Jump to content
Download RomStation

Quels jeux faites-vous actuellement ?


Drigerz

Recommended Posts

🔰 Troisième et dernière partie de Papo & Yo.
Le monde imaginaire de Quico n'était finalement est pas si imaginaire qu'il n'y paraît.
Il s'agit en fait du reflet de l'enfance tragique de Vander Caballero qui visiblement a subi des coups tout au long de sa jeunesse par son père alcoolique et violent.
L'histoire personnelle de Vander Caballero (le directeur créatif du jeu) fut parfaitement retranscrite tout au long de Papo & Yo, avec un degré de double lecture rarement vu dans un jeu vidéo.

 

Quico est un jeune garçon tout ce qu'il y a de plus gentil et attentionné.
Malheureusement, il vit chez son père qui, même s'il aime son fils, finit toujours par lui faire du mal.
La raison de ce mal, c'est l'alcoolisme et c'est toujours Quico qui finit par trinquer, il est par conséquent obligé de se cacher de son père dès qu'il a bu même s'il éprouve pour lui une telle affection qu'il ne demande qu'à pouvoir le guérir.
Un sujet grave est abordé dans ce jeu, mais il n'est pas présenté de cette manière.

 

Vous incarnez Quico dans un monde plutôt étrange dans lequel les maisons ont des pattes et les jouets sont vivants.
On croirait le rêve d'un enfant et c'est bien le cas.
Vous allez jouer Quico qui avancera dans ce monde en escortant un monstre en apparence pacifique et mangeur de fruits.
Malheureusement, ce monstre a un problème, dès qu'il lui arrive de manger des grenouilles, ce qu'il adore, il devient agressif voire très violent.
Je vous laisse faire le rapprochement entre les deux histoires.

 

Ce jeu exploite autant votre réflexion que votre agilité à sauter de plateforme en plateforme.
Vous allez devoir avancer tout en jonglant entre les phases de plateforme et les énigmes mettant en scène des interrupteurs, des clés que vous reconnaîtrez facilement, car ils sont dessinés à la craie et j'en passe.
On voit bien que ce monde est tiré de l'esprit du jeune Quico, car il a beau être mélancolique, il n'en est pas moins plein de couleurs et pourvu d'un style crayonné au niveau des interrupteurs et autres éléments qui ne laisse pas indifférent.

Déplacer des maisons, les voir voler, attirer Monstre (oui, c'est son nom.), l'éviter durant ses colères, se servir de son jouet robot afin de faire des doubles sauts et d'activer certains interrupteurs éloignés, voici le quotidien du monde imaginaire de Quico.
Les tâches à effectuer sont simples et répétitives, mais vous aurez peu de chances de vous en lasser, car vous n'aurez pas besoin de plus de 3 ou 4 heures pour finir le jeu.
Assez pour faire passer un message important, mais pas assez pour tenir le joueur en haleine, le scénario est brillant, mais la durée de vie est relativement courte.

 

Il vous arrivera tout de même d'avoir quelques difficultés à comprendre ce que vous devrez faire pour avancer.
Pour vous aider des cartons sont disséminés dans les niveaux, les mettre sur votre tête vous permettra de consulter soit un didacticiel soit des indices sur votre tâche à accomplir.
Du coup, le jeu ne propose plus de réel défi, la difficulté n'étant déjà pas très élevée.
Heureusement cela n'empêche en rien le joueur de rester scotché à sa manette.

 

Graphiquement, pour un jeu sorti en 2013, c'est plutôt correct, avec des paysages très reposants, mais il se rattrape aisément avec une bande son réellement sublime crée par Brian d'Oliveira :   

 

Sans compter sur le message qui se cache derrière le jeu.
Un réel travail a été fait sur l'univers proposé, un petit garçon sans défense dans la vie réelle qui arrive à avoir une influence énorme sur un monde imaginaire, une idée de génie.
La fin du jeu n'est pas moins marquante qu'elle n'est poétique, comme tout le reste du jeu.
Il est possible de comparer chacun des éléments de l'univers de Quico à sa vie réelle et le rendu est vraiment intéressant.

 

Au final, c'est un jeu qui atteint de sommets qui nous est offert, du moins au niveau du scénario, de la mise en scène, de la bande son et de l'immersion offerte aux joueurs.
Reprenant des éléments déjà vus dans Majin and the forsaken kingdom et Ico, c'est pour ma part un grand très YES !!!

 

Je dédicace ce let's play à Aysha de la chaîne Aysha Gaming Geek.

 

Link to comment
Share on other sites

🔰 Sorti en 2016, SUPERHOT est un FPS assez atypique en proposant une mécanique de jeu rare, le temps n’avance que lorsque l’on bouge le corps de son avatar.
Du coup, il n’est dès lors plus question d’avoir les meilleurs réflexes pour gagner, mais il faut prévoir ses actions et profiter des éléments du décor ainsi que de très nombreuses interactions avec les ennemis pour avancer dans le jeu.

 

SUPERHOT nous place donc dans la peau d’un joueur ayant reçu une copie pirate d’un jeu inconnu par un de ses amis et qui découvre que le jeu est en fait plus qu’un simple amusement.
À force d’y jouer et de débloquer des scénettes variées, notre personnage se verra pris à partie par ce qui semble être une organisation.
Celle-ci qui n’est d’ailleurs pas très contente de nous voir jouer à leur produit.
Soyons honnête, l’histoire n’est qu’un simple prétexte à débloquer le mode tutoriel du jeu.
Comptez environ 1h30 à 2h pour voir le bout du mode solo.

 

Malgré cet aspect minimaliste, SUPERHOT est une réussite visuelle et sa direction artistique rappelle aussi bien Killer7 que Mirror's Edge.
D'ailleurs, histoire d'aller jusqu'au bout de leur délire, les développeurs ont opté pour des morts également stylisées avec des ennemis, qui se désagrègent en une myriade de particules, à l'image d'un verre qui éclate en plusieurs fragments.
L'habillage du jeu est aussi très inspiré puisqu'on navigue dans des menus rappelant ceux de DOS. Quant aux cinématiques, elles prennent aussi le contre-pied de proposer un rendu graphique old school en 8-bit bien pixellisées, ce qui contraste encore plus le cœur de la partie.

 

Le fait que le gameplay de SUPERHOT soit ralenti en permanence oblige le joueur à penser comme un joueur d'échecs, en anticipant les mouvements possibles de chaque ennemi qu'il faudra mettre hors d'état de nuire sans subir le moindre coup.
En effet, à la moindre balle ou coup de poing encaissé et c'est le game over assuré.
Tout l'art de cette production polonaise consiste donc à deviner les actions tout en économisant chacun des déplacements du personnage, histoire d'avoir toujours le temps de tout bien analyser, des fois qu'un ennemi se retrouve dans nos dos sans qu'on ne l'ait vu.

 

D'ailleurs, pour tuer un ennemi, il existe plusieurs façons.
Soit en l'enchaînant avec 4 ou 5 coups-de-poing, soit en récupérant une arme.
Chaque adversaire touché par un coup-de-poing ou par un objet contondant qu'on lui aura lancé à la figure (télé, bouteille, arme vide) lâchera son arme sous l'effet de surprise, avant de foncer la ramasser.
A vous de mettre ce laps de temps à profit pour la lui chiper, et ensuite le tuer comme il faut. Encore une fois, tout est question d'anticipation et de timing étant donné qu'il est impossible de recharger ses armes.
Un pistolet dispose ainsi de 5 balles, et il est important de le remplacer une fois les cartouches tirées.
Plus facile à dire qu'à faire quand le nombre de balles en vol augmente, puisque là aussi, il est important d'anticiper en limitant les déplacements, afin de tout esquiver en continuant à zigouiller les ennemis.
D'ailleurs, si un pistolet ne tire qu'une seule balle à chaque fois, sachez que les fusils de chasse offrent deux coups, chacun lâchant un meurtrier nuage de grenaille.
Efficace mais difficile à esquiver quand ce dernier arrive dans notre direction, d'autant que le personnage ne peut pas se baisser.
Enfin, quant aux fusils d'assaut, ils envoient des volées de 4 cartouches à chaque tir, et là aussi, l'environnement peut se retrouver rapidement saturé de bastos.

 

SUPERHOT propose un gameplay incroyablement addictif et novateur qui permet nombre de fantaisies et dont on n'a clairement pas encore atteint les limites après une quinzaine d'heures passées sur le jeu, est, c'est effectivement un FPS révolutionnaire dans son approche et ses mécaniques, mais une fois que l’on a bien compris le concept, on se doute que l’on ne restera pas une vingtaine d’heures sur le jeu malgré l’étendue du challenge proposé.
Les achèvements motivent pour essayer de nouvelles façons d’appréhender le jeu et de booster sa durée de vie.
On retrouve également plein de bonus secondaires présentés sous forme de programmes bonus dans une arborescence DOS bien sentie.
SUPERHOT est une bonne surprise qui parvient à nous captiver assez d’heures pour ne pas se sentir lésé par le prix du jeu.
C’est une des meilleures surprises de ce début d’année vidéo-ludique.
Pour peu que vous soyez curieux et amateurs de FPS aussi sympa à regarder qu’à jouer, vous avez trouvé votre prochain simulateur de meurtre de mannequins animés.

 

Link to comment
Share on other sites

🔰 Sorti en 2020, OCEANHORN 2 : Knights of the Lost Realm fait suite au premier épisode qui m'avait marqué par ses nombreux hommages à la licence The Legend of Zelda.
OCEANHORN 2 continue sur sa lancée, mais en troquant cette fois la vue isométrique pour une aventure en 3D.

 

L’histoire débute sur la petite île d’Arne, nous y incarnons un jeune homme dans sa quête initiatique pour devenir chevalier.
C’est ainsi l’occasion pour le jeu de nous familiariser avec ses commandes et son univers à travers un tutoriel plutôt bien construit et suffisamment clair pour se lancer dans l’aventure.
Certains pan de la progression rappellent immédiatement les aventures modernes de Link avec des lieux semblables aux sanctuaires du monde d’Hyrule.
Ces lieux nous proposent différentes énigmes qu’il faudra résoudre à l’aide des divers pouvoirs et gadgets obtenus lors de notre périple.
On sera par exemple amené à enflammer des torches avec un pouvoir de feu, se hisser sur une corniche éloignée à l’aide d’un grappin ou encore plonger dans les profondeurs aquatiques grâce à un scaphandre.
Leur obtention est d’ailleurs bien amenée et permet un sentiment de montée en puissance de notre chevalier en herbe.

 

Si le scénario n’est jamais transcendant, il propose tout de même quelques rebondissements bienvenus et se laisse suivre avec plaisir.
OCEANHORN 2 requiert environ une dizaine d’heures pour venir à bout de la trame principale.
À cela, on peut encore rajouter cinq à six heures supplémentaires pour achever les quelques quêtes secondaires, récupérer les nombreux collectibles pour terminer l’exploration de Gaïa à 100 % ou encore accomplir la liste de tous les défis.

 

Le titre a de quoi nous occuper sur le papier, encore faut-il parvenir à se donner l’envie de tout faire, la faute à un gameplay daté et quelques soucis d’ergonomie.
En effet, la navigation dans les menus est confuse, on s’y perd facilement avec des informations pas forcément nécessaires.
En revanche, nous déplorons l’absence d’un véritable journal de quêtes afin de pouvoir suivre les différents objectifs secondaires parmi ceux de la trame principale.
Il est également dommage de ne pas bénéficier d’une carte globale de Gaïa et de devoir simplement se contenter de la vue de la zone où l’on se trouve.

 

Côté gameplay, ce qui m'a le plus frustré, c’est l’absence de saut manuel.
Les seuls moments où notre personnage peut sauter, c’est en avançant vers un précipice ou une plateforme en face de nous.
Cela nous a rendu l’exploration plus laborieuse, au point d’en être presque dégoûtés.
Au niveau des combats, on est sur un système plutôt classique, proche là aussi des derniers jeux The Legend of Zelda avec la possibilité de donner des coups d’épée, de parer avec son bouclier ou de faire des roulades pour esquiver.
Malheureusement, les affrontements manquent de pêche et de sensations pour être vraiment plaisants.
De plus, il n’est pas possible de verrouiller une cible, entraînant quelques soucis de lisibilité lors des combats face à de nombreux ennemis.

 

Malgré tout, le soft se rattrape par un level-design et des environnements assez variés pour ne pas nous lasser.
Les différentes régions du monde de Gaïa ont chacune leurs spécificités et les niveaux sont construits de façon à nous faire progressivement utiliser tout notre attirail pour progresser.

 

Je termine sur la partie sonore du titre qui accompagne très bien la direction artistique et nous permet de mieux profiter de notre épopée.
Les musiques ne sont pas des chefs-d’œuvre, mais elles ont le mérite de bien accompagner l’action et la narration.
Dommage que côté doublage, il faille se contenter d’un jeu plat et d’un héros muet tout comme Link dans la saga Zelda.

 

OCEANHORN 2 : Knights of the Lost Realm dispose de certaines qualités.
Il profite d’un scénario plaisant, servi par une bande-son bien choisie et des graphismes soignés.

Mais malgré les différentes inspirations de la licence The Legend of Zelda qui peuvent plaire à certains, on ne peut s’empêcher d’être frustré par les menus confus ou le gameplay malheureusement daté.
Cependant, bien que l’envie de terminer le jeu dans son entièreté se soit évanouie face à ces défauts, nous avons tout de même apprécié parcourir la trame principale pendant la dizaine d’heures nécessaire.

 

Link to comment
Share on other sites

  • 2 weeks later...

🔰 En 2012, Medal of Honor : Warfighter se voulait être le Call of Killer de cette année-là et pad en main cela se ressent, car en effet, tous les éléments qui font le succès de la série des Modern Warfare, mais aussi de Battlefield 3, sont là : les explosions à tout va, les véhicules, de l'action, certains décors destructibles, et une histoire réaliste qui tente de coller de près à l'actualité mondiale de l'époque et aux problèmes du terrorisme intégriste.
Mais cela ne suffit pas.
Le solo est trop, beaucoup trop court, scripté et ne laisse pas assez de liberté de mouvement, comme le propose pourtant Bad Company 2 car dans ce Medal of Honor c'est un festival de murs invisible !
Le multijoueur souffre d'une réalisation médiocre qui, gageons-le, sera rapidement et plusieurs fois patchée.
Malgré tout, le plaisir de jouer est tout de même présent, mais c'est le challenge et la rivalité entre joueurs qui apporte le plus de satisfaction.

 

Medal of Honor : Warfighter utilise le fabuleux moteur Frostbite 2 crée par DICE, qu'on a déjà vu à l’œuvre l'année dernière dans Battlefield 3.
Si l'utilisation qui en est faite n'est pas aussi pointue que dans Battlefield 3, le jeu en reste pas moins parmi les plus beaux FPS disponibles sur les consoles de 7ème génération. (Xbox 360/PS3)
Il faudrait vraiment être de mauvaise foi pour ne pas louer les graphismes de ce nouveau Medal of Honor, qui s'approchent par moments du photo-réalisme.

 

Le Frostbite 2 assure donc le spectacle, qui reste une composante essentielle de ce genre de FPS. Medal of Honor a beau se vouloir plus réaliste que Call of Duty, ce qui n'est d'ailleurs pas bien difficile, les explosions, séquences de rail shooting et autres crashs d'hélicoptères restent de rigueur.
Le scénario, quant à lui, n'a pas beaucoup d'importance :
On incarne à tour de rôle plusieurs soldats américains, tous chargés d'éliminer des terroristes disséminés dans différents pays du globe.
On touche d'ailleurs là au principal défaut du jeu, qui ne sort jamais réellement des sentiers battus. Cette expression figurée peut quasiment être prise au sens propre puisque la linéarité est une nouvelle fois de mise.
Des obstacles balisent de manière un peu trop évidente la route, et lorsque le joueur pense avoir trouvé un petit échappatoire, un message "vous sortez de la zone de combat" précède de quelques secondes un Game Over aussi arbitraire que punitif.

 

Et puisque l'on parle de portes, sachez que vous en ouvrirez un paquet durant la campagne solo. Comme il se doit, chacune de ces ouvertures est suivie d'un passage au ralenti qui simule l'effet de surprise chez les ennemis et permet de placer facilement trois ou quatre headshots à la suite.
Ces tirs à la tête permettent d'ailleurs de débloquer au fil du temps de nouvelles manières d'ouvrir les portes (coup de pied, tomahawk, pied-de-biche, fusil à pompe, charge explosive...).
Hélas, les sept façons différentes d'agir ont un effet uniquement cosmétique et ne changent en rien le gameplay.

 

Il faut en revanche reconnaître le réel effort fait sur les passages en véhicule.
À deux reprises, le jeu nous met aux commandes d'une voiture pour des séquences de courses-poursuites dignes d'un Need for Speed ou d'un Burnout.
Mention spéciale pour le second niveau de ce type, qui nous offre même l'opportunité de jouer à une véritable partie de cache-cache en voiture, certaines zones permettant d'échapper à la vigilance de nos poursuivants.
Mais il s'agit de la seule originalité du jeu, qui ne surprend jamais par ailleurs.
D'ailleurs, on ne s'étonne presque pas de boucler l'aventure en cinq heures, tant la durée de vie faiblarde est devenue une caractéristique du genre.
Mais entre l'un des niveaux qui s'expédie en dix minutes chrono et les nombreux passages simplement évoqués lors des briefings ou des cinématiques et qu'on aurait aimé jouer par nous-même, il y avait pourtant matière à rallonger le jeu sans le diluer artificiellement.

 

Pas aussi travaillé que les Call of Duty en ce qui concerne la campagne solo, pas aussi riche que les Battlefield pour le versant multi, Medal of Honor : Warfighter est un élève appliqué mais jamais brillant.
Le moteur graphique Frostbite 2 a beau assurer le spectacle, notamment sur PC, cela ne suffit pas pour déclencher l'enthousiasme du joueur.
Malgré l'apparition de courses de voitures convaincantes, la recette peine à se renouveler en raison d'une progression trop linéaire et d'un scénario sans grand intérêt.
Restent de bonnes sensations générales qui rendent l'achat du jeu tout à fait acceptable, et rentabilisable grâce aux parties en ligne.

 

Link to comment
Share on other sites

🔰 En 2012, Kim Jong-il meurt et son fils Kim Jong-un lui succède.
L'année suivante, il envahit la Corée du Sud et la réunifie sous le nom de :
"Grande République Coréenne"
Pendant ce temps, en 2015, une guerre entre l'Arabie Saoudite et l'Iran entraîne la destruction d'une importante part des réserves mondiales de pétrole et force les États-Unis à retirer leurs flottes du Pacifique, la Corée du Nord en profitant pour soumettre le Japon. En 2025, la Corée du Nord lance une bombe IEM sur les États-Unis, dont la puissance militaire a été réduite par le manque de pétrole, et finit par envahir le territoire.
Pour résumer, il y a plein de bons titres et la difficulté, aujourd'hui, consiste à trouver la perle rare, celle qui parvient à se démarquer et qui mérite que vous y dépensiez vos deniers.
Ce constat est, d'ailleurs, encore plus flagrant dans le registre des FPS, genre extrêmement représenté et dans lequel la concurrence fait rage.

 

Vous le savez sans doute, Homefront profite des talents de scénariste de John Milius, à qui l'on doit d'excellents films tels que Apocalypse Now, L'inspecteur Harry ou encore Conan Le Barbare.
Un beau CV qui assure une histoire réellement atypique au FPS de THQ.
Pour résumer, la Corée du Nord et la Corée du Sud sont unifiées pour former la Gande République de Corée, dirigée par Kim Jong-il, fils de Kim Jung-eun.
Cette nouvelle super puissance s'empare, entre 2012 et 2023, de toute l'Asie et parvient à annexer l'Amérique en 2024. Carrément !

 

Si cette histoire peut paraître délirante, il faut bien admettre que la mise en scène d'Homefront, vraiment crédible et bien orchestrée, parvient à nous convaincre. On entre, ainsi, parfaitement dans la peau du héros, un pilote d'hélicoptère américain.
Victime d'une rafle avec d'autres habitants dans sa banlieue, Montrose, il assiste à des scènes d'invasion d'une violence inouïe.
Des citoyens paniqués abattus par un peloton d'exécution, un enfant pleurant ses parents, tout juste tués sous ses yeux, un couple, séparé par l'envahisseur coréen, pleurant à chaudes larmes et j'en passe.
Car autant être clair, Homefront est interdit aux moins de 18 ans et c'est justifié. Si cette débauche de malheur et d'horreur est contestable, elle a au moins le mérite plongé le joueur dans l'ambiance comme rarement dans un titre.
Mais le retour à la réalité n'en est, alors, que plus violent !

 

Homefront remplit néanmoins son office, en terme de gameplay, sans pour autant sortir des sentiers battus. Outre des affrontements dans des environnements efficaces, il tente de varier les activités de manière classique.
Une fois, on sera aux commandes d'un hélicoptère de combat, ensuite, il faudra se contenter des classique passages d'infiltration, de couverture d'alliés, de canardage sur des rails et au fusil à lunette.
Le problème se situe, d'ailleurs, aussi au niveau des armes, qui offrent des sensations correctes, mais qui manquent de variété.
Les guerres contemporaines ont déjà été largement exploitées dans le jeu vidéo et on aurait apprécié un arsenal un peu plus étoffé et novateur pour des confrontations musclées aux alentours de 2030.
Heureusement, plusieurs moments sympathiques, loin d'être épiques néanmoins, aux commandes d'un blindé tout terrain et sur-armé, le Goliath, apportent un peu de nouveauté.
Mais une fois encore, ce n'est pas réellement suffisant pour surprendre les habitués du genre.

 

Jouer à un FPS aujourd'hui, c'est profiter aussi, voire surtout, de son mode multijoueurs, comme chacun sait.
Et de ce côté-là, Homefront s'en sort pas mal de prime abord.
Un système de points de combat permet de profiter de bonus, non négligeables, en cours de partie pour s'adapter aux situations et prendre l'ascendant sur ses adversaires, grâce à un hélicoptère, des mini chars télécommandés, des chars plus imposants et d'autres véhicules à piloter seul ou en équipe.
Bien entendu, vos états de service permettent d'accumuler, aussi, des points pour customiser votre avatar entre les parties à plusieurs, afin de profiter de bonus nombreux et variés, allant d'une rapidité de rechargement accrue à la maîtrise de grenades plus performantes, etc.

 

Homefront avait l'ambition mais pas la carrure pour rivaliser avec les meilleurs titres du genre. Si le background du jeu séduit, c'est le réalisation qui déçoit.
Si les combats solo amusent, ils demeurent d'un classicisme décevant.
Si le multijoueur assure le minimum syndical, il se révèle finalement rachitique.
Tout cela est bien dommage, car le titre de Kaos Studio est assez bon, mais il ne se distingue tout simplement pas assez de ses concurrents et reste supplanté par les meilleurs jeux de la catégorie sur trop de points.
Un bon jeu noyé dans la masse, en somme, mais qui ne mérite clairement pas le peloton d'exécution pour autant.

 

Link to comment
Share on other sites

🔰 Un bon petit fail des familles.

Je continue mon mois FPS, j'aimerais, vous en montrez deux autres après celui-là.

Dishonored : Game of the Year Edition.

Et surtout Operation Flashpoint : Dragon Rising qui est mon FPS préféré, c'est l'Anti Call of Duty Killer.

"Celui-là, je vous le garde pour clôturer le mois FPS."

 

NB: Je n'ai pas dit mon dernier mot sur SNIPER : Ghost Warrior 2, je reviendrais...

"Et vous montrez le premier aussi !!! • Philippe Khorsand"

Link to comment
Share on other sites

🔰 €pic Fail N°2 : Je vous l'avez dit que je vous montrerez le 1er opus de la saga SNIPER.^^

Le game déchire, c'est the FPS bien tactique comme j'aime.

Pas faire de bruit, la devise du Sniper !

Il est cool le game, tout comme le 2 en un poil plus nerveux. ^^

 

 

Link to comment
Share on other sites

🔰 Salut mes petits loups, je n'ai pas beaucoup de temps en ce moment pour faire des vidéos, donc je vous lâche, vite fait, cette petite bombe, dont voici le pitch de base, qui tiens à ceux-ci : 
Dans un univers régulé par un équilibre entre Vie et Oblivion, incarné par l'esprit Ikimaki et le démon Bokyaku, Nerobi n'a plus de mémoire ni de conscience de soi.
Il se retrouve dans le Monde du Milieu, lieu par où doivent passer les Essences avant de se réincarner.
Cependant, le Monde du Milieu est envahi par des Démons, qui possèdent les Huit Gardiens. Ainsi, à mesure qu'il découvre son passé et son identité, Nerobi sera appelé à exercer ses pouvoirs cachés.

 

Mérubi est un jeu de plateforme à défilement 2D avec plusieurs éléments typiques d'une aventure graphique, comportant quelques séquences cinématiques.
Ok ça, c'est dans les faits, mais encore :
Nérobi, est une jeu prise de tête, une machine à mourir, une saloperie de casse-tête !
C'est beau et c'est du gaming, mais du gaming bien hard.
Ont est dans du die n' retry, slash l'aventure, hachtag Satan !
Oui car vous allez beaucoup mourir, avant de comprendre pourquoi. 

 

Le gameplay est vraiment stimulant :
Il demande de la coordination, du timing et vous devez faire preuve d'intelligence.
Et oui ça répond bien.

 

Différents pouvoirs sont débloqués au fur et à mesure, élargissant ainsi l'expérience de jeu. De plus, disséminées à travers le monde, il existe plusieurs cartes cachées à collectionner.

Vue que personne lis les descriptions, je dis fait le jeu, et vous verrez ^^

 

Link to comment
Share on other sites

En ce moment , j'ai débuter une nouvelle partie de jeu , oui , mais c'est un remake , anciennement j'ai joué , au jeu ,  (Star Ocean) - (The Second Story) , sur la PS1 , en année 2000 , j'y ai joué un large calibre de temps , oui , lollll .                                                                                                                                                                                                      La nouvelle édition , du nom de (Star Ocean) - (The Second Story R) , est d'une autre envergure , oh oui , son interface visuel , à augmentée , elle a une résolution , qui se mesure , en haute qualité , j'ai joué , un temps , je          suis fulguré , par son amélioration , j'ai dépisté rien , qui est désuet , il est à une juste une perfection , selon moi ,    ce jeu est le meilleur et le plus hot des jeux de rôle , que j'ai joué , dans ma vie . J'ai passé un temps de jeu qui est de 478 heures et quelques , sur le jeu Final Fantasy VII , sur la PS1 , en 1998 , mais celui-ci est meilleur , selon moi .

Link to comment
Share on other sites

il y a 5 minutes, mythocir a dit :

ce jeu est le meilleur et le plus hot des jeux de rôle , que j'ai joué , dans ma vie . J'ai passé un temps de jeu qui est de 478 heures et quelques , sur le jeu Final Fantasy VII , sur la PS1 , en 1998 , mais celui-ci est meilleur , selon moi .

hum, en ce moment, je joues moi aussi à un remake de rpg: Live a live. Je trouve qu'il est aussi excellent. Bon, tous les chapitres sont très déséquilibré car c'est presque des jeux complétement différent à chaque fois...

Link to comment
Share on other sites

Il y a 14 heures, Gaga46 a dit :

hum, en ce moment, je joues moi aussi à un remake de rpg: Live a live. Je trouve qu'il est aussi excellent. Bon, tous les chapitres sont très déséquilibré car c'est presque des jeux complétement différent à chaque fois...

À ce que j'ai entendu , entendu le jeu (Live a live) , ce dévoile , dans les mêmes , principes de gameplay , que le visage , du jeu qui se nomme (Chrono Trigger) , j'ai regardé des vidéos , du jeu (Live a live Remake) , je dois avouer effectivement , qu'il est qu'il calibre , qui se dit est vraiment excellent . J'ai vais finir l'entièreté de mon jeu , juste  après , je vais seconder , avec le jeu (Live a live Remake) . 

Link to comment
Share on other sites

Le 16/05/2024 à 18:39, mythocir a dit :

ce que j'ai entendu , entendu le jeu (Live a live) a les mêmes principes de gameplay que Chrono Trigger

oui, exactement. une partie de l'équipe a réalisé Live a live avant et FF7/9.
Donc on y retrouve le fait qu'il n'y a pas besoin de farmer pour être à niveau des ennemis et les combats plus tactics qu'un FF.
Après, j'avoue que certains passages de Live a live sont plus une expérience scénaristique qu'un vrai RPG... y a très peu de challenge à certains chapitres voir très peu de combats. (ça dépend des chapitres)

Link to comment
Share on other sites

🔰 Derrière la saga Crysis, il y a le studio de développement Crytek connu pour avoir créé deux licences devenu mythique, à savoir le tout premier Far Cry et bien sûr Crysis.
Mais Crytek est surtout connu pour son moteur graphique très performants.
Le fameux CryEngine qui, à ce jour est toujours utilisé dans de nombreuses créations vidéoludiques.
Lors de la création de Crysis 3 en 2013, Crytek utilisa une version améliorée de leur tout nouveau moteur graphique, appeler sobrement le CryEngine 3 qui fut, à la base, développée pour Crysis 2.

 

Le jeu devait aussi offrir une synthèse entre le premier Crysis et le second opus, entre un monde ouvert et une aventure plus soutenue donc plus linéaire.
Crysis 2, bien qu'étant un jeu de qualité, fut critiqué pour sa linéarité et son apparente facilité.
Crysis 3 devait ainsi réussir à contenter tout le monde tandis que l'éditeur Electronic Arts en attendait beaucoup pour figurer en belle place aux côtés de ses autres FPS comme Battlefield ou Medal of Honor, pour lutter contre l'ogre Call of Duty.

 

Le scénario de ce troisième épisode se déroule 24 ans après les événements de Crysis 2, qui eux-mêmes prenaient place 3 ans après ceux du premier volet.
Nous voici donc rendus en 2047, et le monde a bien changé.
L'invasion alien semble appartenir au passé, Prophet a été cryogénisé, le CELL a pris le contrôle du pouvoir économique grâce aux technologies extra-terrestres, et toute la ville de New-York se retrouve enfermée sous un dôme, transformé en jungle urbaine en raison de la chaleur.
Tout cela ne tient pas vraiment debout, et manque surtout de clarté malgré les tentatives répétées du jeu pour nous impliquer dans cette histoire.

 

Toujours est-il que l'aventure débute par la libération de Prophet, secouru par Psycho, le héros de Crysis Warhead.
C'est un vrai plaisir que de retrouver ce personnage haut en couleur, même si le poids des ans et le fait d'avoir été séparé de sa nanocombinaison semblent l'avoir quelque peu diminué.
Mais le véritable but ce premier niveau, qui se déroule sur une plateforme maritime battue par le vent et la pluie, semble surtout d'en mettre plein la vue aux joueurs et d'imposer d'emblée le jeu comme une nouvelle étape importante dans la course au photoréalisme.

 

Crysis 3 sait également être généreux en terme de gameplay, peut-être même un peu trop.
Si l'on retrouve avec plaisir la combinaison qui nous permet d'enclencher au choix un mode armure de haute résistance aux dégâts et un mode furtivité quasi-invisibilité, on a également droit cette fois-ci à un arc des plus puissants.
En tendant suffisamment la corde, cette arme est capable de tuer en un coup la plupart des ennemis.
Mieux encore, elle n'interrompt pas l'invisibilité quand on l'utilise en mode furtif.

 

Dans ces conditions, autant dire que les adversaires ne comprennent pas bien ce qui leur arrive.
Et pour couronner le tout, il est possible de personnaliser l'arc tout comme les autres armes.
Les flèches électriques neutraliseront efficacement les unités les plus robotiques ou les humains qui ont les pieds dans l'eau.
Malgré les quelques secondes nécessaires à leur déclenchement, les flèches explosives rendent bien des services pour venir à bout des mastodontes.
Et les flèches "sensitives" à rayon d'action permettent d'atteindre nos cibles sans avoir besoin de viser précisément.
Face à l'arc, les autres armes font donc pâle figure, y compris les quelques fusils aliens que l'on peut récupérer.

 

Pour moi, ce Crysis 3 est un excellent FPS solo et multi.
Crytek a visiblement tenu compte des critiques du deuxième opus et a réussi à créer un bon mix entre Crysis 1 et 2.
Techniquement, c'est une tuerie et au niveau du gameplay c'est la même chose que Crysis 2 avec quelques nouveautés, notamment l'arc ultra puissant qui incite le joueur à jouer discrètement.
Le seul gros problème de gameplay c'est l'IA ennemie qui repère le joueur à des kilomètres dès qu'il n'est plus invisible.
Du coup, on est obligé de rester quasiment tout le temps en mode invisible, ou de la jouer gros bourrin.

 

L'autre défaut du jeu, c'est sa durée de vie trop faible, mais en fouillant bien les différentes missions j'ai passé tout de même une dizaine d'heures sur le jeu, ce qui est au-dessus de la moyenne des FPS actuels.
Ça manque quand même de missions par rapport aux deux premiers opus, mais la progression est bien foutue avec des maps de plus en plus grandes et ouvertes, avec à chaque fois un level-design excellent.

 

Le scenario de Crysis 3 reste dans la continuité de celui de Crysis 2, mais au moins c'est mieux raconté et on comprend ce qu'il se passe.
C'est fun, jouissif, rapide, dynamique, bourrin, skillé, bordélique, bref c'est l'idéal pour de petites sessions de frag en solitaire.
Bref, Crysis 3 est un excellent FPS solo et multi, en somme, c'est un FPS pour les fans de FPS.

 

Link to comment
Share on other sites

J'viens de finir Transistor (Supergiant games) y'a deux/trois jours, un jeu que je voulais faire depuis longtemps, mais faute de temps, je l'avais rangé au fond de ma ludothèque steam.
Et comme je m'en doutais, pas déçu le moins du monde, vu que j'avais surkiffé Bastion, et plutôt apprécié Hadès.
Une bande son du tonnerre, vraiment.
Niveau gameplay pur, on sent que c'est un peu un "brouillon" de Hadès, à la différence notable que chaque attaque doit être planifiée avec un système de pause permettant de réflechir aux meilleures actions possibles, et au fait que contrairement à Hadès, ce ne soit pas un rogue lite, mais un jeu d'action.
Les deux énormes points forts sont, à mon avis la narration (si vous connaissez Bastion, vous ne serez pas trop dépaysé.es par la présence d'un narrateur vraiment bon dans son rôle d'acting), la bande son comme dit précedement, et l'ambiance générale du jeu. Rien de fou techniquement en terme de graphisme, même à l'époque, mais une vrai cohérence.
Si j'avais quelques reproches à faire, ce serait que le jeu est pauvre en explications de certains pouvoirs, certaines mécaniques sont assez ma fichus je trouve (notamment les limiteurs, sorte de malus qu'on peut appliquer à son personnage) et que j'aurais préféré un système de jeu plus dynamique. Mais concernant ce dernier point, c'est purement personnel.
Bref, du bon, voir très bon : c'est Supergiant game, donc on a l'habitude.

 

 

Link to comment
Share on other sites

Il y a 3 heures, tagomago a dit :

viens de finir Transistor (Supergiant games) y'a deux/trois jours, un jeu que je voulais faire depuis longtemps, mais faute de temps, je l'avais rangé au fond de ma ludothèque steam.

contrairement à toi, je l'ai commencé directement mais jamais fini car je suis passé à la switch à ce moment là.. (beaucoup de mes jeux steam sont soit jamais commencé soit pas fini pour les mêmes raisons...)
je trouve que la narration est trop lente et trop présente, ça coupe énormément. Mais oui, la musique est ouf. Le gameplay... j'ai eu du mal à cerner quels sont les bonnes attaques ou non, comment les utiliser et trouver mon style de jeu. Donc assez frustrant...

Link to comment
Share on other sites

Le 27/05/2024 à 02:06, Gaga46 a dit :

contrairement à toi, je l'ai commencé directement mais jamais fini car je suis passé à la switch à ce moment là.. (beaucoup de mes jeux steam sont soit jamais commencé soit pas fini pour les mêmes raisons...)
je trouve que la narration est trop lente et trop présente, ça coupe énormément. Mais oui, la musique est ouf. Le gameplay... j'ai eu du mal à cerner quels sont les bonnes attaques ou non, comment les utiliser et trouver mon style de jeu. Donc assez frustrant...

 

 

C'est un jeu qu'est bien bavard ouais, perso j'ai beaucoup aimé cet aspect, vu la qualité d'écriture, mais je comprend que ça puisse ne pas plaire.

Link to comment
Share on other sites

🔰 Sorti en 2011, Driver : San Francisco est un véritable hommage aux plus grandes courses poursuites du septième art, le jeu dispose d'une grande liberté, le tout enrobé dans une ambiance des plus accrocheuses.
Après un DRIV3R plus que médiocre, Driver : San Francisco nous montre que Tanner n'avait pas dit son dernier mot et que cette fois-ci, il en a franchement sous le capot !

 

L'idée directrice de Driver : San Francisco, c'était de revenir aux sources tout en s'appuyant sur une vraie nouveauté centrale appeler le "shift".
le shift, qui permet à Tanner de sortir littéralement de son corps pour planer au-dessus du sol, viser une autre bagnole dans le trafic et se propulser dans la peau de son pilote.
Le terrain de jeu dans cet opus est San Francisco, qui est simplement gigantesque et propose comme chacun sait tout ce qu'il faut pour faire décoller sa bagnole au-dessus du sol et exploser quelques piles de cartons dans des petites allées.

 

Pour introduire rapidement l'histoire, on incarne donc à nouveau John Tanner, accompagné de son buddy Tobias Jones, et cet épisode commence quelques mois à peine après la fin de DRIV3R, au moment où Charles Jericho est transféré de sa prison jusqu'au tribunal pour être jugé de ses crimes. Evidemment, le bougre est bien aidé à l'extérieur et réussit à s'enfuir.
Tanner et Jones le prennent alors en chasse avec l'emblématique Dodge Challenger jaune à rayures noires.
Mais suite à un accident, un 33 tonnes emboutit la bagnole de Tanner, et ce dernier sombre dans un profond coma.

 

Vous vivrez ainsi toute l'aventure dans la tête de Tanner, qui croit continuer son enquête et se rapprocher de Jericho, alors qu'il souffre en réalité au fond d'un lit d'hôpital, prisonnier d'un rêve.
Je comprends que cela puisse paraître un peu tiré par les cheveux, résumé comme ça, mais en réalité c'est extrêmement bien intégré dans le jeu, avec beaucoup de soin sur les missions, les situations et les dialogues en V.O sont vraiment excellent.
À chaque fois que vous passerez d'une voiture à une autre par exemple, vous glisserez d'un corps à un autre, incarnant tour à tour une mère de famille à côté de son fils, un apprenti conducteur à côté de son prof, un mari en pleine dispute avec sa femme.
Des situations cocasses durant lesquelles les dialogues sont souvent drôles, Tanner prenant un malin plaisir à profiter de la situation pour glisser quelques blagues et surprendre ses voisins d'un instant.

 

Niveau gameplay, les caisses ont vraiment du poids, la direction est diaboliquement précise, le contrôle des drifts nécessite du doigté, chaque caisse offre un feeling différent.
Un vrai bonheur, surtout avec les grosses Américaines aux suspensions bien souples évidemment ! A noter l'arrivée d'un turbo, sous forme de jauge qui se remplit automatiquement, mais qu'il faut savoir bien gérer en course, mais aussi d'un pouvoir de "bélier", qui permet pour sa part de rentrer avec plus de violence dans un concurrent pour le faire partir en tête-à-queue ou pour l'endommager.

 

Le jeu inclus des mécaniques bien connu avec de nombreux challenges comme rouler à contre-sens pendant une certaine durée, rallier différents checkpoints et ma catégorie préférée, revivre des courses-poursuites mythiques des classiques du cinéma comme Bullitt, French Connection, The Blues Brothers, Starsky et Hutch, etc.)

En plus de se montrer sympathiques, bien qu'un brin répétitives, ces actions permettent d'engranger des points pour acheter des garages, des voitures et encore plus de défis.

 

En résumé, il y a clairement de quoi faire et il faudra vraiment du temps pour arriver à tout boucler.
Malgré des missions certes un peu répétitives, Driver : San Francisco est un épisode surprenant et bourré de qualités, qui exploite à merveille une idée originale, le "shift", tout en revenant aux sources du gameplay, de l'ambiance et de l'esprit Driver.
Comme ses illustres aînés sur PSone, il propose une formule efficace, fun et diaboliquement jouable, dans laquelle on s'adonne à des courses-poursuites dantesques, nerveuses et spectaculaires, qui rendent un hommage juste kiffant aux vieux films et aux séries des années 70 et 80.
Et pour ne rien gâcher, l'arrivée du mode multi est une franche réussite !

 

Link to comment
Share on other sites

🔰 Sorti le 29 mai 2024, Nine Sols est un jeu d'action/plateforme 2D aux airs de metroidvania développé par Red Candle Games.
Dans ce jeu, on contrôle un étrange personnage du nom de Yi semblant chercher à vouloir se venger.
Pour celles et ceux qui n’auraient jamais entendu parler de ce titre, le jeu nous invite à suivre le périple de Yi, un ancien héros oublié des dieux et des hommes.
Réveillé d’un long sommeil par un enfant humain, celui-ci souhaite plus que quiconque se venger des neuf Sols, les puissants et redoutables dirigeants du royaume de New Kunlun que je normerais de style Taopunk, un univers mélangeant cyberpunk, taoïsme et mythologie d'Extrême-Orient.
Pour l’aider à atteindre son objectif, il faut explorer de long en large un monde au style très manga, ainsi que maîtriser le gameplay inspiré du jeu Sekiro: Shadows Die Twice.

 

Nine Sols présente des paysages de style anime et méticuleusement dessinée à la main et des animations basées sur des sprites, mélanger avec des cinématiques inspirées des mangas.

Chaque image est soigneusement dessinée dans un style traditionnel et les développeurs ont pris un grand soin pour créer les animations fluides des plus accrocheuses.

 

Les mécaniques de jeu sont vraiment excellentes et demandent un timing très précis.
La compétence la plus puissante de Yi, est le counter-attack, une attaque vous permettent non seulement d'éviter les dégâts, mais également d'absorber et d'accumuler de l'énergie avec laquelle lancer une attaque de charge vraiment stylé.
Grâce à des réflexes rapides et à un timing précis, vous pouvez échapper à de nombreuses situations potentiellement mortelles en appuyant simplement sur un bouton au bon moment.

 

Après avoir réussi à dévier l'attaque d'un ennemi, vous pouvez inverser ou "dévier" les dégâts sur les cibles ennemies en collant un talisman rempli de Chi connu sous le nom de "Charme Foo" sur un corps ennemi pendant une attaque de charge et en soufflant un sort.

 

En battant les ennemis, vous gagnerez de l'expérience et, une fois le niveau élevé, Yi pourra recevoir des améliorations permanentes et acquérir de nouvelles compétences.
Ces améliorations peuvent changer la donne, alors choisissez judicieusement.

 

Les commandes classiques des jeux de plateforme d'action sont incluses dans le jeu, alors n'hésitez pas à les mélanger dans les situations de combat.
Plus tard dans le jeu, on obtiendra un arc, mais j'en parlerais dans une autre vidéo.

 

Lorsqu'il est équipé de jade, Yi est en outre doté de différentes capacités passives.
Ces compétences passives pourraient s’avérer utiles dans diverses situations.
Tirer parti de la puissance du jade dans vos combats peut vous apporter des avantages stratégiques ainsi que d’autres bénéfices.

 

Les monstres sont conçus pour tester les compétences du joueur à exécuter le bon mouvement au bon moment.
Même si cela peut parfois être difficile, lorsque l'on n'est pas habituée à ses mécaniques et que l'on maîtrise mal le rythme principal du jeu.
Cela peut être à la fois enrichissant et à la fois frustrant.

 

Les différentes zones du Nouveau Kunlun sont pour la plupart interconnectées, tandis que chaque région possède son propre style architectural et son propre environnement.
Explorez et découvrez des secrets/trésors cachés et mettez vos compétences en matière de plateforme à l'épreuve.

 

Rencontrez et interagissez avec les PNJ pour échanger, recevoir des améliorations et acquérir de nouvelles capacités.
Dans ce monde déserté, il est important de mettre la main sur toute l'aide possible.
Grâce aux conversations avec les personnages du jeu, on développe davantage l’histoire et des traditions oriental, sont révélées.

 

L'OST de Nine Sols sera unique et distinctif sans rompre l’immersion.
Dans un décor qui présente à la fois la science-fiction et la mythologie asiatique, visent à mélanger divers instruments et sons vocaux traditionnels orientaux avec des synthétiseurs électroniques modernes.
En fusionnant les sons de la culture asiatique avec le récit du jeu, le soft espère offrir une expérience auditive agréable dans ce monde Taopunk.

 

Pour finir, Nine Sols est un excellent jeu avec une patte graphique et un gameplay bien à lui.
Je ne peux que le conseiller aux amateurs du genre metroidvania couplé avec de l'action/plateforme 2D.

 

Link to comment
Share on other sites

Salut Cat, merci pour le soutien.

Je ferais la Part Ⅱ sur ma chaîne le week-end prochain, après avoir poster les deux ou trois vidéos que j'ai en attente d'upload.

Je ne posterais pas la suite de Nine Sols dans ce topic mais uniquement sur ma chaîne YouTube.

 

Link to comment
Share on other sites

×
×
  • Create New...