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Le petit monde du Shoot'em up.


akumasan

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🔰 Sorti en 2022 The Knight Witch est mélange entre un Shoot'em up et un Metroidvania, le tout magnifiquement dessiné à la main.
Éditer par Team17 le jeu de Super Awesome Hyper Dimensional Mega Team est une totale réussite et apporte un vent de fraîcheur grâce à ses idées novatrices et originales.

 

Les Knight Witches sont un groupe de 4 femmes au pouvoir magique, ces dernières sont plus puissantes en fonction du  lien qu’elles ont envers les gens, particulièrement ceux qui les aiment et donc leur peuple.
Le jeu commence lors de la dernière grande bataille des Knight Witches, nous dirigeons alors Robyn, la cheffe du groupe, en pleine bataille contre le clan Daigadaï, qui lui misent sur la technologie.
Bien évidemment Robyn et le groupe gagnent, mais pas sans mal, tout le peuple doit alors vivre sous la terre, mais en paix.
Une paix oui mais éphémère, on apprend qu’en réalité il n’y avait pas que 4 Knight Witches, mais une 5ème était présente.

 

Rayne, est le personnage principal de ce jeu, vivant tranquillement au côté de son mari Akaï, elle n’avait pas participé à l’ancienne guerre, car elle était trop faible et n’avait pas réussi à bien déployer son « Link ».
Mais le clan Dagadaï revient à la charge et les anciennes Knight Witches ne sont pas disponibles, c’est alors que Rayne décide de prendre à bras-le-corps cette histoire et de sauver son peuple.
L’histoire est globalement plutôt plaisante à suivre, grâce notamment à ses personnages attachants et sympathiques.
Si l’histoire est plutôt cousue de fil blanc, un ou deux rebondissements peuvent surprendre, mais ne vous attendez quand même pas à l’histoire du siècle.


On adorera suivre Rayne et son mari, ainsi que les différents personnages qui vont graviter autour d’elle.

Côté gameplay une touche pour tirer des boulettes, la petite gâchette, mais deux modes disponibles.
Si on appuie sur la touche alors il y aura un ciblage automatique, sinon on peut viser avec le joystick gauche.
Dans le cas où l’on vise, nous faisons un peu plus de dégâts.
Mais c’est globalement substantiel et finalement on utilisera plutôt l’automatique pour pouvoir s’occuper d’esquiver les boulettes des ennemis.
Car oui les ennemis balancent de la boulette à tout va, il faut alors apprendre les patterns de ces derniers, plutôt variés pour la durée de vie du jeu.
Pour vous aider, vous aurez des pouvoirs, ces pouvoirs sont en rotation à partir d’un deck que vous pouvez créer à chaque point de passage.

 

Le côté Metroidvania lui est représenté par des pouvoirs que l’on débloque au fur et à mesure que l’on avance, rapidement on obtient l’esquive, très utile pour esquiver les boulettes, mais aussi pour passer à travers des ronces ou des morceaux de bois par exemple.
Le reste sera une surprise.
Si cela va débloquer l’avancée dans le biome en cours, il servira aussi à revenir en arrière pour débloquer des bonus.
Ces bonus sont souvent de nouveau pouvoir, ou alors des personnages qui vont améliorer votre Link.
Le « Link » est un peu votre niveau, plus il va augmenter plus vous allez améliorer vos stats, catégoriser en magie et en attaque, à vous de choisir ce que vous préférez et qui colle le mieux à votre façon de jouer.

 

Le jeu est tout bonnement magnifique, le tout dessiné à la main, en 2D avec un effet de profondeur au niveau des décors magnifiques, le jeu est un vrai régal.
Jamais le décor n’empêche de voir les boulettes ou cache un ennemi.

 

Le jeu n’est pas simple, mais pas impossible non plus.
Quand on perd on revient très rapidement aux derniers points de sauvegarde, faites alors attention à bien sauvegarder, sinon on peut revenir très loin, cependant on ne perd pas ce qu’on a obtenu en chemin c’est toujours ça de pris.
Différentes salles vont être à disposition, des salles normales que vous allez souvent devoir refaire, mais aussi des salles d’ embuscade qui vont vous donner du fil à retordre ainsi que des boss.

 

Les musiques sont vraiment très sympas aussi, elles nous emportent et nous bercent tout le long du jeu.
Selon votre niveau de jeu et votre volonté de complétion compter entre 10 et 15h pour voir le tout.

 

The Knight Witch fait partie de ces jeux indépendants qui ont tout réussi.
Le résultat final à la hauteur voir au-dessus de ce que j'aurais imaginé.
Il est à ranger au côté des grands jeux indé et clairement pour moi c’est l’une de ces petites pépites de l'année 2022.

 

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  • 3 semaines plus tard...
  • 3 semaines plus tard...
Il y a 3 heures, GOONIES a dit :

Ah oui il a l air sympa dis donc, c est dommage j ai pas l impression qu on puisse jouer à 2 ... 😞 je ne comprends pas c est pourtant sympa et fun de jouer à plusieurs

 

Ah tu voulais jouer avec Minou 😄, désolé, mais c'est malheureusement souvent le cas avec les STG, après je suis d'accord que c'est sympa de jouer à 2 (voir +).

J'en ai au moins 1 😅 mais je crois plus où on peux jouer à 2, si jamais je le(s) retrouve(nt) je te dirais son(ses) nom(s) 😉.

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🔰 Sorti à l'origine en 2010 sur le Système Arcade CV1000-D sous le nom de Akai Katana, puis porter sur consoles de salon en 2012 sur Xbox 360, c'est en 2022 qu'une nouvelle réédition du soft débarque sur Xbox One appeler Akai Katana Shin.
Akai Katana Shin est un Shoot'em up a Scrolling horizontal et en tant un joueur inconditionnel de Shoot'em up, Akai Katana Shin est forcément fait pour moi.
Le Gameplay est plutôt simple, lorsque vous entrez sous forme d'esprit, vous êtes invincible tant que vous ne tirez pas avec votre arme.

 

Les munitions ennemies rebondissent simplement autour de vous jusqu'à ce qu'elles s'entassent dans une mer de plus de 200 balles roses, bleues et rouges un vrai feu d'artifice.
Afin de nettoyer les débris, vous devez détruire les ennemis proches qui les ont engendrés sous forme d'esprit.
Cela crée une boucle de rétroaction dans un tourbillon de balles.
En somme, c'est un vrai festival.

 

Le pitch est des plus basique, situé dans un monde parallèle ressemblant à la période Taishō du Japon, le peuple a découvert les puissantes épées de sang.
Nécessitant des sacrifices humains pour libérer leur immense pouvoir destructeur, ces épées ont été utilisées par l'empire pour écraser les pays voisins.
Cependant, tout le sang versé et le pouvoir gagné en sacrifiant des membres de la famille proche ont amené certains épéistes à reconsidérer.
Avec de nouveaux avions de combat et des épées sous tension à leur disposition, ce petit groupe de rebelles se bat désormais contre l'empire tyrannique.

 

Une fois le jeu lancé, on arrive sur la page titre classique des jeux CAVE.
On a le choix entre 3 personnages/avions, chacun possède un petit module qu’on dirige autour de l’avion.
C’est très similaire à DeathSmiles avec ses petits animaux de compagnie.

 

Suivant l’avion choisi, le module est fixe ou mobile, en tirant en continu ou en alterné. Puis vient le choix entre 2 types de commandes :

 

Le bouton A, comme dans beaucoup de jeux CAVE permet d’avoir 2 tirs, avec la concentration du tir et déplacements ralentis quand on laisse appuyé.
Le bouton B permet de bomber.
Le bouton X sert d’autofire.
Le bouton Y permet de passer en mode hyper.

 

Un petit module est attaché à votre avion par une ligne d’une longueur fixe.
Quand le module est en contact avec un ennemi et que vous tirez, cela génère des bonus verts
La distance avec le module étant assez courte, cela demande un petite prise de risque.
Les bonus verts remplissent une jauge verte.
Quand vous activez la transformation, la jauge verte se vide doucement.
Une bulle de protection se forme autour de vous, et fait rebondir les tirs ennemis.
Cette bulle n’est protectrice qu’en mode de tir automatique, tir très peu puissant impossible de détruire des ennemis de taille moyenne.
En restant appuyé sur le tir, vous obtenez un laser très puissant mais de courte portée.
En tuant les ennemis ainsi, vous accumulez des points, mais vous n’êtes plus protégé par la bulle et n’importe quel tir ennemi peu vous toucher, vidant d’un coup votre jauge verte.

 

Dans cet opus vous disposez de moyens d'attaque surpuissantes lorsque vous entrez sous forme d'esprit, vous pouvez envoyer ces orbes à travers l'écran pour une attaque dévastatrice.
En plus de cela, vous pouvez également gagner des katanas géants en battant des ennemis sous forme d'esprit.
Même s'il y a de grande similitudes avec Deathsmiles pour son Gameplay et Progear pour ses graphismes, pour ce jeu CAVE est revenu aux sources avec ses sprites signature dans une version initialement crée pour l'arcade.

 

L'OST ainsi que les bruitages sont très classique mais n'en reste pas moins très efficace, pour le reste c'est un vrai régal pour les yeux avec ses essaims surréaliste de balles et de pièces d'or qui entourent votre machine volante.
CAVE et City Connection a fait un travail admirable, pour les fans du genre car Akai Katana Shin est l'un des meilleurs Shoot que je connais, vous pourriez vous retrouver à monter au paradis des balles si vous consacrez du temps à apprendre les mécanismes obscurs mais absolument passionnants du jeu.
En somme je vous le conseil très fortement pour les fans de Shoot'em up a scrolling horizontal.

 

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🔰 Sorti en 2018 Shikhondo Soul Eater est un Shoot 'em up de type Manic shooter/Danmaku/Hell Bullet développé par DeerFarm.
Ce Shoot 'em up est très classique dans ses mécaniques, mais il le mérite d'être droit dans ses bottes et de proposer ce qu'il promet, soit un Manic shooter avec des boulettes dans tous les sens, le tout dans un bel écrin visuel.
Shikhondo Soul Eater se démarque principalement par sa direction artistique.
Certes, il nous plonge dans le Japon médiéval, ce que font pas mal de jeux du genre, mais ici avec une direction artistique qui flatte la rétine et rien que pour cela, il vaut le coup.
De plus, cela sera un attrait pour ceux qui veulent se mettre au genre sans se faire trop mal, car les différents niveaux de difficulté permettent de le mettre entre toutes les mains.

 

Shikhondo Soul Eater est extrêmement classique.
Les deux premiers niveaux sont des niveaux de chauffe, comme souvent dans ce genre de jeu.
La difficulté monte donc radicalement à partir du troisième niveau.
Niveau tirs, on retrouve un dérivé de DoDonpachi, avec la possibilité de se déplacer plus lentement, toujours aussi pratique car plus précise.
Le système de scoring ravira les amateurs tandis que le système consistant à frôler des boulettes pour faire monter une jauge de grosse attaque vous incitera à prendre des risques dans un jeu déjà bien assez difficile comme cela.

 

Soul Eater nous propulse dans un univers largement inspiré par les mythes et croyances orientales, japonaises notamment, pour justifier le combat à venir à grands coups de boulettes.
La planète a été envahie par une armada de démons revenus des tréfonds de l’enfer et il appartient à deux jeunes femmes de nettoyer ce grand bazar.
Elles, dont on ne sait pas grand-chose, se nomment Grim Reaper et The Girl.
Le long de cinq stages, Shikhondo Soul Eater défile à la verticale dans des environnements qui rappellent instantanément Guwange de Cave ou plus largement les titres de la saga Touhou.
C’est coloré, on à l’impression de survoler des aquarelles tout droit venues du Japon.

 

Pour occire tout ce beau monde, chacun des deux personnages dispose de son mode de tir, étendu pour l’un et resserré pour l’autre mais disposant cependant de deux modules qui peuvent se séparer de l’ensemble et aller chercher des ennemis à l’autre bout de l’écran.
Dans les deux cas, une pression sur la gâchette droite permet de concentrer le tir, tout en ralentissant les mouvements du personnage.
On maitrise ainsi beaucoup mieux le slalom, mais pas que car en utilisant cette fonction au plus près des tirs ennemis, on charge une jauge de « récupération d’âmes » qui une fois pleine permet de délivrer environ six à sept secondes d’un tir puissant.
Pour compléter le tableau, il faut savoir que récupérer un maximum d’âmes permet de véritablement faire la différence sur le score final.

 

Pour réussir correctement une partie de Shikhondo Soul Eater, il est donc nécessaire de prendre des risques, d’aller au plus près du danger pour remplir la jauge d’âmes le plus souvent possible. On dispose par ailleurs de quatre bombes au départ qui elles aussi, si elles sont bien utilisées (c’est-à-dire au moment où l’écran est le plus chargé en boulettes et que le tir spécial est activé) permettent de faire exploser le compteur de score.
A la fin de chaque niveau, on a droit à une récompense à savoir une vie ou une bombe.
Le choix n’est pas toujours évident, selon que l’on privilégie la survie ou le score.

 

Avec un tel système de scoring, à la fois simple à comprendre et engageant, Shikhondo Soul Eater est un shoot’em up vraiment agréable.
Il est d’ailleurs à conseiller aux joueurs qui voudraient expérimenter le genre, encore plus que Ghost Blade HD que nous avions désigné comme tel ici-même.
En plus de quatre modes de difficulté bien dosés à partir d’une base « normal » relativement accessible pour le genre, Shikhondo Soul Eater propose un mode novice, la possibilité de jouer à deux en écran partagé ou encore un mode Boss Rush pour se faire au mieux la main face à ces ennemis qui peuvent être difficiles à manœuvrer dans certains cas.

 

Non seulement Shikhondo Soul Eater se paye surtout le luxe d’être un bon Manic.
C’est joli, l’ambiance est au rendez-vous, les modes de difficulté sont nombreux et devraient permettre à tout un chacun d’y trouver son compte.
Tout cela reposant sur un système de score bien fichu et particulièrement motivant.
Dommage que le bestiaire soit un peu limité et que surtout certains combats de boss puisse un peu décevoir, entre quelques patterns mal pensés et une trop grande résistance de la part de l’ennemi.
Quoi qu’il en soit, je recommande Shikhondo Soul Eater à tout bon amateur du genre qui se respecte.

 

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