akumasan Posted March 24, 2024 Share Posted March 24, 2024 đ° DĂ©veloppĂ© et Ă©ditĂ© par Angry Demon Studio, Apsulov : End of Gods dĂ©peint un monde empreint de la mythologie viking mais profondĂ©ment ancrĂ© dans la science-fiction. Ce mĂ©lange unique des genres a su attirer la curiositĂ© dâun bon public et ce dernier est arrivĂ© Ă se dĂ©marquer dans la scĂšne indĂ©pendante lors de sa sortie en aoĂ»t 2019 sur plusieurs plateformes.  Ce mĂ©lange un peu unique des genres est bien Ă©videmment un des caractĂšres attrayants du jeu. Pour fournir un contexte, Apsulov : End of Gods vous plonge dans un complexe souterrain Ă lâintĂ©rieur duquel se sont effectuĂ©es des fouilles amenant Ă la dĂ©couverte dâartefacts tirĂ©s de la mythologie nordique. Malheureusement, parmi ces dĂ©couvertes une sombre crĂ©ature sâest rĂ©veillĂ©e et plonge le complexe ainsi que le monde extĂ©rieur en plein cauchemar.  Câest dans ce contexte et ce complexe que le joueur Ă©volue. Et il faut avouer que le tout est bien inspirĂ© et respecte le mĂ©lange des genres unique quâApsulov promettait. Les quelques mises en scĂšne et cinĂ©matiques convainquent et arrivent mĂȘme, quand le ton sây prĂȘte, Ă refiler quelques frissons. Toutefois, lâexploitation de ce cĂŽtĂ© horrifique se fait principalement Ă travers lâambiance sonore du titre. On note quelques percĂ©es musicales sympathiques mais câest surtout le sound design du jeu qui se rĂ©vĂšle convaincant.  Cette intrigue vous emmĂšnera dâailleurs dans plusieurs royaumes monde dâYggdrasil pour rĂ©cupĂ©rer des artefacts. En effet, la mythologie nordique est une vĂ©ritable composante du jeu qui est exploitĂ©e tout le long de celui-ci. Bien sĂ»r, cet aspect est aussi accessible au nĂ©ophyte et il ne faut pas ĂȘtre un fin connaisseur dans le domaine pour comprendre les rĂ©fĂ©rences. Toutefois, les Ă©lĂ©ments de cette mythologie sont ici placĂ©s dans le contexte de la science-fiction et sont exploitĂ©s de façon originale et intĂ©ressante.  à lâinverse, si le complexe souterrain qui sert de lieu principal et rĂ©current de lâhistoire est dĂ©taillĂ©, inspirĂ© et crĂ©dible, les diffĂ©rents mondes que lâon arpente via les racines dâYggdrasil manquent, souvent, de profondeur. Ce qui est fortement dommage car ces nouveaux royaumes sont le berceau de belles mises en scĂšne reflĂ©tant lâimmensitĂ© et lâinconnu des lieux. Malheureusement, dĂšs quâil sâagit de lieux plus naturels et en extĂ©rieur, ces derniers se rĂ©vĂšlent sommaires et manquent de dĂ©tails. Fort heureusement, les dialogues du jeu rattrapent le coup grĂące Ă un bon doublage et une Ă©criture des dialogues satisfaisante.  Perdu dans un complexe, vous ne serez toutefois pas sans dĂ©fense puisquâun gant mĂ©canique vous permettra, via une mĂ©canique de projection dâĂ©nergie, dâagir sur diffĂ©rents appareils Ă©lectriques tout en possĂ©dant la fonction de vous dĂ©fendre contre vos ennemis. De plus, votre personnage pourra activer un pouvoir permettant de scanner lâenvironnement pour repĂ©rer les monstres terrĂ©s dans le noir et les machines avec lesquels il est possible dâinteragir.  La mĂ©thode reste assez similaire Ă chaque fois, il suffit de viser et de canaliser lâĂ©nergie plus ou moins longtemps avant de la relĂącher. Sous cette apparence simpliste se cache toutefois une mĂ©canique parfois peu intuitive. Tout dâabord, le zoom de la visĂ©e ne parait pas naturel et nâest pas vraiment plaisant Ă utiliser. Ensuite, certaines mĂ©caniques manquent de simplicitĂ©. On peut citer le dĂ©verrouillage de porte ou le timing pour canaliser son Ă©nergie au maximum et la relĂącher au bon moment pour tuer une crĂ©ature.  Bien sĂ»r, on finit par prendre le coup de main. Mais câest dommage que le tout ne se rĂ©vĂšle pas plus simple. On peut aussi dĂ©plorer certains choix dans le gameplay du jeu. En effet, pour recharger le gant ou savoir combien dâĂ©nergie il reste dans celui-ci, on est malheureusement obligĂ© de passer par le menu. Pour finir, on peut Ă©galement parler de la barre dâĂ©nergie en haut de lâĂ©cran qui limite lâutilisation de la seconde vision du personnage.  Finalement, on peut aussi compter sur le level design du complexe souterrain qui fait que, malgrĂ© la complexitĂ© des lieux, on arrive toujours Ă se repĂ©rer et Ă savoir oĂč aller. Il est alors plaisant de dĂ©couvrir de nouvelles salles dans ce complexe souterrain qui semble sâĂ©tirer indĂ©finiment. On revient plusieurs fois sur nos pas en prenant conscience que ce souterrain dâacier est grand, vaste mais vraiment bien fichu.  Apsulov : End of Gods ne rompt pas la promesse faite au joueur en dĂ©livrant un mĂ©lange science-fiction et mythologie nordique maĂźtrise. Le tout est renforcĂ© par une narration simple mais efficace et un complexe souterrain dĂ©taillĂ© et plaisant Ă parcourir. NĂ©anmoins, il est difficile de passer Ă cĂŽtĂ© des dĂ©fauts du titre. Entre mauvais choix, monstres pas crĂ©dibles et modĂšles 3D qui auraient mĂ©ritĂ©s plus de rĂ©alisme, le jeu nâexcelle malheureusement pas dans son domaine. Si vous ĂȘtes sĂ©duits par lâunivers du jeu, celui-ci arrivera sĂ»rement Ă vous convaincre, mais si vous cherchez un peu plus que ça, le constat sera sans doute moins positif.  GOONIES and CopyCat 2 Link to comment Share on other sites More sharing options...
akumasan Posted March 27, 2024 Share Posted March 27, 2024 đ° Sorti en 2018 sur le Microsoft Store, IrisâąFall est un puzzle game qui plonge le joueur dans un monde mystĂ©rieux et onirique, entre ombre et lumiĂšre. AprĂšs sâĂȘtre rĂ©veillĂ©e dâun rĂȘve, Iris, une petite fille, suit un chat noir dans un théùtre dĂ©labrĂ©. Elle voyage Ă travers un Ă©trange labyrinthe dâombre et de lumiĂšre et rĂ©alise, au fur et Ă mesure que lâhistoire se dĂ©roule, que les diffĂ©rents tableaux ont un lien avec son histoire.  La direction artistique mĂȘlant dessins animĂ©s, psychĂ©dĂ©lisme et style gothique est sans doute le point fort du jeu. AccompagnĂ© dâune palette de couleurs principalement monochrome, il confĂšre au titre un vrai cachet. Pour suivre un mystĂ©rieux chat noir qui lui indique rĂ©guliĂšrement le chemin avant de disparaĂźtre, Iris traverse une sĂ©rie de tableaux. Cet Ă©trange mĂ©lange de théùtre de marionnettes, de cirque, de labyrinthe et dâusine dĂ©saffectĂ© installe une atmosphĂšre irrĂ©elle.  NEXT studio a voulu placer le jeu entre ombre et lumiĂšre au cĆur du titre. Ainsi, lâombre dâIris est projetĂ©e sur les dĂ©cors des diffĂ©rents tableaux. GrĂące Ă des livres dĂ©posĂ©s Ă des endroits stratĂ©giques, la fillette peut passer de lâombre Ă la lumiĂšre et voyager entre les rĂ©alitĂ©s, de la 2D Ă la 3D. Cet entrelacement de deux dimensions intervient dans la rĂ©solution des Ă©nigmes mais aussi dans la progression de lâintrigue. Sous sa forme dâombre, Iris peut atteindre des endroits qui sont autrement inaccessibles. Elle glisse sur la surface plane des murs et marche sur les ombres dâobjets placĂ©s au premier plan.  Les puzzles et les Ă©nigmes sont variĂ©s. Quelques touches de couleur apparaissent au fur et Ă mesure de lâaventure et mettent en Ă©vidence des indices. Certaines Ă©nigmes sont simplistes, dâautres, beaucoup plus retorses. Câest lĂ une des faiblesses dâIrisâąFall son la difficultĂ©, en dents de scie, ne suit pas une courbe de progression rĂ©guliĂšre. La majeure partie des puzzles sont des Ă©nigmes de logique, plutĂŽt classiques, qui seront familiers aux habituĂ©s du genre. Il existe Ă©galement quelques puzzles « environnementaux », qui consistent Ă rĂ©cupĂ©rer des objets dans le dĂ©cor et Ă les placer au bon endroit, mais ceux-ci sont assez rudimentaires.  Malheureusement, lâintrigue semble trop vague pour maintenir tous les joueurs en haleine. En fait, la narration est menĂ©e de maniĂšre trĂšs subtile (peut-ĂȘtre trop ?) En dehors du menu initial, il nây pas de texte dans ce jeu et pratiquement pas de cutscene. Pour en apprendre plus sur la vie de notre jeune protagoniste, il faudra observer attentivement les diffĂ©rents tableaux et puzzles, dans lesquels se cachent des indices. Ceux qui nây prĂȘteront pas attention passeront tout simplement Ă cĂŽtĂ© de lâhistoire. Dans IrisâąFall, le joueur ne se fait pas conter une histoire. Câest Ă lui de la reconstituer, activement, en assemblant les diffĂ©rentes bribes dâintrigue.  Les effets sonores sont rĂ©ussis. La bande originale, tantĂŽt joyeuse, tantĂŽt inquiĂ©tante, rappelle les musiques enfantines des cirques et des fĂȘtes foraines et crĂ©e une ambiance singuliĂšre. Toutefois, nous regrettons quâelle soit si souvent en retrait. Si cette BO Ă©tait davantage prĂ©sente, lâimmersion du titre aurait sans doute Ă©tĂ© encore meilleure. La camĂ©ra, fixe, suit automatiquement les mouvements de la fillette. Elle prĂ©sente quelques petits soucis de maniabilitĂ©, mais, lâexploration nâĂ©tant pas un facteur du jeu, ces deniers nâentravent pas lâexpĂ©rience du joueur.  La durĂ©e de vie est assez limitĂ©e : comptez 3h si vous ĂȘtes un habituĂ© des puzzle game, 5h si vous dĂ©butez au rubikâs cube. Il ne vous faudra guĂšre plus de temps pour arriver au bout des sept chapitres du jeu. Toutefois, nous apprĂ©cions le fait de pouvoir rejouer un chapitre au choix, et ce, dans nâimporte quel ordre afin de dĂ©bloquer les diffĂ©rents succĂšs. Par ailleurs, il est possible de dĂ©sactiver les indices pour rendre lâexpĂ©rience plus complexe.  Voici un joli jeu de rĂ©flexion confectionnĂ© avec beaucoup dâattention mais qui manque terriblement de saveur et de liant. La faute notamment Ă une absence flagrante de narration et donc dâenjeux. De bonnes Ă©nigmes associĂ©es Ă une identitĂ© visuelle indĂ©niable ne suffisent malheureusement pas Ă en faire un bon jeu.  Aflow and CopyCat 1 1 Link to comment Share on other sites More sharing options...
akumasan Posted March 29, 2024 Share Posted March 29, 2024 đ° Sorti en 1997 sur PSone, ISS Pro fut mon tout premier jeu de Football en 3D. Alors oui aujourd'hui le jeu prĂȘtĂ© Ă sourire, mais sachez que quand on est passĂ© de International Superstar Soccer Deluxe sur Super Nintendo ou Megadrive Ă International Superstar Soccer PRO sur la PSone ce fut une sacrĂ©e claque graphique ! DĂ©veloppĂ© et Ă©ditĂ© par Konami, le jeu Ă©tait trĂšs attendu en par les fans en 1997 Ă©tant donnĂ© la relative mĂ©diocritĂ© des autres jeux de foot sur les consoles gĂšrent de la 3D.  Ici, pas de scĂ©narios ni dâentraĂźnements, ni mĂȘme de crĂ©ation de joueurs. Câest sĂ»r, sur ce point, on pouvait ĂȘtre déçu. Heureusement, ISS Pro avait quelques atouts non nĂ©gligeables. Les graphismes ne sont pas exceptionnels, mais sâavĂšrent jolis et tout en 3D. Les joueurs sont bien modĂ©lisĂ©s, bien quâils soient un peu carrĂ©s et correspondent bien aux vraies stars, mĂȘme sâils ne portent pas leurs vrais noms, exemple D.Dubois pour Youri Djorkaeff et le mythique Chatillo pour ZinĂ©dine Zidane. Et que dire du fameux L.Funes pour Christian Karembeu !!!  Les terrains, le ballon, la pelouse, lâensemble contribue Ă donner une impression de rĂ©alisme. L'impression renforcĂ©e par une motion capture rĂ©ussie. Les gestes sont souples, variĂ©s et sâenchaĂźnent bien. Pad en main, le jeu propose des matchs trĂšs agrĂ©ables. Avec ses graphismes trĂšs figĂ©s, ses 4 stades, ses 32 Ă©quipes, et peu de compĂ©titions, que c'Ă©tait pauvre ! Les faux noms de joueurs ne me dĂ©rangeait, mais face a la concurrence de FIFA cela faisait un peu tĂąche.  La difficultĂ© Ă©tait bien dosĂ©e et les joueurs se placent efficacement sur le terrain. Les possibilitĂ©s sont variĂ©es : centre, tir de loin, jeu de passes rapides, une-deux et le fameux passement de jambes inutile mais trĂšs agrĂ©able Ă exĂ©cutĂ©.  Inutile de tenter de parcourir le terrain en dribblant. Lâarme absolue reste la passe en profondeur. Bien exĂ©cutĂ©, câest presque une assurance dâun duel face au gardien. Elle est mĂȘme un peu trop facile Ă placer ce qui incite Ă en abuser.  Autre dĂ©faut, les compĂ©titions oĂč lâont est obligĂ©s de disputer des matchs avec des mi-temps de 15 minutes. Le rendu sonore Ă©tait trĂšs mitigĂ©, j'ai toujours appeler ça les bruitages des enfers !!! A chaque passe, on dirait quâon claque une porte et Ă chaque tirs on dirait que l'on shooter dans un carton. Lâambiance Ă©tait bonne, mais les commentaires Ă©tait plus que risibles.  En-tout-cas, ISS Pro Ă©tait un trĂšs bon jeu de foot pour son Ă©poque, proposant une jouabilitĂ© excellente et des matchs variĂ©s. Lâessentiel en somme pour un jeu de foot.  CopyCat and GOONIES 2 Link to comment Share on other sites More sharing options...
akumasan Posted March 30, 2024 Share Posted March 30, 2024 đ° Sorti en 1996 sur le Capcom Play System â Ą (CPS-â Ą) Super Puzzle Fighter est un Puzzle Game créé par Capcom, il met en scĂšne certains personnages des sĂ©ries Street Fighter et Darkstalkers. Le principe est simple, des blocs ressemblants Ă des cristaux tombent du haut de lâĂ©cran, plusieurs cristaux de mĂȘme couleur forment un cristal plus grand, le but Ă©tant de dĂ©truire ensuite ce cristal. Pour ce faire, vous avez des germes de plusieurs couleurs qui tombent elles aussi. Une germe rouge par exemple fera exploser un cristal de couleur rouge.  Lâaspect visuel nâa jamais Ă©tĂ© le point fort des Puzzle-games, pourtant, dans ce domaine, Super Puzzle Fighter â Ą Turbo sâen sort vraiment bien. Ainsi nous avons droit Ă un jeu extrĂȘmement colorĂ© et agrĂ©able Ă regarder. Capcom, pour modĂ©liser ses personnages, a optĂ© pour le procĂ©dĂ© du SD (super deformed, c'est-Ă -dire un non respect des proportions des personnages) ce qui donne un aspect fun et enfantin au tout.  Parlons maintenant du principe du jeu que je vais tenter de vous expliquer le mieux possible. Le joueur contrĂŽle une paire de gems (des blocs de diffĂ©rentes couleurs) et peut comme dans Tetris leur faire effectuer une rotation ou les dĂ©placer latĂ©ralement. Le but du jeu est de regrouper les gems de mĂȘme couleur dans le mĂȘme coin de lâĂ©cran pour ensuite les dĂ©truire via une « Crash Gem » de la mĂȘme couleur (sachant quâelles apparaissent rĂ©guliĂšrement et alĂ©atoirement). Lorsquâun bloc de gems est dĂ©truit, cela entraine lâarrivĂ©e de « counter-gems » sur lâĂ©cran e lâadversaire qui au terme dâun compte Ă rebours deviendront des gems Ă part entiĂšre (sachant quâavant cela, elles sont extrĂȘmement difficiles Ă Ă©liminer). Le regroupement par couleur des gems (par quatre, six, huitâŠ) permet de crĂ©er des blocs plus gros (Power-Gems) qui, lorsquâils seront dĂ©truits, entraineront une vĂ©ritable pluie de Counter-Gems sur lâĂ©cran de votre adversaire. Vous pourrez Ă©galement par moments voir apparaĂźtre (rarement, Ă peu prĂšs tous les 25 blocs) un diamant qui est en fait une Crash-Gem amĂ©liorĂ©e. En effet, il dĂ©truira toutes les gems avec lesquelles il sera en contact ainsi que toutes celles (crash, counter etc etc) de mĂȘme couleur que ces derniĂšres.  Vous vous demandez surement quel est le rapport avec Street Fighter ? Câest trĂšs simple : au milieu de lâĂ©cran vous aurez le personnage que vous aurez choisi (parmi huit disponibles dont quatre issus de lâunivers de Street Fighter et quatre de lâunivers Darkstalkers, tous deux sĂ©ries phares de jeux de baston de Capcom) ainsi que votre adversaire. Chaque explosion de gems entrainera une action du personnage. Par exemple si vous faites exploser une gem unique, il donnera un coup de poing. Par contre si vous dĂ©truisez un Ă©norme bloc dâun seul coup, vous aurez droit Ă un Super Combo comme un Shinkuu Hado-Ken par exemple. Pour gĂ©nĂ©raliser, plus vous enverrez de Counter-Gems Ă votre adversaire, plus le coup que vous lui porterez sera puissant. A noter que chaque personnage nâenverra pas les mĂȘmes counter-gems. Comme dans Tetris, le « combat » prend fin lorsque les blocs atteignent le haut de lâĂ©cran pour lâun des deux combattants qui est alors K.O. Mais pour en arriver lĂ vous devrez rĂ©flĂ©chir trĂšs vite car votre adversaire ne vous fera pas de cadeaux.  Ne vous en faites pas si tout cela vous parait compliquĂ© car Dan sera lĂ pour vous expliquer en images les grands principes de base du titre. Gameplay simple et sympathique donc, reprenant les bases du gameplay de la plupart des Puzzle-games et lâenrichissant de la prĂ©sence de personnages qui, si elle est purement esthĂ©tique, ravira les fans de Street Fighter et de Darkstalkers.  CĂŽtĂ© son, vous aurez droit aux musiques que les personnages ont dans leur jeu dâorigine qui, bien que lĂ©gĂšrement remixĂ©es et ralenties restent trĂšs proches des originales et fort sympathiques. Des bruitages relativement sympa qui ont au moins le mĂ©rite dâĂȘtre lĂ et des voix fort rĂ©ussies pour les personnages viennent se rajouter au tableau. Bande son satisfaisante dans lâensemble surtout pour ce type de jeu.  En conclusion, nous sommes en prĂ©sence dâun puzzle game sympathique et qui sera une bonne alternative aux rĂ©fĂ©rences du genre si vous en avez dĂ©jĂ fait le tour. De mĂȘme, si vous aimez lâunivers de Street Fighter et de Darkstalkers mais que vous nâavez jamais pu vous faire aux quarts de tours nĂ©cessaires pour dĂ©clencher des combos, ce titre vous ravira. Petit jeu amusant et trĂšs agrĂ©able Ă jouer donc (et disposant d'un gameplay trĂšs riche), mĂȘme si sa durĂ©e de vie limitĂ©e est incontestablement son plus gros point faible.  GOONIES, Aflow and CopyCat 2 1 Link to comment Share on other sites More sharing options...
akumasan Posted April 2, 2024 Share Posted April 2, 2024 đ° Sorti en 2020, Beach Buggy Racing 2 : Island Adventure est un jeu de course initialement sorti sur les appareils mobiles en 2018, puis portĂ© sur les consoles rĂ©cemment. Le titre, dĂ©veloppĂ© et Ă©ditĂ© par Vector Unit, laisse entrevoir beaucoup de similitudes avec dâautres jeux du genre, comme Mario Kart.  Techniquement, le jeu est bien rĂ©ussi avec des graphismes cartoon fort agrĂ©ables, mais c'est surtout le temps de chargement qui impressionne. Il Ă©tait dĂ©jĂ trĂšs faible sur le premier, mais lĂ , il est presque inexistant. On enchaĂźne les courses Ă une vitesse invraisemblable !  La premiĂšre remarque lĂ©gitime que lâon puisse avoir, câest pourquoi acheter la version console, si lâon peut y jouer gratuitement sur nos tĂ©lĂ©phones ? On y retrouve plusieurs raisons que lâon Ă©numĂ©ra tout au long du test.  Tout dâabord, et câest sĂ»rement le fer de lance de cette version, nous constatons la prĂ©sence dâun mode aventure. Tout de mĂȘme assez long, il porte nĂ©anmoins bien son nom. En effet, il nây a pas dâhistoire Ă proprement parler, si ce nâest quelques boutades lorsque lâon lance un niveau contenant un rival. Lâobjectif est seulement de parcourir les diffĂ©rentes cartes, et de rĂ©ussir les courses ou dĂ©fis qui sont proposĂ©s en obtenant le score maximal, les trois-Ă©toiles.  Il est dâailleurs possible de parcourir cette aventure Ă plusieurs (uniquement en local), et câest vraiment trĂšs plaisant de le faire. Sâaider de son coĂ©quipier pour gagner les trois-Ă©toiles, ou au contraire le trahir pour les obtenir Ă sa place seront des moments de joie Ă nâen pas douter. Mais lâabsence dâune vĂ©ritable histoire nuit Ă lâenvi de progresser, plus particuliĂšrement en solo oĂč lâintĂ©rĂȘt est proche du nĂ©ant. Y compris Ă la toute fin oĂč lâimpression dâavoir toujours refait la mĂȘme chose sâavĂšre vrai. Ă peine quelques rĂ©compenses sont Ă dĂ©bloquer dans ce mode pour pouvoir les utiliser ailleurs, et câest sans doute son seul intĂ©rĂȘt pour un joueur solitaire.  Mais si le mode aventure est sympa Ă plusieurs, câest que le gameplay suit derriĂšre ? La rĂ©ponse est oui⊠et non. Tout va dĂ©pendre de ce qui est recherchĂ©.  Beach Buggy Racing 2 : Island Adventure se joue de maniĂšre trĂšs similaire Ă Mario Kart, et devient mĂȘme encore plus simple dans ses mĂ©caniques, alors que le jeu de course du plombier moustachu est dĂ©jĂ trĂšs accessible dans son ensemble.  On retrouve les sempiternels objets qui vont frapper le premier, les missiles autoguidĂ©s. Lâun des points forts du titre est que lâarsenal sâavĂšre extrĂȘmement fourni avec 44 objets. NĂ©anmoins, derriĂšre ce nombre assez fou se cache une rĂ©alitĂ© toute autre, la plupart des objets se ressemblent dans leur utilisation. Pour ne prendre quâun exemple concret, il existe lâĂ©quivalent des champignons dans Mario Kart, pour accĂ©lĂ©rer un bref instant. Sauf quâici, on se retrouve avec plusieurs objets ayant la mĂȘme fonction, avec une diffĂ©rence trĂšs mineure entre eux. Mais cela reste tout de mĂȘme plaisant dâavoir de la variĂ©tĂ©.  En-dehors des objets, et donc directement vis-Ă -vis de la conduite, il est possible de dĂ©raper. Le dĂ©rapage ne sert quâĂ prendre des trajectoires plus facilement, mais en aucun cas permet de rĂ©cupĂ©rer un boost de vitesse ou autre comme chez les homologues. Un choix de gameplay plutĂŽt sympa pour les jeunes joueurs ou pour jouer avec des amis qui nây connaissent rien, et dĂ©rangeant pour ceux souhaitant pousser le titre plus loin.  Les vĂ©hicules ne sont pas en reste et influent Ă©galement sur les statistiques comme le dĂ©rapage, la maniabilitĂ©, etc⊠Mais le plus important demeure les personnages. En effet, chacun dâeux possĂšde une capacitĂ© qui leur est propre, avec une utilisation limitĂ©e Ă chaque course. Il faut donc choisir le bon moment pour les utiliser, ce qui peut renverser totalement le dĂ©roulement de la course. Par exemple, lâun des personnages va pouvoir accĂ©lĂ©rer pendant quelques secondes, tout en laissant une traĂźnĂ©e de flammes derriĂšre lui, ce qui aura pour effet de dĂ©ranger les adversaires.  Les niveaux, ce n'est pas ce qui manque ici. Au total de 23, ils vont garantir une certaine variĂ©tĂ© lors de votre pĂ©riple. NĂ©anmoins, cela va rapidement se rĂ©pĂ©ter visuellement, ou chaque thĂšme (plage, marĂ©cage, neige, va rĂ©apparaĂźtre dans plusieurs courses, mais sans pour autant avoir lâimpression de parcourir le mĂȘme niveau.  Graphiquement, on se rend tout de suite compte que le titre est trĂšs en retard techniquement. Et pour cause, le jeu nâa quasiment pas Ă©voluĂ© sur ce plan avec sa version mobile. NĂ©anmoins, cela profite sur quelques points. DĂ©jĂ , le jeu ne rame absolument pas, que lâon soit en solo ou Ă plusieurs, et heureusement ! De plus, pour enchaĂźner, les temps de chargement sont quasiment inexistants. En moyenne, ils durent 1 seconde si ce nâest moins pour lancer une course. Ă noter par contre la prĂ©sence de clipping, câest-Ă -dire des Ă©lĂ©ments qui vont apparaĂźtre ou disparaĂźtre au loin dans les stages, et ce, sans aucune raison vu que le jeu nâest pas fou visuellement.  CopyCat and Aflow 1 1 Link to comment Share on other sites More sharing options...
MASTERGAMING Posted April 2, 2024 Share Posted April 2, 2024 En ce moment je suis sur du Bayonetta 1 sur switch et je vous le recommande fortement ! akumasan and GOONIES 2 Link to comment Share on other sites More sharing options...
akumasan Posted April 4, 2024 Share Posted April 4, 2024 đ° Sorti en 2022, Tunic, nommĂ© Ă l'origine Secret Legend, est un jeu vidĂ©o d'action-aventure dĂ©veloppĂ© par le dĂ©veloppeur indĂ©pendant canadien Andrew Shouldice et Ă©ditĂ© par Finji. Sous ses airs de simple et tout mignon hommage Ă Zelda, Tunic dissimule en rĂ©alitĂ© une expĂ©rience assez ardue, qui emprunte beaucoup Ă Dark Souls plutĂŽt qu'Ă un Zelda.  Pour un joueur non averti, la dĂ©couverte de Tunic s'effectue gĂ©nĂ©ralement en trois Ă©tapes. Dans un premier temps, il paraĂźt Ă©vident que le titre rend hommage Ă la sĂ©rie des Zelda. Certains iront mĂȘme jusqu'Ă parler, prĂ©cipitamment et Ă tort, de plagiat. AprĂšs tout, le hĂ©ros vĂȘtu d'une tunique verte se rĂ©veille sur une plage, doit libĂ©rer un personnage retenu prisonnier, part avant toute chose Ă la recherche d'une Ă©pĂ©e et d'un bouclier, casse des pots en terre et tranche les hautes herbes. Et pour couronner le tout, quelques donjons, mĂ©canismes et autres Ă©nigmes sont bel et bien prĂ©sents.  Ici aussi, le hĂ©ros a l'air d'une vĂ©ritable petite figurine Ă©voluant dans un monde miniature digne d'une maquette. Mais si les buissons sont carrĂ©s et les arbres polygonĂ©s, il s'agit d'un effet de style et en aucun cas d'une limitation technique, c'est ce que l'on appelle une direction artistique. La preuve de la maĂźtrise graphique et technique se trouve dans la modĂ©lisation de certaines crĂ©atures, rondouillettes Ă souhait, et les effets de lumiĂšre avancĂ©s, qui nous offrent par moments de trĂšs belles scĂšnes. La direction artistique, vive, colorĂ©e et lĂ©gĂšrement enfantine, ne manque vraiment pas de charme, tandis que la musique, souvent lĂ©gĂšre et Ă©thĂ©rĂ©e, se montre Ă©galement sĂ©duisante, voire reposante. En rĂ©alitĂ©, Tunic fait tout ce qu'il peut pour se faire passer pour ce qu'il n'est pas, Ă savoir un petit clone de Zelda.  La deuxiĂšme Ă©tape de dĂ©couverte consiste donc Ă prendre conscience de la vĂ©ritable nature du jeu, qui est en vĂ©ritĂ© loin d'ĂȘtre enfantin et facile d'accĂšs. Le cĆur du gameplay et la difficultĂ© s'inspirent en effet des Dark Souls. Oui, oui, Tunic est bel et bien un petit "Soulsborne". Des de camps des permettent tout Ă la fois de sauvegarder la progression, de remplir les fioles de potions et de redonner la pleine santĂ© au hĂ©ros, mais font Ă©galement rĂ©apparaĂźtre tous les ennemis sur la carte.  Au fil de l'exploration, on peut d'ailleurs dĂ©bloquer diffĂ©rents raccourcis qui permettent alors d'Ă©viter quelques-uns de ces adversaires Ă la rĂ©surrection facile. Les combats Ă l'Ă©pĂ©e mettent l'accent sur la dĂ©fense, se dĂ©placer et user de la roulade et du bouclier Ă©tant plus que nĂ©cessaire pour espĂ©rer survivre. Foncer bĂȘtement dans le tas est synonyme de dĂ©faite et d'humiliation immĂ©diates, surtout face aux boss principaux qui laissent vraiment peu de place Ă l'improvisation. Quelques sorts de gel et autres bĂątons de dynamite sont bien lĂ pour nous aider, mais leur nombre limitĂ© fait qu'on ne peut pas totalement se reposer sur eux. Un autre outil Ă notre disposition est la touche permettant de "cibler" les ennemis. Elle ne bloque pas l'attaque ou la vue sur eux, mais fait apparaĂźtre leur barre de vie, ce qui peut s'avĂ©rer utile pour jauger de l'efficacitĂ© de nos coups. Ătonnamment, cette fonctionnalitĂ© sert Ă©galement l'exploration puisqu'elle fait lĂ©gĂšrement varier la perspective isomĂ©trique de base. Il devient ainsi plus simple d'Ă©valuer certaines diffĂ©rences de hauteurs et, surtout, de repĂ©rer l'un des nombreux passages secrets prĂ©sents dans le monde. Un point Ă ne surtout pas nĂ©gliger, car vous aurez bien besoin du contenu des coffres qui s'y dissimulent pour vous faciliter la vie.  Les diffĂ©rents textes de l'interface sont majoritairement composĂ©s de caractĂšres runiques incomprĂ©hensibles. Et lorsque s'affichent certains messages abscons avec une rĂ©ponse "oui/non" Ă valider, c'est au joueur de faire appel Ă sa connaissance vidĂ©oludique gĂ©nĂ©rale et au contexte pour choisir la bonne option. Mais la vĂ©ritable astuce de gameplay se dissimule dans le manuel du jeu qui est intĂ©grĂ© dans l'univers du jeu.  La troisiĂšme Ă©tape, il vous faut maximiser l'exploration afin de rĂ©unir le plus de pages possibles, ces derniĂšres Ă©tant dissĂ©minĂ©es sur l'ensemble de la carte. Joliment illustrĂ© en 2D, ce livret d'instructions majoritairement en runes, seuls quelques termes essentiels apparaissant en français. Il faut donc une nouvelle fois faire travailler son cerveau pour en tirer toutes les informations, et pousser la lecture jusqu'aux notes griffonnĂ©es dans les marges.  Diablement intĂ©ressante et bien pensĂ©e, cette aide cachĂ©e risque tout de mĂȘme de frustrer les joueurs qui auraient le malheur de passer Ă cĂŽtĂ©. Il suffit d'un peu d'inattention ou de malchance pour se retrouver avec un personnage incapable de montĂ©e de niveau, et donc bien trop faible pour faire face aux dĂ©fis de l'aventure. Mais puisque je vous ai prĂ©venu de cette subtilitĂ©, vous n'avez dĂ©sormais plus aucune excuse pour dĂ©laisser ce fort sympathique Tunic, qui en plus a le bon goĂ»t d'ĂȘtre disponible sur le Game Pass.  Aflow and CopyCat 1 1 Link to comment Share on other sites More sharing options...
akumasan Posted April 5, 2024 Share Posted April 5, 2024 đ° Papo & Yo fait partie des jeux qui nous laissent songeurs et qui nous amĂšnent Ă rĂ©flĂ©chir, rĂ©flĂ©chir tant par la façon de jouer que par l'histoire. En effet, le ton est donnĂ© dĂšs le dĂ©but avec la citation de Vander Caballero, qui n'est autre que le Creative Director de ce jeu :  "A ma mĂšre, mes frĂšres et mes sĆurs, grĂące Ă qui j'ai survĂ©cu au monstre qui habitait mon pĂšre"  Le scĂ©nario est directement inspirĂ© de l'enfance de Vander qui ne semble pas avoir Ă©tĂ© des plus simples avec un pĂšre colĂ©rique, violent et alcoolique. Quico est un jeune garçon tout ce qu'il y a de plus gentil et attentionnĂ©. Malheureusement, il vit chez son pĂšre qui, mĂȘme s'il aime son fils, finit toujours par lui faire du mal. La raison de ce mal, c'est l'alcoolisme et c'est toujours Quico qui finit par trinquer, il est par consĂ©quent obligĂ© de se cacher de son pĂšre dĂšs qu'il a bu mĂȘme s'il Ă©prouve pour lui une telle affection qu'il ne demande qu'Ă pouvoir le guĂ©rir. Un sujet grave est abordĂ© dans ce jeu, mais il n'est pas prĂ©sentĂ© de cette maniĂšre.  Vous incarnez Quico dans un monde plutĂŽt Ă©trange dans lequel les maisons ont des pattes et les jouets sont vivants. On croirait le rĂȘve d'un enfant et c'est bien le cas. Vous allez jouer Quico qui avancera dans ce monde en escortant un monstre en apparence pacifique et mangeur de fruits. Malheureusement, ce monstre a un problĂšme, dĂšs qu'il lui arrive de manger des grenouilles, ce qu'il adore, il devient agressif voire trĂšs violent. Je vous laisse faire le rapprochement entre les deux histoires.  Ce jeu exploite autant votre rĂ©flexion que votre agilitĂ© Ă sauter de plateforme en plateforme. Vous allez devoir avancer tout en jonglant entre les phases de plateforme et les Ă©nigmes mettant en scĂšne des interrupteurs, des clĂ©s que vous reconnaĂźtrez facilement, car ils sont dessinĂ©s Ă la craie et j'en passe. On voit bien que ce monde est tirĂ© de l'esprit du jeune Quico, car il a beau ĂȘtre mĂ©lancolique, il n'en est pas moins plein de couleurs et pourvu d'un style crayonnĂ© au niveau des interrupteurs et autres Ă©lĂ©ments qui ne laisse pas indiffĂ©rent.  DĂ©placer des maisons, les voir voler, attirer Monstre (oui, c'est son nom.), l'Ă©viter durant ses colĂšres, se servir de son jouet robot afin de faire des doubles sauts et d'activer certains interrupteurs Ă©loignĂ©s, voici le quotidien du monde imaginaire de Quico. Les tĂąches Ă effectuer sont simples et rĂ©pĂ©titives, mais vous aurez peu de chances de vous en lasser, car vous n'aurez pas besoin de plus de 3 ou 4 heures pour finir le jeu. Assez pour faire passer un message important, mais pas assez pour tenir le joueur en haleine, le scĂ©nario est brillant, mais la durĂ©e de vie est relativement courte.  Il vous arrivera tout de mĂȘme d'avoir quelques difficultĂ©s Ă comprendre ce que vous devrez faire pour avancer. Pour vous aider des cartons sont dissĂ©minĂ©s dans les niveaux, les mettre sur votre tĂȘte vous permettra de consulter soit un didacticiel soit des indices sur votre tĂąche Ă accomplir. Du coup, le jeu ne propose plus de rĂ©el dĂ©fi, la difficultĂ© n'Ă©tant dĂ©jĂ pas trĂšs Ă©levĂ©e. Heureusement cela n'empĂȘche en rien le joueur de rester scotchĂ© Ă sa manette.  Graphiquement, pour un jeu sorti en 2013, c'est plutĂŽt correct, avec des paysages trĂšs reposants, mais il se rattrape aisĂ©ment avec une bande son rĂ©ellement sublime. Sans compter sur le message qui se cache derriĂšre le jeu. Un rĂ©el travail a Ă©tĂ© fait sur l'univers proposĂ©, un petit garçon sans dĂ©fense dans la vie rĂ©elle qui arrive Ă avoir une influence Ă©norme sur un monde imaginaire, une idĂ©e de gĂ©nie. La fin du jeu n'est pas moins marquante qu'elle n'est poĂ©tique, comme tout le reste du jeu. Il est possible de comparer chacun des Ă©lĂ©ments de l'univers de Quico Ă sa vie rĂ©elle et le rendu est vraiment intĂ©ressant.  Au final, c'est un jeu qui atteint de sommets qui nous est offert, du moins au niveau du scĂ©nario, de la mise en scĂšne, de la bande son et de l'immersion offerte aux joueurs. Reprenant des Ă©lĂ©ments dĂ©jĂ vus dans Majin and the forsaken kingdom et Ico, c'est pour ma part un grand trĂšs YES !!!  Aflow, CopyCat and GOONIES 1 2 Link to comment Share on other sites More sharing options...
akumasan Posted April 6, 2024 Share Posted April 6, 2024 Sorti en 2010 sur le XBLA, la licence Pac-Man, crĂ©e par Toru Iwatani en 1980 a dĂ©jĂ 44 ans et, pour lâĂ©vĂ©nement, Namco a dĂ©cidĂ© de sortir une Ă©dition DX+ du dĂ©jĂ trĂšs bon Pac-Man Championship Edition sorti en 2007. â ïžAttention ce jeu est une vrai drogue !â ïž Comment crĂ©er un personnage de jeux vidĂ©os charismatique et intemporel ? Facile ! On prend une grosse boule jaune et on lui dessine une bouche, on dit que son seul et unique but dans la vie, c'est de passer son temps dans des labyrinthes sans sortie Ă l'intĂ©rieur desquels la boule devrait manger toute la gomme qu'un esprit malin aurait laissĂ© traĂźner dans tous les couloirs, et pour faire bonne figure, on lui colle des fantĂŽmes aux fesses.  Je me dis que les gars du marketing Ă qui on a prĂ©sentĂ© ça devaient ĂȘtre sur le cul ! En attendant, la recette a fait ses preuves et Pac-Man nous revient aujourd'hui dans un titre faisant la part belle Ă la premiĂšre borne d'arcade en la remettant au goĂ»t du jour avec dynamisme et talent.  Les diffĂ©rents modes : Le premier dâentre eux nâest autre que le mode Attaque de Score qui propose dâenchaĂźner les high scores durant 5 minutes pour obtenir le meilleur rĂ©sultat possible. Ensuite, une variante de 10 minutes sâajoute Ă celui-ci pour les joueurs un peu plus expĂ©rimentĂ©s. Une dizaine de modes contre-la-montre et un mode Total contre-la-montre vous proposent de rĂ©aliser diverses missions en un temps limitĂ©, et le mode Combo fantĂŽmes vous offre la possibilitĂ© dâĂ©liminer les cĂ©lĂšbres esprits pourchassant notre pauvre Pac-Man.  Niveau gameplay, le soft conserve tous les acquis de la prĂ©cĂ©dente Ă©dition tout en ajoutant un rythme encore plus accĂ©lĂ©rĂ© et un gameplay un poil plus adaptĂ© Ă lâĂ©poque actuelle. Le soft est globalement trĂšs prĂ©cis et les diffĂ©rents niveaux du jeu parfaitement pensĂ©s. Quant au design du jeu, il est interchangeable. Chaque niveau dispose de plusieurs designs diffĂ©rents, gĂ©nĂ©ralement trĂšs modernes, avec des musiques variĂ©es que vous pouvez Ă©galement sĂ©lectionner et des modĂšles dâennemis personnalisables.  Il y a presque une dimension de jeu de puzzles Ă Pac-Man Championship Edition DX+, la diffĂ©rence entre phase de scoring et phase de speedrun Ă©tant plus ambigĂŒe qu'on ne pourrait le croire : Plusieurs stratĂ©gies sont possibles selon ses capacitĂ©s, et le level design du jeu corse les choses en rĂ©servant gĂ©nĂ©ralement les segments les plus juteux pour la fin, c'est-Ă -dire les segments auxquels on n'accĂšde qu'en ayant Ă©tĂ© trĂšs rapide, sans ĂȘtre rattrapĂ© par le chronomĂštre. La vitesse est d'ailleurs une autre caractĂ©ristique de Pac-Man Championship Edition DX+, avec un rythme lent au dĂ©but, mais qui s'accĂ©lĂšre toujours plus jusqu'Ă devenir frĂ©nĂ©tique. Il ralentit cependant aprĂšs la perte d'une vie, ce qui handicape Ă©videmment notre potentiel de scoring.  Cette vitesse se conjugue avec des graphismes et une bande-son trĂšs "techno" qui Ă©tablissent une ambiance "arcade" excitante, l'excitation Ă©tant renforcĂ©e par un gameplay oĂč il faut toujours rester trĂšs attentif et rĂ©actif. Le level design qui change constamment, fantĂŽmes aux dĂ©placements peu prĂ©dictibles, etc... Le jeu porte en fait bien son nom : il est extrĂȘmement compĂ©titif puisqu'il nous juge sur de nombreux plans diffĂ©rents comme la vitesse, adresse, mĂ©morisation, tactique, anticipation, improvisation, etc.... Sur Xbox 360, il Ă©tait trĂšs amusant de battre les scores de ses amis puis de les dĂ©fier.  Personnellement, je considĂšre ce jeu comme un chef-d'Ćuvre, une merveille d'horlogerie vidĂ©oludique, mĂȘme si, Ă©tant mĂ©diocre Ă Pac-Man, je m'y dĂ©brouille moyennement bien et lui prĂ©fĂšre sa suite, Pac-Man Championship Edition DX+ qui est Ă la fois plus accessible et plus fournie en contenu.  Cette réédition de Pac-Man Championship sâimpose comme le must absolu en la matiĂšre pour les fans de la petite boule jaune. Ultra complet, modernisĂ© Ă lâextrĂȘme, avec un paquet de tableaux, de modes de jeu et de tips et astuces, Pac-Man nous revient plus fort que jamais dans son jeu ultime qui devrait rallier tous ceux qui ont un jour apprĂ©ciĂ© de prĂšs ou de loin un soft Pac-Man. Mon seul regret vient du fait que les possesseurs de Xbox 360 avaient dĂ©jĂ eu droit Ă un avant-goĂ»t payant du titre au mĂȘme tarif. Dommage, mĂȘme si lâinvestissement est cette fois pratiquement obligatoire, que vous ayez ou non touchĂ© Ă la prĂ©cĂ©dente Ă©dition.  GOONIES, Gaga46, Aflow and 1 other 4 Link to comment Share on other sites More sharing options...
Aflow Posted April 7, 2024 Share Posted April 7, 2024 Attends @akumasan ! Tu dis que le jeu existe pour Xbox 360 ? Est-ce une jeu qu'on peut acheter en physique ou un jeu qu'on est obligé d'acheter dans la boutique en ligne ? Parce que je me l'achÚterais bien si je peux le trouver en physique (ma Xbox veut pas se connecter -ça me demande un adaptateur Wifi). Link to comment Share on other sites More sharing options...
Bibinou67 Posted April 7, 2024 Share Posted April 7, 2024 Il y a 1 heure, Aflow a dit : Tu dis que le jeu existe pour Xbox 360 ?  https://www.xbox.com/fr-FR/games/store/pac-man-championship-edition-dx/BWBS3291305L/0001 Link to comment Share on other sites More sharing options...
akumasan Posted April 7, 2024 Share Posted April 7, 2024 Il y a 2 heures, Aflow a dit : Attends @akumasan ! Tu dis que le jeu existe pour Xbox 360 ? Est-ce une jeu qu'on peut acheter en physique ou un jeu qu'on est obligé d'acheter dans la boutique en ligne ? Parce que je me l'achÚterais bien si je peux le trouver en physique (ma Xbox veut pas se connecter -ça me demande un adaptateur Wifi). Coucou ma Aflow. Sur Xbox 360, Pac-Man Pac-Man Championship Edition DX+ existe qu'en démat car DX+ inclut PAC MAN Championship Edition et ses DLC. Par contre Pac-Man Pac-Man Championship (sans DLC) sur Xbox 360 existe en boite (version physique) Le jeu en version disque s'appel pas Pac-Man Pac-Man Championship il s'appel Xbox Live Arcade Compilation. Le disque inclut 5 jeux : PAC MAN Championship Edition (sans DLC) Uno Boom Boom Rocket Feeding Frenzy Luxor 2   Aflow, CopyCat and GOONIES 3 Link to comment Share on other sites More sharing options...
akumasan Posted April 9, 2024 Share Posted April 9, 2024 Voici le deuxiÚme épisode de Papo & Yo. Le troisiÚme et dernier épisode sortira la semaine prochaine.  CopyCat 1 Link to comment Share on other sites More sharing options...
akumasan Posted April 11, 2024 Share Posted April 11, 2024 đ° Sorti le 5 avril 2024 Biomorph est une sorte de fusion audacieuse entre Metroidvania et un Soulslike. Mais est-ce vraiment un Metroidvania ou un Soulslike ? Eh bien, câest un peu des deux car Lucid Dreams Studio on chercher Ă combiner le meilleur des deux mondes en offrant une esthĂ©tique 2D dessinĂ©e Ă la main avec un gameplay stimulant et des combats exigeants.  Dans Biomorph, vous explorerez des zones non-linĂ©aires, combattrez des ennemis redoutables et interagirez avec des PNJ intrigants. Chaque choix que vous ferez aura un impact sur le monde qui vous entoure, que ce soit en reconstruisant une ville dĂ©vastĂ©e ou en maĂźtrisant de nouvelles compĂ©tences de combat.  Et parlons-en des combats, ils sont intenses, addictifs et incroyablement amusants. Vous pourrez personnaliser votre arsenal avec une variĂ©tĂ© dâarmes, chacune avec son propre arbre de compĂ©tences, et mĂȘme prendre le contrĂŽle de vos ennemis en les Ă©liminant et en assumant leur forme, vous mĂ©tamorphosant en crĂ©atures Ă©tranges aux pouvoirs tout aussi sombres. Biomorph excelle particuliĂšrement dans la maniĂšre dont il intĂšgre la mĂ©tamorphose en tant que mĂ©canique centrale de gameplay. L'habiletĂ© Ă prendre le contrĂŽle des ennemis morts et Ă utiliser leurs capacitĂ©s pour progresser est bien plus qu'un simple gadget, c'est le cĆur de l'expĂ©rience Biomorph.  InspirĂ© par les nombreuses rĂ©fĂ©rences du genre, ce Metroidvania mĂątinĂ© de Souls demandera Ă votre petit hĂ©ros, Harlo, de rebĂątir une ville tout en Ă©lucidant les mystĂšres d'une civilisation Ă©teinte et par la mĂȘme occasion de ses origines. Comme ses homologues, le gameplay s'enrichira de nouvelles compĂ©tences, de fragments de souvenirs et de plans des environs, avec tout de mĂȘme un petit twist. La possibilitĂ© pour le hĂ©ros de prendre la forme de ses ennemis est la clĂ© de nombreuses Ă©nigmes, et un moyen comme un autre de repenser la stratĂ©gie Ă adopter durant les combats.  Ces mĂȘmes crĂ©atures Ă biomorpher seront Ă©galement capables d'utiliser de nouveaux pouvoirs lorsque vous reviendrez dans des zones de jeu dĂ©jĂ visitĂ©es. Avec 16 environnements diffĂ©rents, avec ce que cela comporte de salles optionnelles et de PNJ Ă©tranges. En mĂȘlant ces pouvoirs et l'arsenal Ă disposition, les dĂ©veloppeurs entendent varier les approches, avec en prime la possibilitĂ© tout au long de l'aventure de reconstruire la citĂ© de Blightmoor pour rythmer la progression.  Mais ce nâest pas tout, le protagoniste de Biomorph est aussi mystĂ©rieux que fascinant. DerriĂšre son masque noir, son espĂšce de troisiĂšme Ćil et ses armes infernales se cache une histoire complexe et des pouvoirs incroyables.  Le jeu est vraiment excellent, je suis rentrĂ© dedans quasiment immĂ©diatement et pouvoir prendre la forme de ses ennemis pour progresser dans les diffĂ©rents niveaux du jeu est une idĂ©e gĂ©niale. Je le conseille Ă tous les amateurs du genre, car Biomorph a rĂ©ussi Ă donner un vent de fraĂźcheur Ă un genre qui commençait Ă tourner en rond.  Aflow and CopyCat 2 Link to comment Share on other sites More sharing options...
akumasan Posted April 12, 2024 Share Posted April 12, 2024 đ° Sorti en 2022 Saviorless fut dĂ©veloppĂ© par Empty Head Games et Ă©ditĂ© par Dear Villagers, Saviorless est un plateformer 2D, basĂ© sur la narration mais avec une touche de challenge, surtout vers la fin. DotĂ© de superbes illustrations dessinĂ©es Ă la main, le monde de Saviorless invite les joueurs Ă percer le mystĂšre des Ăźles Souriantes qui cachent en leur sein des monstres cauchemardesques Ă affronter et des Ă©nigmes Ă rĂ©soudre. En accompagnant dans leur pĂ©riple Antar, The Savior et Nento, les joueurs devront reconstituer un rĂ©cit brisĂ© suivant une approche narrative unique et en explorant le monde plus quâintrigant de Saviorless.  Une inspiration qui ne se limite pas Ă la direction artistique. Le cinematic platformer, derniĂšre dĂ©clinaison du jeu de plate-forme, a lui aussi Ă©tĂ© digĂ©rĂ© par le studio cubain, et son influence est prĂ©gnante dans Saviorless. Le personnage quâon joue la majeure partie du temps est ainsi dĂ©nuĂ© de pouvoir ou dâattaque, et comme dans les Ćuvres de Playdead crĂ©ateur de Limbo et Inside, il devra ruser et jouer de manĆuvres dâĂ©vitement pour se dĂ©barrasser des ennemis qui se dresseront sur sa route.  Dans cette histoire Ă©trange et sombre, vous suivez Antar, un jeune garçon qui souhaite dĂ©couvrir le secret des Ăźles souriantes, un lieu pourtant maudit. Le narrateur et ses apprentis semblent pourtant ne pas vouloir terminer cette histoire. Si elle se termine, quâadviendrait-il dâeux ? Pourtant, les apprentis essaient de remettre en question les rĂšgles du narrateur, en sâoctroyant quelques libertĂ©s dont les consĂ©quences vont vite se faire sentir.  Vous aurez la possibilitĂ© de devenir un saveur, un ĂȘtre puissant et violent, chargĂ© de protĂ©ger les enfants de monstres qui peuplent les lieux. Votre objectif restera de vous Ă©chapper des Ăźles souriantes. Il mâest difficile ne pas y voir une mĂ©taphore liĂ©e Ă lâenfance. Quel message les dĂ©veloppeurs et dĂ©veloppeuses souhaitent faire passer ? Le narrateur qui souhaite que lâhistoire ne se termine jamais, est-ce une analogie avec une volontĂ© que lâenfance ne se termine pas ? La violence des monstres qui peuplent les lieux sont-ils les adultes/osbtacle dans la vie dâadulte ? Le Sauveur qui use de violence pour sâen dĂ©faire, est-ce une façon de dire que pour Ă©chapper au monde violent des adultes, il faut soit-mĂȘme ĂȘtre un adulte et quâil est vain de croire en une autre issue ?  Dâune façon trĂšs mĂ©ta, le Narrateur Tobias Ă©dicte ainsi des rĂšgles qui correspondent non pas Ă lâart du conte, mais Ă celui du rĂ©cit dans le jeu vidĂ©o. « Un bon narrateur ne laisse jamais un protagoniste atteindre ses objectifs », par exemple, justifie les Ă©preuves et la difficultĂ© rencontrĂ© par Antar, mais aussi par tous les personnages de jeux vidĂ©o au cours de lâhistoire. Pourquoi Crash Bandicoot nâarrive-t-il jamais Ă sauver Coco Ă la fin des stages bonus ? Pourquoi le Docteur Robotnik sâenfuit systĂ©matiquement Ă la fin des niveaux de Sonic alors mĂȘme quâon venait de dĂ©truire sa derniĂšre machine en date ? Et pourquoi la Princesse est irrĂ©mĂ©diablement « in another castle » ? Tobias rĂ©pond Ă toutes ces questions et câest le boulot du narrateur que de rendre la vie du protagoniste impossible !  Graphiquement trĂšs rĂ©ussi, Saviorless possĂšde aussi une construction classique mais solide. Sa difficultĂ©, croissante, nâest jamais trĂšs Ă©levĂ©e, mĂȘme si les derniers niveaux demandent un peu plus de « skill », et le titre reste trĂšs accessible. Comptez 4 Ă 5 heures pour venir Ă bout de lâhistoire principale, un peu plus pour rĂ©cupĂ©rer toutes les pages de livres cachĂ©es dans les niveaux et accĂ©der Ă la vraie fin.  Et son parcours nous est comptĂ© par un narrateur assumant ce rĂŽle au premier degrĂ©. Le jeu auquel on joue est en fait une histoire racontĂ©e par un vieil homme, le Narrateur Tobias, qui a la responsabilitĂ© de mener Ă bien cette histoire, tout en enseignant Ă ses jeunes neveu et niĂšce lâart de la narration. Outre son origine cubaine qui est un petit Ă©vĂ©nement en soi, le traitement de la narration sur un jeu de plateforme trĂšs classique en font un objet vidĂ©oludique plus intĂ©ressant quâil nây paraĂźt.  Aflow and CopyCat 1 1 Link to comment Share on other sites More sharing options...
akumasan Posted April 13, 2024 Share Posted April 13, 2024 đ° "Bevet Breizh, Alez Roazhon" Le Stade rennais Football Club est un club de football français, fondĂ© le 10 mars 1901, et basĂ© Ă Rennes, chef-lieu du dĂ©partement d'Ille-et-Vilaine et de la rĂ©gion Bretagne. Dans un premier temps club dâathlĂ©tisme Ă©voluant dans les couleurs bleu ciel et bleu marine, il porte le nom de Stade rennais jusqu'Ă sa fusion avec le Football Club rennais en 1904. De ce fait, il devient le Stade rennais UniversitĂ© Club et adopte les couleurs rouge et noir du FC rennais. Il dispute ses premiĂšres compĂ©titions officielles Ă partir de 1902 au sein du ComitĂ© de Bretagne de l'USFSA. En 1912, il emmĂ©nage sur un terrain situĂ© au bord de la Vilaine, sur lequel est Ă©rigĂ© l'actuel stade du Roazhon Park.  AprĂšs avoir brillĂ© dans les compĂ©titions rĂ©gionales, le club de la capitale bretonne se fait un nom Ă l'Ă©chelle nationale en atteignant la finale de la Coupe de France en 1922 et 1935. Au cours de cette pĂ©riode, dĂšs 1932, le club accĂšde Ă©galement au statut professionnel. Dans les annĂ©es 1960, il s'affirme, sous la houlette de l'entraĂźneur, Jean Prouff, comme l'une des meilleures Ă©quipes de l'hexagone, remportant par deux fois la Coupe de France en 1965 contre l'UA Sedan-Torcy et en 1971 contre l'Olympique lyonnais.  AprĂšs avoir pris son indĂ©pendance vis-Ă -vis de la structure omnisports pour prendre son nom actuel en 1972, le club connaĂźt une longue traversĂ©e du dĂ©sert sportive, ponctuĂ©e de graves difficultĂ©s financiĂšres. En 1998, la prise de contrĂŽle de François Pinault, via sa holding ArtĂ©mis, transforme le club en sociĂ©tĂ© anonyme sportive professionnelle et permet sa stabilisation en Ligue 1. Il s'installe en haut du classement, mais mettra 21 ans Ă ajouter une nouvelle ligne Ă son palmarĂšs en remportant la Coupe de France en 2019 face au Paris Saint-Germain, aprĂšs trois finales perdues dans les coupes nationales en 2009, 2013 et 2014.  Le Stade rennais FC est prĂ©sidĂ© par Olivier Cloarec depuis le 24 mai 2022, tandis que l'Ă©quipe professionnelle est entraĂźnĂ©e par Julien StĂ©phan depuis novembre 2023. TrĂšs rĂ©putĂ© pour l'excellence de son centre de formation, le Stade rennais FC Ă©volue lors de la saison 2023-2024 dans l'Ă©lite du football français pour la soixante-septiĂšme fois de son histoire.  Le Stade rennais FC multiplie dans son histoire les rĂ©fĂ©rences Ă la culture et aux symboles de la Bretagne. Dans les annĂ©es 1960 et 1970, il est identifiĂ© comme le club populaire de Bretagne, chaque match disputĂ© Ă domicile voyant dĂ©ferler des cars de supporters venus de toute la rĂ©gion. Des bagadoĂč sont ainsi parfois prĂ©sents dans l'enceinte du stade, tandis que des Gwenn ha du font leur apparition dans les tribunes, notamment Ă l'occasion des deux victoires du club en Coupe de France122, mais aussi le 6 mai 1995, le groupe de supporters du Roazhon Celtic Kop en dĂ©ployant un drapeau, grand de 270 m2, Ă l'occasion d'un match face au Paris Saint-Germain.  à partir des annĂ©es 2000, sous l'impulsion de son prĂ©sident Emmanuel Cueff, le Stade rennais FC dĂ©cide de multiplier l'utilisation d'Ă©lĂ©ments faisant rĂ©fĂ©rence Ă son identitĂ© bretonne. Ainsi, les bagadoĂč de Cesson-SĂ©vignĂ© et de Rennes sont rĂ©guliĂšrement invitĂ©s Ă se produire Ă l'occasion des rencontres disputĂ©es Ă domicile, ainsi que lors des finales jouĂ©es au Stade de France. Dans le mĂȘme registre musical, le club adopte, Ă la suite de la finale de la Coupe de France 2009 avant laquelle il avait Ă©tĂ© jouĂ©, le Bro gozh ma zadoĂč, prĂ©sentĂ© comme l'hymne de la Bretagne. Le chant est ainsi diffusĂ© avant chaque rencontre Ă domicile depuis septembre 2009, le Stade rennais FC annonçant clairement vouloir mettre en avant son rĂŽle de porte-drapeau rĂ©gional.  Le Stade rennais FC fait Ă©galement un usage rĂ©gulier des mouchetures d'hermine, que l'on retrouve ainsi sur les pylĂŽnes de l'une des tribunes du Roazhon Park, rĂ©novĂ©e en 2004, mais aussi sur les maillots des joueurs. Depuis le dĂ©but des annĂ©es 2000, ces mouchetures d'hermines sont souvent prĂ©sentes sur les diffĂ©rentes tuniques portĂ©es par les joueurs rennais, alors que le maillot utilisĂ© lors des matchs disputĂ©s Ă l'extĂ©rieur, traditionnellement blanc et noir, reprend en 2010 un motif Ă©voquant le drapeau Gwenn ha du, puis en 2012 le drapeau Kroaz du. Depuis 2011, une mascotte utilisĂ©e par le club, dĂ©nommĂ©e Erminig, ressemble Ă une hermine au pelage blanc. Elle est prĂ©sente durant les rencontres Ă domicile du club, ainsi que lors d'Ă©vĂ©nements ponctuels auxquels participe le Stade rennais FC.  GOONIES and CopyCat 2 Link to comment Share on other sites More sharing options...
GOONIES Posted April 13, 2024 Share Posted April 13, 2024 Sympa l historique du stade Rennais ! Je suis allĂ© Ă l Ă©poque au stade nommĂ©... La route de Lorient et j ai dĂ©couvert... la galette saucisse et la DoubleGaletteSaucisse !!!! Ănorme choc gastronomique StreetFood pour le girondin que je suis mon pote habitait un bled st Jacques de la Lande un nom comme ça j avais bien aimĂ© cette ville đ Je me rappelle des 2 frĂšres qui s appelaient DeLaMontagne je crois !  Ps cool le bonnet Breton đ akumasan 1 Link to comment Share on other sites More sharing options...
akumasan Posted April 15, 2024 Share Posted April 15, 2024 đ° Sorti en 2022, Itorah est lâunique projet du studio Grimbart Tales créé en 2018. RĂ©compensĂ© la mĂȘme annĂ©e par la distinction de Best Audio Design et nominĂ© pour le titre du Best Indie Game au German Developer Awards, le jeu termine son aventure en arrivant enfin sur nos consoles de salon, nous offrant ainsi son chant du cygne car le studio fermera juste aprĂšs.  Notre hĂ©roĂŻne Ă©tait en train de piquer un somme sur une imposante statue au milieu de la forĂȘt lorsquâelle est rĂ©veillĂ©e par une voix mystĂ©rieuse accompagnĂ©e dâune boule de lumiĂšre. IntriguĂ©e, elle la suit jusquâĂ une grotte sombre peuplĂ©e dâaraignĂ©es vindicatives. Sa course effrĂ©nĂ©e pour leur Ă©chapper sâarrĂȘte bien entendu prĂ©maturĂ©ment et elle reprend ses esprits entoilĂ©e au plafond aux cĂŽtĂ©s dâun personnage emprisonnĂ© comme elle dans un cocon. AprĂšs quelques contorsions, elle parvient Ă sâĂ©chapper et libĂšre ce vĂ©nĂ©rable barbu qui sâavĂšre ĂȘtre une hache parlante qui lui indique le lieu de leur dĂ©tention : la citĂ© dâAracan.  AprĂšs une rapide exploration du niveau et lâouverture de deux portes en pierre marquĂ©es dâun scarabĂ©e Ă lâaide dâorbes de couleur, nous combattons un premier mini-boss, guerrier en armure armĂ© dâune lame pour le moins imposante. Pas dâinquiĂ©tude cependant, ce dernier Ă©tant particuliĂšrement lent et prĂ©visible, le vaincre nâest quâune simple formalitĂ©. Ă la grande surprise de notre compagnon, nous aspirons la force vitale corrompue de notre adversaire et dĂ©bloquons ainsi un premier pouvoir de soin fort pratique.  Visuellement, Itorah est une rĂ©ussite. Les diffĂ©rents environnements, bien que classiques, sont superbement retranscrits et animĂ©s avec un sens du dĂ©tail qui transpire lâamour du travail bien fait. De plus, nous observons de nombreuses variations au sein de ces derniers, tant du point de vue des Ă©lĂ©ments que de lâĂ©clairage qui prend ici une place importante. Nous retrouvons ainsi toute une brochette de niveaux classiques Ă©maillĂ©s de divers dĂ©tails architecturaux et culturels typiquement aztĂšques.  Le monster design nâest pas en reste puisque chaque type dâennemi rencontrĂ© parmi la grosse dizaine prĂ©sentĂ©e est fort bien dĂ©taillĂ©, malgrĂ© la taille relativement rĂ©duite de la majoritĂ© dâentre eux, souvent inversement proportionnelle Ă leur mobilitĂ© et leur capacitĂ© de nuisance. Bien entendu, les diffĂ©rents boss bĂ©nĂ©ficient globalement dâun traitement Ă la hauteur du dĂ©fi quâils proposent et lâon regretterait presque de ne pas pouvoir incarner au hasard notre alter ego flamboyant dans un mode de jeu alternatif.  Les niveaux sont absolument gigantesques, mais nulle tĂ©lĂ©portation ou ersatz de voyage rapide entre les diffĂ©rents feux de camp nâest disponible, malgrĂ© la promesse de deux actions grisĂ©es lors de lâutilisation de ces points de sauvegarde. De plus, la barre dâendurance dâItorah se vide progressivement lors du sprint ou dâune esquive suivi de roulades, interdisant ces deux actions lorsquâelle se retrouve Ă plat. Si cela peut arriver et ĂȘtre prĂ©judiciable en dĂ©but de partie, lâaugmentation de cette derniĂšre ainsi que lâutilisation abusive du saut lors de nos dĂ©placements rend au final cette limitation presque complĂštement caduque. Que dire Ă©galement du lancer dâarme qui immobilise le personnage jusquâĂ son retour dans nos mains, rĂ©duisant Ă©normĂ©ment son utilitĂ© dans la majoritĂ© des combats ?  Dâun point de vue sonore, le jeu de Grimbart Tales nâusurpe en rien son titre gagnĂ© fin 2022 et ravit nos oreilles avec des mĂ©lodies douces, souvent discrĂštes mais envoĂ»tantes, ainsi que certains morceaux fredonnĂ©s Ă la maniĂšre de Bastion, qui accompagnent parfaitement les sĂ©quences dâĂ©motion. Les combats de boss quant Ă eux sont orchestrĂ©s de maniĂšre beaucoup plus dramatique et rythmĂ©e et collent parfaitement Ă lâambiance de chacun dâentre eux. LâĂ©cho est au rendez-vous dans les grottes merveilleuses et autres temples que nous explorons et les bruitages sont trĂšs cohĂ©rents avec le reste du titre. Un seul regret entache nĂ©anmoins ce tableau idyllique car les personnages sâexpriment verbalement uniquement via des onomatopĂ©es confinant au simlish.  Finalement, le seul vrai pĂ©chĂ© dâItorah est de prĂ©senter un dĂ©sĂ©quilibre flagrant entre son volet technique trĂšs apprĂ©ciable et les mĂ©caniques quâil met en Ćuvre, beaucoup moins ambitieuses, originales et parfois mĂȘme incomplĂštes. Un peu comme ce superbe sex-symbol au magnĂ©tisme exotique fou, qui nous donne des palpitations rien quâĂ le regarder, mais qui tue le rĂȘve Ă grands coups de pelle par sa maniĂšre de sâexprimer. Il faut alors faire fi de nos prĂ©jugĂ©s, mettre de cĂŽtĂ© nos automatismes nĂ©s de notre longue expĂ©rience et retrouver notre Ăąme dâenfant. Car Itorah a un bon fond, Ă la fois austĂšre et gĂ©nĂ©reux et sâadresse au joueur novice que nous Ă©tions alors, Ă©merveillĂ© par ces couleurs vives et subjuguĂ© par ce mignon petit personnage bondissant dans tous les sens.  Aflow and CopyCat 2 Link to comment Share on other sites More sharing options...
akumasan Posted April 17, 2024 Share Posted April 17, 2024 đ°Â Sorti en 2010, Aliens Versus Predator est un FPS dĂ©veloppĂ© par Rebellion et Ă©ditĂ© par SEGA. Tout comme pour la version Jaguar de Alien Vs Predator, vous avez la possibilitĂ© d'incarner un Marine, un Predator ou un Alien, ce qui donne lieu Ă trois gameplays radicalement diffĂ©rents, donnant toute sa saveur au titre. Aliens Vs Predator c'est presque trois jeux en un. La campagne solo vous propose en effet de choisir entre les Humains, les Predators ou les Aliens, pour 3 types de gameplay Ă priori bien diffĂ©rents.  Passons rapidement sur le scĂ©nario qui n'a pas grand intĂ©rĂȘt : Un temple vient d'ĂȘtre dĂ©couvert par les humains sur une planĂšte lointaine, libĂ©rant les Aliens et attirant une horde de Predators, et hop tout le monde va se fritter !  L'ambiance d'origine des films est bien respectĂ©e. Le background, personnages, dĂ©cors, on y croit. Mais ce que l'on veut maintenant, ce sont des frissons, revivre les sensations de Sigourney Weaver dans Alien, mais n'est pas Alien Isolation qui veut !!! J'irais mĂȘme plus loin en disant que Aliens Vs Predator ou Aliens : Colonial Marines sont tous les deux des anti Alien Isolation.  Allez on commence cette sĂ©rie de trois vidĂ©os par les Marines, je ferais les deux autres vidĂ©os supplĂ©mentaire sur la campagne du Predator, pour finir avec celle de l'Alien plus tard.  LES MARINES : Vous dĂ©butez dans une base humaine infestĂ©e par les Aliens. Votre marine est Ă©quipĂ© d'une lampe-torche, de quelques seringues pour la santĂ©, et d'un dĂ©tecteur de mouvement flippant identique Ă celui du film de Cameron. Au dĂ©part une seule arme, un pistolet (Ă munitions illimitĂ©es), il sera trĂšs vite insuffisant vous vous en doutez bien. Le jeu dĂ©bute assez bien. Dans l'obscuritĂ©, la solitude, avec des aliens qui tardent Ă apparaĂźtre ce qui est excellent pour crĂ©er une ambiance pesante, le tout dans un jeu trĂšs linĂ©aire oĂč vous ĂȘtes de plus guidĂ© par une flĂšche sur votre dĂ©tecteur. Cette linĂ©aritĂ© peut ĂȘtre considĂ©rĂ©e comme un avantage ou comme un inconvĂ©nient, disons que c'est un jeu de genre : un FPS de couloir trĂšs classique.  LE PREDATOR : Le fameux tueur d'humains Ă dreadlocks ! On se sent tout de suite plus puissant qu'un pauvre humain avec nos nouveaux pouvoirs de Predator : invisibilitĂ©, vision thermique, dĂ©placements impressionnants (bonds de folie), armes puissantes, et on peut mĂȘme placer des mines. Cette fois-ci, les rĂŽles sont inversĂ©s, car avec le Predator, fini le sentiment de peur que l'on pouvait avoir en incarnent les Marines. Vous pourrez ainsi prendre de la hauteur et examiner tranquillement la situation, orienter ces abrutis d'humains dans une direction via des points de distraction, avant un massacre mĂ©ticuleux et planifiĂ©. Donc vous l'aurez compris, dans la peau du Predator le FPS se transforme en jeu d'infiltration. Si la patience n'est pas votre fort vous pouvez toujours foncer dans le tas avec votre plasma, mais le succĂšs est moins garanti, sauf si vous ĂȘtes prĂ©cis.  L'ALIEN : Enfin le gameplay avec l'Alien se pratique un peu comme avec le Predator, sauf que vous n'avez plus de matos, mais un nouvel avantage : celui de pouvoir vous dĂ©placer sur les murs et les plafonds. C'est sĂ»rement le type de jeu le moins intĂ©ressant des trois d'autant que le gameplay est un peu confus. On regrettera quand mĂȘme le QI trĂšs faible des humains qui se laissent piĂ©ger facilement ou incapables de rĂ©agir dans certaines situations. Ainsi je prĂ©fĂšre la campagne des Marines, car il est bien plus facile de s'identifier Ă un humain, on accepte plus facilement le QI faible des ennemis et on a quelques frissons. Mais l'ajout des campagnes Predator et Alien est vraiment bienvenue pour varier la façon de jouer et prolonger le plaisir.  Nous avons affaire Ă un FPS/infiltration classique mais efficace. La rĂ©alisation n'est pas exceptionnelle, mais suffisante pour rendre le jeu crĂ©dible. Les textures sont correctes, les animations aussi quoi qu'un poil trop rigides, et le framerate suffisant. Rien Ă redire concernant l'ambiance sonore qui est de qualitĂ©. Il manque juste un poil de folie dans la rĂ©alisation, ce qui aurait permis d'avoir un peu plus de frissons, dommage. Mais Rebellion a bien respectĂ© l'univers de Alien et de Predator, c'est dĂ©jĂ l'essentiel.  Alien Vs Predator est un FPS Oldschool, pas besoin forcement d'une rĂ©alisation tape Ă l'Ćil pour faire un bon FPS ou un bon survival, pas besoin de bidonner le gameplay Ă fond (rĂ©gĂ©nĂ©ration automatique de la vie) pour rendre intĂ©ressant un FPS, Aliens Vs Predator lui va Ă l'essentiel et respect des univers et gameplay accĂšs sur la survie. En somme c'est un FPS simple et efficace.  CopyCat and GOONIES 1 1 Link to comment Share on other sites More sharing options...
akumasan Posted April 20, 2024 Share Posted April 20, 2024 đ° Sorti en 2017 Bulletstorm : Full Clip Edition est la version Remaster de Buletstorm sorti Ă lâorigine en 2011, la premiĂšre version de Bulletstorm avait Ă©tĂ© boudĂ©e par le public aprĂšs avoir Ă©tĂ© pourtant acclamĂ©e par la critique. Une suite avait Ă©tĂ© mise en projet, mais finalement elle ne verra jamais vu le jour et les polonais de People Can Fly en coproduction avec Epic Games ont toujours regrettĂ© de ne pas avoir pu donner suite Ă leur bĂ©bĂ©. C'est Gearbox Software, dans sa grande mansuĂ©tude, rachĂšte les droits et Ă©dite ce Remaster de Buletstorm.  Qui dit remasterisation dit amĂ©lioration graphique. Il est vrai que Bulletstorm : Full Clip Edition offre des textures affinĂ©es et un taux de rafraĂźchissement souvent supĂ©rieur Ă 60 fp/s. Cependant, certains bugs dâaffichages de la version originale ne sont toujours pas rĂ©glĂ©s. De plus, le dĂ©blocage du taux de rafraĂźchissement cause certains soucis au moteur physique du jeu. Un point trĂšs dĂ©sagrĂ©able lorsque l'on tente dâĂ©liminer nos ennemis avec style et qui peut facilement causer la frustration chez le joueur. MĂȘme si ces bogues sont plutĂŽt rares, du moins lors de mon test, ils peuvent gĂącher lâexpĂ©rience globale.  Le joueur incarne Grayson Hunt, chef dâun groupe de renĂ©gats de lâespace qui ont tout plaquĂ© aprĂšs avoir Ă©tĂ© manipulĂ© par un gĂ©nĂ©ral vĂ©reux Ă la verve trĂšs fleurie. AprĂšs un coup de sang tĂ©mĂ©raire face Ă ce dernier qui tourne mal, Gray et le seul survivant de son Ă©quipage, griĂšvement blessĂ©, se retrouvent coincĂ© sur Stygia, une ancienne planĂšte touristique infestĂ©e de divers gangs cannibales ou autres mutants dĂ©gĂ©nĂ©rĂ©s. La campagne de Bulletstorm nâa rien dâexceptionnel, mais elle a le mĂ©rite dâĂȘtre rythmĂ©e, variĂ©e, dâaller jusquâau bout de son dĂ©lire de toute faire pĂ©ter tout en restant cohĂ©rent et dâexposer un minimum de background pour quâon en ait quelque chose Ă foutre. Lâun des gros points fort du jeu est son irrĂ©vĂ©rence exacerbĂ©e, avec ses dialogues parfois Ă mourir de rire. La VF est vraiment excellente, avec tout plein de jurons et son cĂŽtĂ© massacre Ă grande Ă©chelle cynique et dĂ©lirant.  Ce qui fait lâintĂ©rĂȘt de Bulletstorm, ce sont justement ses tueries dĂ©cĂ©rĂ©brĂ©es qui en font un dĂ©fouloir sans complexe mais pas que. Tuer tout plein de mĂ©chants, câest cool, mais les tuer de façon prĂ©cise, variĂ©e et intelligente, ça change complĂštement la donne. Par un habile procĂ©dĂ© scĂ©naristique, Gray est en mesure de gagner des points en rĂ©alisant ce quâon appelle des Skillshots. Un tir Ă la tĂȘte est considĂ©rĂ© comme un Skillshot. Tirer dans les parties dâun autre et lâachever dâun bon chassĂ© dans la tĂȘte est un Skillshot. Tuer deux ennemis avec un seul tir chargĂ© est Ă©galement un Skillshot. Pour faire simple, une maniĂšre unique de tuer un ennemi grĂące Ă une arme ou lâenvironnement, ou de maniĂšre complexe et construite reprĂ©sente un Skillshot, et accessoirement lâintĂ©rĂȘt principal du gameplay. Chaque arme a ses propres Skillshots et chaque niveau propose sa maniĂšre unique et crĂ©ative dâĂ©liminer son prochain de maniĂšre plus ou moins festive. Et putain, quâest-ce que câest drĂŽle parfois.  Dans cette version de Bulletstorm le cĂ©lĂšbre Duke Nukem fait son apparition. Le protagoniste bien connu de la part des joueurs pour son caractĂšre et ses citations lĂ©gendaires est jouable pour lâensemble des missions de la campagne principale. De mon cĂŽtĂ©, jâaurai prĂ©fĂ©rĂ© une meilleure intĂ©gration de ce personnage. Tel que je viens de le mentionner, câest la personnalitĂ© de Duke Nukem qui a permis Ă ce dernier dâĂȘtre populaire au sein de la communautĂ© vidĂ©oludique. Jâaurai bien apprĂ©ciĂ© lâintĂ©gration des nombreuses citations lĂ©gendaires issues des diffĂ©rents jeux dans lequel ce personnage Ă©tait prĂ©sent. Cependant, ce nâest pas le cas et les rĂ©pliques de Duke Nukem sont presque identiques Ă celles de Gray.  Bulletstorm : Full Clip Edition est certainement un bon moyen de faire connaĂźtre la franchise Ă de nombreux joueurs. Le titre dĂ©veloppĂ© par le studio People Can Fly propose une amĂ©lioration visuelle des textures, la possibilitĂ© dâavoir un taux de rafraĂźchissement supĂ©rieur Ă 60 fp/s et lâajout dâun nouveau mode exclusif. Cependant, la prĂ©sence de bugs principalement liĂ©s au moteur physique du jeu ou encore la faible intĂ©gration de Duke Nukem ne permet pas au jeu dâĂȘtre un indispensable. Il faut aussi prendre en compte son prix tout de mĂȘme Ă©levĂ© pour une simple remastĂ©risation dâun titre sorti en 2011. En dâautres mots, lâexpĂ©rience est amusante, mais manque de contenu original.  CopyCat and GOONIES 2 Link to comment Share on other sites More sharing options...
Kenra2 Posted April 20, 2024 Share Posted April 20, 2024 J'ai commencé Panic Porcupine, une parodie de sonic, sur steam akumasan 1 Link to comment Share on other sites More sharing options...
akumasan Posted April 22, 2024 Share Posted April 22, 2024 đ° TroisiĂšme et derniĂšre partie de Papo & Yo. Le monde imaginaire de Quico n'Ă©tait finalement est pas si imaginaire qu'il n'y paraĂźt. Il s'agit en fait du reflet de l'enfance tragique de Vander Caballero qui visiblement a subi des coups tout au long de sa jeunesse par son pĂšre alcoolique et violent. L'histoire personnelle de Vander Caballero (le directeur crĂ©atif du jeu) fut parfaitement retranscrite tout au long de Papo & Yo, avec un degrĂ© de double lecture rarement vu dans un jeu vidĂ©o.  Quico est un jeune garçon tout ce qu'il y a de plus gentil et attentionnĂ©. Malheureusement, il vit chez son pĂšre qui, mĂȘme s'il aime son fils, finit toujours par lui faire du mal. La raison de ce mal, c'est l'alcoolisme et c'est toujours Quico qui finit par trinquer, il est par consĂ©quent obligĂ© de se cacher de son pĂšre dĂšs qu'il a bu mĂȘme s'il Ă©prouve pour lui une telle affection qu'il ne demande qu'Ă pouvoir le guĂ©rir. Un sujet grave est abordĂ© dans ce jeu, mais il n'est pas prĂ©sentĂ© de cette maniĂšre.  Vous incarnez Quico dans un monde plutĂŽt Ă©trange dans lequel les maisons ont des pattes et les jouets sont vivants. On croirait le rĂȘve d'un enfant et c'est bien le cas. Vous allez jouer Quico qui avancera dans ce monde en escortant un monstre en apparence pacifique et mangeur de fruits. Malheureusement, ce monstre a un problĂšme, dĂšs qu'il lui arrive de manger des grenouilles, ce qu'il adore, il devient agressif voire trĂšs violent. Je vous laisse faire le rapprochement entre les deux histoires.  Ce jeu exploite autant votre rĂ©flexion que votre agilitĂ© Ă sauter de plateforme en plateforme. Vous allez devoir avancer tout en jonglant entre les phases de plateforme et les Ă©nigmes mettant en scĂšne des interrupteurs, des clĂ©s que vous reconnaĂźtrez facilement, car ils sont dessinĂ©s Ă la craie et j'en passe. On voit bien que ce monde est tirĂ© de l'esprit du jeune Quico, car il a beau ĂȘtre mĂ©lancolique, il n'en est pas moins plein de couleurs et pourvu d'un style crayonnĂ© au niveau des interrupteurs et autres Ă©lĂ©ments qui ne laisse pas indiffĂ©rent. DĂ©placer des maisons, les voir voler, attirer Monstre (oui, c'est son nom.), l'Ă©viter durant ses colĂšres, se servir de son jouet robot afin de faire des doubles sauts et d'activer certains interrupteurs Ă©loignĂ©s, voici le quotidien du monde imaginaire de Quico. Les tĂąches Ă effectuer sont simples et rĂ©pĂ©titives, mais vous aurez peu de chances de vous en lasser, car vous n'aurez pas besoin de plus de 3 ou 4 heures pour finir le jeu. Assez pour faire passer un message important, mais pas assez pour tenir le joueur en haleine, le scĂ©nario est brillant, mais la durĂ©e de vie est relativement courte.  Il vous arrivera tout de mĂȘme d'avoir quelques difficultĂ©s Ă comprendre ce que vous devrez faire pour avancer. Pour vous aider des cartons sont dissĂ©minĂ©s dans les niveaux, les mettre sur votre tĂȘte vous permettra de consulter soit un didacticiel soit des indices sur votre tĂąche Ă accomplir. Du coup, le jeu ne propose plus de rĂ©el dĂ©fi, la difficultĂ© n'Ă©tant dĂ©jĂ pas trĂšs Ă©levĂ©e. Heureusement cela n'empĂȘche en rien le joueur de rester scotchĂ© Ă sa manette.  Graphiquement, pour un jeu sorti en 2013, c'est plutĂŽt correct, avec des paysages trĂšs reposants, mais il se rattrape aisĂ©ment avec une bande son rĂ©ellement sublime crĂ©e par Brian d'Oliveira :    Sans compter sur le message qui se cache derriĂšre le jeu. Un rĂ©el travail a Ă©tĂ© fait sur l'univers proposĂ©, un petit garçon sans dĂ©fense dans la vie rĂ©elle qui arrive Ă avoir une influence Ă©norme sur un monde imaginaire, une idĂ©e de gĂ©nie. La fin du jeu n'est pas moins marquante qu'elle n'est poĂ©tique, comme tout le reste du jeu. Il est possible de comparer chacun des Ă©lĂ©ments de l'univers de Quico Ă sa vie rĂ©elle et le rendu est vraiment intĂ©ressant.  Au final, c'est un jeu qui atteint de sommets qui nous est offert, du moins au niveau du scĂ©nario, de la mise en scĂšne, de la bande son et de l'immersion offerte aux joueurs. Reprenant des Ă©lĂ©ments dĂ©jĂ vus dans Majin and the forsaken kingdom et Ico, c'est pour ma part un grand trĂšs YES !!!  Je dĂ©dicace ce let's play Ă Aysha de la chaĂźne Aysha Gaming Geek.  Aflow and CopyCat 1 1 Link to comment Share on other sites More sharing options...
akumasan Posted April 25, 2024 Share Posted April 25, 2024 đ° Sorti en 2016, SUPERHOT est un FPS assez atypique en proposant une mĂ©canique de jeu rare, le temps nâavance que lorsque lâon bouge le corps de son avatar. Du coup, il nâest dĂšs lors plus question dâavoir les meilleurs rĂ©flexes pour gagner, mais il faut prĂ©voir ses actions et profiter des Ă©lĂ©ments du dĂ©cor ainsi que de trĂšs nombreuses interactions avec les ennemis pour avancer dans le jeu.  SUPERHOT nous place donc dans la peau dâun joueur ayant reçu une copie pirate dâun jeu inconnu par un de ses amis et qui dĂ©couvre que le jeu est en fait plus quâun simple amusement. Ă force dây jouer et de dĂ©bloquer des scĂ©nettes variĂ©es, notre personnage se verra pris Ă partie par ce qui semble ĂȘtre une organisation. Celle-ci qui nâest dâailleurs pas trĂšs contente de nous voir jouer Ă leur produit. Soyons honnĂȘte, lâhistoire nâest quâun simple prĂ©texte Ă dĂ©bloquer le mode tutoriel du jeu. Comptez environ 1h30 Ă 2h pour voir le bout du mode solo.  MalgrĂ© cet aspect minimaliste, SUPERHOT est une rĂ©ussite visuelle et sa direction artistique rappelle aussi bien Killer7 que Mirror's Edge. D'ailleurs, histoire d'aller jusqu'au bout de leur dĂ©lire, les dĂ©veloppeurs ont optĂ© pour des morts Ă©galement stylisĂ©es avec des ennemis, qui se dĂ©sagrĂšgent en une myriade de particules, Ă l'image d'un verre qui Ă©clate en plusieurs fragments. L'habillage du jeu est aussi trĂšs inspirĂ© puisqu'on navigue dans des menus rappelant ceux de DOS. Quant aux cinĂ©matiques, elles prennent aussi le contre-pied de proposer un rendu graphique old school en 8-bit bien pixellisĂ©es, ce qui contraste encore plus le cĆur de la partie.  Le fait que le gameplay de SUPERHOT soit ralenti en permanence oblige le joueur Ă penser comme un joueur d'Ă©checs, en anticipant les mouvements possibles de chaque ennemi qu'il faudra mettre hors d'Ă©tat de nuire sans subir le moindre coup. En effet, Ă la moindre balle ou coup de poing encaissĂ© et c'est le game over assurĂ©. Tout l'art de cette production polonaise consiste donc Ă deviner les actions tout en Ă©conomisant chacun des dĂ©placements du personnage, histoire d'avoir toujours le temps de tout bien analyser, des fois qu'un ennemi se retrouve dans nos dos sans qu'on ne l'ait vu.  D'ailleurs, pour tuer un ennemi, il existe plusieurs façons. Soit en l'enchaĂźnant avec 4 ou 5 coups-de-poing, soit en rĂ©cupĂ©rant une arme. Chaque adversaire touchĂ© par un coup-de-poing ou par un objet contondant qu'on lui aura lancĂ© Ă la figure (tĂ©lĂ©, bouteille, arme vide) lĂąchera son arme sous l'effet de surprise, avant de foncer la ramasser. A vous de mettre ce laps de temps Ă profit pour la lui chiper, et ensuite le tuer comme il faut. Encore une fois, tout est question d'anticipation et de timing Ă©tant donnĂ© qu'il est impossible de recharger ses armes. Un pistolet dispose ainsi de 5 balles, et il est important de le remplacer une fois les cartouches tirĂ©es. Plus facile Ă dire qu'Ă faire quand le nombre de balles en vol augmente, puisque lĂ aussi, il est important d'anticiper en limitant les dĂ©placements, afin de tout esquiver en continuant Ă zigouiller les ennemis. D'ailleurs, si un pistolet ne tire qu'une seule balle Ă chaque fois, sachez que les fusils de chasse offrent deux coups, chacun lĂąchant un meurtrier nuage de grenaille. Efficace mais difficile Ă esquiver quand ce dernier arrive dans notre direction, d'autant que le personnage ne peut pas se baisser. Enfin, quant aux fusils d'assaut, ils envoient des volĂ©es de 4 cartouches Ă chaque tir, et lĂ aussi, l'environnement peut se retrouver rapidement saturĂ© de bastos.  SUPERHOT propose un gameplay incroyablement addictif et novateur qui permet nombre de fantaisies et dont on n'a clairement pas encore atteint les limites aprĂšs une quinzaine d'heures passĂ©es sur le jeu, est, c'est effectivement un FPS rĂ©volutionnaire dans son approche et ses mĂ©caniques, mais une fois que lâon a bien compris le concept, on se doute que lâon ne restera pas une vingtaine dâheures sur le jeu malgrĂ© lâĂ©tendue du challenge proposĂ©. Les achĂšvements motivent pour essayer de nouvelles façons dâapprĂ©hender le jeu et de booster sa durĂ©e de vie. On retrouve Ă©galement plein de bonus secondaires prĂ©sentĂ©s sous forme de programmes bonus dans une arborescence DOS bien sentie. SUPERHOT est une bonne surprise qui parvient Ă nous captiver assez dâheures pour ne pas se sentir lĂ©sĂ© par le prix du jeu. Câest une des meilleures surprises de ce dĂ©but dâannĂ©e vidĂ©o-ludique. Pour peu que vous soyez curieux et amateurs de FPS aussi sympa Ă regarder quâĂ jouer, vous avez trouvĂ© votre prochain simulateur de meurtre de mannequins animĂ©s.  CopyCat 1 Link to comment Share on other sites More sharing options...
akumasan Posted April 26, 2024 Share Posted April 26, 2024 đ° Sorti en 2020, OCEANHORN 2 : Knights of the Lost Realm fait suite au premier Ă©pisode qui m'avait marquĂ© par ses nombreux hommages Ă la licence The Legend of Zelda. OCEANHORN 2 continue sur sa lancĂ©e, mais en troquant cette fois la vue isomĂ©trique pour une aventure en 3D.  Lâhistoire dĂ©bute sur la petite Ăźle dâArne, nous y incarnons un jeune homme dans sa quĂȘte initiatique pour devenir chevalier. Câest ainsi lâoccasion pour le jeu de nous familiariser avec ses commandes et son univers Ă travers un tutoriel plutĂŽt bien construit et suffisamment clair pour se lancer dans lâaventure. Certains pan de la progression rappellent immĂ©diatement les aventures modernes de Link avec des lieux semblables aux sanctuaires du monde dâHyrule. Ces lieux nous proposent diffĂ©rentes Ă©nigmes quâil faudra rĂ©soudre Ă lâaide des divers pouvoirs et gadgets obtenus lors de notre pĂ©riple. On sera par exemple amenĂ© Ă enflammer des torches avec un pouvoir de feu, se hisser sur une corniche Ă©loignĂ©e Ă lâaide dâun grappin ou encore plonger dans les profondeurs aquatiques grĂące Ă un scaphandre. Leur obtention est dâailleurs bien amenĂ©e et permet un sentiment de montĂ©e en puissance de notre chevalier en herbe.  Si le scĂ©nario nâest jamais transcendant, il propose tout de mĂȘme quelques rebondissements bienvenus et se laisse suivre avec plaisir. OCEANHORN 2 requiert environ une dizaine dâheures pour venir Ă bout de la trame principale. Ă cela, on peut encore rajouter cinq Ă six heures supplĂ©mentaires pour achever les quelques quĂȘtes secondaires, rĂ©cupĂ©rer les nombreux collectibles pour terminer lâexploration de GaĂŻa Ă 100 % ou encore accomplir la liste de tous les dĂ©fis.  Le titre a de quoi nous occuper sur le papier, encore faut-il parvenir Ă se donner lâenvie de tout faire, la faute Ă un gameplay datĂ© et quelques soucis dâergonomie. En effet, la navigation dans les menus est confuse, on sây perd facilement avec des informations pas forcĂ©ment nĂ©cessaires. En revanche, nous dĂ©plorons lâabsence dâun vĂ©ritable journal de quĂȘtes afin de pouvoir suivre les diffĂ©rents objectifs secondaires parmi ceux de la trame principale. Il est Ă©galement dommage de ne pas bĂ©nĂ©ficier dâune carte globale de GaĂŻa et de devoir simplement se contenter de la vue de la zone oĂč lâon se trouve.  CĂŽtĂ© gameplay, ce qui m'a le plus frustrĂ©, câest lâabsence de saut manuel. Les seuls moments oĂč notre personnage peut sauter, câest en avançant vers un prĂ©cipice ou une plateforme en face de nous. Cela nous a rendu lâexploration plus laborieuse, au point dâen ĂȘtre presque dĂ©goĂ»tĂ©s. Au niveau des combats, on est sur un systĂšme plutĂŽt classique, proche lĂ aussi des derniers jeux The Legend of Zelda avec la possibilitĂ© de donner des coups dâĂ©pĂ©e, de parer avec son bouclier ou de faire des roulades pour esquiver. Malheureusement, les affrontements manquent de pĂȘche et de sensations pour ĂȘtre vraiment plaisants. De plus, il nâest pas possible de verrouiller une cible, entraĂźnant quelques soucis de lisibilitĂ© lors des combats face Ă de nombreux ennemis.  MalgrĂ© tout, le soft se rattrape par un level-design et des environnements assez variĂ©s pour ne pas nous lasser. Les diffĂ©rentes rĂ©gions du monde de GaĂŻa ont chacune leurs spĂ©cificitĂ©s et les niveaux sont construits de façon Ă nous faire progressivement utiliser tout notre attirail pour progresser.  Je termine sur la partie sonore du titre qui accompagne trĂšs bien la direction artistique et nous permet de mieux profiter de notre Ă©popĂ©e. Les musiques ne sont pas des chefs-dâĆuvre, mais elles ont le mĂ©rite de bien accompagner lâaction et la narration. Dommage que cĂŽtĂ© doublage, il faille se contenter dâun jeu plat et dâun hĂ©ros muet tout comme Link dans la saga Zelda.  OCEANHORN 2 : Knights of the Lost Realm dispose de certaines qualitĂ©s. Il profite dâun scĂ©nario plaisant, servi par une bande-son bien choisie et des graphismes soignĂ©s. Mais malgrĂ© les diffĂ©rentes inspirations de la licence The Legend of Zelda qui peuvent plaire Ă certains, on ne peut sâempĂȘcher dâĂȘtre frustrĂ© par les menus confus ou le gameplay malheureusement datĂ©. Cependant, bien que lâenvie de terminer le jeu dans son entiĂšretĂ© se soit Ă©vanouie face Ă ces dĂ©fauts, nous avons tout de mĂȘme apprĂ©ciĂ© parcourir la trame principale pendant la dizaine dâheures nĂ©cessaire.  Aflow, GOONIES and CopyCat 1 2 Link to comment Share on other sites More sharing options...
akumasan Posted May 6, 2024 Share Posted May 6, 2024 đ° En 2012, Medal of Honor : Warfighter se voulait ĂȘtre le Call of Killer de cette annĂ©e-lĂ et pad en main cela se ressent, car en effet, tous les Ă©lĂ©ments qui font le succĂšs de la sĂ©rie des Modern Warfare, mais aussi de Battlefield 3, sont lĂ : les explosions Ă tout va, les vĂ©hicules, de l'action, certains dĂ©cors destructibles, et une histoire rĂ©aliste qui tente de coller de prĂšs Ă l'actualitĂ© mondiale de l'Ă©poque et aux problĂšmes du terrorisme intĂ©griste. Mais cela ne suffit pas. Le solo est trop, beaucoup trop court, scriptĂ© et ne laisse pas assez de libertĂ© de mouvement, comme le propose pourtant Bad Company 2 car dans ce Medal of Honor c'est un festival de murs invisible ! Le multijoueur souffre d'une rĂ©alisation mĂ©diocre qui, gageons-le, sera rapidement et plusieurs fois patchĂ©e. MalgrĂ© tout, le plaisir de jouer est tout de mĂȘme prĂ©sent, mais c'est le challenge et la rivalitĂ© entre joueurs qui apporte le plus de satisfaction.  Medal of Honor : Warfighter utilise le fabuleux moteur Frostbite 2 crĂ©e par DICE, qu'on a dĂ©jĂ vu Ă lâĆuvre l'annĂ©e derniĂšre dans Battlefield 3. Si l'utilisation qui en est faite n'est pas aussi pointue que dans Battlefield 3, le jeu en reste pas moins parmi les plus beaux FPS disponibles sur les consoles de 7Ăšme gĂ©nĂ©ration. (Xbox 360/PS3) Il faudrait vraiment ĂȘtre de mauvaise foi pour ne pas louer les graphismes de ce nouveau Medal of Honor, qui s'approchent par moments du photo-rĂ©alisme.  Le Frostbite 2 assure donc le spectacle, qui reste une composante essentielle de ce genre de FPS. Medal of Honor a beau se vouloir plus rĂ©aliste que Call of Duty, ce qui n'est d'ailleurs pas bien difficile, les explosions, sĂ©quences de rail shooting et autres crashs d'hĂ©licoptĂšres restent de rigueur. Le scĂ©nario, quant Ă lui, n'a pas beaucoup d'importance : On incarne Ă tour de rĂŽle plusieurs soldats amĂ©ricains, tous chargĂ©s d'Ă©liminer des terroristes dissĂ©minĂ©s dans diffĂ©rents pays du globe. On touche d'ailleurs lĂ au principal dĂ©faut du jeu, qui ne sort jamais rĂ©ellement des sentiers battus. Cette expression figurĂ©e peut quasiment ĂȘtre prise au sens propre puisque la linĂ©aritĂ© est une nouvelle fois de mise. Des obstacles balisent de maniĂšre un peu trop Ă©vidente la route, et lorsque le joueur pense avoir trouvĂ© un petit Ă©chappatoire, un message "vous sortez de la zone de combat" prĂ©cĂšde de quelques secondes un Game Over aussi arbitraire que punitif.  Et puisque l'on parle de portes, sachez que vous en ouvrirez un paquet durant la campagne solo. Comme il se doit, chacune de ces ouvertures est suivie d'un passage au ralenti qui simule l'effet de surprise chez les ennemis et permet de placer facilement trois ou quatre headshots Ă la suite. Ces tirs Ă la tĂȘte permettent d'ailleurs de dĂ©bloquer au fil du temps de nouvelles maniĂšres d'ouvrir les portes (coup de pied, tomahawk, pied-de-biche, fusil Ă pompe, charge explosive...). HĂ©las, les sept façons diffĂ©rentes d'agir ont un effet uniquement cosmĂ©tique et ne changent en rien le gameplay.  Il faut en revanche reconnaĂźtre le rĂ©el effort fait sur les passages en vĂ©hicule. Ă deux reprises, le jeu nous met aux commandes d'une voiture pour des sĂ©quences de courses-poursuites dignes d'un Need for Speed ou d'un Burnout. Mention spĂ©ciale pour le second niveau de ce type, qui nous offre mĂȘme l'opportunitĂ© de jouer Ă une vĂ©ritable partie de cache-cache en voiture, certaines zones permettant d'Ă©chapper Ă la vigilance de nos poursuivants. Mais il s'agit de la seule originalitĂ© du jeu, qui ne surprend jamais par ailleurs. D'ailleurs, on ne s'Ă©tonne presque pas de boucler l'aventure en cinq heures, tant la durĂ©e de vie faiblarde est devenue une caractĂ©ristique du genre. Mais entre l'un des niveaux qui s'expĂ©die en dix minutes chrono et les nombreux passages simplement Ă©voquĂ©s lors des briefings ou des cinĂ©matiques et qu'on aurait aimĂ© jouer par nous-mĂȘme, il y avait pourtant matiĂšre Ă rallonger le jeu sans le diluer artificiellement.  Pas aussi travaillĂ© que les Call of Duty en ce qui concerne la campagne solo, pas aussi riche que les Battlefield pour le versant multi, Medal of Honor : Warfighter est un Ă©lĂšve appliquĂ© mais jamais brillant. Le moteur graphique Frostbite 2 a beau assurer le spectacle, notamment sur PC, cela ne suffit pas pour dĂ©clencher l'enthousiasme du joueur. MalgrĂ© l'apparition de courses de voitures convaincantes, la recette peine Ă se renouveler en raison d'une progression trop linĂ©aire et d'un scĂ©nario sans grand intĂ©rĂȘt. Restent de bonnes sensations gĂ©nĂ©rales qui rendent l'achat du jeu tout Ă fait acceptable, et rentabilisable grĂące aux parties en ligne.  GOONIES and CopyCat 2 Link to comment Share on other sites More sharing options...
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