Aller au contenu
Download RomStation

Le petit monde du Shoot'em up.


akumasan

Messages recommandés

Il y a 12 heures, akumasan a dit :

Le #RaidenForever ❤️ 

Mon GOONIES je vais y aller toutes armes dehors !!!

Coming Soon.

Le RAIDEN Ⅴ suivi par le RAIDEN Ⅲ 😛 

xLPXsdc152CT2LDO5L4Qp3r5CyR87dcJXXXS.png

 

65852_front__02144WSXXX.png

Hein ?
Tu joues au V pour ensuite faire le III ou c'est moi qui ai pas compris ?

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

🔰 Sorti le 11 mai 2016 pour les 25 ans du Saint RAIDEN et pour fêter ça RAIDEN Ⅴ : Director's Cut s’en tire plutôt bien pour nous offrir une savoureuse et immersive relecture non sans défauts mais largement suffisante pour se farcir un sain marathon bourré de rebondissements dans des décors familiers qui parviennent sans peine à nous faire passer un très bon et long moment emprunt de l'esprit du Retro Gamer Shmupesque.

C'est parti pour ce RAIDEN Ⅴ : Director's Cut 25 th Anniversary et ces 8 niveaux de folie pour 1H37 de purs kiffs, total bonheur, youpi youpi, Amen, ect..!

 

Que l’on aime ou pas la série, RAIDEN toujours créé par le studio Seibu Kaihatsu est incontestablement un des fleurons du Shoot ’em up arcade.

Il s’inscrit dans la continuité des grands Shoot ‘em up verticaux à la BATSUGUN ou autres TWIN COBRA en passent par SHIENRYU.

Le jeu s’est forgé une solide réputation auprès des joueurs au fil des épisodes depuis le tout début des années 90 jusqu’à nos jours.

 

Cette fois-ci l’épisode Ⅴ qui souffle dignement ses 25 bougies profite de la Xbox One pour s’offrir bien plus qu’un lifting.

Une relecture quasi complète de la série au moins dans la forme mais aussi avec une volonté de poursuivre la lignée des RAIDEN Ⅲ et Ⅳ avec leurs rendus 3D.

Première chose qui frappe d’entrée de jeu : RAIDEN Ⅴ a été conçu pour épouser votre beau téléviseur HD 16/9 sur toute sa surface sans en perdre une seule miette.

Chose inédite pour un RAIDEN et peut-être même pour un Shoot ’em up tout court, deux panneaux fixes situés de chaque coté de la surface de jeu font partie intégrante de l’expérience.

En effet cet espace de jeu est entièrement consacré à une foule d’informations relatives à vos performances : courbes graphiques de scores en temps réel, statistiques et diverses jauges qui marquent l’évolution de votre armement et de votre progression.

 

Dans ce soft, vous pourrez démontrer vos talents d’esquive avec 3 avions dotés de spécificités bien propres :

-AZUMA est l’avion standard japonais tiré directement des tous premiers épisodes est équilibré en puissance de frappe, vitesse autant qu’en résistance aux tirs ennemis (encore une nouveauté que nous aborderons plus loin).

-SPIRIT of DRAGON est l’américain est quant à lui plus lent mais s’en sort grâce à une puissance de feu plus importante ainsi qu’une solidité accrue.

-MOULIN ROUGE est le Frenchy (mon fighter dans cette partie) bien punchy et de fait il l’est car c’est le plus véloce des 3.

Etant un peu moins puissant que ces compères autant vous dire qu’il s’adresse surtout aux experts du slalom et de la gâchette.

 

Autre volonté de MOSS pour cet opus atypique est celle d’avoir ajouté une dimension scénario à l’instar des deux Caladrius développés par le même studio.

Outre le mode boss rush qui est une longue succession de missions qui montent crescendo en difficulté, nous avons comme mode de jeu principal un story mode.

Ce mode unique où vous pourrez vous tirer la bourre en ligne avec vos amis et les joueurs du monde entier comporte un intitulé quelques peu trompeur.

RAIDEN Ⅴ est localisé au Japon mais qu’il fonctionne sur n’importe quelle Xbox One et de fait le classement en ligne regroupe toutes les régions.

En effet il se joue en réalité comme un mode arcade assez classique à ceci prêt que même si les 8 stages que vous devrez traverser pour en venir à bout constituent un découpage coutumier chez les RAIDEN, ils en restent pas moins étonnamment longs et particulièrement relevés en termes de difficulté.

 

Terminé les graphismes en pixel-art soucieux de réalisme que recherchaient les graphistes des premiers RAIDEN et VIPER Phase 1, terminé cette belle lourdeur qu’imposaient des boss laissant derrières eux les stigmates de leurs méfaits sur les parcelles verdoyantes désormais dévastées. Fini ces bruitages d’explosions sourds et consistants encore inégalés.

Mais RAIDEN Ⅴ qui est le premier de la saga à sortir directement sur console et a cette lourde tache de renouveler un tant soit peu la série et disons-le franchement sait se montrer culotté et téméraire après un RAIDEN Ⅳ plébiscité et proche du sans faute.

 

La réalisation est vraiment impressionnante, les boss tout en démesure, les décors détaillés au possible, la mise en scène virevolte, parfois au détriment de la lisibilité.

Clairement, comme pour chaque épisode de cette mythique saga, mais peut-être plus encore pour celui-ci, il faudra un temps d’acclimatation pour pouvoir apprécier RAIDEN Ⅴ Director’s Cut à sa juste valeur.

Mais à chaque dizaine de minute qui passe, le jeu s’impose au joueur, hypnotique, magistral, sûr de lui, en somme une perle du Shoot 'em up et une perle du jeu vidéo tout court.

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

🔰 Sorti en 2005 dans les salles d’arcade, tournent sur le système Taito Type Ⅹ puis plus tard décliné sur toute une variété de supports, RAIDEN Ⅲ reste l’un des Shoot'em up les plus emblématiques de la saga par l'arriver des effets 3D inédit dans la série jusqu'à ce titre.

Parmi les grands classiques du Shoot'em up moderne, RAIDEN Ⅲ est très probablement l’un des épisodes les plus appréciés de la franchise, car il sublime ce que fut RAIDEN, RAIDEN Fighters, RAIDEN Fighters 2 et RAIDEN Fighters Jet.

Il s'agit du 1er RAIDEN fait par MOSS studio et ça va changer la donne pour le meilleur à suivre que serons RAIDEN Ⅳ et RAIDEN Ⅴ.

 

Au programme :

7 niveaux du jeu original, jouables à travers le fameux mode solo classique, un Score Attack, un mode Boss Rush, et puis des nouveautés comme les classements on-line des meilleurs joueurs, le choix des morceaux, ect...

Alors bien sûr, tout cela ne parlera pas aux joueurs qui n’ont jamais touché à l’original.

RAIDEN Ⅲ, en soi, reste l’un des meilleurs Shoot'em up du début des années 2000.

Nerveux, technique, le jeu se démarque des autres Shoot'em up par son rythme effréné et surtout son arsenal unique.

Concrètement, certains ennemis lâcheront des Power-ups dont la couleur variera toutes les 5 secondes.

Le Power-up dont vous êtes équipé sera renforcé si jamais vous en récupéré un de couleur identique, ou remplacé par un autre power-up si vous récupérez un Power-up d’une autre couleur.

Tout cela ajoute un peu de stratégie aux combats puisque les armes à votre disposition ont des effets différents.

Un laser infligera de lourds dégâts à l’ennemi visé mais ne permettra pas de tirer sur plusieurs opposants en même temps, à l’inverse de la mitrailleuse ou du laser directionnel.

 

Alors forcément, ça a un peu vieilli.

Visuellement, le titre n’a pas eu droit à une refonte et c’est bien dommage.

Mais il faut bien l’avouer, c’est le genre de titre qui reste difficile à trouver en magasin et dont le prix a tendance à grimper avec les années.

Sa disponibilité sur une nouvelle série de supports est donc une bonne nouvelle, d’autant plus qu’il est proposé en version numérique et physique.

Surtout que désormais, ce sont les trois derniers volets de la franchise qui sont disponibles sur presque tous les supports.

 

La bande son électro/rock rythme, rien à signaler, c'est du RAIDEN.

La durée de vie du jeu est potentiellement illimitée, les plus acharnés trouveront toujours un adversaire à dépasser grâce au Leaderboard mondial.

J’avoue m’être moi-même surpris à vouloir dépasser à tout prix mon score précédent en cherchant à récupérer plus de bonus ou en essayant de ne laisser s’échapper aucun ennemi, et quelle satisfaction lorsque j’y parvenais !

 

C’est toujours un réel plaisir de pouvoir jouer chez soi à ces grands classiques d’arcade.

Bien sûr, on n’a pas l’ambiance, ni l’odeur de tabac froid que l’on pouvait vivre en salle d’arcade, mais c’est le genre de jeu sur lequel on va pouvoir s’acharner un dimanche après-midi, avant de le ranger dans sa boîte pour terminer un jeu d’aventure plus long, et le ressortir à chaque fois que le besoin de nostalgie et d’action frénétique se fait ressentir.

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Coucou !

 

J'ai trouvé un jeu dans la Xbox 360 que j'ai acheté seulement il n'est pas complet. 

C'est Galaga Legions.

 

galex30f-2137483634.jpg.fdcc5e9e9d977ed97031fbcc6766a956.jpg

th-3649196850.jpg.70b65cccde22414647077b944c41e54f.jpg

th-1930743636.jpg.2554ca702ebe31197b854dcde642e070.jpg

 

Ce jeu à l'air pas mal, j'aimerais bien l'avoir en entier. On peut déposer 2 satellites attachés au vaisseau un par un à n'importe quel endroit de l'écran. Ainsi on peut supprimer des hordes d'ennemis signalant leur apparition par des lignes bleues. Ces deux satellites sont indestructibles, la gestion du placement de ceux-ci est capitale (à coup de stick droit). Les vagues d'ennemis possèdent un point faible, leur noyau jaune qui si on le tire détruit tous les insectes du groupe.

Si l'on tire sur les vortex que l'on croise, les insectes se rallient à notre cause. On pourrait avoir jusqu'à seize insectes de notre côté augmentant notre spectre et puissance de tir.

 

N'hésitez pas à me dire si vous y avez joué. Et si vous avez découvert des choses en plus en parcourant ce jeu. Je n'ai qu'une version démo qui m'offre le premier monde je crois, il n'y en aurait que 5.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

🔰 Sorti en 2000 sur borne Arcade, 1944 : The Loop Master est le petit dernier de la longue lignée des 194X de Capcom.

Petit rappel historique :

Le premier de la série fût 1942 sorti en 1984.

Suivi par 1943 : The Battle of Midway en 1987, et enfin 1941 : Counter Attack, en 1989.

Ces trois titres furent les premiers jeux à reprendre le thème de la guerre de 39-45 dans un Shoot 'em up et ce thème rencontra un succès fulgurant.

1942 fût également une petite révolution du jeu de shoot vertical lors de sa sortie, sa qualité graphique et son excellent gameplay posant les bases du genre.

Les trois épisodes furent adaptés sur micros et consoles, rencontrant également un beau succès.

 

1944 : The Loop Master ce n'est pas moins de 15 missions qui vous attendent, du moins 16 en comptent le Boss final qui est un stage a lui tout seul.

Le 1er stage vous fait survoler une superbe plage sur l'océan Pacifique dans d'épiques combats aériens.

La présentation du jeu est soignée, les écrans intermédiaires et autres cinématiques de fin de niveau sont bien léchées et font plaisir à voir.

Le graphisme du jeu proprement dit n'est pas décevant non plus.

Tantôt l'on survole l'océan, puis les terres, forêts, montagnes, puis au-dessus des nuages.

Le trait est fin, précis, le style terriblement accrocheur, avec une succession de paysages exotiques variés et pleins de relief.

Les avions, bateaux, chars, et autres véhicules ennemis parfois non identifiés sont bien faits et surtout, leurs animations sont sublimes.

 

C'est sensiblement du même niveau que le Strikers 1945 Plus sur Neo-Geo, à ceci près qu'ici, les décors sont encore plus vivants et évoluent davantage en fonction des dégâts subis. Notons aussi qu'aucun ralentissement ne perturbe l'action, c'est fluide et rapide du début à la fin, les scrollings varient en vitesse selon les endroits, procurant de la variété à l'action.

Les Boss sont au nombre de 16, quand même parfois immenses, sont eux aussi parfaitement animés.

Les centaines de tirs qu'ils vous envoient ne suffisent pas à provoquer le moindre ralentissement, chapeau le Capcom Play System Ⅱ !

 

1944 c'est aussi 16 thèmes sont proposés pour autant de stages, on ne s'est pas foutu de vous ! 

Guitares électriques endiablées, batteries frénétiques, basses survoltées chez Capcom on a quelques bons zicos.

Certains airs semblent s'inspirer de morceaux connus de ZZ Top ou d'AC/DC.

Les bruitages sont un peu plus classiques, mais bien adaptés à l'action.

Le gameplay rappelle à coup sûr Ghost Pilots, à ceci près que l'avion est plus petit et surtout plus maniable vu que les tirs ennemis sont aussi plus nourris et rapides.

Mi-Manic, mi-Classic, c'est un savant mélange de gameplay agréable et prenant, sans être bourrin ni exagérément flatteur, du genre de ceux dont les hitbox font la taille du clitoris de Nabilla.

Pas de vies dans The Loop Master, P-38 ou Zéro ont une barre de "Pow" qui peut encaisser plusieurs chocs ou tirs ennemis.

À vous de bien gérer, sachant qu'au cours du jeu, on peut parfois en récupérer, mais aussi que l'attaque spéciale déclenchée avec B vous rend momentanément invincible.

Il faudra soigneusement collecter les bonus, car les vies supplémentaires ne seront pas de trop.

 

La difficulté se corse sacrément à partir du cinquième stage, et si les niveaux sont courts, les combats contre les Boss durent parfois de longues minutes et risquent de coûter cher en crédits !

Le tir de base peut évoluer, mais seule la mitrailleuse est disponible donc pas d'armes exotiques au programme.

Comme dans les anciens 194X, deux avions d'escorte se joignent à vous si vous collectez le bonus qui va bien. Ceux-ci peuvent être stockés, et utilisés dès qu'un des petits avions est détruit, un autre vient le remplacer illico.

Dernière subtilité, l'attaque en piqué en chargeant avec le bouton A, l'avion prend de l'altitude et déclenche une puissante attaque tout en étant invincible abusez-en !

Reprenant le concept de ses ancêtres, ce 1944 offre en plus une réalisation de rêve, une durée de vie excellente, ainsi qu'une maniabilité irréprochable.

De quoi séduire les plus jeunes d'entre nous, élevés au Do-DonPachi et autres Espgaluda, et ravir les joueurs plus expérimentés à la recherche de sensations old-school puissantes.

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

🔰 Sorti en 2000 et développé par Promat, 1945k Ⅲ est un de ces shoots qui tente de surfer sur le succès d’une grande saga en en reprenant les éléments constitutifs et en y apportant une touche spéciale, laquelle consiste en l’occurrence en une radicalisation assez nette de l’univers de STRIKERS 1945.

 

Première bonne surprise :

1945k Ⅲ offre une large sélection d’engins, 9 au total, de nationalités diverses.

(Anglais, Américain, Russe, Français, Allemand, Italien et Japonais)

Chaque avion a ses aptitudes propres et fonctionne sur le modèle suivant :

un tir principal qui défouraille plus ou moins selon l’appareil, bien évidemment upgradable en collectant les petits (P) assisté d’un tir complémentaire direct ou autoguidé, une smart bomb et une attaque spéciale qui s’enclenche après une pression rallongée sur la touche de tir.

 

Seconde bonne surprise, le jeu offre des possibilités de coups enchaînés assez sympathiques.

Il est, en effet, possible d’armer son arme spéciale et de la lancer en même temps qu’une smart bomb, et certains de vos avions permettent même de réarmer une nouvelle attaque spéciale et de la lancer aussitôt après la fin de l’effet de la smart bomb.

 

Et là, ô miracle de technique et de sadisme, vous pourrez à nouveau lancer une bombe et recommencer l’opération. Certes, ça demande quelques essais, mais quand on y arrive…

Alterner continuellement attaques spéciales / bombes et tir principal, on le verra par la suite, s’avère très recommandé face aux boss.

 

Troisième bonne surprise : le jeu vous propose un type de scoring intéressant.

Les bonus apparaissent sous forme de « machine à sous », comprenez qu’un ennemi qui lâche ces bonus en lâche plusieurs à la fois, et qu’il faut attraper des bonus identiques afin de faire grimper les enchères.

 

Prenez un seul bonus différent et vous brisez la chaîne de scoring.

Original mais assez difficile dans la pratique.

A la lecture de ceci, on pourrait croire que tout va bien dans le meilleur des mondes comme l’affirmait mon ami Candide ; cependant, 1945k Ⅲ laisse aussi un arrière-goût amer, pour les raisons suivantes :

 

Les engins sont on ne peut plus inégaux :

L’avion Japonais est le plus rapide.

Les avions Américain et anglais sont excellents pour l’offensive, mais très difficiles à contrôler.

L’avion allemand fait dans le bourrinage offensif, mais réclame un sens du positionnement inhumain.

L’avion Italien a pour qualité… rien tiens...

L’avion Russe voit sa lenteur à peine compensée par sa force de feu.

Et quant à notre Rafale national, mieux vaut le laisser à monsieur Dassault, son tir est de faible puissance, sa bombe insipide et ses possibilités d’enchaînement quasi-nulles…

 

Finalement, mieux vaut jouer « Japonais », « Allemand » ou « Américain ».

 

Les graphismes est très net ce qui change de la palette parfois mal exploitée qui finalement constitue le style STRIKERS 1945 mais n’en demeure pas moins pauvre et sans accroche.

Dans la saga des STRIKERS, le graphisme, s’il n’est pas magnifique, a su s’imposer comme la marque de la saga et acquérir ainsi une légitimité.

Dans 1945k Ⅲ, rien de tout ça, c’est correct, mais en dessous de ce qu’on pouvait espérer.

 

La bande-son est récurrente au possible...

Un seul thème, ça fait léger quand même.

Et pas bien intéressante en plus.

Par contre les bruitages sont de très bonne facture.

 

J’en viens maintenant au point le plus effrayant du jeu : sa difficulté.

Là où la saga STRIKERS avait pour mérite de proposer un challenge relevé, mais pas impossibles, 1945k Ⅲ donne carrément dans la démesure.

Dans STRIKERS 1945, le gameplay équilibrait la recherche de pattern et rapidité de déplacement, ici le ton est donné : tout réside dans la négociation des patterns.

On a clairement affaire à un manic shooter pur et dur, avec des motifs de tir vraiment bien pensés, mais très souvent abusifs.

 

Là, le jeu se rapproche plus d’un Dragon Blaze que d’un STRIKERS, car une fois qu’on maîtrise les capacités d’action des avions énoncées plus haut, on progresse.

Mais le jeu reste quand même extrêmement ardu, ça pilonne sévère dès le niveau 2, chaque ennemi semble avoir une capacité illimitée de production de boulettes.

Tant est si bien qu’on ne voit foutre rien à l’écran, on meurt 3 fois par écran, c’est rageant…

 

Au final, ce 1945k Ⅲ est un jeu qui plaira sûrement aux amateurs des STRIKERS, et même aux amateurs des shoots Psikyo, mais pour les autres, ce ne sera qu’un clone quelconque et d’une effroyable difficulté.

Et encore, les puristes de chez Psikyo pourraient finalement très bien retourner jouer à STRIKERS 1945 pour l’aspect « militaire et machines » ou encore à Dragon Blaze pour l’aspect « patterns délirants ».

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

🔰 Développé par Psikyo, l'un des poids lourd du shoot'em up Arcade, la famille STRIKERS commence en 1995 avec cet opus sobrement nommé STRIKERS 1945.

Le jeu évolue, à travers 8 niveaux, d’un style vintage deuxième guerre mondiale à la façon d'un Battle Garegga vers un genre manga de l’espace avec robot géant, une progression souple et très amusante.

Les boss ont d’ailleurs tous la manie de se transformer, d’innocent vaisseau de guerre Seconde Guerre mondiale en gros Méchas déchaînés.

 

Tout d’abord petite précision, ne cherchez pas l’histoire dans STRIKERS 1945.

En effet, le jeu nous jette directement dans l’action et on finit vite par comprendre que l’on doit détruire de puissants Méchas qui sont souvent cachés dans des engins d’époque.

On peut imaginer que le jeu se déroule en 1945 vu le titre.

Vous disposez donc de 6 vaisseaux pour faire le ménage dans les 8 stages qui sont à parcourir.

Si au début le jeu semble assez facile, les derniers stages ne pardonnent pas et le moindre Game Over vous fera recommencer le stage depuis le début !

 

Si vous avez déjà joué à la série des 1940 de chez Capcom, vous ne devriez pas être dépaysé par l’ambiance.

En effet STRIKERS 1945 est assez proche de ces jeux, que ce soit dans les engins que l’on affronte ou encore dans les stages qui sont finalement assez classiques (forêts, mers, bases…).

Bien entendu, puisqu’il est sorti quelques années après, STRIKERS 1945 est plus joli, et les sprites sont vraiment beaux.

En bref sur ce point, le titre de Psikyo n’a pas à rougir face à des shoot plus récents, tant il reste agréable visuellement.

 

Les graphismes sont d’une très agréable précision, avec des levels dans thèmes assez classiques (entrepôts, port, forêt, espace…) mais bien interprétés, et des sprites très fins.

Les boss sont tous énormes, avec différentes phases et métamorphoses.

 

Question musique, c’est en revanche un peu moins la fête.

Car si les thèmes souvent très militaires sont dans l’ensemble réussis, les musiques ne restent pas en tête et on a bien du mal à fredonner le moindre air en jeu.

Sur ce point, de nombreux jeux du genre font bien mieux.

Les différents bruitages sont eux en revanche plutôt convaincants comme les explosions, tirs, mécanismes.

 

Le joueur peut choisir parmi 6 avions, différents par leur armement :

Tir simple.

Tir secondaire.

Tir en formation.

Et la smart bomb d’une puissance assez inégale selon le choix de l'avion.

 

Le gameplay est excellent, similaire à celui des 19XX de Capcom, et la difficulté élevée sans être insurmontable donne un jeu aussi sympa à jouer qu’intéressant au niveau challenge.

En cherchant bien, on peut trouver dommage de ne pas pouvoir changer d’avion entre chaque continue, mais bon se n'est pas bien grave.

Le premier volet d’une saga prestigieuse, qui allie classicisme et originalité !

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

🔰 Suite du premier volet, sorti en 1995, c'est en 1997 qu'arrive STRIKERS 1945 Ⅱ, sans réelle grosse amélioration décisive, mais tous les ingrédients qui ont fait le charme du premier sont là.

Ont le même gameplay, le même choix parmi 6 avions aux différents armements, et les boss qui se transforment toujours en bon gros Méchas.

 

Le gameplay de STRIKERS 1945 Ⅱ reste tout de même assez standard :

Vous disposez d’un tir normal, d’un tir spécial et de bombes.

La puissance de votre tir normal peut être augmentée grâce à des power-ups.

Votre tir spécial lui, a 3 niveaux de puissance, pour pouvoir effectuer de tels tirs, c’est simple, il faut abattre vos ennemis ou tout du moins les toucher, vous aurez alors votre jauge qui se remplira et vous permettra d’effectuer un tir de niveau 1, 2 ou 3 selon son niveau lorsque vous tirerez en maintenant le bouton de tir.

Bref, rien d’extraordinaire, pourtant, cela marche très bien, mais Psikyo ne s’est pas arrêté en si bon chemin.

 

Mais, Psikyo nous propose plusieurs appareils pour mieux assouvir nos envies avec pas de moins de 6 appareils disponibles.

Ces appareils se distinguent de par leur tir normal, secondaire et leur bombe… non content de cela, ils sont de tailles différentes et plus ou moins maniables.

Les différences des tirs changent tout au tout, ainsi, certains appareils disposent d’angles de tir de plus en plus importants, certains envoient des missiles qui se collent aux ennemis pour continuer de leur faire des dégâts au bout d’un certain temps, ils disparaissent voire même des modules qui vont automatiquement sur les ennemis pour les shooter !!!

Pour les bombes, même combat, mais on note la particularité de certaines :

De grands avions de renfort arrivent délivrant un déluge de feu et vous permettent de vous planquer derrière eux jusqu’à ce qu’ils disparaissent ou explosent, car oui, ils ne sont pas indestructibles donc faîtes attention si vous vous planquez derrière eux !!!

 

Techniquement, STRIKERS 1945 Ⅱ est une réussite.

Les graphismes sont tout simplement superbes, les décors sont très fins et détaillés.

Vos adversaires sont variés et, exception faite des boss et de quelques autres, sont des machines très réalistes (tanks et avions notamment).

L’animation suit également sans jamais ralentir, et ce, même lors d’enchaînements de tirs spéciaux et de bombes alors que l’écran est envahi de tirs ennemis.

Les bruitages sont également réussis, mais le meilleur niveau reste la bande son en elle-même qui est très très bonne et qui maintient un rythme très soutenu sans être endiablé tout au long du jeu.

 

Le look est plus fignolé, et l’animation un poil plus rapide.

Le joueur peut interagir parfois avec le décor en plus de détruire les maisons.

Le jeu a aussi gagné en profondeur, l’action se déroulant plus souvent sur plusieurs plans, on attaque ainsi, volant en altitude, sous sous-marins situés loin en dessous.

 

STRIKERS 1945 Ⅱ est un titre que j'aime beaucoup dans sa version Arcade car je trouve que la 2D de ce jeu est tout simplement monstrueuse d'efficacité.

Que dire de plus, sinon que STRIKERS 1945 Ⅱ est l'un des plus grands shoot'em up militaires que j'ai pu pratiquer, frôlant avec le manic shooter sans encore en être et donc encore faisable sans crevé toutes les dix secondes.

En somme le soft est addictif, enivrant, grisant, génial et les superlatifs ne manque pas que je parle de la saga des STRIKERS 1945.

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

🔰 Sorti en 1999 sur borne d'arcade, STRIKERS 1945 Ⅲ est quelque peu différent de ses prédécesseurs, mais ne vous inquiétez pas Psikyo n’a pas révolutionné son jeu, juste ils se sont permis de changer quelque peu la donne, a commencer, sur son "scénario" qui se déroule 54 ans après le second épisode.

Toujours quelques extraterrestres, aidé de robots pouvant infecter notre bon vieux matériel, sont venus sur terre pour en découdre.

On aura donc le droit à des combats de boss acharnés contre des Méchas et un finale contre une entité qui n’a rien à envier à celle de Earth Defense Force.

 

Vous démarrerez la partie en choisissant l’un des cinq avions disponibles alors que d’habitude, c’était six.

Comme d’habitude, chaque avion dispose de trois attaques différentes, dont l’arme secondaire, la bombe et le tir de soutien usuel en laissant appuyer le bouton de tir classique.

Ce denier sera toujours plus ou moins puissant selon que votre jauge d’énergie est remplie.

Le titre n’est facile, il devient dès les premiers niveaux un petit bullet-hell des familles avec certains salve absolument magnifique à voir, et difficile à éviter.

Cependant, le titre propose quelques ajouts pas anodins pour rendre le jeu plus technique.

Tout d’abord un système de "chain" basé sur le nombre de médailles que vous récupèrerez sans mourir.

Ensuite, lors des affrontements de boss, ces derniers ont un point faible qui apparaîtra :

(bleu, et qui virera au rouge si vous vous approchez).

Quelques tirs bien placés, et vous gagnerez le combat sans effort avec un bonus technique.

 

Comme d’habitude dans STRIKERS, vous pourrez augmenter votre force de frappe et ramasser des bombes supplémentaires.

D’ailleurs, un niveau joue sur le principe de lancer vos bombes d’affilée pour « survivre ».

À défaut, l’écran devient surchargé de tir rapidement.

 

STRIKERS 1945 Ⅲ possède le style graphique classique de Psikyo.

Les sprites sont toujours aussi bien finis et clairs !

On trouve facilement ses cibles, même si certains peuvent être très rapides.

À vous les joies de détruire des bâtiments, des chars, des avions, des Méchas.

En somme le charme usuel d’un STRIKERS.

 

Le soft offre le plus de puissance avec et contre le joueur, rendant l'action beaucoup plus intense.

Ce n'est pas aussi dur que certains des autres jeux de tir de Psikyo, mais il est quand même sensiblement plus dur que les deux premiers, surtout quand il arrête de tirer ses coups vers la fin du niveau 2 et tire à plein régime sur des rideaux de balles dans toutes les directions.

 

Les meilleurs éléments de STRIKERS Ⅰ et de STRIKERS Ⅱ ont été repris pour créer cette mouture, ainsi qu'un réajustement des petits défauts des deux premiers volets pour augmenter le fun.

Les 5 premiers niveaux s'enchaînent de manière fluide, autorisant ainsi une certaine surprise même après plusieurs parties.

Des graphismes très soignés font de ce jeu un must en solo ou à deux joueurs, malgré des musiques un peu décevantes.

Heureusement, des tonnerres d'explosions et l'action ininterrompue tiennent le joueur en éveil et gomment ce petit défaut musical.

 

STRIKERS 1945 Ⅲ est une réussite total et propose un gameplay absolument simple : un bouton pour tirer et un autre pour larguer des bombes !

Comme d'habitude, à deux joueurs offre d'avantage de fun.

Donc je ne le dirais jamais assez, ne passez donc pas à côté de cet excellent shoot'em up !

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

🔰 Toujours développé par Psikyo et édité par SNK, STRIKERS 1945 Plus sort en 1999 sur le système Arcade Neo-Geo MVS et d'ailleurs c'est étonnant de voir un jeu Psikyo sur MVS, alors que son fondateur, Shin Nakamura, avait quitté Video System parce qu'il jugeait justement que la suite de son Aero Fighter ne pouvait pas se porter sur un écran 4/3 en position normale.

Sauf que cette fois, le jeu est bien en mode vertical : deux bandes affichant le score, les options et autres bombes restantes sont présentes sur chaque côté de l'écran.

La taille de jeu est donc moindre, mais cela ne gêne aucunement, et nous avons donc un shoot'em up à scrolling vertical du plus bel effet.

 

6 engins au choix, dont une soucoupe volante rigolote, à l’armement différent : tir simple, tir secondaire (missile, tête chercheuse, shuriken, etc), tir spécial (laser, explosions, etc) et bombe. La bombe est ici en fait une escorte alliée, qui fait plus ou moins de dégâts et reste plus ou moins longtemps à l’écran (absorbant ainsi les tirs ennemis) suivant l'engin choisi.

 

Vous pouvez choisir votre monture parmi six vaisseaux, chacun ayant ses spécificités.

Le jeu se veut assez tactique ainsi, l'utilisation des bombes est quelque peu différente puisque ce sont des avions alliés qui viennent vous prêter main forte et vous protéger des tirs ennemis.

Reste qu'il faut appuyer au bon moment sur le bouton pour que les vaisseaux aient le temps d'arriver du bas de l'écran.

Vous avez plusieurs sortes de tir, en plus du principal.

En restant appuyé, vous faites partir un tir secondaire, un peu plus puissant.

À force de shooter du vilain, une barre de puissance augmente sur le côté, pour balancer une grosse attaque lorsqu'elle est pleine.

Les Power Up classiques de la série sont toujours au rendez-vous pour augmenter son tir ou récupérer des bombes.

 

Les attaques ennemies sont de deux types :

Des boulettes roses, assez lentes.

Des bleues, beaucoup plus rapides.

Pas d'explosion de couleurs, cela permet une bonne lisibilité à l'écran malgré le nombre imposant de boulettes à l'écran.

Parce qu'il vous faudra vous faufiler entre cet amas de tirs !

STRIKERS 1945 Plus est l'un des seuls manics sur Neo-Geo MVS, et plaira très certainement énormément aux amateurs de Blazing Star.

 

Pour finir le jeu, vous devrez venir à bout des 8 niveaux par deux fois, pour avoir un simple "THE END" noir sur blanc, ce qui est un peu frustrant !!!

D'autant que le jeu est particulièrement difficile.

Dans les premiers niveaux, on se faufile sans soucis, mais les derniers sont bien plus ardus, sans parler de la seconde fois que vous faites le jeu où c'est de la pure folie.

Un vrai plaisir d'acharné.

D'autant qu'un crédit ne donne que deux vies, c'est vraiment hardcore et c'est ce que j'aime.

 

Les graphismes sont sympas sans plus, les sprites ennemis sont vus et revus, certains décors sont ni joli ni moche, c'est assez peu original, avec des décors très Seconde Guerre mondiale.

Mais là n'est pas l'intérêt du jeu.

Les musiques, basées sur des thèmes très militaires et héroïques, sont plutôt réussies.

Striker 1945 Plus est un must have pour tout amateur de manic, un genre sous représentés sur MVS.

Aucun hésitation donc, car s'il n'est pas original, le cocktail est particulièrement efficace !

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

×
×
  • Créer...