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[Let's Play] Advance Wars : Dual Strike


Aronaar

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Ne vous laissez pas berner par l’aspect graphique plus mature : c’est toujours la guerre fleur au fusil !

Du moins, presque...

 

Cornegidouille, Aronaar ! Encore un jeu de stratégie ?

 

Hé oui, on ne se refait pas. Bien qu’Advance Wars soit dans une dimension bien différente que Fire Emblem. Et il faut bien se désintoxiquer après Mission Impossible.

Pour ceux ne connaissant pas la série, il s’agit de batailles dans un contexte moderne au tour par tour, où votre grand but dans l’existence est bien souvent d’éliminer toute l’opposition ennemie ou de capturer son QG.

Vous dirigez des unités de diverses catégories (sol, air, mer, au contact, à distance, de soutien...) et avec la plupart du temps la possibilité d’en produire, d’où aspect économique également.

En plus de cela, les généraux apportent des bonus spécifiques à leurs unités (comme une meilleure portée pour les unités indirectes) et à partir d’un certain moment dans la série, disposent de pouvoirs pouvant renverser la situation. Qui ne rêverait pas de faire pleuvoir un bon blizzard sur l’ennemi ? Mr Freeze approuverait.

La série n’est pas toute jeune, car elle trouve ses racines sur la Famicom (la NES japonaise) en 1988.

 

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Si ça pique les yeux, une vingtaine d’années après, le principe n’aura pas trop changé.

 

Tout comme pour les Fire Emblem originaux, les jeux seront restés une exclusivité au Japon, laissant l’Occident dans l’ignorance d’une franchise fort sympathique. Et tout comme pour l’autre série tactique d’Intelligent Systems, il faudra attendre la GBA pour la découvrir, avec l’opus sobrement nommé Advance Wars.

Avec le même souci que dans Fire Emblem 7 d’immerger le joueur, vous deviez dévider

l’écheveau d’une guerre totale entre les nations de Macro Land, avant de vous rendre compte

qu’un envahisseur extra-terrestre manipulait tout le monde depuis le début.

Dans la suite sur GBA, le Big Bad fait son retour avec de plus gros moyens (et des généraux subalternes), histoire d’envahir tout le monde cette fois-ci, avant de se faire joyeusement poutrer par les nations désormais coalisées.

Si l’histoire n’a pas de quoi défriser les moustaches (ou toute autre étendue capillaire) l’ambiance est bonne, même si le contraste entre les grosses batailles et les graphismes colorés, le côté un peu enfantin de la chose, tranche un peu.

Certains répliqueront sobrement par « c’est Nintendo », et il faut avouer que si vous recherchez un jeu avec la guerre en thème principal et sérieux, vous frappez là à la mauvaise porte.

En tout cas, niveau gameplay, c’est une réussite.

 

Tout ceci est fort intéressant, mais alors, qu’en est-il de Dual Strike ?

 

Tout en restant à plusieurs coudées au-dessus (à mon humble avis), Dual Strike tombe un peu dans le même syndrome que Fire Emblem : Sacred Stones. A savoir, une facilité plus ou moins omniprésente, des personnages stupides, des incohérences plus grosses qu’Olaf et certains ajouts de gameplay discutables, notamment au niveau des nouvelles unités.

Le principal étant qu’il y a de quoi se moquer allégrement tout en ne reniant pas son plaisir. Contrairement à un jeu comme Mission Impossible où la majorité du fun se fonde sur l’absurdité du titre et ses failles !

Comme toujours c’est une question de sensibilité, si on convient que la série n’est pas connue pour avoir une intrigue formidable, il faut savoir également quand un filon a été trop exploité et passer à quelque chose d’autre.

Et un deuxième retour consécutif de Black Hole n’est pas forcément enchanteur...

Mais également si « délicieux » avec toutes ses incongruités.

 

Admettons... Est-ce que je dois bien connaître la série pour me divertir avec ce LP ?

 

Connaître la série est un plus mais en aucun cas quelque chose de requis pour profiter de mes railleries (plus ou moins) de mauvaise foi. C’est un bonus pour certaines références, mais je ferai en sorte que cela soit censément compréhensible pour tous.

Et je me dois de préciser encore une fois que j’aime (assez) ce jeu. J’y ai engouffré des dizaines d’heures de ma vie ludique.

Mais sa qualité n’empêche pas qu’au niveau narratif (et même pour le principe de certaines missions, plusieurs ajouts, etc.) il tend le gourdin pour se faire taper dessus, une occasion que ma nature perverse n’est que trop heureuse de saisir.

Deux dernières précisions avant que de se diriger vers ce merveilleux monde où la guerre est toute colorée.

Ce Let’s Play présuppose l’intervention d’un général d’une nation fictive, lequel aurait déjà été là pour assister les autres nations dans les deux précédents opus, histoire de renforcer la narration alternative (en gros, le personnage mystère que l’on incarne dans le premier AW sur GBA).

Mes propres commentaires seront en italique pour mieux trancher.

 

Ceci étant précisé, comme le dirait un fameux plombier italien, let’s  a go !

 

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