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[Let's Play] Mission Impossible (N64)


Aronaar

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Tiens, un nouveau LP ! Rassure-nous, il va faire moins de mille pages, cette fois ?

 

Et comment ! Même en brodant, chose à laquelle je me trouve un certain talent, ce jeu-ci n’a pas autant à fournir que Sacred Stones. Encore que dans le domaine de l’incohérence, des mauvais dialogues et de l’intrigue en mousse (sans parler des moments couronnés d’une haute stupidité), Mission Impossible s’en sort avec une mention plus qu’honorable.

 

Hm... A ce point-là, vraiment ?

 

Oh oui ! Ne vous laissez pas tromper par la mention d’Ocean, Infogrammes a également trempé dans l’affaire quand il a fallu commettre ce jeu.

Est-ce que vous connaissez la série Mission Impossible, ami Lecteur ?

 

Je sais me servir de Google si besoin, merci.

 

Oui, bon, d’accord. De toute manière, oubliez tout ce que vous pourriez savoir sur la série, que ce soit sur l’ancienne ou la plus récente, Mission impossible : vingt ans après. Ce n’est franchement pas une mauvaise production, montrant au moins que les mitraillades dans tous les sens, ça n’arrive qu’en dernier recours.

Si vous ne connaissez pas du tout Mission Impossible, sachez simplement qu’il s’agit d’une cellule d’agents américains chargée de diverses missions sensibles (sabotage d’opérations illégales, tromperies pour faire chuter de grands criminels, sécurisation de données importantes, etc.) sur l’ensemble du globe.

Hélas pour nous tous, le jeu vidéo a très tôt su capitaliser sur les franchises d’autres médias, et le jeu est tiré du film éponyme.

 

Bah quoi, il n’était pas si mal ce film / par l’absence d’émotions faciales de Nicolas Cage, quelle horreur ce film !

 

Je ne vous le fais pas redire, quelle que soit votre opinion à son propos. Qu’on apprécie Tom Cruise ou pas, je pense qu’on peut convenir que sur la série, le premier restait encore le plus, disons, raisonnable.

Sans virus mortels abracadabrantesques, scènes de combats à la matrix ou d’intrusion hautement improbable au Kremlin, entre autres choses. Même si le film avait été un chef-d’oeuvre, une adaptation en jeu vidéo doit forcément composer pour que ça tienne suffisamment longtemps, avec tous les écueils que cela comporte.

Et avec ce titre, le jeu entier est un écueil, les développeurs auraient mieux fait de partir sur totalement autre chose. Surtout que la pauvre N64, dans ses jeunes jours, n’était pas au top !

 

A quel niveau de nullité peut-on s’attendre ?

 

Nullité, c’est un peu fort ; Mission Impossible surnage au-dessus du nanar tout en ayant la saveur. Attendez-vous à des facemaker ensorcelés à la magie noire permettant de dupliquer

instantanément les vêtements de la cible, de plateformes antigravifiques sous une ambassade russe, de massacres d’innocents au fusil sniper dans une gare bondée...

Tout cela commenté avec un sarcasme allant de soi. Car le gameplay, les graphismes et la teneur des missions ont également de quoi mystifier.

 

Bon, qu’est-ce qu’on attend, alors ?

 

Juste une dernière précision ! Pour 1998 et la N64, une console pas forcément top niveau performances, avec un catalogue pas forcément riche en bons jeux, on pourrait vouloir se montrer clément avec cette chose.  

Néanmoins, il faut voir ce qu’ils ont tenu à mettre sur la jaquette (en plus du ridicule « attendez-vous à l’impossible » dans un jeu estampillé Mission Impossible) :

 

- Une série de missions spectaculaires-  vous allez voir ça dès la première...
- Réflexes aiguisés, haut niveau de précision, pensée stratégique, la capacité de prendre des décisions rapides, tout cela est nécessaire ! J’y reviendrai abondamment au cours du LP !
- Un arsenal explosif d'armes et de gadgets hi-tech : Sam Fisher peut aller se rhabiller.

- IA super intelligente qui vous traquera jusqu'au bout - apparemment c’était un exploit en 1998.

Remarquez, de nos jours, ce n’est pas toujours mieux !

- Un mélange haletant d'action et d'intelligence- laissez reposer mes zygomatiques.

- Vues 3e/1ere personne interchangeables - et c’est très moche dans les deux cas !
- Joueur soutenu par des membres de MI : si on compte le soutien négatif, alors oui.

 

Oh, et le jeu était vendu comme un équivalent N64 de Metal Gear Solid...

Maintenant, ami Lecteur, cette mission, si vous osez l’accepter, sera de découvrir Mission Impossible dans toute sa splendeur pixellisée...

 

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