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Creepypasta


Lejoueurcestmoi

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Je vais essayer d'improviser un truc vite fait. Vous étonnez pas si c'est médiocre du coup. Je vous préviens, c'est plus du fantastique sombre que de la creepypasta.

 

Les rues sont vides, le froid du pays n'encourage pas les gens à sortir de leur foyers douillets. En réalité, ce n'est pas un secret si je vous dis que le froid n'est pas la raison principale. Après tout, c'est peut être mieux comme ça. Chacun chez soi, inutile de brasser la foule dans un contexte hétérogène, cela ne ferait que renforcer l'aspect peu accueillant des environs. Confortablement installé dans mon fauteuil, je lis un livre intéressant concernant la doctrine de dissuasion. Ironiquement, c'est ce qui maintiendrait ce monde bestial et guerrier en paix... C'est tellement futile de s'imaginer que la seule chose capable de contenir ces barbares est une arme de destruction massive. Malheureusement, aucune dissuasion n'existe contre le mal qui ronge ma ville. Les loi, les représailles... Rien ne fonctionne. La bestialité des primates dégénérés de dehors est malheureusement devenue banale. Les gens se sont habitués, ici. Les disparitions, les cris... Il fut un temps ou certains demeuraient choqués. Bien sûr, l'aide dont les inconscient promeneurs avaient besoin n'arrivait jamais. Elle n'arrive toujours pas d'ailleurs, plus pour les même raisons, mais le résultat demeure le même. Des choses faibles, battues par des choses fortes... des convictions. Plus le temps passe et plus la menace plane sur la ville. Des gens commencent à partir, on pourrait les traiter de lâches hors contexte... Mais avec un minimum de bon sens, on sait que ceux là sont les seuls sains d'esprits ici. Ceux qui restent sont tout aussi dérangés que ceux qui dégagent. Suis-je un de ces dérangés, me demanderiez-vous? Probablement. Oui, je suis un dérangé. Il ne fait aucun doute que je tiens une tare. Comment pourrais-je tant insulter ma propre espèce sinon... Peut être suis-je tout simplement lucide. C'est ce que je pense, bien que je puisse paraître vantard, et bien que vous pensiez tout simplement que ce vieux fou, assis dans son fauteuil, a faire son monologue, son livre morbide entre les mains, soit simplement mentalement atteint, comme la plupart des autres dehors. Mais réfléchissez y... Je connais vôtre façon de penser. Je sais comment tu vas réagir. Je sais qu'en m'écoutant divaguer, tu te diras "Oh, mais il me gonfle celui là, c'est quand qu'il se tait et qu'il m'explique c'qu'il y a dehors..." Toujours les même choses, toujours les même besoin. Tout savoir, le plus vite possible, le plus facilement possible. Ce qu'il y a dehors, tu ne le sauras pas. A quoi bon, ca ne change rien après tout. Imagines toi ce que tu veux. Tu sais déjà que le froid pèse, tu peux ajouter la brume, le brouillard... et le verglas, si tu y tiens, comme obstacle à la population de la rue. Mais je te l'ai dit, tout à l'heure, que tout cela n'était que superficiel. Les gens ont peur. J'ai moi même peur. De ce que je suis. De ce que je peux faire. Peur de dehors, peur des autres? Oui, mais pas au sens imagé. Ce qu'il y a dehors n'est qu'un simple reflet de moi même. Et un simple reflet de toi même, de n'importe qui, de tout le monde. L'agressivité, la volonté de survie, les convictions humaines... Tout ça ne mène qu'a l'autodestruction en réalité. Nous sommes allé trop loin. Nous serons tous punis pour ce crime d'Icare. Notre évolution, notre puissance... Nous avons trop grandis, la chute sera terrible. La chute se fera dans le feu invisible, le feu pacificateur. Ils le savent, dehors. Ca explique pour certains leurs actes. Mais ils n'arrêterons pas. Au grand jamais, leur nature leur interdit. Ils se battront entre eux lorsqu'ils n'auront plus personne à battre. Lorsque ce moment sera venu, les rues seront à nouveau fréquentées. Mais pas par nous. En réalités, ils auront... nous auront laissé les lieux à de nouveaux habitants.

 

Qui me demandes tu?... Je te l'ai déjà dit, tu veux toujours tout savoir. Ce genre d'attitude fera de toi l'un de ceux de dehors...

 

 

Cela comporte plusieurs degrés de lecture. Bon mal de crâne. (Et oui, c'est improvisé entièrement par moi même).

C'est pas mal ça reste toutjours une histoire assez glaçante ou même stressante pour cela : 

L'originalité : 14/20 . Je met un 14/20 car le thème n'est pas vraiment chercher mais je pense que la prochaine fois tu fera mieux ^^ .

L'argumentation : 20/20. Rien n'a dire c'est un très bon vocabulaire rien n'est répétitif . 

L'illustration : 11/20 . Rien que en lisant ton histoire ça me fait imaginer l'endroit qui est assez stressante mais malheureusement un peu d'illustration d'une ville silencieuse ou perdu serait tout de même bien . 

Note Général : 15/20 : Le texte est assez original avec une très bonne argumentation et surtout j'ai été laisser emporter dans ton histoire tellement que je me suis imaginer dans l'endroit même de l'histoire mais dommage de pas avoir mis quelques images représentatifs . Bravo tout de même . 

 

PS : Pour le titre de ton histoire tu mettrais  quoi ? 

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C'est pas mal ça reste toutjours une histoire assez glaçante ou même stressante pour cela : 

L'originalité : 14/20 . Je met un 14/20 car le thème n'est pas vraiment chercher mais je pense que la prochaine fois tu fera mieux ^^ .

L'argumentation : 20/20. Rien n'a dire c'est un très bon vocabulaire rien n'est répétitif . 

L'illustration : 11/20 . Rien que en lisant ton histoire ça me fait imaginer l'endroit qui est assez stressante mais malheureusement un peu d'illustration d'une ville silencieuse ou perdu serait tout de même bien . 

Note Général : 15/20 : Le texte est assez original avec une très bonne argumentation et surtout j'ai été laisser emporter dans ton histoire tellement que je me suis imaginer dans l'endroit même de l'histoire mais dommage de pas avoir mis quelques images représentatifs . Bravo tout de même . 

 

Même si tes notes sont plutôt positives, je suis désolé de te dire que tu n'as pas vraiment compris le récit... ^^

 

Tout n'est que figuratif et double sens

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De quoi ça parle explique-nous ton histoire un petit résumé ^^

 

Non. Le but du truc, c'est justement dénoncer ce que tu est entrain de faire, à savoir toujours chercher des réponses à des mystères. Le texte à un sens, mais je laisse les gens le chercher. En le cherchant, vous risquez de tomber sur des interprétations qui pourraient vous stresser.

 

En titre...  Ceux de dehors.

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Non. Le but du truc, c'est justement dénoncer ce que tu est entrain de faire, à savoir toujours chercher des réponses à des mystères. Le texte à un sens, mais je laisse les gens le chercher. En le cherchant, vous risquez de tomber sur des interprétations qui pourraient vous stresser.

 

En titre...  Ceux de dehors.

D'accord ^^ . Je comprends mieux .

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j'aime bien le petit délire de crée sa propre histoire qui fout les jetons à tout le monde après faut de l'originalité et c'est pas mon truc x)

Merci pour ton compliment et oui faut le dire que c'est pas facile de crée une histoire original x) d'autant plus que c'est pas vraiment ton truc . 

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Ils nous contrôlent

 
01.06.15

Ce sont mes derniers instants à vivre. Le médecin a été clair ce matin : il me reste une semaine tout au plus. Ça me semble important d'écrire car je ne comprends pas. Mes organes sont en train de me lâcher, ça, c'est le fait. Mais ce que je comprends pas, c'est pourquoi.

De tous les médecins, de tous ces soi-disant spécialistes que j'ai consultés aux quatre coins de la ville, pas un n'a été foutu de trouver la cause. "Désolé Monsieur Bertaud, vous êtes un cas rare. Peut-être une maladie orpheline." Putain. Et bien sûr, sans cause. Pas moyen de traiter les symptômes. Mes analyses sont en chute libre depuis le début du mois dernier. J'ai choisi de passer mes derniers instants chez moi plutôt que dans une chambre d'hôpital. Je ne suis même plus sûr que ce soit une bonne chose. Je vais mourir seul.

02.06.15

Je me sens tellement faible, j'ai envie de rien. Chaque jour qui passe me rapproche un peu plus de la mort, faut dire aussi que ça motive pas. Une semaine putain. S'il m'avait dit un mois, j'aurais vendu l'appart, mes biens et tout claqué dans toutes ces choses futiles qu'on se refuse car mieux vaut garder ces sous pour plus tard, pour la retraite ou un pépin en cours de route.

Ah, si j'avais su, j'aurais fait ça différemment, c'est sûr. Je revois toutes ces choses que j'ai refusé d'acheter, de faire. Cette fille à qui je plaisais, à qui j'ai refusé un verre sous prétexte qu'elle n'était peut-être pas assez bien pour moi. Elle serait peut-être avec moi, à l'heure qu'il est, m'offrant un bon moment avant que je passe l'arme a gauche.

Mais non, je suis seul dans mon appart, seul à me morfondre sur ce bout de papier. Qui sait qui le trouvera ? Qui sait même quand on me trouvera ? Sûrement quand l'odeur de mon corps en putréfaction ira chatouiller les narines de mon voisin de pallier, s'il est pas trop défoncé pour réaliser.

Des trucs bizarres sont en train de pousser sur mon corps. On dirait des croûtes, mais c'est pas du sang. Ça ressemble à de la terre. J'ai essayé d'appeler l'hôpital pour leur en parler. Le médecin avait l'air distant. Il m'a dit qu'il me recontacterait, mais ça fait déjà cinq heures. J'appellerai demain. De toute façon, ça changera rien pour moi, mais ça aidera peut-être à comprendre si un autre cas se présente. Même si dans le fond j'en ai rien à foutre. C'est le seul contact humain qu'il me reste.

03.06.15

C'est dégueulasse, j'ai ces espèces de croûtes de terre un peu partout sur moi. J'ai rappelé l'hôpital ce matin, on me dit que la ligne n'est pas attribuée. Ils ont sûrement un souci, il y a un orage monstrueux dehors, et je vois que quelques habitations sont privées de courant. Ma fin de vie sera vraiment pathétique.

Plus aucun de mes contacts ne fonctionne. Ma télévision ne marche plus non plus. J'ai cette putain de neige sur toutes les chaînes. Et le comble du comble : je ne trouve plus les clés de chez moi. C'est comme si j'étais condamné à passer les dernières heures de ma vie seul comme un con. Quelle fin de vie pitoyable. Et cet orage qui gronde dehors... Il commence à m'angoisser.

04.06.15

Je commence à étouffer chez moi. Je n'ai plus aucun contact avec l'extérieur, plus rien. On m'avait dit qu'un infirmier passerait dans la semaine mais toujours rien. Mon téléphone, ma télé, et même la radio... Rien ne marche. J'ai ouvert toutes les fenêtres dans l'espoir de voir du monde. Je suis au douzième et dernier étage, alors les quelques personnes que j'aperçois ressemblent plus à des fourmis qu'à des humains. Il fait froid, mais c'est tout ce qui me permet de me sentir encore vivant.

Je ne peux plus bouger mon bras gauche : il ne forme plus qu'un amas de croûtes terreuses. Ça se propage extrêmement vite. Les croûtes sur mon cou et sur ma poitrine commencent à m'empêcher de respirer. Ça me comprime. Je commence à paniquer.

Les lumières de chez moi se sont éteintes. Je vois un peu grâce aux lumières de la ville et aux éclairs. Je ne me sens plus à l'abri chez moi. Quand est-ce qu'il va se décider à passer, ce putain d'infirmier ?! Je crois que j'ai fait une connerie en voulant rester chez moi. Je veux pas mourir seul. J'ai peur.

05.06.15

Je crois que je deviens fou. Il n'y a plus aucune lumière chez moi, mais je vois des lumières rouges qui clignotent un peu partout. Je vois rien pourtant. Je viens d'en voir une sur l'étagère, mais quand j'y suis allé, il n'y avait rien. Je deviens parano je crois.

Non, je suis pas fou. Il y a un truc qui cloche. En me penchant à la fenêtre, j'ai vu de la lumière chez les voisins. Et j'entends la télé chez le voisin d'à côté. Je suis la seule habitation sans électricité. C'est pas normal. Il y a quelque chose de pas normal. Et ces lumières qui n'arrêtent pas. C'EST QUOI ?! JE DOIS SORTIR DE LÀ !

Rien à faire. La porte ne bouge pas d'un poil. Et personne ne m'entend gueuler ! Bon, faut que j'arrête de paniquer. Allez. Je suis condamné à crever seul chez moi. C'est tout. Y'a pas mort d'homme. Hahaha. Si, y'a mort d'homme.

Je deviens fou, putain. Je suis là, à écrire dans le noir. Ce corps ne ressemble plus à rien. J'ai les oreilles qui sifflent depuis une heure. J'ai de plus en plus de mal à respirer. Et ces lumières ! ARRÊTEZ ! Je crois qu'on me filme. Je vois que ça ! Ce sont des caméras ! L'infirmier qui m'a ramené chez moi la première fois a dû les poser sans que je m'en aperçoive !

Je me suis posté devant une des ces lumières. Elle s'est arrêtée quand je me suis approché, bien sûr ! Mais c'est pas grave. Je leur ai dit que je savais qu'ils me voyaient, que c'était pas bien ce qu'ils faisaient.

J'ai tout retourné chez moi. Partout où il y avait des lumières, j'ai tout retourné. Je suis plus malin qu'eux !

Mes cheveux tombent par poignées. Mes dents se déchaussent aussi. Je suis en train de pourrir. Je sais même plus si je suis encore en vie. J'entends plus la télé chez le voisin. En fait, je crois que j'entends plus rien. Je suis sourd.

Y'a encore des lumières ! Elles sont fixes maintenant ! Ça vient des murs, on dirait ! C'est dans les murs. Plus de force. J'arrive pas à les casser.

06.06.15

Je voi de moins en moins. Je per la vu maintebabt. Je vois plus qu ces lumière. Il ont gzgné. Jarrete de lutter.

*********

Sujet n°16589.

- 38 ans.

- Non-fumeur.

- Mort 42 jours après le début des premiers symptômes.

- Le sujet commençait à se poser des questions. Voir le fichier joint.

- Une recherche est en cours pour déterminer pourquoi l'immunité n'a pas fonctionné.

- Aucune similitude et aucun lien de parenté avec les autres sujets.

- 1679 cas de plus que l'année dernière.

- Penser à augmenter les doses d'antibiotiques.

N'oubliez pas de noter selon l'orignalité et l'argumentation ^^

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Je ne vais pas te noter parce que je n'en suis pas vraiment capable.

Mais j'aime beaucoup l'idée du "journal intime" !

Par rapport à d'autres Creepypasta que j'ai pu lire, la tienne est bien construite, lisible, et il n'y a pas de fautes.

Conclusion : j'ai bien aimé. ^^

Bien joué !

Merci beaucoup j'ai mis du temps pour écrire ce genre d'histoire ^^

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:ouch: Zelrio ! J'adore ta pasta ! (panzani en force !:dehors:)

 

Non plus sérieusement j'aime becoup le style de "journal intime" comme l'a dit Le masterpiece mais le plus prenant, ce sont les heures et le moment ou il découvre les caméras :D

Et puis, j'aime bien la fait qu'il n'y ai pas de monstre, comme si ça pouvait arriver à monsieux tout-le-monde et aussi la fin ou on à les "caracteristiques" du patient :D

 

Bref j'ai tout aimer continue :)

 

 

 

Ps : J'aime beaucoup les creepypastas, j'en ai dailleurs illustrées deux (quoi vous pourrez retrouver dans le topic "dessins") mais j'ai sourtout une bonne idée d'inspiration pour en commencer une, ce serait une histoire d'un réfigié de tchernoby (Pardon pour l'orthographe) ou ils rencontres de mutant/fou :fou: haha ! Bon je me calme lol :rire:

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C'est a dire que je ne pense pas etre très doué, je veux dire, j'aime bien les lire, mais les écrires :malade: c'est trop glauque pour moi, bien que je pourrais m'y tenter un jour, et je le pense sérieusement ;)

Je comprends c'est vraiment difficile de commencer une histoire faut être très patient et je comprends très bien cela mais t'inquiète pas j'attendrais ton histoire ( Un jour :/) :) .

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Hey tout le monde voici une nouvelle histoire toujours dans le thème du "journal intime" ^^ Bonne Lecture :

Transmission
 

 

17/12/2014 20h00
- Station Soma II à Vickers, vous me recevez ? État du bâtiment ?
- Oui papa, cinq sur cinq. Le Vickers est vieux, mais il fonctionne très bien.
- Ron, je t'ai déjà dit qu'en mission je suis ton supérieur, pas "papa". Donc pour la durée de la mission, c'est Alvez, ou commandant Alvez éventuellement.
- Commandant Alvez... Non, désolé, je peux pas t'appeler comme ça, c'est plus fort que moi. Et puis d'où ça vient ce "commandant" ? On est pas dans l'armée, papa.
- Bon... Vous en êtes où ?
- On est à... Environ 650 kilomètres de Soma II. On devrait être là d'ici deux jours.
- Bien reçu. Vous avez la cargaison ?
- Ouais, 10 tonnes de bouffe et de boissons. On va pouvoir se péter le bide.
- Ne vous réjouissez pas trop vite Alvez, on est peut-être en effectif réduit pendant la période de Noël, mais dans deux semaines Soma II sera de nouveau au complet. Vous pouvez déjà dire adieu à vos crackers.
- N'y compte pas, je m'en suis gardé toute une caisse au chaud. Bon, on va couper l'antenne principale pour la nuit, les batteries ont beaucoup fonctionné ces derniers temps. À demain. Ron terminé.

18/12/2014 14h54
- Alvez ? Ici Alvez, vous me recevez ?
- Cinq sur cinq. Franchement papa, ne me dis pas que tu trouves pas ça stupide ? "Alvez, ici Alvez"... Sérieusement ?
- Hors sujet. J'ai réactivé les radars ce matin, vous n'avez parcouru que 80 kilomètres depuis hier ? La cause du problème ?
- Ouais euh... On a eu une panne du moteur droit, on a momentanément perdu le contrôle du Vickers. Mais on est remonté à la surface avant que le roulis soit trop important.
- Et vous avez déterminé la cause de la panne ?
- D'après les techs, c'est le circuit de refroidissement qui a merdé. Ils sont en train de réparer tout ça. Actuellement on fait du surplace en surface. Dis à Azzaro qu'il va devoir attendre pour boire sa vodka.
- Azzaro est parti ce matin avec le reste du personnel. Je suis seul aux commandes de la station.
- Ah. Et ça va, t'as pas trop peur d'être tout seul sur Soma II ?
- Que voulez-vous qu'il m'arrive ? Je suis seul dans une station scientifique avec 350 mètres d'eau glaciale au-dessus de moi. Celui qui va venir me chercher là sera sacré meilleur nageur du monde.
- Ha ha, j'espère que t'as pas peur des grands méchants poissons. Ah... Reçu. Bon papa, on va repartir, les techs ont terminé le boulot. On va ralentir un peu l'allure. Terminé.
- Bien reçu, Alvez terminé.

18/12/2014 18h20
- Alvez, ici Alv... Vous avez dévié de votre trajectoire, corrigez de 12 degrés bâbord.
- Comment ça ? Attends voir... Non, mes instruments m'assurent qu'on est toujours sur le même cap. Ton radar déconne papa.
- Impossible, la dernière opération de maintenance date du 12. Rectifiez votre trajectoire.
- D'accord. On dévie de 12 bâbord, les gars !
- Terminé.

18/12/2014 18h46
- Alvez, c'est quoi ce bordel ? Vous avez dévié de 30 degrés tribord cette fois. Votre aiguilleur est bourré ou quoi ?
- Je comprends pas... Mes instruments ont pas changé depuis tout à l'heure. Et je détecte aucun champ magnétique qui pourrait les dérégler. Je corrige quand même ?
- Corrigez la trajectoire, et essayez de re-régler vos instruments. J'aime pas savoir que vous naviguez avec du matériel défectueux.
- Bon on corrige. 30 degrés bâbord les gars ! Et gardez moi ce putain de cap !
- Je garde un œil sur vous. Terminé.

18/12/2014 21h25
- Papa, on vient de détecter un champ magnétique particulièrement élevé dans la zone où on se trouve... Environ 460 kilomètres de ta position. Tu vois quelque chose sur ton radar ?
- Je regarde... Non, non y'a rien du tout. Est-ce que ça pose un problème important quant à votre navigation, Alvez ?
- Non, les gars ont repris le contrôle manuel, nos instruments font n'importe quoi.
- Bien, continuez la mission. Terminé.

18/12/2014 21h45
- Alvez, votre pouls accélère, qu'est-ce qu'il se passe ?
- Rien, t'en fais pas...
- Alvez, votre puce cardiaque m'indique que vous êtes en état de stress. Qu'est-ce qu'il se passe, putain ?
- On a... Ça fait environ dix minutes qu'on entend un bourdonnement. Je sais pas ce que c'est ni d'où ça vient, mais ça a un drôle d'effet sur les gars.
- Vérifiez si votre balise de communication n'envoie pas d'ultra basse fréquence. Si oui, coupez le module.
- Non, le Vickers est trop vieux, la balise a pas été conçue pour communiquer par ultra basse fréquence. Je crois que je vais gerb... Veeeuaaargl...
- Alvez, ça va ? Tu... Vous allez bien ?
- Ouais, ouais, pff.. Ça va... Le bruit s'est arrêté. On a une base pas loin ou une antenne relais ?
- Non, y'a rien dans ce coin là. Peut-être un tremblement de terre sous-marin. Ça va aller ?
- Ouais, faut juste que je me change... Putain.
- Ok, faites attention à vous. Terminé.

19/12/2014 03h09
- Alvez, ici Soma II, mais qu'est-ce que vous foutez à 400 mètres de profondeur ?
- Comment ça ? Merde, même l'altimètre nous a lâché alors ?
- Remontez immédiatement, vous faites subir une pression inutile au Vickers.
- On remonte immédiatement.
- Terminé.

19/12/2014 03h48
- Papa, nos moteurs nous ont lâché en même temps. Les techs savent pas d'où vient la panne. On s'enfonce doucement.
- Lâchez du ballast, putain de merde, trouvez un moyen de remonter !
- Qu'est-ce que... C'est quoi ce bruit les mecs ? L'aération ?
- Alvez, qu'est-ce qu'il se passe ?
- On entend comme... Des grincements dans la coque. Mais... J'ai l'impression que ça vient de l'extérieur. Mais je*BRAAAAAM*
- Alvez, putain c'était quoi ça ?! Vous venez de dévier de 90 degrés tribord !
- *TUUT* On a été percutés par *TUUT* quelque chose, on a perdu la gouverne tribord. *TUUT* Arrêtez-moi cette alarme, merde !
- J'ai rien sur mon radar, vous avez heurté un récif ? Répondez !
- Non, on *TUUT* a les relevés topographiques *TUU... Ah, ça fait du bien. Je disais : on a les relevés topographiques sur papier, et y'a pas de récif ici, en tout cas pas à 360 mètres. La bonne nouvelle, c'est qu'on a pas d'infiltration d'eau.
- Mais vous pouvez plus vous diriger convenablement. Putain de... Bon, réparez-moi ces moteurs au plus vite et refaites surface, je vais essayer de vous envoyer une équipe depuis la base en Arctique.
- T'as vu quelque chose sur les radars ? Un sous-marin ou une torpille ?
- Non, j'ai aucun écho. Vous êtes tous seuls dans la zone. Remontez immédiatement à la surface.

19/12/2014 04h10
- Alvez, ici Soma II, j'ai pas réussi à avoir la base. D'après mes relevés ils sont en pleine tempête là-haut. Remontez à la surface, je retenterai une communication quand la tempête se sera calmée.
- Euh, papa... On peut pas remonter en surface. On essaye de redresser depuis tout à l'heure mais rien à faire. C'est comme si les commandes répondaient plus. On s'enfonce de plus en plus.
- Qu... Putain, vous êtes à 460 mètres. Trouvez un moyen de remonter au plus vite, lâchez du ballast !
- On a déjà tout lâché papa. Et je... Quoi ? Aaron, calme-toi, qu'est-ce qu'il y a ? Hmm... D'accord. Papa, je coupe la com, on a un marin qui a pété un plomb et qui a agressé l'aumônier. Terminé.
- C'est quoi ce bordel... Bien reçu Alvez, terminé.

19/12/2014 04h57
- Alvez, ici Soma II, vous êtes à 515 mètres, la situation commence à devenir critique. Votre pouls est très élevé, que se passe-t-il ? Vous me recevez ? Alvez, répondez. Alvez, ici Soma II, rép...
- Papa, je... Je viens de buter un de mes gars.
- Quoi ? Attendez... Buté ? Pourquoi ?
- Il... J'ai essayé de le raisonner, il avait l'air calme. L'aumônier est passé dans le couloir pour aller à l'infirmerie et mon gars est devenu fou. Il a frappé deux de mes hommes avant de se jeter sur lui et... Il était en train de... De lui enfoncer les pouces dans les yeux. On a essayé de le maitriser, mais rien à faire. Alors j'ai sorti mon arme et j'ai tiré dans sa jambe.
- Putain...
- Mais rien à faire, il le lâchait pas. Alors je lui ai tiré dans le dos. Et il est tombé.
- Il est mort ? Alvez, il est mort ?
- Oui... Enfin, je pense.
- Comment ça tu p... Vous pensez ? Il est mort ou il l'est pas, y'a pas d'entre-deux Alvez.
- On l'a mis dans le compartiment numéro neuf, pour pas le laisser à la vue de tous, mais depuis vingt minutes... Il tape à la porte.
- Qu'est-ce que c'est ce bordel...
- Et on *KSHHHHHH* les basses fréquences *KSHHHHH* plus fortes.
- Alvez, je vous reçois mal. Vous accélérez en direction du fond, vous avez les moteurs en marche ou quoi ? Alvez, répondez.
- *KSHHHHHH*

19/12/2014 05h15
- *KSHHH*...pa ?
- Alvez, je vous reçois. Vous êtes à 575 mètres en accélération. Mais qu'est-ce que vous foutez ?
- D'autres de mes gars sont devenus fous on *KSHHHH* obligé de les enferm*KSHHHH*umonier est terrorisé. Les b*KSHHHH* fréquences me font mal à l*KSHHHH*.
- Putain de merde, Alv... Fiston ça va ? Ron, réponds-moi, ça va ?
- Les moteurs se sont remis tout seu*KSHHHH*célère vers le fond rapidement. Qu'est-ce qu*KSHHH*utain c'est*KSHHH*
- Ron ? Ron, le Vickers s'est stabilisé, vous êtes à... 620 mètres et vous ne bougez plus. Qu'est-ce qu'il se passe ?
- *KSHHHHHHHHHH*
- Ron, putain... Ton pouls est... Wow, wow, ton pouls est trop élevé tu... Oh, putain de merde. Putain, non, non, non, c'est pas possible.

19/12/2014 05h28
- Base 086, ici Soma II, situation d'urgence. Ai perdu le Vickers de mon radar et le... Le pouls de son commandant s'est arrêté. Je veux dire... J'ai enregistré une pointe à 250 battements par minute, et puis plus rien. Envoyez immédiatement une mission de secours.

19/12/2014 05h40
- Putain de merde, Base 086, répondez ! Envoyez une mission de secours aux coordonnées indiquées. Je répète, envoyez une mission de secours !

21/12/2014 12h23
- Base 086, je viens de percevoir un écho là où le Vickers a cessé d'émettre. Une fraction de seconde, mais je l'ai vu. Le radar ne l'a pas enregistré toutefois. J'ai... J'ai l'impression de parler au vide. Je veux dire, je sais même pas si les communications passent ?

24/12/2014 20h12
- Ron, fiston, je... Si tu m'entends, eh bien... Je pense à toi. Je fais mon petit réveillon tout seul, sur la station. J'ai essayé de communiquer avec la base, mais rien. Pourtant la tempête est terminée. Je comprends pas. Bon bah... Joyeux Noël, Ron... Putain...

26/12/2014 03h00
- Salut Ron, c'est papa. Je voulais juste te dire... Je suis désolé d'avoir été aussi con avec toi. Je... Je dis n'importe quoi et...
- *KSHHHH*ckers vous me recevez ?
- Ron, putain Ron, c'est toi ?
- Ah, enfin j'arrive à vous avoir, commandant.
- Oh Ron, mais qu'est-ce qu'il s'est passé ? Ça va ? Que...
- Oh, rien de grave, ne vous en faites pas. Nous avons repris le contrôle du Vickers. Nous nous dirigeons vers votre position.
- Attends, je te vois pas sur le radar...
- Oui, la machinerie est un peu défaillante, mais nous travaillons dessus commandant.
- Putain Ron, j'étais désespéré, j'ai cru que tu étais mort et... Attends... Qu'est-ce que c'est ce truc... Ron, ta puce déconne je crois. Elle m'indique que tu n'as pas de pouls.
- Ah bon. C'est bizarre.
- Bon, content d'entendre ta voix, en tout cas.
- Vous êtes toujours seul sur la station, commandant ?
- Oui, pourquoi ?
- *KSHHHHH*
- Ron ? Ron ?

26/12/2014 4h13
- Ron, c'est papa. Y'a vraiment un truc qui va pas avec ta cardio-puce. Je comprends pas, elles sont quasiment indestructibles, c'est pas normal que la tienne ne fonctionne pas...
- *KSHHH*achines sont parfois capricieuses, vous savez.
- Ouais, mais... Depuis quand tu me vouvoies ? *TUT* Qu... Ron, j'ai un écho du Vickers à... C'est pas possible. À 50 mètres de la station ? Comment vous avez fait pour couvrir une telle distance en aussi peu de temps ?
- Il me tarde de vous revoir, commandant.
- Ron, ta voix est... Bizarre. Ça doit venir de ton antenne. *TUUT* *TUUT* *TUUT* C'est quoi ça encore ? *TUUT* *TUUT* *ARRIMAGE NON AUTORISÉ* Ron, c'est le Vickers ? Mais qu'est-ce que tu fous ? *TUUT* *TUUT* *PRÉSENCE DE CORPS ÉTRANGERS DANS LE SAS NUMÉRO 5* Mais qu...
- Nous arrivons, commandant.
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