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Pandora's Tower


rik

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Tout possesseur de Wii un minimum renseigné réagira en voyant ce titre puisque Pandora’s Tower fait partie des trois grosses sorties japonaises de cette console. Mais qu’en est-il du résultat ? Pandora’s Tower peut supporter le titre de Must Have ou non ? Nous pourrons nous faire une bonne idée sur cette question en nous penchant un tant soit peu sur ce que nous propose le p’tit dernier des studios Ganbarion.

Quoi qu’il en soit, la première chose que l’on remarque une fois le jeu démarré est très certainement la complexité de la situation des deux héros Aeron et Elena, la cinématique d’intro nous permet en effet d’admirer la déchéance d’Elena frappée par une malédiction alors qu’elle est en train d’inaugurer une grande cérémonie de la citée d’Imperia. C’est durant leur fuite de la garde qu’ils rencontrent Mavda, une vieille femme pour le moins mystérieuse, qui les guide en direction d’une région où ils pourraient soigner ce fléau qui ronge à petit feu la jeune femme.

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C’est donc arrivé aux treize tours d’Okanos que Mavda vous envois dans chacune des tours dans le but de trouver les maîtres des bâtiments afin de ramener leur cœur. En effet manger des cœurs de « Maître » serait le remède contre la maladie d’Elena. Votre quotidien est ainsi tracé : tour, Maître, Elena. Rien n’est simple bien évidement puisque le temps est compté, Elena est en quelque sorte en phase final de sa malédiction et pour la maintenir humaine il faudra quelques cœurs de monstres lambda, vivant également dans les tours, qu’elle devra manger par la suite. Du stress est ainsi ajouté à l’aventure puisqu’un Game Over est vite arrivé si l’on ne fait pas attention, et les gongs de l’horloge sont là pour vous le rappeler.

Vous aurez remarqué qu’il y a beaucoup d’informations arrivant d’un coup d’un seul, la première vidéo nous explique en effet l’essentiel, nous sommes donc assez perdus géographiquement et historiquement, où sommes-nous, comment est le monde, d’où vient cette malédiction, qui nous poursuis, où allons-nous ? Et une fois Aeron en main il n’y a toujours aucune réponse pour encore plus de question, voilà qui est pour le moins frustrant et déboussolant.

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Cependant, les réponses et les informations arrivent au compte goûtes, en effet les divers documents que l’on peut trouver dans le jeu nous permettent d’en apprendre plus sur les faits passés ainsi que sur la mentalité des gens. Mais les dialogues restent très certainement ce qu’il y a de plus intéressant. Rien n’est mis en scène pour nous expliquer lentement ce qui se passe, les personnages discutent comme si de rien n’était, ils parlent du quotidien et nous pouvons ainsi en déduire certaines hypothèses ; ainsi le passé des personnages, leurs sentiments tout comme l’Histoire du pays est apporté avec l’écume des mots, lentement mais surement nous sommes renseignés et pouvons mieux comprendre ce qui se joue.

C’est donc au rythme de battements de cœur qu’Aeron va et vient dans ces tours où l’on peut distinguer les phases de plateformes des phases de combats. Sans devenir répétitif le jeu nous propose à chaque fois la même recette nous faisant traverser moult salles, couloirs et escaliers le tout décoré de quelques monstres, échelles et interrupteurs avec un panorama différent pour seul changement. En gros tu gardes la même purée, tu changes les paroles !

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Quoi qu’il en soit, le jeu parvient à nous faire passer d’un arbre envahi d’insectes à une exploitation de minéraux tout en restant dans la logique de la chimie. C’est donc bien la structure des tours qui arrive à rendre chaque donjon intéressant au possible puisque chaque document trouvé nous apporte des réponses sur l’utilisation et les problèmes présents dans chacun des bâtiments.

Traverser ces donjons n’est cependant pas des plus aisés, heureusement la prise en main est rapide et facile. Aeron est bien un véritable guerrier pouvant gravir des murs en ruines, franchir des chemins dévastés et terrasser des légions d’adversaires tous plus sauvages les uns que les autres ! Il sait bien évidement manier plusieurs armes proposant ainsi différentes tactiques de combats plus ou moins adaptés à chacune des situations. Mais s’il y a un objet à retenir, il s’agit évidemment de la chaîne d’Okanos offerte par Mavda en début de jeu qui permet à la fois de flageller quelques vilaines créatures mais pouvant également servir de grappin lorsqu’il vous faut traverser de longues distance, ainsi les donjons mélangent parfaitement combats, stratégies, réflexion et agilité.

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Mais attention à ne pas devenir chauve durant vos parties puisque s’arracher les cheveux devant son écran peut très facilement devenir une habitude. Plusieurs fait son notables mais la caméra reste une véritable source d’ennuis puisqu’à la manière d’un Resident Evil l’angle de vu de chaque pièce sera fixe. Le concept est bien amené mais il ne sera pas rare de chuter ou de rater un coup décisif à cause d’une mauvaise évaluation des distances. Néanmoins, c’est bien cette même caméra qui nous permet d’avoir un superbe angle de vu sur les paysages à la fois détaillés, travaillés et grandioses.

N’allez cependant pas imaginer que la difficulté provient uniquement de cette fameuse caméra. Pandora’s Tower est un jeu très dure que ce soit au niveau de la progression des donjons ou des combats face aux Maîtres. D’un côté il y a l’exploration des vastes tours pouvant très bien nous perdre et nous désorienter, d’un autre il y a les créatures avides de sang ou de repos. Par Toutatix il faut le reconnaître, les tours se transforment au fil du jeu en de véritable Maison qui Rend Fou. Montez, redescendez, tournez, escaladez, tapez, remontez, retournez, redescendez pour remonter ensuite vous rendre compte que vous êtes revenus cinq salles en arrière… Bref il y a de quoi faire tourner des têtes et en faire rager certains.

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Pour ce qui est des combats, même si certains monstres restent mignons, il y en a d’autres qui savent montrer les crocs. J’en reviens bien entendu aux Maîtres tant ces boss sont dure à affronter, chacun ayant bien entendu son point faible. Mais combattre une de ces créatures peut facilement prendre un bon quart d’heure si ce n’est plus, en admettant qu’on ne meurt pas, ce qui relèverait à la fois du miracle et de l’exploit.

Néanmoins cette difficulté permet de mieux faire ressortir les personnages ; Aeron n’en est que plus héroïque tandis que la douceur et la tendresse d’Elena en sont d’autant plus renforcées. Paradoxalement, ce qui marquera le plus le joueur ne sera non pas l’amour des deux tourtereaux mais les Maîtres puisque chacun d’eux éprouvent des sentiments et possèdent son propre caractère, chose que l’on ressent à travers leur regard, leur manière de combattre, leur activité avant les combats tout comme leur désir de survivre et à vouloir garder la possession de leur petit organe sanguinolent. Chaque destins ne nous laisse donc pas indifférent nous procurant ainsi quelques pincements au cœur tout comme des joies euphoriques.

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La bande son a très clairement été faite pour renforcer ce côté romantique. Ces petites musiques à la fois douces et légères qui transportent les deux héros dans un autre monde lorsqu’ils sont ensembles, ces chants grégoriens face aux Maître transformant le combat en un véritable enjeu pour la survie d’Elena… Il est cependant regrettable qu’aucun morceau prenant et marquant n’accompagne Aeron durant ses phases d’explorations des tours rendant parfois la corvée assez plate et rébarbative.

Nous avons donc ici un jeu marquant. Vingt heures de plaisir et de découvertes que l’on n’hésite pas à revivre grâce aux quatre différentes fins proposés. Par le billet de Pandora’s Tower les japonais nous prouve une fois de plus que le jeu vidéo peut atteindre le stade d’œuvre d’art en nous offrant un RPG mélangeant la détente d’un jeu d’action, l’euphories de combats épiques ainsi que l’attachement à un jeune couple dévoué l’un pour l’autre. Pandora’s Tower est bel et bien une aventure, une expérience que se doit de vivre un possesseur de Wii.

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Je dois être l'un des rares à avoir manqué totalement d'enthousiasme face aux fameux trois RPG japonais sortis successivement sur Wii. Xenoblade Chronicles m'avait donné des sentiments mitigés et réellement déçu avec la difficulté débridée vers la fin, The Last Story avait un gameplay innovant mais une histoire pour moi trouée d'incohérences et portée par des personnages principaux fades au possible, quant à Pandora's Tower, je l'ai revendu après environ trois heures de jeu.

L'introduction que tu exposes bien m'avait décontenancé, mais quand j'ai commencé à être plus ou moins certain que le principe ne connaîtrait aucune variation, je suis resté totalement perplexe. Je suppose que la relation entre les deux amoureux doit constituer un point de motivation, et qu'elle est sûrement mieux développée par la suite, mais la première impression que j'en ai eu était d'une telle miévrerie (comme offrir des cadeaux random à la péronelle pour améliorer leur relation...) que cela m'a rebuté. Je n'avais pas trop envie de me décarcasser pour une telle damoiselle. Surtout que l'on est bombardé dans cette situation de malédiction sans trop d'explication, et comme tu l'écris, c'est déboussolant.

En plus de cela, je trouve le principe extrêmement limitatif. Même si les donjons peuvent être bien travaillés, cela reste ça- une succession de donjons avec quelques dialogues et quêtes annexes entre les deux, rien de très développé ou profond. Pas l'idée que je me fais d'un RPG, Pandora's Tower est très "fermé". On appréciera aussi diversement la qualité des donjons. Je crois qu'avec la pression temporelle, la ligne entre stress/challenge et facteur de pénibilité peut être mince. Surtout que la progression dans les tours n'est pas forcément évidente. Cela dit, je n'en ai exploré que deux avant d'être lassé... Notamment à cause des aller-retours et de cette satanée caméra.

Pareillement, je n'ai affronté que deux Maîtres, mais je ne te suis pas trop lorsque tu écris qu'ils devraient nous faire ressentir des émotions. Que cela marque ou non le joueur, je pense que ce sera plus une question de perception. Le premier Maître, personnellement, m'a ennuyé plus qu'autre chose- tourner autour en évitant ses attaques et lui balançant des coups de chaîne jusqu'à ce qu'il meurt n'était guère porteur d'émotions. Dans l'ensemble je trouve ton test bon, cela dit. Simplement, je pense qu'il serait peut-être judicieux parfois de tempérer certaines affirmations. Comme "Pandora’s Tower est bel et bien une aventure, une expérience que se doit de vivre un possesseur de Wii."; là, c'est un jugement de valeur et affaire d'opinion.

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:-(( J'ai comme l'impression que les RPG sur Wii ne réussissent vraiment pas, jusqu'à encore maintenant je n'ai toujours pas trouvé de RPG digne de ce nom, celui qui vous prend aux tripes du début à la fin, j'ai aussi l'impression que ces jeux sont de plus en plus fades ou alors tout est misé sur les performances (ou presque) de la console quitte à mettre de côté le fonds de l'histoire et la sincérité de ces jeux ! Bref la Wii je l'ai définitivement abandonné, trop déçu de claquer mon argent pour des jeux qui au final ne m'ont rien apporté d'intéressant et qui n'est pas faite pour supporter ce genre de jeux ! Bon OK c'est mon avis perso, mais quand même.......

Quant à Pandora's Tower c'est définitivement ce jeu qui a mis ma console dans le plaquard, ce jeu n'apporte rien de neuf ni de très attrayant, plutôt même agaçant ! bref, j'ai assez dit...

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Merci pour les comm's, ça fait toujours plaisir :)

Arro : Le problème majeur du jeu est qu'il est vraiment très long à commencer, j'ai pas mal d'amis qui se sont arrêtés au second donjon comme toi alors que c'est justement après ce donjon que le jeu s'accélère. C'est surement pour cela que tu n'aimes pas le jeu, il y a eu le même phénomène avec Assassin's Creed II que beaucoup trouvés trop long à commencer. Après il peut bien évidement arriver que tu n'accroches pas au jeu, c'est ce qu'il m'arrive avec les FF.

samarius : Alors tu n'aimes pas la Wii et les RPG qui sont dessus, ça y a pas de problèmes je l'ai compris mais tes explications sont vides. Aucun RPG n'apportent certaines nouveautés puisqu'on patoge toujours dans la même soupe. J'ai pu commencer Xenoblade et Last Story auxquels je pourrais surement jouer en fin d'année et les débuts sont bien plus vifs que Pandora's Tower, j'imagine que l'histoire parvient à suivre un rythme soutenus si c'est ce que tu cherches. Après, je te pose la même question qu'Arro, t'es tu arrêtés au bout de 2 H de jeux car sinon tu risques de bien te faire chier sur plus de 3/4 des RPG.

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Non je ne me suis pas arrêté, je l'ai même fini, mais je pense que c'est plutôt une histoire de goût effectivement. Bon j'avoue les miens ce limite à FF et autre Tales of... ainsi que les retro RPG. En faite je cherche à sortir de cet engrenage, justement pour découvrir d'autre type de RPG et ce n'est ni Pandora's ni autre Vahlalla qui mon convaincu, même Tales of symphonia ne m'a pas convaincu et concernant Last Story je n'ai malheureusement pas eu l'occasion d'y jouer, mais si tu comptes y jouer, je veux bien ton avis à ce sujet puisque jusqu'à aujourd'hui je n'ai plus touché à la wii et donc n'ai fait aucune recherche d'info pour ça !

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