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[Let's Play] RE Gaiden et RE Survivor


Aronaar

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Let’s Play…

 

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Il est frais mon pâté de zombies, il est frais !

 

 

Par les lunettes de soleil de Wesker ! Deux jeux pour le prix d’un ?

 

En quelque sorte ! Il aura fallu attendre le décisif (et ayant divisé les fans) Resident Evil 4 pour qu’un opus de la série commence à posséder une durée de vie substantielle, et ces deux-là sont dans la moyenne basse.

Plutôt que de faire deux mini-LP, il m’a paru plus judicieux de rassembler à la file ces deux titres, pour un en-cas riche en virus-T…

Je crois qu’il y aurait presque eu de la place pour une troisième en garniture, mais évitons l’indigestion !

 

Ces jeux ont-ils quelque chose de spécial, à part leur brièveté ?

 

Tout à fait ! Ils comptent probablement parmi les plus obscurs de la franchise, une des raisons qui m’a incité à les présenter, plutôt que les autres titres archi-connus de la série.

Resident Evil Gaiden est le seul de la saga sur Game Boy Color, ce qui n’est pas forcément étonnant vu les restrictions imposées par la console, malgré sa popularité.

Cela a également été le seul, pendant une quinzaine d’années (jusqu’à la sortie de Resident Evil Revelations 2), à avoir comme protagoniste le barbu au magnum légendaire, amateur de sandwich humain, Barry Burton !

Une adaptation un brin audacieuse dans son concept, mais qui comme vous le verrez, s’avère plutôt une bonne pioche. Dans toute la relativité d’un tel titre sur passant sur GBC…

 

Resident Evil Survivor, quant à lui, est une mutation parallèle de la série principale, le précurseur des rail-shooter à la sauce RE.

Sauf que là où un Umbrella Chronicles propose plusieurs histoires et environnements différents pour garder les choses un peu fraîches (ou raisonnablement putrides, vu les ennemis), avec un petit côté anthologie en montrant plusieurs époques de la chronologie, Survivor est sa propre petite histoire en mousse, un pot-pourri sans originalité, mal réalisé et bouclé fort hâtivement.

A s’étonner presque que ce soit un jeu à part entière.

On peut le pointer du doigt pour avoir été à la racine d’autres opus malaimés, comme l’infâme Dead Aim sur PS2 et son Tyrant transsexuel aux seins électriques (entre autres absurdités).

Ce serait toutefois une trop terrible épreuve pour mon esprit que d’ajouter ce titre au sandwich, même s’il vaut le détour pour sa mauvaiseté !

 

D’autres choses à savoir ?

 

Pas grand-chose. Ces petites incursions riches en zombie seront l’occasion de faire référence à d’autres titres de la série, avec des piques qui ne feront peut-être pas plaisir à certaines personnes.

Je préfère donc préciser d’entrée de jeu que j’apprécie la série Resident Evil, mais sans attachement particulier aux épisodes « old-school », et que ce que j’apprécie tout en dénigrant, c’est ce côté série B prononcé, avec des monceaux d’incohérences, des dialogues souvent ridicules, des situations absurdes, etc.

Lorsque je lis par exemple que Resident Evil 5 possède une bonne histoire, cela me fait sourire : la qualité narrative n’a jamais été ni l’intérêt, ni le point fort des RE (au contraire de la mise en scène, de plus en plus tapageuse).

Entre un RE4 assumant complètement son côté en mousse, et son successeur se prenant beaucoup trop au sérieux, il y a de grandes différences. Quant à Resident Evil 7 qui veut un retour aux sources, on voit bien qu’il utilise une formule dont la série n’est pas coutumières- le malaise psychologique.

Mais bref, je digresse ! L’important, comme toujours, est de s’amuser et déconstruire des jeux dans la bonne humeur, aussi n’attendons pas plus longtemps pour le faire, car brefs ou pas, ces deux opus nous offre de la matière pour cela !

 

GAIDEN

 

Séquence I : Un cri dans l'océan

Séquence II : Le barbu qui tombait à pic

Séquence III : Last action hero

Séquence IV : Porte-clés

Séquence V : We all live in an Umbrella submarine

Final : Doppelganger

 

SURVIVOR

 

Séquence I : Le virus-T dans la peau

Séquence II : Révélation

Séquence III : Nous sommes Légion

Final : Jamais plus jamais

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