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Parlez-moi de Cinéma


istarah

Messages recommandés

il y a une heure, akumasan a dit :

Je suis un grand fan de ce film.

Je l'ai vu j'avais 15 ans à l'époque ou on loué encore des VHS.

Il est dans mon top Ten des films culte pour moi.

"O'Dog le cauchemar de l'Amérique"

 

La digne suite de Boyz in the Hood👍

 

Le monde entier découvrait la violence des ghettos afro-américains de Los Angeles..... et moi j'ai acheté un baggy FUBU!!!!

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Je suis pas spécialement un amateur de cinéma, mais y'a parfois des films qui m'intriguent suffisamment pour me décider à débourser 10 boules pour aller les voir au cinéma, comme Everything everyone all at once.
Titre beaucoup trop long d'ailleurs : je me suis planté à donner le titre devant l'employée. ^^

Ayant seulement lu un petit résumé du film, je pensais aller voir un film de SF relativement simple, à la Sliders (série des années 90 reprenant le thème des mondes parallèles).
Or, ce film est beaucoup plus qu'un film de SF, c'est aussi une comédie, un drame social, une comédie romantique. Je vais pas faire une analyse détaillée, car je suis tout sauf cinéphile, et je pense que beaucoup de monde le fera bien mieux que moi, je ne vais pas trop spoiler aussi, mais je vais juste lister tout ce qui me fait penser que c'est un excellent film.
- Premièrement, c'est un film très généreux, qui n'hésite pas à en donner beaucoup (parfois un peu trop même) au spectateur. C'est dense, bourré de plans très sympa, ça foisonne d'idée et de petites trouvailles scénaristiques.
- Les scènes de bastons des excellentes, très bien filmées et chorégraphiées.
- Une "morale" finale qui sort un peu des sentiers battues, qui fait du bien, et qui change un peu du cynisme ambiant. Un film anti nihilisme, ça fait un bien fou.
- C'est un film bienveillant, qui n'est ni culcul la praline ni stupide, ça aussi ça fait du bien.

- ENFIN un personnage trans qui n'est pas caricatural. Et qui n'est pas complètement fou/pervers sexuel/meurtrier etc ... Bon, j'ai pas une culture cinématographique très étendue, et c'est sans aucun doute pas la première fois, mais ça me semble beaucoup trop rare.

On va quand même tenté une petite analyse (qui sera claqué au sol sans aucun doute ^^) : Je pense pas que ce soit voulu, mais ce film, je le vois un peu comme un calque inversé du Joker. Bien que dans la forme, ils n'ont rien à voir, le cheminement et l'évolution des protagonistes principaux est totalement contraire. C'est d'ailleurs assez drôle de voir que sur internet, l'image du Joker (tout comme le personnage de Rorschach des Watchmen) est devenu une sorte de symbole pour une certaine frange de la société (les incels pour caricaturer, mais aussi une certaine partie de l'alt right américaine et de l'extrème droite en général), et que pour l'instant, le film  Everything everyone all at once semble avoir des retours très positifs dans pas mal de milieux militants de gauche et d'extrême gauche.

Plus trivialement aussi, ce film m'a fait pensé à un excellent film d'animation du nom de Millenium actress de Satoshi Kon, dont je ne vais pas raconter l'histoire car si vous ne l'avez pas vu, je ne peux que vous le conseiller fortement (mais encore plus Paprika ou Tokyo Godfather du même réalisateur). Du moins dans la réalisation (bien que beaucoup moins nerveuse dans Millenium actress) et le fait que l'on comprenne un peu mieux dans les deux cas le protagoniste principal à travers ses "avatars".
Et oui, ce petit parallèle n'a absolument rien à voir au fait que je sois légèrement un fan boy de Satoshi Kon. ^^

Bref, j'ai beaucoup aimé, ce film, c'est bien, c'est bon, mangez en.

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Salut les p'tits clous!

 

C'est dimanche et comme convenu, ma chronique d'aujourd'hui sera sur un univers très (trop?) peu souvent évoqué, à savoir la Dark Fantasy. Sorti en juillet 2021, THE GREEN KNIGHT est un film du réalisateur David Lowery qui commence à se faire un nom dans le milieu après son 1er opus "A Ghost Story". Il s'agit d'une adaptation du roman de chevalerie Sire Gauvain et le Chevalier vert rédigé au 14ème siècle.

 

Comme les images dévoilées dans la bande-annonce en attestaient déjà, la beauté du film se manifeste immédiatement pour nous immerger dans ce Moyen-Âge légendaire où l’on s’apprête à découvrir l’histoire de Gauvain, célèbre chevalier de la table ronde qui accompagna le roi Arthur dans ses quêtes. Ici, Gauvain, bien que déjà estimé par le roi, n’est encore personne, comme il l’avoue lorsque son souverain lui demande de lui conter une histoire à son sujet. C’est l’arrivée d’un mystérieux chevalier vert qui va lui ouvrir les portes de la célébrité, alors qu’il lui tranche la tête devant tout le monde, jouant sa vie en échange avec la promesse de retourner le voir un an plus tard pour que le chevalier vert lui rende la pareille. Une première quête légendaire, enfin, pour le chevalier en devenir.

La chevalerie au cinéma n’a rien de nouveau, et a déjà ses classiques bien en place, avec leur propre manière de jouer avec les codes de l’honneur et d’iconiser ou non leurs figures. Tout l’enjeu de The Green Knight était donc de jouer avec ces codes pour façonner sa propre légende et déconstruire les mythes auxquels il se réfère. Car l’héroïsme n’aura pas sa place dans The Green Knight, mettant en lumière un homme perturbé par ses propres tourments, fragilisé par ses faiblesses et ses peurs, petit au milieu d’une nature immense, et happé par ses propres cauchemars. Comme le fantôme de A Ghost Story, Gauvain refuse la mort, pourtant inévitable, mais la protection dont il bénéficie la tient toujours éloignée de lui, et elle ne pourra alors se contenter que de lui jouer des tours sur son chemin, réveillant de vieux esprits à l’envi ou lui faisant entrevoir sa propre mort.

Cependant, malgré sa capacité à progresser vers son but, Gauvain ne s’illustre que par sa fragilité, ne ressortant jamais véritablement grandi des épreuves auxquelles il se retrouve confronté. Mu par l’instinct de protéger sa propre vie, extrêmement humain dans son refus d’amorcer tout combat, Gauvain prouve progressivement qu’il n’est pas digne d’être chevalier, plutôt que de suivre le périple classique où le héros prouve progressivement sa valeur avant une ultime épreuve. Il lui faudra finalement vraiment toucher la mort du doigt et comprendre le véritable sens de sa quête pour atteindre la révélation et prouver sa valeur. Mais il ne s’agira pas d’obtenir un quelconque triomphe ni la moindre clameur. Car cette quête largement teintée d’onirisme cherche avant tout à illustrer un combat intérieur, manifestation intime d’une peur viscérale de la mort, et d’un recours à la célébrité pour espérer la surpasser, au-delà de la simple existence physique.

 

Intrigante et parfois décousue, la narration de The Green Knight aura de quoi désarmer le spectateur, le film ayant principalement recours aux images pour venir solliciter ses sens et ses émotions. A ce sujet, le film de David Lowery est d’une beauté saisissante avec ces superbes paysages (l'Irlande y est magnifiée!!!), ce sens du cadrage, ces plans souvent orchestrés pour évoquer des illustrations déjà connues, et cette lenteur devenue caractéristique des films de Lowery, conférant au film un aspect très contemplatif, soutenant cet onirisme ambiant. Pas de rêves, pas de contes de fées, pas de grandes batailles. The Green Knight n’hésite pas à suivre une démarche relativement radicale qui va certainement diviser, tout comme il ne laissera pas insensible.

 

 

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  • 3 semaines plus tard...

Ce film est vraiment excellent pour tout ceux qui aime les films à la façon d'un Pulp Fiction ou d'un Jackie Brown de Quentin Tarantino.

 

L'histoire est génial voici le pitch :

 

En Janvier 1969, alors que Richard Nixon entame son mandat comme 37e président des États-Unis, une nouvelle décennie se profile.

À l’hôtel l’El Royale, un établissement autrefois luxueux désormais aussi fatigué que ses clients, sept âmes aussi perdues les unes que les autres débarquent.
Situé sur la frontière entre la Californie et le Nevada, l’El Royale promet la chaleur et la lumière du soleil à l’ouest, et l’espoir et les opportunités à l’est. Il incarne parfaitement le choc entre passé et présent.

Autrefois, célébrités et personnalités politiques influentes s’y côtoyaient, au casino, au bar, à la piscine ou dans les suites somptueuses.

Mais l’âge d’or du Royale est bel et bien révolu.
Dans cet hôtel oublié des riches et des puissants depuis longtemps, un prêtre, une chanteuse de soul, un voyageur de commerce, une hippie et sa sœur, un homme énigmatique, et le gérant de l’hôtel vont se retrouver par hasard… ou pas.

Au cours d’une nuit comme seul le destin sait les orchestrer, tous auront une dernière chance de se racheter, avant que l’enfer ne se déchaîne…

 

Avec un casting 5 étoiles est une B.O excellente Sale temps à l'Hôtel El Royale n'a pas à rougir des plus grand films de Tarantino.

C'est mon coup de cœur et je vous le conseil vivement.

 

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Il y a 3 heures, akumasan a dit :

Ce film est vraiment excellent pour tout ceux qui aime les films à la façon d'un Pulp Fiction ou d'un Jackie Brown de Quentin Tarantino.

 

L'histoire est génial voici le pitch :

 

En Janvier 1969, alors que Richard Nixon entame son mandat comme 37e président des États-Unis, une nouvelle décennie se profile.

À l’hôtel l’El Royale, un établissement autrefois luxueux désormais aussi fatigué que ses clients, sept âmes aussi perdues les unes que les autres débarquent.
Situé sur la frontière entre la Californie et le Nevada, l’El Royale promet la chaleur et la lumière du soleil à l’ouest, et l’espoir et les opportunités à l’est. Il incarne parfaitement le choc entre passé et présent.

Autrefois, célébrités et personnalités politiques influentes s’y côtoyaient, au casino, au bar, à la piscine ou dans les suites somptueuses.

Mais l’âge d’or du Royale est bel et bien révolu.
Dans cet hôtel oublié des riches et des puissants depuis longtemps, un prêtre, une chanteuse de soul, un voyageur de commerce, une hippie et sa sœur, un homme énigmatique, et le gérant de l’hôtel vont se retrouver par hasard… ou pas.

Au cours d’une nuit comme seul le destin sait les orchestrer, tous auront une dernière chance de se racheter, avant que l’enfer ne se déchaîne…

 

Avec un casting 5 étoiles est une B.O excellente Sale temps à l'Hôtel El Royale n'a pas à rougir des plus grand films de Tarantino.

C'est mon coup de cœur et je vous le conseil vivement.

 

Mais ça m'a l'air très sympa tout ça; ça devrait être téléchargé et vu dans la semaine!

 

Et puisque tu évoques Tarantino, j'ai la + belle des preuves que c'est un pote à moi. A la 12ème seconde, de qui qui parle  hein????  J'invente rien🤩

 

 

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il y a 17 minutes, Minou33 a dit :

 

Mais ça m'a l'air très sympa tout ça; ça devrait être téléchargé et vu dans la semaine!

 

Et puisque tu évoques Tarantino, j'ai la + belle des preuves que c'est un pote à moi. A la 12ème seconde, de qui qui parle  hein????  J'invente rien🤩

 

 

Ahahahah !!!

Je me souviens très bien de ce passage !

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Le 02/10/2022 à 08:04, akumasan a dit :

Avec un casting 5 étoiles est une B.O excellente Sale temps à l'Hôtel El Royale n'a pas à rougir des plus grand films de Tarantino.

C'est mon coup de cœur et je vous le conseil vivement.

 

Je l'ai regardé hier soir et pour ma part, je vais tempérer ton enthousiasme.

 

Plutôt déçu par rapport à ce que laissait supposer la bande-annonce; je m'attendais à une intrigue ou un sujet plus fort probablement.

 

Tout comme la fameuse boisson des années 90 (aka le Canada Dry) ça a l'aspect du Tarantino (musique omniprésente, super casting, multiples histoires se recoupant pour n'en former qu'une seule) mais ça n'en a pas la saveur exquise.... Ou alors est-ce parce que pour moi le meilleur des Tarantino c'est Reservoir Dogs et pas Jacky Brown ou Pulp Fiction (source d'inspiration indéniable mais vu la référence c'est inattaquable donc ce film est forcément moins bien).

 

Mentions spéciales à Chris Hemworth en méchant (et puis avec la moustache ça vaut le coup d'oeil!!!) et Dakota Johnson particulièrement jolie (et pas potiche comme dans 50 nuances de niaiserie!!!)

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Salut les p'tits clous! Plus de 3 semaines pour écrire cette chronique mais elle sort de l'ordinaire. J'ai décidé de tenter le coup en abordant un film beaucoup plus "mainstream" que les précédents car notre héros (ou du moins le personnage qu'il représente) est quasiment connu de tous sur ce forum et est iconique dans la culture pop; je vais parler de JOKER, film de 2019 avec le génialissime Joaquin Phoenix.

 

Joker était annoncé comme tel : la descente aux Enfers d’un homme trahi et détruit par la société et par le monde qui l’entoure. C’est d’ailleurs ce qui l’avait fait réévaluer mon attente vis-à-vis du film, espérant voir ainsi une histoire à part entière, capable de s’affranchir le plus possible de toute la mythologie qui l’entoure. Les films de super-héros et consorts dominent les débats depuis une bonne dizaine d’années, trustant les cimes du box office, attirant un public très large et peu exigeant, pour imposer des standards dans lesquels ils finissent fatalement par s’embourber eux-mêmes. Joker restant indissociable de Batman, il était difficile de réellement s’éloigner de ce cadre. C’était notamment le cas de la trilogie du Dark Knight de Nolan, qui avait pour avantage d’être principalement sortie avant cette hégémonie super-héroïque pour suivre ses propres codes.

 

Mais c’est aussi le cas de Joker, qui vient offrir une parenthèse sombre dans un cinéma hollywoodien bien trop souvent renfermé dans son monde de paillettes. Joker est un film négatif, dans le sens où l’espoir y est quasiment absent, et que chaque petite lueur est rapidement éteinte. Le personnage d’Arthur Fleck, à peine relevé de la dernière épreuve, est aussitôt remis à terre, pour montrer sa fragilité, mais pour aussi montrer toute l’horreur et la cruauté du monde qui l’entoure. Fleck est le réceptacle de tous ces maux et de toutes ces souffrances, catalysant celles du spectateur pour solliciter son empathie et réveiller son indignation.

Arthur Fleck n’est qu’un homme parmi tant d’autres qui cherche à réussir dans la vie, à trouver le succès dans ce qui lui plaît, et à obtenir la reconnaissance de ses pairs, qui ne le lui ont encore jamais accordée. Son créneau, c’est l’humour. Il rêve d’écrire son propre stand-up pour se produire devant le public, tout en passant ses soirées à regarder les émissions de son idole Murray Franklin (Robert de Niro). Le rire, maladif chez lui, doit aussi être un exutoire, un moyen de communiquer avec cette foule qui l’ignore, voire qui le méprise. Mais cette communication est impossible, comme en témoigne, entre autres, la scène du stand-up.

Il se donne en spectacle, pour et malgré lui. Il est pointé du doigt, frappé, moqué, humilié. Le spectacle, la célébrité et la reconnaissance font rêver et, pourtant, la route qui mène à tous ces objectifs est semée d’embûches. Le rôle du personnage de Murray Franklin et son influence sur le public sont d’ailleurs des éléments centraux de cet axe de réflexion proposé par Joker. Le public veut du spectacle, il s’en abreuve, pour s’extirper de son propre quotidien et de ses problèmes. Fleck fait partie de ceux qui apprécient ce spectacle offert par Franklin, ces jeux de rôles et d’apparence, mais sa naïveté ne lui font pas aborder les choses de la même manière que les autres. Et c’est ici que Joker réussit à être intéressant, dans la mesure où il s’annonce comme un film à spectacle de par son statut de film hollywoodien à gros budget, mais il n’hésite pas à dénoncer cette même culture du spectacle, et ses effets destructeurs.

 

Joker ne parle pas que du monde du spectacle et de la place de ce dernier dans la société, il cherche également à offrir une vision plus globale de la société, à travers le prisme du spectacle, justement, mais aussi de l’humour, et de la violence latente qui l’habite. Alors que, comme dit précédemment, Arthur Fleck est prisonnier de ses troubles mentaux qui l’empêchent d’interagir normalement avec une société qui le rejette pour ses différences, les moyens de se faire entendre et, surtout, écouter, sont bien peu nombreux. A force de brimades et d’incompréhension, Fleck n’a plus qu’un recours : la violence.

Cette violence, physique et psychologique, est omniprésente dans Joker. Le film fait de Fleck la victime de cette violence, pour qu’il finisse par se l’approprier, et en devenir lui-même l’incarnation. La scène du métro représente le tournant de ce processus qui scelle la transformation d’Arthur Fleck en Joker. Elle fait de lui un symbole, une figure que s’approprie le mouvement de contestation qui grandit à Gotham, qui s’apprête à se transformer en véritable mouvement populaire. A l’image des gangsters dans les années 20 et 30, le Joker devient une source de fascination, un personnage dangereux servant cependant d’icône pour ceux qui veulent renverser le système. Dans toute cette cacophonie, et avec tant de tension, la violence devient le seul moyen d’expression qui reste, comme une sorte de retour aux origines.

 

Joker a des qualités, c’est indéniable. On ne peut lui faire beaucoup de reproches en matières de mise en scène, et encore moins sur la performance de Joaquin Phoenix qui file droit vers la conquête de l’Oscar du meilleur acteur dans quelques mois. C’est un film qui a pour principal intérêt d’être capable d’être grand public tout en restant grave et sombre, ce qui est trop peu commun de nous jours, où les producteurs considèrent qu’il faut systématiquement un happy ending pour que le public soit satisfait. Or, ce n’est pas le cas, et on le sait d’emblée en allant voir le Joker. Les foules qui se pressent pour aller le voir, présageant un beau carton au box-office, le prouvent en partie. Le « en partie » fait bien entendu référence au fait que le film partait gagnant d’emblée grâce au fait qu’il parle d’un personnage déjà très célèbre et très apprécié du grand public, ce qui fait que l’on peut garder quelques réserves quant au succès de tels films sans la présence d’un tel personnage.

Car si Joker a le mérite d’être capable d’être dans son époque, à traiter de sujets d’actualité, à cerner des choses intéressantes sur la psychologie humaine, il n’est pas non plus le grand film, voire le chef d’oeuvre que certains décrivent. En étant parfois trop explicite, peu subtil par moments, il n’esquive pas les écueils de ces films « grand public » qui semblent sous-estimer la capacité des spectateurs à comprendre par eux-même, ce qui est assez regrettable. J’ai lu quelqu’un qui disait qu’il aurait adoré ce film s’il était adolescent, et cela résume plutôt bien mon impression sur Joker. C’est un film énervé, en colère, qui évacue et assouvit nos propres pulsions, mais qui se retrouve quelque part emprisonné par elles. On pourrait le mettre dans la lignée d’un Fight Club, mais ce dernier reste plus subtil et plus profond. Néanmoins, il est intéressant de voir un tel film obtenir un tel rayonnement et bénéficier de tels moyens, même s’il y a fort à parier que, sans l’image du Joker, cela aurait été une toute autre histoire. Un petit coup de pied dans la fourmilière qui fait du bien, qui ne prend pas ses spectateurs pour des idiots, et qui, contrairement à beaucoup de ses pairs, va pouvoir continuer à évoluer dans la conscience commune.

 

Joker est comme un coup de pied dans la fourmilière, un film enragé, en colère, du cinéma grand public intéressant et encourageant, à défaut de pouvoir parler de lui comme d’un chef d’oeuvre.

 

 

 

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Super Minou au top. pour moi Joker, c est un film a part dans la mythologie de notre chauve souris. bien loin de la Bd initiale de Bob Smith (je crois que c est lui le createur je dis ca de memoire)  et de l histoire du Joker que l on retrouvait dans la film de Tim Burton (avec ce cote "cartoon" où  on retrouve la corruption et la cupidite si je me trompe pas, l'accident avec l'acide, la chirurgie et la folie qui s en suit  avec un Saint Jack Nicholson au meilleur de sa forme, peut etre mon meilleur Joker au sens de la Bd). 

 

Joker, une sorte d histoire parallele en qq sorte que tu décris tres bien avec une perf epoustouflante de Joaquin Phoenix. De memoire, la scène avec sa mere m avait un peu dérangé. Welldone Bro 🙂 

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J'ai découvert NI&CO TV très récemment est franchement je valide à 100% tout se qu'il dit.

Jaws (Les dents de la Mer) 1 & 2 son mythique pour moi car ses deux films que j'ai vu étant gosse m'on donner la passion des Requins que je protège toujours 40 ans plus tard.

Entre Easter egg et secret de tournage voici la chaîne de NI&CO TV.👍

 

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il y a 36 minutes, akumasan a dit :

J'ai découvert NI&CO TV très récemment est franchement je valide à 100% tout se qu'il dit.

Jaws (Les dents de la Mer) 1 & 2 son mythique pour moi car ses deux films que j'ai vu étant gosse m'on donner la passion des Requins que je protège toujours 40 ans plus tard.

 

Je te rejoins dans l'idée que sur le contenu, très bien. Ses propos sont véridiques et on sent qu'il aime ce qu'il raconte. Mais........car il y a toujours un Mais....

 

Sa manière de parler (plutôt son ton de voix), c'est juste pas possible! Ca reflète un manque de charisme (probablement malgré lui, et c'est dommage) mais ça n'a rien à voir avec un Guillaume Cassar ou un Captain PopCorn largement plus à l'aise face caméra.

 

 

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il y a 9 minutes, Minou33 a dit :

 

Je te rejoins dans l'idée que sur le contenu, très bien. Ses propos sont véridiques et on sent qu'il aime ce qu'il raconte. Mais........car il y a toujours un Mais....

 

Sa manière de parler (plutôt son ton de voix), c'est juste pas possible! Ca reflète un manque de charisme (probablement malgré lui, et c'est dommage) mais ça n'a rien à voir avec un Guillaume Cassar ou un Captain PopCorn largement plus à l'aise face caméra.

 

 

Il débute faut lui pardonné mon Minou 😉

C'est pas un Durandal ni un Guillaume Cassar mais comme tu la dit "il est passionné" est à mes yeux c'est tout se qui compte. 😉 

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il y a 7 minutes, akumasan a dit :

Il débute faut lui pardonné mon Minou 😉

C'est pas un Durandal ni un Guillaume Cassar mais comme tu la dit "il est passionné" est à mes yeux c'est tout se qui compte. 😉

 

Ok, donc grosse marge de progression en vue!

 

Allez matelot, souhaitons-lui bon vent😉

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Suite à la discussion d'hier soir, j'me suis dit qu'on pourrait évoquer ici une des + mauvaises idées des studios de cinéma; faire de l'argent facile avec des remakes (la plupart du temps éclatés!!!!!!!)

 

J'ouvre le bal avec une belle daube bien ridicule : Robocop (2014)               On en parle du poids de son armure au départ????? Alors souple comme ça sur une Kawa....

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Alors que l'original (1987) transpire la classe      Paul Verhoven à la réalisation, une vision glauque du futur régie par les méga-corporations qui controlent la police😎

 

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J'ai un peu l'impression que celleux qui ont aimés le remake de Robocop sont les mêmes qui disent que Robocop premier du nom, c'est pas politique.
Et peut être les mêmes qui tiennent le même discours concernant Starship Troopers (sans rire, je l'ai déjà entendu).
Après, j'ai rien contre les remakes. Y'en a d'excellents (La mouche, Les infiltrés, Les 7 mercenaires, etc ...), mais j'ai l'impression que, de plus en plus, on considère que faire un remake, c'est moderniser l'esthétique, et pas apporter de nouvelles thématiques ou un nouveau angle de compréhension.
Pour certains films, comme King Kong, vu l'âge du premier, ça peut tout à fait se comprendre. Pour certains autres, comme Total Recall, qui a quand même vachement bien vieilli esthétiquement parlant, j'trouve ça assez inutile.

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