akumasan Posted yesterday at 05:02 AM Share Posted yesterday at 05:02 AM 🔰 Nous sommes maintenant en 1995 et Capcom nous sort son dernier jeu de baston sur CPS-Ⅱ. Reprenant le gameplay instauré par X-Men Children of the Atom, ce MARVEL : Super Heroes se veut être l'ultime jeu de baston pour les fans de MARVEL et le jeu mérite le détour pour tout fan de la façon de faire de Capcom. Les explications sur les raisons et les méthodes seront fournies dans les paragraphes suivants : Capcom explore son orientation, et avec le lancement du CPS-Ⅱ en arcade, l'entreprise a publié une multitude de jeux qui ont introduit leur propre part d'innovations en termes de gameplay. On peut noter que du côté de Street Fighter, se sera la série Alpha. Les Alpha sont une super attaque à plusieurs échelons, ou encore des ripostes nommées Alpha Counter. Bien que X-Men Children of the Atom ait été le pionnier des Air Combos et autres Custom Combos, c'est sans conteste MARVEL : Super Heroes qui a porté ce concept à son niveau d'excellence. En effet, on peut observer une similitude totale dans le gameplay entre X-Men vs Street Fighter. Dans ce titre, on découvre donc une version nettement améliorée des Air Combos. Chaque personnage possède des « launchers », un type de coup permettant d'envoyer l'adversaire en l'air, suivi potentiellement d'un super saut, puis d'une suite de coups. En parallèle, ce titre révèle une singularité unique qui représente une véritable valeur ajoutée. L'existence des Infinity Gems : ces gemmes sont détenues par les personnages dès le début du combat, et offrent la possibilité de libérer des effets spéciaux. On compte plusieurs gemmes : Power, Time, Space, Mind, Soul et Reality. Pour les mettre en œuvre, il suffit d'effectuer un quart de tour vers l'arrière et [A]. Elles offrent divers bénéfices : une vitesse accrue, une résistance supérieure, une force augmentée, etc. Ces effets sont clairement provisoires, mais ce n'est pas tout car Capcom a réellement poussé la précision à tel point que chaque personnage réagit de manière légèrement différente à chaque gemme. Donc, pour la majorité des gemmes, la durée variera selon le personnage que vous avez choisi. En plus de ce petit détail, chaque personnage entretient un lien spécifique avec une gemme distincte. C'est à ce moment-là que le jeu gagne en technicité. Effectivement, quelques mouvements qui se sont standardisés chez les personnages par la suite ne sont accessibles ici que grâce aux gemmes. Toutefois, étant donné que ces gemmes ont une durée de vie très restreinte, il est impératif de les manœuvrer habilement en plein milieu de la bataille ! De cette façon, Captain America sera capable d'exécuter ses combos de « Dragon Punch » ou son attaque la plus puissante utilisant sa gemme (Power), entre autres. En tenant compte que chaque bonne mandale vous coûtera une gemme, vous réaliserez que les options stratégiques en combat sont infinies et que l'intégration des gemmes offre une agréable diversité à l'action ! Du côté du roster, Capcom nous a gâté, car ce dernier propose dix personnages de base, ainsi que deux boss à débloquer des le premier loop. On retrouvera donc : • Wolverine • Spider-Man • Captain America • Hulk • Iron Man • Juggernaut • Magneto • Psylocke • Blackheart • Shuma-Gorath • Thanos • Dr Doom Il n'y a que douze personnages dans cette sélection, mais l'équilibre est parfaitement assuré. C'est sans doute l'un des plus excellents alignements que j'ai observé dans un jeu de combat de Capcom. À part Thanos qui est légèrement trop puissant, puisqu'il est le boss final. Les autres personnages sont bien élaborés, ils sont intégralement développés et n'ont pas d'excès manifeste. Nous ne nous sentons pas démunis face à tel ou tel adversaire en utilisant tel ou tel personnage. C'est un point remarquable, car en plus de cela, on peut noter une certaine qualité et variété. Pas de personnages doublons ou qui se ressemblent, ici tout le monde est différent. Au final, le jeu est très agréable à jouer, même si la qualité est clairement plus mise en avant que la quantité. Quant à la réalisation, elle demeure tout aussi impressionnante. Il est possible de choisir parmi plusieurs vitesses, tandis que les sprites se distinguent par leur grande taille. Les paysages sont fréquemment impressionnants, parfois éblouissants, comme le niveau de Blackheart avec ses flammes en mouvement. Pourtant, il souffre hélas de quelques lenteurs occasionnelles. Néanmoins, la production globale est de très bonne qualité. En réalité, ce jeu est le seul à tirer pleinement parti des personnages présents, puisque dans les autres titres, les effets des gemmes ont été modifiés pour s'adapter à leurs exigences. MARVEL : Super Heroes se distingue sans conteste comme le meilleur jeu de combat en 2D de Capcom en 1995, aux côtés de Street Fighter Alpha 2, qui offre un style de jeu moins brutal. Si ces jeux vous plaisent, MARVEL : Super Heroes vaut indiscutablement le coup d'œil. C'est un excellent jeu de combat et il demeure aussi magnifique que son prédécesseur.  CopyCat and GOONIES 2 Link to comment Share on other sites More sharing options...
akumasan Posted 16 hours ago Share Posted 16 hours ago 🔰 Cette année 1996 fut un tournant en termes de versus fighting car ce fut cette année-là que Capcom sort son tout premier crossover, et quoi de mieux que de réunir deux mastodontes du genre que sont la saga des MARVEL et celle des Street Fighter. Une recette reprise tant de fois par la suite, j'en veux pour preuve ce premier titre qui est resté dans les mémoires comme étant un incontournable du versus fighting. Capcom élaborait ses plus grands succès 2D en arcade lors du passage à la série Alpha pour ses Street Fighter, ses jeux Marvel et X-Men, ainsi que les Darkstalkers. La 2D était magnifique à cette époque et les jeux étaient tous de qualité supérieure. Suite à la création de titres emblématiques tels que Street Fighter Alpha 2 ou X-Men Children of the Atom, l'émergence inévitable des crossovers Capcom s'est matérialisée avec la naissance de X-Men vs Street Fighter. Sorti sur CPS-Ⅱ en 1996, X-Men vs Street Fighter est assurément le crossover ultime. Après deux volets exceptionnels basés sur les franchises Marvel, et quelques apparitions secrètes de personnages Capcom, l'inimaginable, le rêve, l'irréel s'invite sans crier gare dans nos salles d'arcade adorées : l'union inattendue des deux mondes Street Fighter et X-Men. Il est légitime de s'interroger sur la pertinence d'une telle initiative, tant en termes de scénario que de cohérence du crossover. La réponse est claire : évitez de les chercher, il n'y en a pas. Ce n'est sûrement pas l'objectif, du moins en ce qui concerne Street Fighter, c'est évident que cet épisode ne fait pas partie du canon officiel. Il est important de noter qu'il s'agit d'un jeu basé sur la série X-Men, sinon, il porterait le nom de Street Fighter vs X-Men. Tout d'abord, le contexte, enfin, les légères références à celui-ci, Capcom n'ayant pas franchement cherché à doter son bébé d'un scénario, fondant tout le concept sur l'affrontement des univers. L'introduction, très dynamique, ne fera qu'appuyer la dualité du jeu. Toutefois, en plus de l'introduction de trois nouveaux personnages X-Men, X-Men vs. Street Fighter met en scène un antagoniste spécifique : Apocalypse, l'un des adversaires les plus redoutables des X-Men, qui a infligé à Cyclops et son groupe une période prolongée et ardue. Effectivement, Apocalypse a réussi à assujettir la planète dans une version parallèle de l'univers X-Men, connue sous le nom d'Age of Apocalypse. Ce sont au total 17 personnages qui nous attendent, 9 chez Street Fighter et 8 chez X-Men. On retrouve donc du côté de Capcom : • Ryu • Ken • Chun-Li • Zangief • Dhalsim • Cammy • Charlie • Bison • Akuma  Pour ce qui est des X-Men, nous avons : • Wolverine • Gambit • Cyclops • Rogue • Storm • Magneto • Juggernaut • Sabretooth Pour le dire très simplement : cette équipe dégage une certaine classe. Les personnages ont été sélectionnés minutieusement, nous permettant d'accéder à Magneto et Juggernaut qui, à notre grand regret, n'étaient pas jouables dans X-Men Children of the Atom. C'est fort appréciable. On observe également des équipes qui sont un plaisir pour les yeux. On avait vu les prémices du système de combo aérien dans X-Men Children of the Atom que l'on retrouve donc ici dans une version très améliorée. Ainsi, il est désormais possible d'envoyer l'adversaire dans les airs pour le soumettre à des attaques de plus en plus puissantes, tout en finissant par une attaque spéciale, par exemple. Les attaques spéciales ont été simplifiées, car désormais, un simple quart de cercle suffit pour réaliser des combos incroyables. Finalement, une attaque en duo est accessible et utilise deux niveaux. Le résultat visuel devant soi a tout de même de quoi impressionner. Le jeu est très fluide, les sprites sont énormes et il y a une multitude d'effets de grande taille. C'est une véritable avalanche d'effets spéciaux tout simplement époustouflants. En ce qui concerne la musique, on découvre des thèmes remarquablement bien élaborés, ainsi que des remix de morceaux plus anciens. Certaines musiques suscitent une nostalgie profonde, et sur le plan mélodique, les morceaux présentent une richesse remarquable. Par exemple, le thème de Ryu est une réinterprétation du célèbre thème de Street Fighter II, et il est si magnifique qu'il pourrait vous faire pleurer. Il en va de même pour le thème de Ken. Le gameplay est fou furieux, on se retrouve propulsé dans des joutes au dynamisme rarement atteint, et à l'époque, c'est la première fois que l'on voit ça. Le jeu regorge de subtilités. De plus, si on réalise une attaque conjointe avec Ryu et Ken, alors Ken exécutera un Hadoken de grande taille, mais ce n'est pas le cas avec les autres personnages. Rogue peut absorber les pouvoirs de l'ennemi et reproduire une de ses attaques. S'il s'agit systématiquement d'un coup spécial, pour Akuma, c'est différent car, elle apprend à faire le Shun-Goku-Satsu. Ce jeu est un chef-d'œuvre, témoignant d'une parfaite maîtrise de son sujet par Capcom. Chaque élément du jeu est animé avec une intensité maximale, il n'y a aucun défaut de goût dans les couleurs, les graphismes ou les styles. L'affrontement ultime avec Apocalypse, bien plus simple qu'on ne le pense, constitue un point culminant idéal pour le jeu.  CopyCat and GOONIES 2 Link to comment Share on other sites More sharing options...
Recommended Posts