Lorsque «Mission» est sorti, en 1987, la guerre froide était encore une réalité. Dans ce contexte anxiogène, «Mission» apparaît bien de son temps. Le scénario vous entraîne comme agent secret dans un labyrinthe de 80 chambres, chacune défendue par des petits robots ou/et des pièges savamment mis en travers de votre route. La récompense, c'est de retrouver Malox, un horrible traître qui a volé les secrets d'une bombe hyper destructrice. Et Malox s'apprête à livrer les plans à une puissance ennemie. Le jeu mélange l'esprit de l'arcade, de la réflexion et du puzzle-game, avec ces 80 pièces à traverser. Au cours de votre aventure, vous allez rencontrer des ennemis, dont certains sont indestructibles. D'autres sont neutralisés pendant quelques secondes, quelques-uns, enfin, peuvent être définitivement détruits. Vous pouvez ramasser des objets utiles pour vous donner de la force et des pouvoirs spéciaux. Pour profiter de ce hit, vous utiliserez les quatre flèches directionnelles et la barre espace pour tirer au pistolet laser. Les objets à récupérer doivent être en contact avec votre personnage pour entrer dans l'inventaire: dirigez-vous sur le casque ou le gilet et touchez-les, tout simplement.
Il va falloir prendre des ascenseurs, des téléporteurs, traverser des champs magnétiques, évoluer sur des murets où se trouvent des dalles glissantes (repérables par des flèches), et de nombreuses autres surprises. Du coup, la répétitivité est absorbée par la physionomie changeante des pièces, mais aussi par les efforts de créativité. De temps à autre, vous devez traverser une pièce sous la menace d'un réveil-matin géant qui, si vous n'y prenez pas garde, vous écrasera, sonnant la fin de la partie.
En conclusion,«Mission» est un véritable chef-d'oeuvre: animations fluides, créativité optimale, vraie musique de Michel Winogradoff, c'est un Hit qui a donné à Loriciels une aura qui lui a valu d'être le N°1 des éditeurs de logiciels français, jusqu'en 1990/1992.