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[Let's Play] Clock Tower (PS1)


Aronaar

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Chérie, ça va couper !

 

Une jaquette… Superbe. Mais qu’est-ce que Clock Tower ?

 

« Une erreur » serait ma réponse spontanée, mais soyons un brin constructif. Clock Tower est un jeu d’aventure sorti sur PS1 en 1997, réalisé par Human Entertainment. Certains sites placent également le titre dans la catégorie survival-horror, mais avec le niveau de réalisation et le gameplay tournant plus autour du point’n’click, difficile de ressentir vraiment de l’horreur (ou un côté foncièrement survival) dans le jeu, si ce n’est pour la médiocrité de sa réalisation.

Voici ce qu’en disait le défunt Console + à l’époque :

« On frise le ridicule. Mais si vous n'avez jamais rencontré un méchant psychopathe armé de cisailles géantes, essayez Clock Tower. C'est à mourir de rire ! »

Le ton est donné, et je ne peux qu’approuver un tel commentaire !

 

C’est vraiment si mauvais ?

 

Comme beaucoup d’œuvres horrifiques ne parvenant pas à être crédible, Clock Tower se transforme rapidement en comédie incohérente où les éléments censés faire peur font plus marcher les zygomatiques qu’autre chose (ou froncer les sourcils d’incompréhension).

Et par « rapidement », je veux dire que rien que la vidéo d’introduction nous plonge dans une sorte de slasher de seconde zone…

Malgré sa brièveté, l’histoire est disjointe, les réactions des personnages semblent parfois sortir de la quatrième dimension, le vilain tueur se fait humilier comme c’est pas permis, et le tout avec des graphismes qui ont atrocement mal vieilli.

Ce qui pouvait être angoissant une vingtaine d’années auparavant ne l’est plus que très, très vaguement maintenant…

 

Mais il y a déjà eu un Clock Tower avant, non ?

 

Vous avez parfaitement raison, ami Lecteur. Le titre du jeu est trompeur, mais pour une raison simple : le jeu ayant commencé la série n’est sorti qu’au japon, même avec de nouvelles versions sur la console virtuelle ou le PSN.

Ce qui est embêtant, car pour arriver à saisir la maigre intrigue de ce Clock Tower, il vaut mieux

avoir joué ou eu un résumé de celui sorti sur SNES en 1995, opus dont Clock Tower sur PS1 est la suite directe. Autrement, il faut vous tourner vers l’émulation pour en profiter, des patch FR existent.

 

Voici ce qu’il vous faut savoir au minimum : Jennifer, orpheline adolescente de 15 ans, est la survivante d’un massacre perpétré dans le manoir où elle avait  été recueillie. Le meurtrier était un individu mystérieux, armé d’une paire de ciseaux surdimensionnée. Et, évidemment, il semble être de retour…

Malgré le fait que Jennifer l’ait vaincu dans la tour du clocher !

 

Mystère ! Suspens ! Y a-t-il d’autres choses à savoir ?

 

Certes. Tout comme le premier opus, le jeu se targue d’avoir plusieurs fins- pour une rejouabilité solide, vous voyez. Et par plusieurs, j’entends 10 : cinq par scénario. Vous pouvez en effet jouer soit en tant que Jennifer, soit en tant que sa gardienne- Helen.

Hélas, autant le dire tout de suite, toutes ces fins sont un peu illusoires. Pour chaque scénario, il n’y en a qu’une seule de bonne, les autres étant des gradations allant de pire en pire.

La fin E pour chaque scénario s’arrête même avant le dernier chapitre !

 

Je viserai donc la meilleure fin, en jouant le scénario d’Helen, et dresserai la liste des autres fins possibles. Je donnerai aussi quelques indications sur ce qui se passe de différent avec Jennifer, mais ayant déjà parcouru son histoire, recommencer Clock Tower une seule fois pour le bien de ce LP me suffira. Oui, je manque de courage, mais vous allez juger sur pièce la qualité de ce titre…

 

Tout cela étant posé, en avant pour une comédie macabre !

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