Alors que vous pilotez votre avion cargo au-dessus des Carpates, en Roumanie, vous rencontrez d’étranges difficultés mécaniques qui vous contraignent à atterrir en catastrophe.
Vous voilà prisonnier d’une sombre vallée, dont les habitants sont retenus et oppressés par le vampire Kairn (tout ceci est expliqué clairement dès le début, ce qui enlève un peu de l’aura mystérieuse que l’on peut attendre d’un tel univers...).

Présenté comme un jeu à mi-chemin entre jeu de rôle et jeu d’aventure, «Veil of Darkness» fait plus sûrement partie du deuxième genre. En effet, si la vue isométrique fait penser à des classiques comme «Fallout», il manque certaines caractéristiques essentielles du jeu de rôle : on ne progresse pas de niveau, il n’y a pas de caractéristiques chiffrées (comme la force ou la dextérité), bref, pas de ces chiffres qui font le quotidien du jeu de rôle (sauf pour l’inventaire où le poids est géré, curieusement, et les dégâts infligés lors des combats, ce qui n’avance pas à grand chose).