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Borderlands : Edition Jeu de l'Année


NIMAI

Messages recommandés

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Console : PC

Éditeur : 2K Games

Développeur : Gearbox Software

Genre : FPS - Jeu de rôle

Multijoueur : En ligne

Date de sortie : 12 Octobre 2 010

Langue : Français

 

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Dans une époque où il est difficile de paraître original aux yeux des gens, certains tentent tant bien que mal de plaire à ces mêmes gens tout en proposant quelque chose de nouveau. Borderlands fait parti de jeux là. Et c’est pas un jeu indépendant.

 

La boîte de Pandore

 

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Dites bonjour au meilleur ami du monde!

P.S. : Cliquez sur l'image et attendez quelques secondes pour voir apparaître l'image.

 

Borderlands prend place sur la bien-nommée planète Pandore, si fière de ses allures post-apocalyptiques dotées d’étendues arides (voire désertiques) qui ferait plaisir à tout amateur de Far-West. Mais malgré ces détails plutôt repoussants (et je vous ais pas encore parlé de la faune), de nombreuses personnes et entreprises habitent et convoitent la planète. Pourquoi? À cause de la légende de l’Arche. Qu’est-ce que l’Arche, me dites-vous? Tout simplement une xénotechnologie qui apporterait à quiconque richesse, pouvoirs, gloire et… femmes (merci Marcus…)… Le souci, c’est que cette Arche n’est qu’une légende. Mais toute légende n’a-t-elle pas une part de vérité? C’est ainsi que de nombreux individus sont venus s’installer sur Pandore, à commencer par les chasseurs de l’Arche. Et justement, vous allez contrôler l’un d’entre eux. Cependant, vous êtes un chasseur de l’Arche un peu différent des autres vu qu’un «ange gardien» a décidé de vous guider dans votre quête de recherche…

Comme bien souvent dans les RPG occidentaux, l’histoire est laissée de côté au profit de l’univers. J’ai rarement vu un jeu où les retournements de situation vous laissent autant de marbre. Le joueur ne se sent jamais impliqué dans les événements qui, sur le papier, s’avère, malgré tout, intéressant. Mais voilà, la narration est telle que vous resterez trop souvent indifférent aux événements accomplissant les missions que l’on demande de faire sans réfléchir.

Les personnages, pourtant, sont souvent intéressant : Claptrap, robot insupportable et étant doté de «légers» défauts de programmation (il a la fâcheuse manie de dire tout haut ce qu’il est censé penser tout bas), Marcus, marchant d’armes et de munitions qui semble particulièrement  aimé le libéralisme, Zed, médecin sans diplôme qui se fera une joie de vous vendre boucliers et autres objets de santé ou encore Tannis, qui j’aime parce qu’elle est folle… Enfin, le personnage le plus important sera aussi l’ange gardien sauf que… il est un peu inutile… Il est censé vous guider vers l’Arche, sauf que vous pourrez trouver des objets vous menant vers cette même arche sans avoir recours à son aide. Du coup, bah… il sert un peu à rien…

 

The shoot’n loot…

 

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BURN, BABY, BURN!

 

Borderlands, c’est un RPS ou, plus exactement, un mix entre FPS et hack’n slash. Du coup, le jeu proche ses idées de gameplay dans les deux genres. Ainsi, vous aurez tout autant droit à des gunfights nerveuses qu’à un véritable système de loot. Effectivement, ce ne sont pas moins de 17 750 000 armes qui sont disponibles dans ce jeu. Le tout, partagé entre 8 types d’armes différentes. Et quand je parle de types d’armes, je parle vraiment de différentes façons d’appréhender les combats. Par exemple, les mitraillettes ont la particularité d’infliger peu de dommages mais sont dotées de la meilleure cadence de tir alors que les fusils de précision sont les armes les plus précises. Pour chacune des armes, il existe trois statistiques principales : les dommages infligés par balle, la précision de l’arme et la cadence de tir. À ces trois statistiques s’ajoutent de nombreuses caractéristiques secondaires comme la vitesse de rechargement, le nombre de munitions utilisées par tir, la réduction du recul, etc… Enfin, vous aurez également des informations quand au nombre de munitions par chargeur et si l’arme est élémentale. Pardon, les éléments? Oh, c’est très simple : ils sont au nombre de 4 et chacun d’entre eux infligent des effets particuliers. Ainsi, le feu inflige des dégâts continuels sur la chair, l’acide est très efficace contre les armures, l’électricité détruit les boucliers et l’explosion émet de simples dégâts supplémentaires. Mais le loot de Borderlands ne concerne pas seulement les armes. Vous avez aussi droit à un bouclier que vous sera bien utile dans les batailles. Effectivement, les ennemis ont la particularité de savoir très bien viser et surtout d’infliger pas mal de dégâts. Le bouclier recevra ainsi tous les dommages au début. Une fois vidé, c’est votre vie que vous verrez baisser. Ce qui est dangereux car, contrairement à votre bouclier, votre vie ne se régénère pas après un certain temps pendant lequel vous n’aurez reçu aucun dégât. Le bouclier a droit à deux statistiques principales : la capacité (qui correspond à la «vie» du bouclier) et la vitesse de rechargement (qui correspond à la vitesse que va mettre le bouclier pour recharger entièrement ses batteries une fois le rechargement commencé). Sans compter que certains boucliers proposent des statistiques secondaires un peu spéciales comme votre santé qui se régénère lentement ou qui diminue d’un certain pourcentage. Certains boucliers sont également élémentaux : une fois déchargé, votre  bouclier émettra une onde de choc élémentale à courte portée. Ils peuvent également être plus résistants à certains éléments. Et c’est pas fini! Vous aurez, à partir d’un moment, la possibilité de lancer des grenades en combat. Et si, au début, leur système s’avèrera classique (je lance une grenade qui explose après un certain temps de latence), vous aurez la possibilité, par la suite, de modifier leur fonctionnement en achetant des mods de grenade. Ces mods sont assez particulier : en plus d’augmenter la puissance de vos grenades, ils leur attribueront un élément (les grenades corrosives sont cheatées) et un système d’explosion différent. Ainsi, les mods de grenades Bouncing Bettie feront rebondir la grenade en l’air avant de la faire séparer en de multiples projectiles (et chaque projectile garde la puissance d’origine!) alors que les mods de grenades Mine de proximité feront coller les grenades à une surface et les feront exploser dans l’unique cas où un ennemi passe à côté. Le loot du jeu est donc impressionnant, chaque pièce d’équipement étant unique et classée selon un rang défini par la couleur de l’objet (du plus commun au plus rare) : blanc, gris (est indiqué dans le jeu mais n’existe pas), vert, bleu, violet, orange (qui est, lui, divisé en trois couleurs : orange clair, jaune, orange foncé). De plus, certaines armes sont considérées comme légendaires : elles peuvent apparaître sous différentes couleurs mais se remarque grâce à une statistique secondaire écrite en rouge proposant un bonus souvent sympathique mais pas forcément utile (ce que vous ne saurez pas car la stat’ est définie par une phrase pas vraiment transparente). Chacune de ces pièces est également construite par une marque précise. Chaque marque est à compter dans le loot car elles permettent de savoir (sauf rares exceptions) à l’avance quelle sera la stat’ mise en avant. Par exemple, Hyperion propose des armes onéreuses et rares mais mette l’accent sir la précision alors qu’avec Tediore, c’est la vitesse de rechargement qui diminue sensiblement.

Le loot de Borderlands est donc très complet, vous permettant d’avoir de nombreuses différences avec les autres joueurs et pouvant s’adapter à n’importe quelle situation.

Et des situations, vous allez en avoir par dizaines dans ce jeu. Les zones gigantesques que vous allez explorer cachent de nombreux ennemis… ou plutôt groupes d’ennemis. En effet, préférant la quantité à la qualité, vos adversaires seront très nombreux et créeront des groupes qui pourront facilement vous renverser par le nombre. À vous de vous servir du terrain pour vous protéger ou prendre vos adversaires par surprise. Oui, vous pouvez surprendre l’IA mais il s’agira d’une surprise très courte pendant laquelle vous devrez prendre parti du fait que vos ennemis sont complètement amorphes. Profitez de vos mouvements malheureusement trop classiques et pas assez nombreux (sprinter, sauter, s’accroupir) pour vous mettre à couvert quand l’ambiance commence à devenir un peu tendue ou pour foncer dans le tas (combo sprint+saut+headshot avec shotgun = priceless). Les gunfights s’avèrent très rapidement nerveuses et vous aurez parfois bien du mal à contenir le flot d’ennemis se dirigeant dans votre direction. Et là, c’est le drame… Mais même le drame a son léger bonheur. Ici, il s’agit du Second souffle, qui vous octroiera la possibilité de vous remettre sur pied (avec bouclier chargé au maximum en prime) si vous tuez un ennemi. Cette phase ne survient qu’à l’unique occasion de… mourir… Une fois bouclier et santé à sec, vous entrez dans cette phase où l’écran devient de plus en plus noir et où il tangue doucement. Autant dire que votre précision s’en retrouve d’autant plus affaiblie. Les gunfights de Borderlands suivent donc un schéma assez répétitif tout le long du jeu : commencer l’attaque, tuer un ou deux ennemis, se mettre à couvert, etc… Éventuellement venir au corps à corps si l’on sent que l’on va mourir.

 

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DU LOOT! PLEIN DE LOOT!

 

…multiplayer co-op game

 

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Badass enemies against badass players

 

Mais tout le sel se retrouve en multi. Vous avez, effectivement, la possibilité d’inviter jusqu’à trois compères pour vous aider vos pérégrinations. Le multijoueur est donc exclusivement coopératif : vous (re)faire toute l’histoire en multi. Qu’apporte-t-il de plus, ce multi? Tout d’abord, la difficulté est plus grande : si le niveau ne change pas, les stats, elles sont sensiblement augmentées… ce qui vous rapporte un meilleur butin! Mais malgré des objets plus efficaces, vous allez vite vous rendre compte que les gunfights seront vraiment beaucoup plus difficiles. Là où il vous fallait recevoir au moins 10 balles pour mourir (ce qui peut être très rapide), il ne suffit plus que de 3 balles pour vous retrouver en Second souffle! Certaines armes arriveront même à tuer plusieurs joueurs en une seule attaque (mention spéciale au lance-roquettes Helix)! Sans compter que vous aurez forcément moins d’armes en multijoueur qu’en solo puisque vous devrez vous partager vos récompenses. À 4, il faudra carrément vous spécialiser en une certaine façon de jouer pour profiter au maximum de certaines armes. À chaque ennemi tué, vous obtiendrez un certain nombre de points d’expérience (RPG oblige). Cependant, en multi, le système est un peu plus complexe : celui qui tue l’ennemi reçoit toute l’expérience alors que ceux qui n’ont pu qu’infliger des dégâts à l’ennemi ne reçoivent qu’un léger pourcentage de l’expérience précédente. Ce qui est une bonne idée puisqu’aucun joueur ne sera jamais vraiment laissé de côté.

Être à plusieurs permettra également d’adopter une stratégie sensiblement plus différente : vous ne pouvez pas vous jeter tête la première dans la mêlée et vous ne pouvez pas obtenir toutes les armes que vous souhaitez. Tel joueur restera donc derrière en attaquant au fusil de précision tandis que tel autre joueur attaquera au corps à corps avec un revolver, etc… Vous avez droit à de nombreuses combinaisons et elles marchent toutes; vous pouvez donc laisser votre imagination travailler à créer des stratégies aussi bien loufoques que réalistes.

Sachez également qu’être à plusieurs signifiera revivre plus facilement. Vous pouvez effectivement régénérer un joueur entre en phase de Second souffle, ce qui rend le jeu beaucoup plus facile mais aussi et surtout beaucoup plus fluide et donc beaucoup plus agréable (vos ennemis ont, en effet, la fâcheuse tendance d’aller se cacher dans ces moments-là).

Enfin, vous avez également la possibilité de faire des combats entre joueurs. Il existe deux types de combats : les duels et les tournois. Les premiers peuvent être lancés à n’importe quel moment : pour les activer, il faut simplement frapper un joueur au corps à corps et il faut que celui-ci «réponde» de la même manière; un «champ de force» va alors apparaître et vous aurez droit à un match à mort. Les tournois, eux, ne se lancent que dans des zones spécifiques (il en existe deux) : chaque joueur va donc rencontrer tous les autres joueurs du groupe et celui qui aura le plus de victoires aura gagné. Qu’est-ce que cela vous apporte? Rien. Excepté l’assurance que vous avez d’avoir le meilleur équipement et le sentiment de fierté qui vous envahit à chaque victoire. Enfin, ne nous plaignons pas. Au moins, les développeurs y ont pensé, ce qui est toujours un plus. Sans compter qu’on peut faire des matches assez dantesques entre certains joueurs vu que tous n’utilisent pas le même personnage.

 

 

No rest for the wicked

 

C'est MA p'tite Lilith...

 

Ce qui m’amène à faire cette magnifique transition : parlons donc des personnages. Vous pourrez les choisir au début du jeu (juste après la superbe introduction). Il en existe quatre avec tous leurs spécificités différentes : vous avez donc droit au soldat, expert en fusil d’assaut et fusil à pompe, qui peut déployer une tourelle Scorpio; le chasseur, lui, est efficace au fusil de précision et au revolver et se sert de Sanguine (un piaf) pour emmerder les ennemis; la sirène apprécie surtout les armes élémentales et peut rentrer en Hyperphase, période pendant laquelle elle se retrouve invisible et deux fois plus rapide, qui provoque une explosion à l’entrée et à la sortie de sa phase; et le furieux, qui, comme son nom l’indique, aime les gros calibres comme les armes explosives et ses poings (il les aime tellement qu’il ne se sert que d’eux quand il entre en Furie). Ses quatre personnages aux attraits et atouts spécifiques seront donc là pour vous servir de corps. Chacun de ces Chasseurs de l’Arche sont dotés d’une compétence d’action (décrite juste au dessus) déblocable au niveau 5. Par la suite, à chaque niveau, vous pourrez dépenser un point de compétence dans votre arbre mais ceux-ci partagent le même schéma pour chaque personnage : 21 compétences partagées dans 3 parties (cela fait donc 7 compétences par partie). Dans chaque partie, les compétences seront placées de la façon suivante (de haut en bas) : 3 lignes avec 2 compétences plus 1 dernière compétence. Au départ, vous n’aurez droit qu’à 6 compétences (les deux compétences de la ligne du haut de chaque partie).Une fois que vous aurez dépensé 5 points dans une partie, vous débloquerez les deux compétences suivantes. Et comme le monde fait bien les choses, vous pouvez dépenser 5 points dans une compétence. Par ailleurs, sachez que les affinités décrites un peu plus haut ne sont là que pour vous prévenir de ce que privilégieront les compétences dans l’arbre des personnages (ainsi, la sirène sera un DpS élémental qu’en activant certaines compétences). Malheureusement, il faut avouer  que certaines compétences ne sont pas vraiment utiles (quel est l’intérêt de tirer des missiles avec sa tourelle alors qu’à côté, on a une compétence qui régénère jusqu’à 5% de nos PV par seconde pendant 8 secondes et ce, pour chaque ennemi tué). Choisissez bien car vous n’avez droit qu’à 51 niveaux (donc 46 points de compétences). Idée intelligente : si jamais vous n’êtes pas de vos compétences ou si vous faites une erreur, vous pourrez toujours réinitialiser vos points, moyennant un (faible) montant d’argent. Comme vous vous en doutez, l’unique moyen de gagner des niveaux est de récolter un énorme paquet de points d’expérience. Et pour en glaner, vous n’avez droit qu’à trois possibilités : tuer des ennemis, remplir des quêtes, réussir des défis. La première méthode sera la plus utilisée : chaque ennemi vaincu vous rapportera un quota d’expérience mais il faut savoir que, plus vous serez plus fort que votre adversaire, moins vous gagnerez d’expérience. Sachez également que les différences de niveaux se remarquent assez particulièrement. En clair, si vous avez 3 niveaux de moins que votre ennemi, vous ne lui infligerez presque aucun dommage (et je suis sérieux!) alors qu’avec seulement 1 niveau de moins, vous parviendrez à le vaincre. La seconde méthode est la plus efficace : tout le long du jeu, vous pourrez accomplir une flopée de quêtes qu’elles soient principales ou annexes, celles-ci vous rapportera (presque) toujours de l’argent, de l’expérience et (cela dépend) des armes ou des attributs élémentaux pour votre compétence d’action (P.S. : les quêtes de sauvetage de Claptrap vous donnent toutes un Kit d’Optimisation de Stockage Sac à Dos qui augmente la taille de votre inventaire). La dernière méthode, enfin, est la plus particulière : le jeu vous propose de remplir une farandole de défis. Ceux-ci vont de «ouvrez un certain nombre de coffres» à «tirer un certain nombre de munitions» en passant par «tuer les ennemis avec un certain type d’armes ou un certain type d’élément» ou «restez un certain nombre de secondes en l’air avec votre véhicule». Chacun de ces défis est divisé en quatre niveaux de progression, chaque niveau atteint vous rapportera un certain nombre de points d’expérience (bien entendu, plus le niveau des défis est important, plus la récompense est intéressante). Mais ce n’est pas tout! Effectivement, il existe un deuxième système de niveaux dans le jeu : les niveaux d’expertise. Leur nom veulent tout dire, je pense : il s’agit de niveaux qui améliorent certaines statistiques pour un type d’armes. Plus vous utilisez un type d’armes, plus vous gagnez d’expérience pour ce type d’armes. Bien entendu, à différents types d’armes, différentes statistiques (qui sont d’ailleurs toujours au nombre de 3). Par exemple, le fusil de précision verra sa stabilité, sa cadence de tir et sa précision augmentée, alors que, pour le fusil à pompe, ce sera la précision, la cadence de tir et la dispersion des balles qui augmenteront. Au passage, sachez que le niveau d’expertise maximum est 50.

Mais qu’avons-nous d’autre? Eh bien, sachez que vous avez droit à deux parcours. Non, il ne s’agit pas de deux scénarios différents mais de deux niveaux de difficulté. En effet, lorsque vous terminez l »aventure du jeu une première fois, vous débloquez le parcours 2 qui ne fait qu’augmenter les stats’ des ennemis. Étant un hack’n slash, c’est dans ce parcours que le parcours que le jeu révèle tout son loot attractif. Par ailleurs, vous ne parviendrez jamais à atteindre le niveau maximal (aussi bien pour vos compétences que pour vitre expertise) car le boss de fin du parcours 1 ne sera que niveau 36 (bien chiant, d’ailleurs, le boss de fin…). Enfin, au moins vous donne-t-il un paquet de fric. Mais je parle d’argent depuis tout à l’heure sans même indiquer son utilité. Vous voulez savoir? C’est très simple, un peu partout sur Pandore se trouvent des magasins. Il en existe trois types : les magasins infirmiers, les magasins armuriers et les magasins de réapprovisionnement. Les magasins infirmiers vendent objets de récupération de santé (instantané ou diffus), boucliers ou mods de classe.

Mmmmh..? Qu’est-ce qu’un mod de classe? Tiens donc, je les avais oublié (mais c’était prévu, voyons). Le mod de classe est la pièce d’équipement qui vous permet de vous personnaliser complètement des autres joueurs. C’est très simple : ceux-ci ne s’appliquent que pour une seule classe (dans le sens où un mod de classe pour furieux ne peut pas être porté par une sirène) et augmentent une ou deux statistiques en rapport avec votre classe (comme l’amélioration des dégâts infligés au CàC pour le furieux). Certains peuvent également directement influer sur vos compétences puisque ceux-ci rajouteront des points bonus sur certaines d’entre elles. Mais revenons aux magasins. Les magasins armuriers vendent uniquement des armes, qui peuvent s’avérer assez efficaces. Veillez donc à toujours faire un p’tit détour pour voir les dernières nouveautés. Enfin, les magasins de réapprovisionnement vous permettent de remplir vos stocks de munitions. En plus de ça, au bout d’un moment, vous pourrez acheter des Kits d’Optimisation de Stockage de munitions qui augmentent le nombre maximum de munitions que vous portez pour un type d’arme. Chacun de ces magasins est également doté d’un objet du jour. Ceux-ci sont peut-être là pour ceux qui ont plus d’argent mais on ne voit pas vraiment les différences avec les autres objets. Et toutes les 20 minutes, chaque magasin renouvelle son inventaire pour vous permettre d’obtenir (avec un peu de chance) les meilleures armes. Vous pouvez également vendre l’équipement qui vous semble inintéressant. Et ne vous inquiétez pas si vous vendez, par mégarde, un objet que vous ne vouliez pas vendre, vous pourrez le racheter au même prix que vous l’aviez vendu. Du coup, vous allez finir par avoir beaucoup d’argent en solo car vous vendrez beaucoup d’armes. Mais sachez qu’en multi, l’argent vous manquera assez facilement vu que l’argent récupéré par la vente n’est pas partagé (c’est celui qui ramasse le plus d’armes qui est le plus riche).

 

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PLUS DE LOOT! ENCORE DU LOOT! TOUJOURS DU LOOT!

 

No heaven

 

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Don't shit your pants!

 

Vous pensiez que c’était fini? Alors relisez le titre : «Jeu de l’année» Et une édition jeu de l’année, ça signifie des DLC. Et des DLC, il y en a 4 pour Borderlands. Sont-ils bons? Telle est la question.

L’Île aux Zombies du Dr. NED est le premier d’entre eux et il est le plus original. Vous vous rendez sur l’île de Jakob’s Cove pour découvrir que celle-ci est envahie par des êtres sortir de terre. Vous allez tenter de découvrir d’où viennent les zombies et cela va permettre au jeu de gagner du background (notamment avec Jakob). Les ennemis seront beaucoup plus dur et surtout, ce ne sont plus les mêmes. Vous allez vous battre contre divers zombies aux aspects très spécifiques et également contre d’autres créatures venus de la culture du cinéma d’horreur. Parce que vous allez en avoir des références au cinéma d’horreur dans ce DLC, cela va jusqu’à créer une map dans laquelle un cimetière jouxtant un hôpital. Fidèle à eux-mêmes, les zombies (ou plutôt tous les ennemis) sont sensibles au feu. Du coup, le DLC est très facile avec la sirène (elle a une compétence qui enflamme les ennemis à proximité dès que vous en tuez un). Cependant, les nouvelles armes ne sont pas nombreuses et ne différent même pas du tout des armes du jeu de base. En gros, ce DLC se joue pour sa très bonne histoire et son background. Ce qui est déjà un bon atout pour un DLC. Sans compter le tout nouvel aspect graphique.

Émeute dans l’Underdome de Mad Moxxi vous emmène dans les trois arènes dirigées par la sulfureuse de Moxxi. Ici, aucune histoire et quasiment aucun background. Vous allez juste enchaîner des vagues d’ennemis dans trois arènes différentes. Mais voilà, si ce n’était que ça, ça serait chiant. Et justement, c’est pas le cas. Premièrement, vous aurez droit à une quête qui vous propose de faire chaque petite arène. Qu’est-ce qu’une petite arène? C’est simple : vous devrez affronter des ennemis pendant 5 manches, chaque manche étant composée de 5 vagues d’ennemis qui sont toutes spécifiques. Ainsi, la troisième vague est toujours la vague de la horde dans laquelle d’innombrables ennemis attaquant uniquement au corps à corps se jettent sur vous. De plus, à chaque manche, les dégâts qu’infligent les ennemis, la capacité de leurs boucliers et leur santé maximale sont augmentés rendant le jeu rapidement difficile. Sans compter qu’à partir d’une certaine manche, des règles apparaîtront. Ces règles sont nombreuses et permettent de pimenter agréablement la partie. Vous avez, par exemple, droit au défi Combat Rifle, qui augmente les dommages infligés avec ce type d’arme mais qui diminue les dommages infligés avec tout autre type d’arme, ou Planant, qui réduit la gravité (excellent pour trouver des spots). Comme vous vous en doutez, les ennemis font fi de votre niveau et le DLC, en solo, est quasiment impossible à terminer entièrement. Oui, le DLC privilégie le multijoueur et c’est génial de se retrouver à 4 avec des joueurs qui crie, hurle, insulte et pleure (ah, les bonnes vieilles LAN…). Une fois la quête terminée, vous avez droit à un point de compétence gratuit (donc 2 avec le second parcours) et vous débloquez les grandes crèmes. Celles-ci sont exactement les mêmes que les précédentes excepté le fait que vous devrez vous taper 20 manches (100 vagues…). C’est long, c’est fastidieux, le loot est inintéressant mais qu’est-ce que c’est jouissif… C’est l’un des défis ultimes du jeu pour tester votre skill et votre loot. Ah oui, aussi, le DLC propose (enfin) un coffre dans lesquels vous pourrez entreposer des armes que vous n’osez pas vendre mais que vous n’utiliserez pas.

L’Armurerie Secrète du Général Knoxx est le troisième DLC et est le plus… fourni… Peut-être même le meilleur… Vous allez tenter d’en découdre définitivement avec Atlas (puisqu’ils étaient les méchants dans le jeu de base) et vous allez avoir droit à de nouveaux personnages : Athéna (sympathique mais on l’oubliera vite) et Knoxx (meilleur personnage de la série). L’histoire vous emmène faire de nombreux détours assez intéressant et même la narration s’offre le luxe d’être bien faite (en plus de développer grandement l’univers). Ce DLC va également augmenter votre niveau max, le faisant passer du niveau 51 au niveau 61, ce qui est particulièrement plaisant, il faut l’avouer. Vous avez droit à tout un paquet de nouvelles armes et le DLC s’offre même l’exclusivité d’un nouveau rang d’arme : les armes nacrées, qui sont, comme vous vous en doutez,les armes les plus rares du jeu (il n’y en a que 12). Et pour les looters de l’extrême, vous avez même droit à un monstre qui vous en donnera automatiquement une : Crawmerax. Ce boss a automatiquement trois niveaux de plus que vous et pourra réduire en chair à pâtée en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire (même à 4 joueurs, le combat n’est pas gagné d’avance). Du côté des ennemis, on va de surprise en surprise : assassins ninjas cyborgs, nabots cavaliers, splinters… Le seul souci du DLC étant de ne pas changer de décor. Sachant que les cartes sont très grandes et que certaines ne sont que des routes… Bah, ça ennuie… Tiens, en parlant de route, il faut savoir que ce DLC ose quelque chose : vous êtes obligés d’utiliser la voiture pour vous déplacer. Et, du coup, vous avez droit à tout un attirail de véhicules (là où le jeu de base n’en proposait qu’un). Chacun d’entre eux à ses spécificités : le racer sert à se déplacer rapidement tandis que le monster est là pour encaisser. Bref, ce troisième DLC est très bon… excepté un aspect redondant qui rendront vos (nombreuses) ballades en «voiture» mornes.

La Révolution des Claptrap est la quatrième et dernier des DLC. Vous allez donc apprendre qu’Hyperion a engagé le Claptrap Ninja Assassin Interplanétaire pour se débarrasser des chasseurs de l’Arche devenus inutilement encombrants. Cependant, un jour, le même Claptrap va se rebeller contre Hyperion (et les humains en général) après avoir vu les innombrables humiliations qui subissaient les Claptraps tous les jours. Il va réussir à lever une véritable armée prête à envahir Pandore et devinez à qui Hyperion demande de l’aide? Bref, dans ce DLC, ni l’histoire, ni la narration ne sont mis en avant. Ce qui est bien dommage quand on sait que le DLC provient à l’origine d’un cliffhanger à la fin du jeu de base. Les ennemis, eux, sont déjà plus intéressant : ce sont tous des Claptraps et l’on a donc droit à d’innombrables phrases sorties de nulle part et particulièrement drôles pendant les combats. Le jeu fait aussi dans le fan-service et propose des boss remixés que l’on avait déjà rencontrés dans le jeu de base et dans les autres DLC. On a même droit à une quête qui vous rappellera des souvenirs. Et c’est vraiment ce qui caractérise ce DLC : les références. Vous en aurez partout, tout le temps, et le pire, c’est qu’elles sont bien cachées. Le loot, lui, se renouvelle un peu avec quelques nouvelles armes assez sympathique. En vérité, ce DLC me fait un peu pensé à une pré-production de Borderlands 2 : l’humour y est ressemblant (c’est-à-dire, pas fameux), l’ambiance idem (presque inexistante), etc… Pourtant, le DLC n’est pas uniformément mauvais : le level-design est particulièrement intéressant (bien plus que dans le troisième DLC), les Claptraps rafraîchissent efficacement… Mais, à côté, on a droit à un jeu se rapprochant trop de Borderlands 2 tout en restant accroché au premier, ce qui fait de lui une sorte d’hybride malformé et dérangeant.

 

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J'espère que vous aimez les grosses cylindrées...

 

Graphismes : 14/20 C’est pas particulièrement beau pour son époque mais ce n’est pas moche, non plus, hein. Le style graphique, quant à lui, correspond parfaitement à l’ambiance. Les animations sont bien faites et les décors (excepté un DLC) toujours les mêmes.

 

Jouabilité : 18/20 Le combo FPS-hack’n slash fonctionne à merveille et les DLC apportent beaucoup d’intérêts supplémentaires au jeu. On regrettera juste que le jeu n’ose pas aller plus loin dans l’hybride.

 

Durée de vie : 18/20 Il vous faudra entre 20 et 30 heures pour faire de base. Rajoutez 20 heures pour le temps de tous les DLC. Et multipliez ça par 1,5 pour le deuxième parcours.

 

Bande-son : 12/20 L’OST n’est pas mauvaise mais elle se fait beaucoup trop discrète. Bien sûr, ici et là, vous aurez un ou deux morceaux marquants mais on se souvient plus des musiques à cause du grand nombre de fois qu’on est forcé de les écouter que de leur beauté sonore.

 

Histoire : 17/20 L’univers de Borderlands est très riche mais l’histoire du jeu (plus les DLC) est plus que décevante. La narration, elle, oscille entre le bon et le très mauvais. Dommage, quand on voit de tels personnages. Au moins, l’ambiance est au rendez-vous.

 

Note générale : 19/20 Borderlands, c’est le grand départ d’une grande série. C’est la preuve que l’on a beau faire presque que des mauvais jeux, on peut toujours sortir quelque chose (ce commentaire n’est pas valable pour Davilex et Titus). L’Édition Jeu de l’Année, c’est la preuve qu’il est encore possible, aujourd’hui, de créer de vrais grands DLC. Et dire qu’il se faire ruiner par sa suite.

 

https://www.youtube.com/watch?v=fArm_D6TuRE

L'introduction du jeu (c'te musique...)

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