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Dark Sector


Playstation 3 GermanEnglishSpanishFrench 3
Dark Sector

Genre : Action - FPS

Multiplayer : 1 player

Year : 2008

Developer : Digital Extremes

Publisher : D3Publisher

Par RomStation :

9

4 /5

Dark Sector is an action game, in which the player assumes the role of Hayden Tenno, an elite black-ops agent, sent into Lasria, a small USSR country, tasked with the objective of destroying a virus that turns people into mutants and eliminating it's creator, Mezner.

Upon finding Mezner, Hayden is infected with the virus himself, mutating his right arm, which in turn gives him certain abilities, like turning invisible, creating shields and most importantly the ability to use the glaive, a special knife-like weapon that Hayden can use both in melee and ranged combat.

Next to the powers the infection grants him, Hayden can also use firearms, like shotguns or pistols, which can be taken from enemies or bought from the Black Market, and can also be modified.

Multiplayer has two different modes: Infection, where one players assumes the role of a fully mutated Hayden and the others hunt him down as ordinary soldiers and Epidemic, where two teams, each with their own Hayden, try to kill the other's mutant.

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Avis et commentaires

Commentaires recommandés

Parfois, un gamer a envie de débrancher un peu son cerveau pour un jeu centré sur l'action, en remontant le temps : Dark Sector, avec son arme emblématique atypique, semblait pouvoir convenir.

Et parfois, cette envie se prend un parpaing en pleine face...

 

=> Qu'est-ce que ça raconte ?

Honnêtement, pas grand-chose, la description du jeu sur RS vous livre l'essentiel. 

Ce n'est pas profond, pas inspiré et dans un jeu où l'attrait va être notamment de démembrer ses ennemis, on peut penser que ce n'est pas l'essentiel.

Le truc, c'est que la trame est tellement minimaliste que même l'ambiance s'en ressent : il y a très peu de dialogues, de scènes cinématiques, on passe surtout d'un endroit A infesté d'ennemis à un endroit B infesté d'ennemis.

Difficile de s'attacher au protagoniste, qui passe en un tournemain d'agent secret infecté concentré sur son job et se fichant des autres, à demi-monstre avec une crise de conscience qui veut expier ses péchés. Bon en même temps s'il n'y avait pas ça, le jeu s'arrêterait au moment où son boss lui dit que la mission est terminée...

Mais le tout est amené de manière maladroite et il est malaisé de s'investir dans ce qu'on nous montre.

 

=> Mais est-ce que ce triskèle-glaive, c'est cool à utiliser ?

 

Un peu, mon neveu ! Le protagoniste l'acquiert très tôt et vous pouvez techniquement finir des niveaux entiers juste avec cette arme, nommée Glaive dans le jeu.

Utile autant au contact qu'à moyenne portée, il peut paralyser les ennemis pour vous laisser porter un coup de grâce, trancher des membres, être chargé pour une attaque plus puissante ou, plus impressionnant, être guidé manuellement en slow-motion pour atteindre un ennemi qui se croyait à l'abri, ou simplement pouvoir le toucher plus facilement.

L'environnement vous laisse parfois ajouter des effets : feu, glace et électricité, afin d'augmenter le carnage.

Ces mêmes éléments vous permettront de résoudre les obstacles (je me refuse à utiliser le terme de puzzle...) que Dark Sector vous balancera parfois, comme des membranes à incinérer ou des portes à réactiver avec de l'électricité.

Ça fait le job de façon syndicale avec un intérêt parfois tout relatif.

 

On s'éclate raisonnablement avec, sans se sentir une arme de destruction massive : Hayden, le héros, est relativement allergique aux balles et ne peut survivre longtemps à découvert (il peut toutefois utiliser un bouclier d'énergie le protégeant très temporairement des projectiles).

Normal dans le sens où on se retrouve dans un cover-shooter des familles avec sang de troll intégré. 

 

=> Et le gunfight, dans tout ça ?

Vous pouvez transporter uniquement deux armes (un pistolet plus une autre : fusil, fusil sniper ou fusil à pompe) que vous pourrez améliorer au marché noir, toujours magiquement disponible dans toute bonne bouche d'égout proche de chez vous.

Il y a donc un tout petit aspect récupération d'argent et d'améliorations d'armes : la sélection est modeste et une fois une amélioration installée, elle ne peut être retirée.

Le problème est que le jeu met très (trop) longtemps à vous challenger au niveau des ennemis. Pour vous envoyer des renforts venant de nulle part, pas de problème, pour contourner votre position ou vous amener à changer de place, mis à part les grenades ou des ennemis spéciaux, c'est vachement moins probant.

L'IA n'agit pas de façon concertée, en plus d'avoir des moments d'absence assez hilarants (tirer dans la mauvaise direction, contre un mur, se mettre à couvert du mauvais côté...) elle parfois bien du mal à se mettre en chasse, au fond, le vrai danger vient du nombre.

Rien d'abyssal mais on regrette que des ennemis plus coriaces, comme les infectés capables de grands bonds, n'arrivent pas eux non plus à vous déloger efficacement, sauf dans certaines situations.

Il vaut finalement mieux que le jeu ne soit pas très long (dix chapitres, une huitaine d'heures ou moins si vous êtes plus doué que moi, ce qui n'est pas difficile) car les "scénarii de combat" finissent par devenir redondants, et ce n'est pas des sections en tourelle ou mécha qui vont suffire à puissamment varier le tout.

Le plus décevant, à mon sens, concerne les ennemis de mêlée : ceux de la première moitié du jeu foncent vers vous comme des zombies et se découpent facilement, ceux de la seconde moitié peuvent être tués d'une pression de bouton en se plaçant juste derrière eux, tous sont faciles à esquiver- au cas où vous seriez attrapé, une QTE facile vous sauve. 

La solution aurait été simple : mixer des ennemis à distance avec ces ploucs au contact, pour mettre le joueur en difficulté, mais ça n'arrive jamais. 

Au lieu de ça, on se tape des séquences barbantes où on élimine ces pauvres diables un par un par un, sauvant leur âme de pixel pour qu'elle aille se réincarner dans un meilleur jeu.

 

=> Evidemment, le jeu se rattrape avec les combats de boss !

Ah.

Ah ah.

Non.

Digital Extremes a une drôle de philosophie sur le sujet : quasiment tous les boss disposent d'une attaque pouvant vous tuer en un coup. Vous seriez pardonné de croire que ça ajoute de la tension, mais c'est sans savoir à quel point esquiver leurs attaques n'est pas très difficile- on tourne alors à des matchs d'endurance n'ayant rien de très palpitant.

Le pire exemple est probablement la Némésis, que vous allez copieusement arroser avec vos balles et votre Glaive, en utilisant le même mouvement d'esquive pour ne pas finir embrocher, vous enfermant dans un pattern morose jusqu'à passer trois fois une séquence où vous appuierez sur B pour vraiment la savater.

C'est long et guère gratifiant. Cela dit, le boss final, consistant en trois phases où l'on bute de tentacules en ciblant les points faibles, ne vaut pas beaucoup mieux...

 

=> En conclusion ?

Dark Sector est un jeu qui aurait mérité plus de substance narrative et un meilleur design des ennemis pour briller. A mon avis, le Glaive seul ne suffit pas, surtout dans une configuration où les séquences chargées en adrénaline ne sont pas légion et qu'on multiplie les zones de remplissage.

En-dehors de cette arme il n'y a pas grande originalité...

Jouer en mode Brutal (débloqué après avoir fini le jeu en Normal) donne plus de fil à retordre, mais honnêtement, une seule visite m'a suffi.

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