Aflow Posted November 11, 2024 Share Posted November 11, 2024 Il y a 18 heures, terre7777777 a dit : sans parler des méthodes assez discutables de Naughty Dog pour produire ces détails C'est-à-dire ? Link to comment Share on other sites More sharing options...
Gaga46 Posted April 18 Share Posted April 18 Le 09/11/2024 à 23:55, terre7777777 a dit : A partir de quel stade considérez-vous que le réalisme dans le jeux vidéo deviens inutile et plus encombrent qu'autre chose? le réalisme tout court est inutile dans le jeu vidéo. Et en ce qui concerne s'immerger dans un jeu vidéo qui se veut immersif (parce qu'il y a pleins de jeux qui n'en ont pas besoin), c'est plutôt le niveau de détails et de cohérence. Donc que ces détails soient réaliste ou non importe peu. On peut très bien être immergé dans de la romance avec un alien... Aussi, pour certaines personnes, il sera préférable d'avoir un éditeur de personnage poussé pour une meilleure immersion. Link to comment Share on other sites More sharing options...
Aflow Posted April 20 Share Posted April 20 Pas fan des jeux réalistes en général... Gaga46 1 Link to comment Share on other sites More sharing options...
Aronaar Posted April 20 Share Posted April 20 Un principe qui sous-tend énormément de jeux est en effet, fort simplement, de pouvoir accomplir des actions qui seraient impossibles (ou difficilement réalisables pour un quidam comme vous et moi) dans le monde réel, que ce soit attraper des monstres de poche, faire grandir une civilisation depuis l'âge de pierre jusqu'aux temps futurs, incarner Robocop etc. Par contre je pense qu'il y a une distinction à faire entre le "réalisme" (qui servira notamment pour certains types de simulations) et le "vraisemblable"- lequel a une valeur beaucoup plus commune. C'est le fait, par exemple, de savoir que dans tel monde de jeu vidéo la magie existe, sans accepter qu'elle puisse servir à justifier les écarts du Script ou servir d'excuse narrative paresseuse. Gaga46 1 Link to comment Share on other sites More sharing options...
MaiffaInes Posted April 20 Share Posted April 20 Mon avis se rapproche de celle de Gaga. Généralement, une volonté de créer un jeu réaliste rend le jeu très inatractif pour moi : couleur ternes, gameplay plus lourd, ou limitations destiné à nous rapprocher d'un rôle plus terre à terre... Pourtant, même dans les simulations, comme par exemple Gaz Station Simulator, on voit bien que se concentrer sur un game design agréable, quitte à s'éloigner de ce réalisme, est un bien meilleur choix. De même, Schedule 1 s'éloigne du réalisme et devient un meilleur jeu de simulation de dealer de drogue que Drug Dealer Simulator, plus fun, plus jouable, plus permissif. Il y a aussi des facteurs "économique" et "managériale" à prendre en compte. Plus de réalisme, c'est plus de temps et d'argent accorder aux graphismes, parfois au détriment du reste du jeu, OU/ET de la vie personnel de l'équipe de développement. On peut se demander par exemple si, dans Red Dead Redemption 2, on avait vraiment besoin d'un système de partie génital dynamique réagissant a la météo pour les chevaux. Combien de temps et d'argent ça a pris, au détriment du design des missions ultra lourdes et dirigistes ? Du plaisir de jeu amputé par une maniabilité lourde, hasardeuse et sans ergonomie ? Créer une oeuvre, c'est aussi faire des choix au niveau des ressources, ce que l'on alloue et à quoi. Et parfois, pour du réalisme de façade, les décideurs ne font au final que mettre beaucoup trop d'argent dans un truc dont on ne fera attention que quoi, cinq minutes ? Link to comment Share on other sites More sharing options...
Aflow Posted July 26 Share Posted July 26 Face à la Question de Philo de Charles Pépin sur France Inter : (ce sont des podcasts normalement) Question de Pauline : S'intéresser à l'apparence est-il toujours superficiel ? (à s'intéresser à l'apparence en général) -La réponse est NON ! Le style de quelqu'un par exemple, c'est sa manière d'apparaître. Maurice Merleau-Ponty a écrit de très belles pages sur le style... Quand vous reconnaissez une amie de loin dans la foule, alors que vous ne pouvez pas encore reconnaître les traits de son visage, c'est que vous reconnaissez son style, sa démarche, cette manière d'apparaître qui dit quelque chose de sa personnalité. -Dans ce cas l'apparence n'est pas trompeuse, elle ne nous induit pas en erreur, au contraire ?? Cette simple idée de style personnel montre déjà que l'apparence n'est pas nécessairement superficielle, qu'elle peut indiquer quelque chose comme une essence, une vérité, une profondeur. Ce que confirme aussi le bon mot de Victor Hugo : La forme, c'est le fond qui remonte à la surface. Écoutons bien Victor Hugo et regardons-nous, notre manière d'apparaître, la forme que prennent nos prises de parole, c'est le fond qui remonte à la surface. Cela nous donne d'ailleurs envie de faire attention à ce que nous montrons de nous, c'est peut-être même une invitation à bien se comporter car quand on se comporte bien, quand on fait attention aux autres, quand on prend du temps pour eux et bien le plus souvent, cela se voit, cela apparaît. -Il y avait cette idée de superficialité comme d'un excès de narcissisme aussi dans la question de Pauline : Il y a cette résonance, il est clair que trop de fascination pour sa propre apparence peut confiner au narcissisme : on pense évidemment à ces grotesques shoot d'ego que sont les selfies, toutes ces poses si péniblement étudiées. Mais si cet excès de narcissisme est clairement pathologique, le narcissisme bien dosé est plutôt une bonne chose. C'est même ça la vie d'un animal social, prendre soin de son image dans les yeux des autres, de la manière dont on apparaît à leurs yeux, est une attitude tout à fait saine chez les animaux sociaux que nous sommes. C'est une façon de prendre en considération les autres, que de se soucier du visage qu'on leur présente. D'autant que dans une rencontre, l'autre commence d'abord par nous apparaître : il surgit devant nous et ce n'est pas son âme éternelle que nous avons devant les yeux ni son réseau de valeurs, de principes, mais bien son apparence. Une apparition -qui dit quelque chose de vrai. Les actes que nous posons devant les yeux des autres relèvent eux aussi de l'apparence, ils se voient. Un homme, affirme Sartre, n'est que la somme de ses actes. Ce qui est finalement une autre manière d'entendre que l'apparence n'est pas superficielle. -Evidemment, il y a des apparences qui sont trompeuses et de bonnes intentions qui produisent dans le réel des conséquences catastrophiques mais on peut toujours rectifier le tir et essayer de montrer de soi un meilleur visage. D'ailleurs voilà qui pourrait nous guider dans l'existence : essayer de montrer le meilleur, de faire apparaître sur la scène du monde et dans nos relations humaines le meilleur de soi-même. -Donc pas simplement faire semblant mais... C'est essayer de manifester sa vérité dans ce qui apparaît. Puis enfin, Charles Pépin pense à Rembrandt se donnant à voir dans de déchirants autoportraits, à la manière dont Velázquez rendit sensibles les visages avilis des puissants... L'apparence participe encore d'un dévoilement de la vérité comme lorsque vous êtes plongés en pleine nature dans la contemplation d'un paysage sublime : cela même qui apparaît devant vous et vous semble soudain, traversé d'une lumière nouvelle ne vous raconte t-il pas quelque chose de vrai, n'y a t-il pas là au cœur même de l'apparence la promesse d'un mystère qui est tout sauf superficiel. JPINKMAN72 and Minou33 1 1 Link to comment Share on other sites More sharing options...
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