akumasan Posted December 13 Share Posted December 13 🔰 Nous sommes maintenant en 1995 et Capcom nous sort son dernier jeu de baston sur CPS-Ⅱ. Reprenant le gameplay instauré par X-Men Children of the Atom, ce MARVEL : Super Heroes se veut être l'ultime jeu de baston pour les fans de MARVEL et le jeu mérite le détour pour tout fan de la façon de faire de Capcom. Les explications sur les raisons et les méthodes seront fournies dans les paragraphes suivants : Capcom explore son orientation, et avec le lancement du CPS-Ⅱ en arcade, l'entreprise a publié une multitude de jeux qui ont introduit leur propre part d'innovations en termes de gameplay. On peut noter que du côté de Street Fighter, se sera la série Alpha. Les Alpha sont une super attaque à plusieurs échelons, ou encore des ripostes nommées Alpha Counter. Bien que X-Men Children of the Atom ait été le pionnier des Air Combos et autres Custom Combos, c'est sans conteste MARVEL : Super Heroes qui a porté ce concept à son niveau d'excellence. En effet, on peut observer une similitude totale dans le gameplay entre X-Men vs Street Fighter. Dans ce titre, on découvre donc une version nettement améliorée des Air Combos. Chaque personnage possède des « launchers », un type de coup permettant d'envoyer l'adversaire en l'air, suivi potentiellement d'un super saut, puis d'une suite de coups. En parallèle, ce titre révèle une singularité unique qui représente une véritable valeur ajoutée. L'existence des Infinity Gems : ces gemmes sont détenues par les personnages dès le début du combat, et offrent la possibilité de libérer des effets spéciaux. On compte plusieurs gemmes : Power, Time, Space, Mind, Soul et Reality. Pour les mettre en œuvre, il suffit d'effectuer un quart de tour vers l'arrière et [A]. Elles offrent divers bénéfices : une vitesse accrue, une résistance supérieure, une force augmentée, etc. Ces effets sont clairement provisoires, mais ce n'est pas tout car Capcom a réellement poussé la précision à tel point que chaque personnage réagit de manière légèrement différente à chaque gemme. Donc, pour la majorité des gemmes, la durée variera selon le personnage que vous avez choisi. En plus de ce petit détail, chaque personnage entretient un lien spécifique avec une gemme distincte. C'est à ce moment-là que le jeu gagne en technicité. Effectivement, quelques mouvements qui se sont standardisés chez les personnages par la suite ne sont accessibles ici que grâce aux gemmes. Toutefois, étant donné que ces gemmes ont une durée de vie très restreinte, il est impératif de les manœuvrer habilement en plein milieu de la bataille ! De cette façon, Captain America sera capable d'exécuter ses combos de « Dragon Punch » ou son attaque la plus puissante utilisant sa gemme (Power), entre autres. En tenant compte que chaque bonne mandale vous coûtera une gemme, vous réaliserez que les options stratégiques en combat sont infinies et que l'intégration des gemmes offre une agréable diversité à l'action ! Du côté du roster, Capcom nous a gâté, car ce dernier propose dix personnages de base, ainsi que deux boss à débloquer des le premier loop. On retrouvera donc : • Wolverine • Spider-Man • Captain America • Hulk • Iron Man • Juggernaut • Magneto • Psylocke • Blackheart • Shuma-Gorath • Thanos • Dr Doom Il n'y a que douze personnages dans cette sélection, mais l'équilibre est parfaitement assuré. C'est sans doute l'un des plus excellents alignements que j'ai observé dans un jeu de combat de Capcom. À part Thanos qui est légèrement trop puissant, puisqu'il est le boss final. Les autres personnages sont bien élaborés, ils sont intégralement développés et n'ont pas d'excès manifeste. Nous ne nous sentons pas démunis face à tel ou tel adversaire en utilisant tel ou tel personnage. C'est un point remarquable, car en plus de cela, on peut noter une certaine qualité et variété. Pas de personnages doublons ou qui se ressemblent, ici tout le monde est différent. Au final, le jeu est très agréable à jouer, même si la qualité est clairement plus mise en avant que la quantité. Quant à la réalisation, elle demeure tout aussi impressionnante. Il est possible de choisir parmi plusieurs vitesses, tandis que les sprites se distinguent par leur grande taille. Les paysages sont fréquemment impressionnants, parfois éblouissants, comme le niveau de Blackheart avec ses flammes en mouvement. Pourtant, il souffre hélas de quelques lenteurs occasionnelles. Néanmoins, la production globale est de très bonne qualité. En réalité, ce jeu est le seul à tirer pleinement parti des personnages présents, puisque dans les autres titres, les effets des gemmes ont été modifiés pour s'adapter à leurs exigences. MARVEL : Super Heroes se distingue sans conteste comme le meilleur jeu de combat en 2D de Capcom en 1995, aux côtés de Street Fighter Alpha 2, qui offre un style de jeu moins brutal. Si ces jeux vous plaisent, MARVEL : Super Heroes vaut indiscutablement le coup d'œil. C'est un excellent jeu de combat et il demeure aussi magnifique que son prédécesseur. CopyCat and GOONIES 2 Link to comment Share on other sites More sharing options...
akumasan Posted December 14 Share Posted December 14 🔰 Cette année 1996 fut un tournant en termes de versus fighting car ce fut cette année-là que Capcom sort son tout premier crossover, et quoi de mieux que de réunir deux mastodontes du genre que sont la saga des MARVEL et celle des Street Fighter. Une recette reprise tant de fois par la suite, j'en veux pour preuve ce premier titre qui est resté dans les mémoires comme étant un incontournable du versus fighting. Capcom élaborait ses plus grands succès 2D en arcade lors du passage à la série Alpha pour ses Street Fighter, ses jeux Marvel et X-Men, ainsi que les Darkstalkers. La 2D était magnifique à cette époque et les jeux étaient tous de qualité supérieure. Suite à la création de titres emblématiques tels que Street Fighter Alpha 2 ou X-Men Children of the Atom, l'émergence inévitable des crossovers Capcom s'est matérialisée avec la naissance de X-Men vs Street Fighter. Sorti sur CPS-Ⅱ en 1996, X-Men vs Street Fighter est assurément le crossover ultime. Après deux volets exceptionnels basés sur les franchises Marvel, et quelques apparitions secrètes de personnages Capcom, l'inimaginable, le rêve, l'irréel s'invite sans crier gare dans nos salles d'arcade adorées : l'union inattendue des deux mondes Street Fighter et X-Men. Il est légitime de s'interroger sur la pertinence d'une telle initiative, tant en termes de scénario que de cohérence du crossover. La réponse est claire : évitez de les chercher, il n'y en a pas. Ce n'est sûrement pas l'objectif, du moins en ce qui concerne Street Fighter, c'est évident que cet épisode ne fait pas partie du canon officiel. Il est important de noter qu'il s'agit d'un jeu basé sur la série X-Men, sinon, il porterait le nom de Street Fighter vs X-Men. Tout d'abord, le contexte, enfin, les légères références à celui-ci, Capcom n'ayant pas franchement cherché à doter son bébé d'un scénario, fondant tout le concept sur l'affrontement des univers. L'introduction, très dynamique, ne fera qu'appuyer la dualité du jeu. Toutefois, en plus de l'introduction de trois nouveaux personnages X-Men, X-Men vs. Street Fighter met en scène un antagoniste spécifique : Apocalypse, l'un des adversaires les plus redoutables des X-Men, qui a infligé à Cyclops et son groupe une période prolongée et ardue. Effectivement, Apocalypse a réussi à assujettir la planète dans une version parallèle de l'univers X-Men, connue sous le nom d'Age of Apocalypse. Ce sont au total 17 personnages qui nous attendent, 9 chez Street Fighter et 8 chez X-Men. On retrouve donc du côté de Capcom : • Ryu • Ken • Chun-Li • Zangief • Dhalsim • Cammy • Charlie • Bison • Akuma Pour ce qui est des X-Men, nous avons : • Wolverine • Gambit • Cyclops • Rogue • Storm • Magneto • Juggernaut • Sabretooth Pour le dire très simplement : cette équipe dégage une certaine classe. Les personnages ont été sélectionnés minutieusement, nous permettant d'accéder à Magneto et Juggernaut qui, à notre grand regret, n'étaient pas jouables dans X-Men Children of the Atom. C'est fort appréciable. On observe également des équipes qui sont un plaisir pour les yeux. On avait vu les prémices du système de combo aérien dans X-Men Children of the Atom que l'on retrouve donc ici dans une version très améliorée. Ainsi, il est désormais possible d'envoyer l'adversaire dans les airs pour le soumettre à des attaques de plus en plus puissantes, tout en finissant par une attaque spéciale, par exemple. Les attaques spéciales ont été simplifiées, car désormais, un simple quart de cercle suffit pour réaliser des combos incroyables. Finalement, une attaque en duo est accessible et utilise deux niveaux. Le résultat visuel devant soi a tout de même de quoi impressionner. Le jeu est très fluide, les sprites sont énormes et il y a une multitude d'effets de grande taille. C'est une véritable avalanche d'effets spéciaux tout simplement époustouflants. En ce qui concerne la musique, on découvre des thèmes remarquablement bien élaborés, ainsi que des remix de morceaux plus anciens. Certaines musiques suscitent une nostalgie profonde, et sur le plan mélodique, les morceaux présentent une richesse remarquable. Par exemple, le thème de Ryu est une réinterprétation du célèbre thème de Street Fighter II, et il est si magnifique qu'il pourrait vous faire pleurer. Il en va de même pour le thème de Ken. Le gameplay est fou furieux, on se retrouve propulsé dans des joutes au dynamisme rarement atteint, et à l'époque, c'est la première fois que l'on voit ça. Le jeu regorge de subtilités. De plus, si on réalise une attaque conjointe avec Ryu et Ken, alors Ken exécutera un Hadoken de grande taille, mais ce n'est pas le cas avec les autres personnages. Rogue peut absorber les pouvoirs de l'ennemi et reproduire une de ses attaques. S'il s'agit systématiquement d'un coup spécial, pour Akuma, c'est différent car, elle apprend à faire le Shun-Goku-Satsu. Ce jeu est un chef-d'œuvre, témoignant d'une parfaite maîtrise de son sujet par Capcom. Chaque élément du jeu est animé avec une intensité maximale, il n'y a aucun défaut de goût dans les couleurs, les graphismes ou les styles. L'affrontement ultime avec Apocalypse, bien plus simple qu'on ne le pense, constitue un point culminant idéal pour le jeu. CopyCat and GOONIES 2 Link to comment Share on other sites More sharing options...
akumasan Posted December 15 Share Posted December 15 🔰 Restent fidèles à eux-mêmes, dans la tradition bien établie de Capcom de nous proposer chaque année une version modifiée de ses hits de l’année précédente. C'est donc naturellement que Capcom sort en 1997 unes nouvelles moutures de son versus fighting sauce crossover appelée sobrement MARVEL : Super Heroes Vs. Street Fighter qui fait écho à son prédécesseur, X-Men Vs. Street Fighter. Ainsi se pose un dilemme épineux pour les fans de la série : lequel est le meilleur des deux ? Comme son nom à rallonge l’indique, MARVEL : Super Heroes Vs. Street Fighter est une transposition du concept précédent en remplaçant le casting de X-Men Vs. Street Fighter par les p’tits gars de l'opus MARVEL : Super Heroes. Ainsi, Rogue, Sabretooth, Gambit, Storm, Magneto et Juggernaut nous quittent, bien qu'ils soient des personnages de MARVEL : Super Heroes. En revanche, nous accueillons à la place Shuma-Gorath, Hulk, Blackheart, Spider-Man, Captain America et Omega Red. Il faut également noter que Wolverine et Cyclops ont échappé à l'élimination et demeurent dans le casting de ce MARVEL : Super Heroes Vs. Street Fighter. Donc, à deux exceptions près, nous avons le casting de MARVEL : Super Heroes. Et j'ai envie de dire heureusement car sinon, je n'aurais pas été en mesure de vous introduire cet opus lors de cette spéciale « Wolverine Week ». En ce qui concerne le casting des personnages Capcom, on note également quelques changements mineurs : Ainsi Charlie et Cammy, vus dans X-Men Vs. Street Fighter, ont été remplacés par Dan et Sakura. Quant à Akuma, il fait désormais officiellement partie du casting, portant le nombre total de personnages jouable à dix-sept. L’autre nouveauté du casting de ce MARVEL : Super Heroes Vs. Street Fighter, est un nouveau boss encore plus improbable, à savoir Cyber-Akuma. Il faudra le combattre après l’affrontement contre Apocalypse. Ce combat remplaçant celui contre votre partenaire que l'on avait dans X-Men Vs. Street Fighter. En dehors de ces remaniements de distribution inattendus, le principe du jeu reste pratiquement inchangé par rapport à X-Men Vs. Street Fighter, c'est-à-dire, des batailles d'équipe intenses, des super combos et une nouveauté unique, le tag assist qui consiste à faire apparaitre notre partenaire pour réaliser un coup spécial, offrant quelques options supplémentaires pour les combos et les ouvertures. En fait, c’est surtout l’habillage qui a le plus changé car si X-Men Vs. Street Fighter était frénétique, MARVEL : Super Heroes Vs. Street Fighter se veut épileptique. Flash incessants de couleurs, animations exacerbées, visages énervés, rien que l’opening est un must dans son genre ! L'intro met direct dans l’ambiance, avec un speaker qui ne cesse de débiter son texte à toute allure pendant que les images défilent en accéléré. « Ce n’est pas une défaillance de votre téléviseur, ne cherchez pas à régler l’image et le son ». Ceci étant, j’en suis un très grand fan de cet opening. Le style graphique a beaucoup changé, aux allures très manga, cassant complètement avec le conventionnalisme Marvel de l’épisode précédent, comme une espèce de réponse de Capcom à Marvel. MARVEL : Super Heroes Vs. Street Fighter, c’est un côté too much assumé, avec l’espace sidéral qui apparaît en fond d’écran dès qu’il y a un super combiné, de bleu, de rose, enfin toute la palette de couleurs accessible en permanence à l’écran, et un speaker qui annonce les noms des super combinées si elles sont fatales à l’équipe adverse ! En somme, c'est du très grand spectacle. D’où le dilemme annoncé au début de ma description : lequel faut-il choisir ? Je n’ai jamais vraiment pu trancher cette question car les deux épisodes étant tellement similaires et finalement si complémentaires. C’est surtout une question de casting et de direction artistique. Pour conclure : Marvel Super Heroes Vs Street Fighter est donc très proche de son ainé et offre un aspect technique et une prise en main identiques à ce dernier. On pourra, à juste titre, reprocher au jeu son flagrant manque de nouveautés, mais il est sympathique de jouer avec les nouveaux venus. Il faut donc plutôt se dire que ce jeu est une autre version de X-Men Vs. Street Fighter avec de nouveaux personnages. GOONIES and CopyCat 2 Link to comment Share on other sites More sharing options...
akumasan Posted December 16 Share Posted December 16 🔰 Nous voici arrivés en 1998 pour la sortie de MARVEL VS. CAPCOM : Clash of Super Heroes toujours sur le système d'arcade favori de Capcom, le bien nommé CPS-Ⅱ. Comme j'allais régulièrement à la salle d'arcade à cette époque, j'ai beaucoup joué à ce MARVEL VS. CAPCOM : Clash of Super Heroes. Étant un grand fan de jeux de combat 2D, surtout ceux de Capcom et ceux de SNK, j'étais impatient à chaque fois de jouer à ce nouvel opus mettant en scène les super-héros de MARVEL et les personnages les plus iconiques des jeux vidéo de chez Capcom. Côté casting chez Capcom, on retrouve les indispensables : Ryu, Chun-Li, mais aussi de nouvelles têtes de chez Capcom sont Morrigan de la série Darkstalkers, Captain Commando issu du beat'em all éponyme, Megaman la superstar de chez Capcom, Strider Hiryu le ninja du jeu du même nom et Jin, un pilote issu du jeu Cyberbots, un beat'em all de Capcom avec des Mechas. Il est important de noter que Ryu possède une caractéristique très intéressante dans ce volet. Effectivement, si vous exécutez un demi-cercle vers l'arrière suivi d'un coup moyen ou fort, votre kimono se transformera en une autre couleur et vous aurez accès à l'ensemble des attaques de Ken ou d'Akuma ! Pour retrouver le « véritable » Ryu, effectuez un demi-cercle et utilisez le petit poing ou patientez jusqu'au prochain tour. En tout cas, c'est une façon astucieuse d'avoir Ryu, Ken et Akuma réunis en un seul personnage. Zangief adopte une approche similaire en permettant l'activation de son armure de Mecha Zangief. Chez MARVEL, on retrouve bien sûr Wolverine, Spiderman, Captain America, Hulk et Gambit. Mais aussi de nouvelles têtes comme Venom, l'ennemi le plus badass de Spiderman, ainsi que War Machine, qui est un vrai-faux nouveau puisqu'il s'agit en fait d'un color swap d'Iron Man, déjà présent dans MARVEL : Super Heroes. Comme nous y avait habitués MARVEL : Super Heroes Vs. Street Fighter, des personnages cachés sont également de la partie ! Là encore, il s'agit surtout de variantes de personnages existants. On retrouve Gold War Machine, Red Hulk, Red Venom, ainsi que Shadow Lady, une version cheaté de Chun-Li, Lilith mais dans le corps de Morrigan et Roll, la copine de Megaman. À ce casting s'ajoutent 20 "Special Partners", des personnages de soutien que vous pourrez appeler à la rescousse en plein match. Bien qu'ils ne soient pas jouables et n'apparaissent que de manière sporadique, tous ces personnages proviennent des univers MARVEL et Capcom. Cela pourrait inclure des personnages déjà rencontrés dans d'autres épisodes tels que Magneto ou Juggernaut. En ce qui concerne le boss, nous faisons abstraction du passé et n'avons qu'un seul et unique grand méchant avec Onslaught, un mélange de Magneto et du professeur Xavier. Il s'avérera être particulièrement redoutable, surtout dans sa seconde forme, aussi massive qu'Apocalypse, mais bien plus agile ! Le gameplay est vraiment comparable à celui de MARVEL : Super Heroes Vs. Street Fighter, avec quelques innovations telles que l'Attack Team Duo assez singulière, car moyennant des barres spéciales, vous serez capable de manœuvrer vos deux personnages simultanément à l'écran pour une brève durée. Dans le cas où les Team Assist sont toujours en place, ils sont maintenant restreints par rencontre et ne nécessitent plus l'intervention de votre coéquipier. À la place, une tierce personne est sélectionnée au hasard avant chaque rencontre parmi une sélection de 22 personnages provenant de Capcom et MARVEL. Sur le plan visuel, MARVEL VS. CAPCOM : Clash of Super Heroes cherche à moderniser la série en offrant une refonte totale de l'apparence. Tandis que les sprites des personnages actuels demeurent inchangés, toutes les interfaces, menus et surtout les environnements subissent une transformation complète ! Si ces nouveaux décors regorgent de détails et de micro-animations qui ne manquent pas de rendre hommage aux univers de MARVEL et de Capcom ! Côté animation, on n'est pas déçu par Capcom et le constat est au moins aussi bon qu'avec les précédents opus : ça bouge vite et bien, même lorsque l'on a 4 personnages et tout un tas d'effets spéciaux à l'écran. Le CPS-Ⅱ est toujours très à l'aise avec la 2D, même complexe. L'ambiance sonore est du même acabit, avec des thèmes propres à chaque personnage toujours aussi entraînants, des impacts qui font le taf et des voix omniprésentes qui rendent les combats très vivants. Tous les défauts des deux précédents crossovers sont effacés, le casting est plus éclectique que jamais, l'ambiance est autant héroïque qu'humoristique et le gameplay est toujours redoutablement efficace. MARVEL VS. CAPCOM : Clash of Super Heroes peut ressembler à un joyeux bordel avec ses couleurs qui pètent de partout, ses personnages loufoques dans tous les sens et ses déluges d'effets en tous genres, mais pour celui qui aura suivi la série depuis ses débuts, MARVEL VS. CAPCOM : Clash of Super Heroes sera l'épisode de la maturité et de la justesse. CopyCat and GOONIES 1 1 Link to comment Share on other sites More sharing options...
akumasan Posted Wednesday at 11:48 AM Share Posted Wednesday at 11:48 AM 🔰 Depuis ses débuts en 1994, la saga des jeux de versus fighting estampillés MARVEL n’a jamais cessé de monter en puissance et c’est en grande partie grâce à la maîtrise au fur et à mesure du système arcade CPS-Ⅱ tout au long de ses six années de bons et loyaux services rendus à cette licence devenue mythique. C’est donc au tout début de l’année 2000 que Capcom décide de changer de système arcade pour développer le second opus de MARVEL VS. CAPCOM. Ainsi, nous passons du système arcade CPS-Ⅱ au système arcade NAOMI, et je pense sincèrement que la première erreur de Capcom débute ici. Le système arcade NAOMI était une véritable machine de guerre pour faire tourner des jeux en 3D d'une beauté sans précédent à cette époque, mais en contrepartie ce système arcade encore naissent était beaucoup moins maîtrisé pour faire des jeux en 2D que ce qu'avait Capcom sur son système CPS-Ⅱ qui lui était totalement maîtrisé. Mais je peux comprendre la réflexion qu’a pu avoir Capcom à ce moment-là. Ils se sont sûrement dit que si on n'agrémentait pas de la 3D dans notre prochain grand hit du versus fighting, le titre risque fortement de passer pour has been avant même sa mise sur le marché, et en ce sens je comprends parfaitement la démarche. C’est ainsi qu’au début des années 2000, on s’est retrouvé avec ce MARVEL VS. CAPCOM 2 : New Age of Heroes, une sorte d’hybride mélangeant de la 3D pour les backgrounds et de la 2D pour les sprites des personnages. Je me souviens encore de la toute première fois où j'ai vu tourner le jeu et cette fois-ci, ce n'était pas sur une borne arcade, mais sur la Dreamcast de SEGA qui était en réalité un système NAOMI prenant la forme d'une console de jeu. Mon ressenti à ce moment-là était plutôt positif, les background en 3D apportent un vent de renouveau pour la franchise de Capcom, mais voilà les années ont passé et aujourd’hui force est de constater que cela l'a plutôt mal vieilli comparé au précédent opus entièrement en 2D. Toutefois, le jeu demeure un exploit technique pour son époque, tant sur le plan graphique que de l'animation. Il va sans dire que les coups et furies sont impressionnants, et que les furies à 3 saturent complètement l'écran. De plus, sachez que les sprites, au-delà d'être bien conçus, sont particulièrement volumineux pour certains personnages tels que Juggernaut. L'animation est rapide, surtout en mode turbo, et l'écran peut vite se transformer en une pluie de feux d'artifice à faire mourir un épileptique et pourtant la NAOMI ne vacille pas, vous pouvez y aller, ça ne rame pas une seconde. Au niveau du casting, une grosse partie des protagonistes se révèlent être des combattants de Street Fighter et des X-Men. Capcom a tout de même puisé dans d’autres séries, comme Spiderman, Hulk, Darkstalker, dont certaines sont tout simplement inattendues, comme Jill Valentine de Resident Evil. Au final, on se retrouve avec une liste tout bonnement hallucinante culminant à pas moins de 56 personnages jouables : 28 pour Capcom et 28 pour MARVEL. On remarquera tout de même que les combattants Marvel semblent avantagés pour le combat à distance. Voici la liste complète de tous les personnages disponibles dans ce MARVEL VS. CAPCOM 2 : CAPCOM : • Akuma • Amingo • Anakaris • B.B.Hood • Cammy • Captain Commando • Dan • Dhalsim • Felicia • Guile • Hayato • Jill • Jin • Ken • Mega Man • Roll • Ruby Heart • Ryu • Sakura • Servbot • SonSon • Strider • Tron Bonne • Charlie • Chun-Li • M.Bison •Zangief • Morrigan MARVEL : • Wolverine (Borne) • Wolverine (Adamantium) • Blackheart • Cable • Colossus • Cyclops • Doctor Doom • Gambit • Hulk • Iceman • Iron Man • Juggernaut • Magneto • Marrow • Omega Red • Psylocke • Rogue • Sentinel • Silver Samurai • Spiral • Storm • Thanos • Venom • Captain America • Sabretooth • Shuma-Gorath • Spider-Man • War Machine Premier changement de taille : le jeu continue d'être joué en tag battle, mais avec des équipes de trois, au lieu de deux. Il est possible de changer de personnage à tout moment ou de les faire intervenir en pleine action pour vous prêter main-forte, tel un attaquant. Ainsi, les batailles se poursuivent sans relâche, étant donné que nous changerons fréquemment de personnage pour qu'ils regagnent un peu de vie, les triomphes par arrêt de jeu ne seront pas inhabituels. Une fois que vous avez choisi un personnage, il faudra lui attribuer l'une des trois actions proposées. Ces actions diffèrent d'un personnage à l'autre. On peut mentionner, sans ordre particulier, diverses actions : Un bonus de vie, Une défense antiaérienne, Un propulseur pour envoyer l'adversaire dans les cieux, Une attaque offensive et bien plus encore. Autre changement, seul 4 boutons sont affectés pour les coups. Les 2 derniers servent désormais à appeler vos partenaires. 2 boutons pour les coups puissants (poing ou pied), et les 2 autres pour les coups légers. Il est nécessaire d'appuyer à nouveau sur le bouton léger pour obtenir un coup moyen. Cela affecte les combinaisons, car il n'est plus possible de commencer avec une frappe de niveau moyen. Pour les habitués de MARVEL VS. CAPCOM original, cela peut sembler déroutant au début, mais après quelques parties, on s'adapte rapidement. Et pas de panique, les long airs-combos restent possibles. La plupart des musiques sont très convenables, mais d’autres, là franchement, je ne sais pas quoi penser, surtout parce qu’elles ont des vocales. Bon, il y en a qui sont bien et qui rythment bien les parties, mais d’un autre côté, les paroles se limitent parfois à 2 phrases. Au final, je dirais que le résultat aurait pu être beaucoup mieux, et qu’il aurait mieux fallu oublier les vocales. MARVEL VS. CAPCOM 2 : New Age of Heroes est l’épisode que je préfère le moins car, comme je l’ai dit plus haut, il a mal vieilli comparé à ses cinq prédécesseurs, et cela, en grande partie à cause de ses backgrounds en 3D. Mais à part ce fait, le jeu reste agréable à prendre en main et de ce côté-là il est le digne héritier de ses prédécesseurs. C’est speed, les combos se font facilement et le casting brille par sa surenchère de nouveaux personnages. Cet opus et donc l'épisode de la transition entre la 2D et la 3D et inaugure ce que deviendra la licence des futurs jeux estampillés MARVEL VS. CAPCOM. GOONIES and CopyCat 1 1 Link to comment Share on other sites More sharing options...
akumasan Posted Thursday at 05:45 AM Share Posted Thursday at 05:45 AM 🔰 Si la franchise MARVEL VS. CAPCOM possède un certain succès en Europe, elle connaît sûrement son plus gros succès aux États-Unis, notamment avec l’épisode MARVEL VS. CAPCOM 3, arrivé en pleine période de revival du jeu de combat. À ses origines, notamment boosté par le succès des séries animées des différentes séries de MARVEL, comme celle de X-Men que Capcom a réalisé en 1996 un premier épisode sur borne d’arcade CPS-Ⅱ puis PlayStation nommé X-Men Vs. Street Fighter. Le succès fut au rendez-vous et il ne faudra attendre qu’une année pour voir sa suite arriver : MARVEL : Super Heroes Vs. Street Fighter. L’idée d’incorporer différents personnages venus d’autres productions de Capcom n’arrivera qu'en 1998, avec le premier épisode de MARVEL VS. CAPCOM, sous-nommé Clash of the Super Heroes. Après deux autres suites, la franchise reviendra cette année avec un tout nouvel épisode nommé Infinite. En attendant la sortie attendue de cet épisode, Capcom propose aujourd’hui sur nos consoles actuelles le dernier épisode en date de la série, c’est-à-dire ULTIMATE MARVEL VS. CAPCOM 3. La version de ULTIMATE MARVEL VS. CAPCOM 3 à laquelle je joue est donc un remaster du jeu sorti en 2011, proposant alors un upscale 1080p promettant également 60 images par seconde. Le résultat est pour le coup assez convaincant et le jeu n’a pas vieilli du tout en cinq ans. Les effets de lumière sont tout aussi convaincants. On pourra cependant reprocher au jeu de ne pas avoir changé son netcode, c’est-à-dire sa gestion du mode en ligne, ne permettant pas aujourd’hui un mode de jeu online convaincant. Après une excellente mise en bouche de l’ambiance du titre par une introduction animée assez nerveuse, vous arrivez dans le menu principal du jeu. Trois choix principaux s’offrent à vous : Le mode local, vous proposant ainsi d’effectuer le classique mode arcade, versus, entraînement, ainsi qu’un mode mission vous permettant d’apprendre les différents combos pour chaque personnage. Le mode en ligne vous permettra de jouer contre vos amis ou le monde entier. On pourra cependant reprocher le manque d’un véritable mode tutoriel, qui aurait permis aux nouveaux venus de véritablement envisager le jeu dès sa base. Le mode héros et hérauts vous permettra, que ce soit en ligne ou en local, d’enchaîner les différents affrontements afin de conquérir les différents territoires composant le monde. Vous pourrez le faire du côté ainsi des héros ou des vilains, mais vous posséderez le même choix de personnage, pour plus d’équilibre du jeu. Après chaque affrontement, vous récupérerez différentes cartes, que vous pourrez combiner afin de créer différents boosts pour votre équipe. Le mode, original par rapport aux différents modes histoires proposés habituellement dans les différents jeux de combats, permet pour le coup un peu de variété. ULTIMATE MARVEL VS. CAPCOM 3 reste encore aujourd'hui un jeu plutôt complet, je m'explique : Un des éléments difficiles lors de la création d’un jeu crossover est de pouvoir proposer un univers visuel cohérent. Un des gros points forts de ce titre est d’avoir encore une fois réussi à mixer parfaitement les différents univers et à proposer une véritable cohérence. Cette cohérence se retrouve bien entendu également de façon sonore, avec différents thèmes réussis. Vous aurez le choix, lors de chaque combat, de créer votre propre équipe de trois personnages issus de n’importe quel univers. Chaque personnage possède bien entendu ses spécificités et combos, et il vous faudra de plus choisir la furie de chacun de vos personnages. La série des MARVEL VS. CAPCOM a su se renouveler à chaque épisode, et cherche à proposer une expérience accessible au grand public mais profonde pour les connaisseurs. Ce troisième épisode canon a complètement changé la formule. Si le jeu reste sur une utilisation de 6 boutons, d’une gestion des combos par des quarts et demi-cercles, cet épisode s’est séparé de son ancien système de jeu. Les deux autres boutons restants sont utilisés de leur côté avec les partenaires de combat. Vous pourrez ainsi les appeler pour effectuer un combo avec eux, effectuer une attaque spéciale combinée, ou encore pouvoir échanger de place avec celui-ci. Le jeu est ainsi fait pour être très dynamique, et pour créer des combos dévastateurs. Le tout permet ainsi de véritablement mettre en avant les cinquante personnages jouables du jeu. Le jeu possède également un mode simple, simplifiant la réalisation des combos, permettant aux débutants de pouvoir également profiter facilement du jeu, même si ULTIMATE MARVEL VS. CAPCOM 3 fait partie de ces jeux pouvant être le parfait 1ᵉʳ jeu de combat pour un nouveau joueur. Les joueurs beaucoup plus expérimentés pourront ne pas aimer l’approche trop arcade et moins technique du jeu en comparaison à un Street Fighter ou un Tekken. Mais le système de combos est assez bien réfléchi et pensé pour proposer assez d’interactions pour les joueurs les plus exigeants. CopyCat and GOONIES 1 1 Link to comment Share on other sites More sharing options...
akumasan Posted Friday at 01:15 PM Share Posted Friday at 01:15 PM 🔰 Mes chers petits loups, nous voilà à la conclusion de la Wolverine Week. Et quoi de plus idéal que de vous faire découvrir ou redécouvrir un excellent jeu avec Wolverine en personnage principal. Sorti en 2009 sur console de 7ᵉ génération, en même temps que le film réaliser par Gavin Hood, X-MEN ORIGINS : WOLVERINE Uncaged Edition est un beat'em all que j'ai toujours considéré comme le God of War de MARVEL, car effectivement, il reprend le gameplay de God of War, c'est-à-dire dans la conception des niveaux ainsi que dans l'intensité frénétique des combats. Même la violence est similaire à God of War avec des démembrements et autres décapitations en tout genre. Raven Software a même poussé le vice jusqu'à reproduire les combats contre des boss titanesques. X-MEN ORIGINS : WOLVERINE Uncaged Edition développe le scénario du film de la même année, sorti en salles, en lui apportant un peu plus de contenu. En se basant sur le passé de Logan, le jeu débute avec une mission où il agit en tant que mercenaire dans les profondeurs de la jungle, suite à son évasion du projet Arme X et à sa quête de vengeance contre ses tortionnaires. Il est alors libre d'attaquer des personnes et d'autres choses à sa guise. Sous la direction de Raven Software, le jeu met l'accent sur un mode solo où seul Wolverine peut être contrôlé. Il est indéniable que cette approche a donné lieu à une expérience réussie. Alors que le film est adouci pour séduire un public plus vaste, le jeu, de son côté, ne se montre pas du tout délicat. Les coups de griffes fusent et les membres ainsi que les têtes s'envolent en jets de sang éclatants. De plus, le jeu porte une mention [18+] qui signale immédiatement le ton et ne manquera pas de plaire aux amateurs de bandes dessinées habitués à un héros violent et impétueux. En ce qui concerne l'intrigue, il n'est guère surprenant de retrouver celle du film, avec certaines séquences remaniées pour l'occasion et une structuration un peu spéciale du scénario. Dans l'idée de renouveler constamment l'expérience du joueur, les développeurs ont choisi d'alterner l'intrigue avec des retours en arrière. L'avantage, c'est que l'environnement se modifie à chaque transition, offrant une alternance entre les séquences en forêt, dans les airs, dans un paysage enneigé ou encore dans des installations militaires et divers autres lieux intérieurs. Bien que la longévité d'un jeu exclusivement solo sembler limitée, on doit admettre qu'elle est tout à fait acceptable pour ce type de jeu, surtout lorsque l'action est vive et que le gameplay est de grande qualité. Bien que ce X-MEN ORIGINS : WOLVERINE Uncaged Edition soit un beat'em all typique et donc quelque peu répétitif, une caractéristique propre au genre, il faut reconnaître que les développeurs ont réussi à diversifier légèrement les situations. Notre bien-aimé Wolverine est capable de couper verticalement ou horizontalement, mais il a également la possibilité de prendre ses ennemis en main, de se défendre, de riposter, de les balancer et d'exécuter en tout près d'une quarantaine de mouvements distincts. C'est vraiment agréable de tailler du menu frottin, mais notre protagoniste requiert des adversaires à la hauteur qui composent la lignée des boss et semi-boss. Les demi-boss tels que le prototype Wendigo, pour prendre un exemple, se présentent régulièrement et il est indispensable d'utiliser constamment la même technique pour les vaincre : esquiver, porter un coup dans le dos, marteler le bouton d'attaque, sauter au moment opportun pour éviter la contre-attaque et répéter ces manœuvres jusqu'à ce que l'adversaire soit vaincu. X-MEN ORIGINS : WOLVERINE Uncaged Edition est à la fois une excellente transposition vidéoludique et un beat'em all de grande qualité. Cependant, tout n'est pas idéal et on a un peu l'impression désagréable que les développeurs ont précipité le jeu pour qu'il soit disponible en même temps que le film. Effectivement, même si le jeu semble plaisant et est esthétiquement attrayant à première vue, sa réalisation technique laisse beaucoup à désirer. Les costumes à débloquer et les séquences cinématographiques animées ont un véritable impact, offrant au joueur une expérience plaisante de découpe s'étendant sur sept heures ou plus pour ceux qui choisissent de rejouer certains niveaux ou de recommencer le jeu. X-MEN ORIGINS : WOLVERINE Uncaged Edition a su se démarquer en tant qu'adaptation cinématographique, grâce à ses concepts intéressants, son aspect légèrement RPG et ses scènes d'action impressionnantes. Cependant, toutes ces belles choses ne parviennent pas à faire passer au second plan les nombreuses erreurs qui auraient pourtant pu être évitées avec, peut-être, un peu plus de temps de développement. Effectivement, on sent que le développeur souhaite créer un jeu qui illustre véritablement la force de Wolverine et qui offre une expérience de jeu plaisante. Au bout du compte, Raven Software nous propose un défouloir de qualité, enrichi par quelques ajouts plaisants, malgré un manque de polissage. Toutefois, le plaisir ludique est présent et c'est ce qui compte avant tout ! GOONIES and CopyCat 2 Link to comment Share on other sites More sharing options...
GOONIES Posted Friday at 04:58 PM Share Posted Friday at 04:58 PM Mais oui je plebiscite la wolverine Week #VivelesPoils!!!! akumasan 1 Link to comment Share on other sites More sharing options...
akumasan Posted Saturday at 03:30 PM Share Posted Saturday at 03:30 PM Arcade un jour. Arcade toujours. GOONIES and Aflow 1 1 Link to comment Share on other sites More sharing options...
GOONIES Posted Saturday at 04:54 PM Share Posted Saturday at 04:54 PM Trop cool cette borne !!! akumasan 1 Link to comment Share on other sites More sharing options...
akumasan Posted Saturday at 04:56 PM Share Posted Saturday at 04:56 PM Trop chill le Aku comme un poisson dans l'eau ^^ Aflow and GOONIES 1 1 Link to comment Share on other sites More sharing options...
Minou33 Posted Sunday at 12:09 AM Share Posted Sunday at 12:09 AM Le 19/12/2025 à 17:58, GOONIES a dit : #VivelesPoils!!!! Vu que c'est dit avec une telle conviction, je t'en donne pour ton argent!!! akumasan and GOONIES 1 1 Link to comment Share on other sites More sharing options...
GOONIES Posted Sunday at 10:26 AM Share Posted Sunday at 10:26 AM C est dommage de pas l avoir mis s la suite de l autre chez Fiston ❤️ 🔥 akumasan 1 Link to comment Share on other sites More sharing options...
akumasan Posted Sunday at 12:37 PM Share Posted Sunday at 12:37 PM Je me suis planté de topic comme un gros noob que je suis !!!! Link to comment Share on other sites More sharing options...
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