle rĂ©ussite, et arrive Ă  bien rythmer l’action.

 

l'intégralité du jeu se déroule dans un noir et blanc trÚs travaillé.
Des filtres granuleux, des tremblements et des effets de craquements de pellicule viennent rajouter un cÎté vieilli et sale à l'image, afin de plaire aux plus cinéphiles d'entre nous.
Il en va de mĂȘme pour la mise en scĂšne, qui multiplie les cadrages audacieux, les diffĂ©rentes valeurs de plans et les effets de profondeur de champ.
Qu'il s'agisse des scĂšnes mettant en vedette le feu, la lune ou les parois en papier washi, les jeux d'ombre et de lumiĂšre sont absolument magnifiques.
Tous les plans larges valent vraiment le détour et s'avÚrent à la hauteur des scÚnes de cinéma les plus réussies.

 

Quant au scénario, il reprend également à son compte les codes des films de samouraïs d'antan puisqu'il se base sur une histoire de vengeance.
AprÚs avoir vu son maßtre se faire assassiner par des bandits dans son enfance, le héros Hiroki va à nouveau affronter les gredins une fois arrivés à l'ùge adulte.
L'aventure prend tout de mĂȘme un tournant surnaturel au bout d'un moment, histoire de ne pas trop tourner en rond.
Inutile de hurler au spoiler, puisque le titre mĂȘme du jeu y fait rĂ©fĂ©rence, Yomi dĂ©signant le monde des morts dans la mythologie Shinto.

 

Le systÚme de combat se montre quant à lui suffisamment riche pour plaire aux amateurs de technicité, et suffisamment permissif pour rester accessible.
En effet, les combats aux sabres sont somptueux, rĂ©pondent bien et restent en parfaite osmose avec les armes Ă  utiliser que l’on gagne au cours de notre progression comme les BĂŽ-Shuriken, l’arc et l’Ozutzu.
Les combats au Katana son à base de coups rapide ou fort viennent se greffer différents combos, qui permettent entre autres d'aborder une attaque par le haut ou le bas, d'effectuer des volte-faces dévastateurs ou encore des parades de permutation.
Roulade d'esquive, blocage prolongé et parade instantanée sont également de la partie.
Facile Ă  placer, le blocage consomme beaucoup d'endurance et finit donc par nous laisser sans dĂ©fense, tandis que parer pile au moment oĂč une lueur apparaĂźt sur l'arme de l'ennemi permet au contraire de placer des contre-attaques, et mĂȘme de regagner de la santĂ©.
Des sanctuaires disséminés dans les décors servent quant à eux de points de sauvegarde et redonnent pleine santé et endurance.

 

Trek to Yomi est pratiquement aussi bon que Ghost of Tsushima.
Le titre se rĂ©vĂšle ĂȘtre un bon jeu d’action en 2.5D de par ses combats relativement viscĂ©raux, un peu punitifs et jouissifs, en passant par une variĂ©tĂ© intĂ©ressante dans la jouabilitĂ©.
Le tout en Ă©tant dotĂ© d’une bande-son et d’une esthĂ©tique singuliĂšre qui restent constantes en qualitĂ©.
En somme, et en dĂ©pit de ses nombreuses qualitĂ©s dont sa difficultĂ© progressive voire sa progression en elle-mĂȘme, Trek To Yomi est sans problĂšme un trĂšs bon jeu, et pourrait presque tutoyer l’excellence.

 

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il y a 4 minutes, CopyCat a dit :

Il est vraiment beau ce jeu.😍

Je ne connaissais pas du tout.😼

Merci pour la dĂ©couverte Aku.😘

C'est un de mes beat 'em all (récent) préférer, c'est pour moi "The Master Class".

Ma vidéo est beaucoup moins belle que le jeu l'est en réalité.

J'ai du passais en mode performance (élevé) car en mode Qualité (ultra) OBS ramé ! Chez moi j'y joue en ultra et le jeu est super beau en ultra surtout les effets de lumiÚres. ^^

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🔰 Evil Ryu, si ce nom ne parle pas Ă  tout le monde, il s’agit en rĂ©alitĂ© de la personnification du Satsui un esprit enragĂ© nĂ© de l’obsession de l’humanitĂ© pour le pouvoir.
Ryu ayant réussi à vaincre le Satsui no Hado dans la trame principal, il se transformera donc en Evil Ryu dans cet épisode, ainsi corrompu par le Satsui no Hado, Ryu suit la voie du mal.
Il erre Ă  la recherche de combats Ă  mort contre des adversaires Ă  sa mesure.
Son style et son apparence physique ont changé du tout au tout, et il ressemble désormais beaucoup plus à Akuma, dont le vrai nom est Gouki.
Evil Ryu a déjà fait son apparition dans plusieurs jeux estampillés Capcom.
Possédé par un mauvais esprit, Ryu se voit attribué de nombreuses nouvelles compétences, mélangent ceux de Ryu et ceux d'Akuma.

 

Sorti en 2014 Street Fighter Ⅳ revient dans cette Ă©dition Ultra avec de nouveaux rĂ©glages dans le gameplay.

Le calibrage des personnages a ainsi Ă©tĂ© le point central du dĂ©veloppement du titre avec, entre autres, si on se fie aux chiffres fournis, plus de 40% de modifications liĂ©es aux timings, dĂ©fense, dĂ©gĂąts et vitesses de rĂ©action, pour chaque personnage, permettant d’avoir une expĂ©rience promise comme optimale en local comme en ligne.

 

ConcrĂštement, et mĂȘme si ce recalibrage est le bienvenu en online, il n’en reste pas moins relatif puisque chaque joueur se moquera plus ou moins de cette refonte, le personnage fĂ©tiche restant finalement relativement identique par rapport aux prĂ©cĂ©dents opus.

Et si vous regrettez de ne plus pouvoir faire de l‘anti-jeu comme vous le faisiez avant, rassurez-vous, vous pourrez Ă©galement utiliser chaque personnage dans ses versions prĂ©cĂ©dentes de Street Fighter Ⅳ.

 

Restent alors les quelques nouveautĂ©s proposé par cette mouture Ultra, Ă  commencer par de nouvelles options de gameplay comme le Red Focus ou la possibilitĂ© de vous lever quand bon vous semble, une fois mis au sol. Vous pouvez Ă©galement dĂ©sormais choisir le type d’Ultra Combo nommĂ© W, qui n’est autre qu’un moyen de pouvoir utiliser, dans un mĂȘme combat, l’Ultra 1 et 2 de chaque personnage comme bon vous semble sous rĂ©serve que la jauge le permette, sans que votre adversaire ne puisse savoir laquelle il va se prendre, rendant les tentatives de retournements de situation moins prĂ©visibles pour l’adversaire.

Une bonne chose, mais qui se fera au sacrifice d’une partie des dĂ©gĂąts que vous auriez infligĂ©s si vous aviez choisi prĂ©alablement un seul Ultra.

 

MalgrĂ© ces ajouts plus ou moins bienvenus et en plus de tous les costumes disponibles en DLC et inclus de base dans cette Ă©dition, les vraies stars de ce Ultra Street Fighter Ⅳ, ce sont les 5 petits “nouveaux” qui ont Ă©tĂ© rajoutĂ©s au roster de personnages.

Enfin “nouveau” est un bien grand mot, puisque ce sont quasiment tous des personnages rĂ©cupĂ©rĂ©s çà et lĂ  dans la saga des Street Fighter.

 

C'est ainsi que, Poison, Hugo, Rolento, initialement introduits dans la sĂ©rie Final Fight, ainsi qu’Elena venant tout droit de Street Fighter ⅱ, viendront baffer les 39 persos dĂ©jĂ  prĂ©sents.

Se joindra également Decapree, un nouveau personnage jouable aux traits proches de ceux de Cammy.

Mais ne vous leurrez pas, Decapree combat bien différemment et il serait regrettable de la sous estimer.

Tout comme il serait regrettable de cracher sur ces 5 personnages qui se manient de maniÚre agréable et apportent quelques styles intéressants.

 

Comme pour chaque nouvelle Ă©dition, une seule et mĂȘme question finit par se poser Ă  nouveau : Est-ce que cela vaut le coup de l’acheter ?

Il n’y a malheureusement pas une seule rĂ©ponse Ă  cette question, dĂ©pendant des versions que vous possĂ©dez, celles que vous n’avez pas, mais aussi de vos goĂ»ts en matiĂšre de personnages.

Car oui, l’essence Street Fighter Ⅳ est toujours là.

 

Mais le jeu commence Ă  accuser le coup de l’ñge avec son moteur, et mĂȘme s’il a Ă©tĂ© peaufinĂ© pour continuer de proposer du spectacle pour cette Ă©dition Ultra, il ne pourra cacher indĂ©finiment sa dĂ©suĂ©tude avec certaines textures vieillottes.

Il reste cependant toujours aussi efficace dans les animations et le dynamisme des combats.

De mĂȘme, nous en sommes Ă  4 Ă©ditions console du jeu, et les changements ne se font que petit Ă  petit pour un prix de revient assez significatif au total.

 

Et bien que cette version Ultra apporte beaucoup plus que ne l’a fait Super Street Fighter Ⅳ Arcade Edition à son Ă©poque ; certains calibrages pourront ne pas plaire.

Le contenu solo du jeu est toujours aussi ridicule puisque tout comme les personnages de Super Street Fighter Ⅳ Arcade Edition, les nouveaux venus n’ont toujours pas droit Ă  leurs dĂ©fis, qui rappelons-le sont le meilleur moyen de s’entraĂźner et maĂźtriser un personnage donnĂ©.

 

Ultra Street Fighter Ⅳ est un “add-on” pas vraiment indispensable pour ceux qui possĂšdent l’édition prĂ©cĂ©dente, tellement les rajouts ne sont pas assez significatifs.

Restent alors les 5 nouveaux personnages et de trĂšs bons personnages de plus, qui pourront redonner l’espace de quelques heures, ou mĂȘme quelques dizaines d’heures, de l’intĂ©rĂȘt Ă  un titre qui souffre de la surexploitation comme Capcom sait trop bien le faire.

Ce sera donc Ă  chacun de jauger l’intĂ©rĂȘt d’investir dans cet opus vis Ă  vis de ce qui sera susceptible de l’intĂ©resser que ce soit pour le calibrage du gameplay, les nouveaux modes en Online, ou encore les nouveaux venus.

Mais si vous voulez entrer dans l’univers de Street Fighter Ⅳ et que vous n’avez pas encore sautĂ© le pas, ce Ultra Street Fighter Ⅳ est alors le titre essentiel pour votre ludothĂšque tant il arrive toujours avec brio Ă  regrouper accessibilité avec technicitĂ© d’un jeu de combat.

 

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