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Wolfschanze II


rik

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La seconde guerre mondiale est une tragédie de l’histoire mais également une pompe à fric que ce soit pour des films ou des jeux vidéo. On la connaît tous l’histoire des beaux américains qui vont affronter des légions de nazis au milieu d’un amalgame d’explosions, de morts et de sang ! Un style classique qui a bien du mal à se renouveler. A première vue, Wolfschanze II ne fait pas exception ; un jeu à petit budget fait par un petit studio… Bref encore un. Cependant, le jeu a clairement quelque chose de spécifique et mérite à ce que l’on s’attarde dessus, un petit détail qui fait que Wolfschanze II réussit à sortir son épingle du jeu, le tout est de savoir comment...


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C’est en Mars 2010 qu’arrive en France Wolfschanze II. Le FPS de City Interactive reste discret et l’est encore aujourd’hui. Paradoxalement beaucoup croient acheter un opus de la licence Wolfenstein, ne me regardez pas comme ça. De ce fait le jeu se vend malgré tout plutôt bien mais pas assez pour faire un troisième opus, triste fin pour un jeu au grand potentiel.

Nous nous retrouvons non pas dans la peau d'un super ricain mais d’un russe au nom fort long et compliqué… un nom russe quoi… Bref, votre mission est de trouver une machine à crypter et son livre de code afin de pouvoir lire les messages que se transmettent les nazis. Une mission qui paraît simple mais qui va vite s’envenimer.

 

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Ici, on sort donc d’un banal délire autour de zombies nazis ou d’une arme capable de ravager le monde ! On reste dans le réalisme tout autant que le gameplay, qui est plutôt bien pensé. Le gameplay est en soit très classique, rien n’est inventé au niveau des pas ou des tirs on ressent bien une sensation spécifique. Les pas lourds et prudents, le recul des tirs nous forçant à anticiper avant de tirer… Bref on ne joue pas ici à un Call of Duty où il faudrait tout dégommer sur son passage mais à un FPS se rapprochant presque d’un jeu stratégie puisque foncer dans le tas revient purement simplement à du suicide ; il faudra ici calculer ses positions de tir ainsi que ses avancés tel un véritable commando de combat. Le jeu est donc dur, très dur et il faut recommencer les fusillades un bon paquet de fois avant d’arriver à passer une cour, un couloir ou même une salle. Le niveau est cependant nettement moins élevé lorsque le joueur est équipé d’un sniper puisque ceci facilite clairement la vie, le jeu n’en deviendra pas pour autant facile mais le réalisme du jeu va parfois nous pousser à jouer la distance et donc à éviter les situations bourrés d’adrénalines.


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Mais quelque chose fait qu’on ne peut oublier facilement Wolfschanze II ce qui le rend différent des autres FPS reposant sur la Seconde Guerre Mondiale. En effet, le jeu à la fois glauque, oppressant et malsain à tel point que l’on se croirait en plein Survival Horror grâce aux effets sonores et d’éclairages. Car l’une des premières choses que l’on remarque une fois le jeu lancé c’est bien l’obscurité présente, il fait nuit noire. Et mise à part les zones éclairées par votre lampe vous ne verrez rien mise à part quelques silhouettes çà et là. Inutile de dire qu’il est particulièrement stressant d’être dans une le néant le plus total et d’entendre les bruits de pas d’un groupe d’allemands marchant tranquillement dans votre direction. En effet si le jeu est prenant c’est en partie grâce à son OST, les musiques déclenchées lors des fusillades ne sont pas forcément exceptionnelles mais un silence pesant est présent durant les avancés et les bruitages sont si bien fait que l’on croirait physiquement dans ces bunkers allemands.


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Au final, Wolfschanze II est un jeu d’excelente qualité et arrive à se donner une atmosphère à la fois atypique et passionnante. Il est dommage que le jeu se termine aux alentours des trois heures mais il n’y a pas une pointe d’ennui durant les parties donnant d’autant plus envie de se lancer dans de nouvelles parties avec une difficulté bien plus élevé. Wolfschanze II est l’exemple type montrant qu’un jeu à petite licence peut valoir bien mieux que de grosses sorties internationale.

 

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