Aller au contenu
Download RomStation

L'hypersexualisation en Général


Nehpro

Messages recommandés

je suis d'accords sur le point que on peut pas dire "le mangas est responsable ou il ne l'es pas" cependant  je revient sur le lycéennes on peut avoir une culture qui est plus soft avec la sexualisation mais c'est pas pour autant que ce genre de cas doivent être admis de plus je ne pense pas que la sexualisation et le plus gros moteur de ce genre d'acte ... mais plutôt la triste réalité de ce qui ce passe au niveaux démographique chez eux qui est que la bas les relation homme femmes sont dans une situation critique (je plaisante pas faite les recherches ) et je le redit je ne pense pas que une oeuvre quelconque si elle veut y inclure un contenus sexuel devrait s'arreter à cause de personne en manque faisant des chose atroce . ce genre de problème sont lié à d'autres facteurs. ha et pour ce qui est que l'auteur te force à regarder les nichons et bine sa depends surtout des gens moi personnellement (avec ma compagne ) on considère que la nudité par exemple n'est pas un si gros problème et que sa ne fait pas d'une oeuvre un gachis (si bien gerer parce que fairy tail -_-"...)

 

 

Merci,

 

la réalité démographique, ça ça m'interpelle, parce que ça met le doigt sur ce qui m'intéresse. De cette réalité démographique ressort une souffrance, tu évoques l'un des aspects de cette souffrance : les relations hommes femmes.

 

Tu parles de personnes en manque réalisant des actes atroces. Quand tu les décris comme étant " en manque", tu décris aussi une souffrance.

 

Moi je crois que l’hyper sexualisation dans les mangas et les jeux vidéos traduisent également une souffrance réelle de l'être humain, souffrance qu'on ne reconnaît pas et qu'on ne soulage donc pas. La  souffrance est bien souvent un cercle vicieux, les conséquences deviennent la source.

 

C'est une bonne chose que la nudité soit un sujet décomplexé dans ton couple, je dois t'avouer que je ne m'en serais pas porté plus mal si ça avait été le cas dans le mien. Le fait est que parce que j'aime ma copine, je comprends également les raisons pour lesquels le fait que je sois spectateur de la nudité puisse la faire souffrir. Ce n'est pas mon rôle de la convaincre qu'elle a tort de ressentir cela car elle n'est plus une enfant, elle est à même de reconnaître ses propres limites et mon devoir est de respecter cela.

 

 Surtout si ce n'est pas ce que tu recherches, car je n'ai pas l'impression (ce qui n'est qu'une impression) que tu attendes une réponse précise, plutôt que tu veux juste lancer un débat?

Débat qui d'ailleurs ne me semble pas trop d'actualité, mais néanmoins intéressant...

 

 

Est-ce que j'ai l'ai amoral en disant que l'hypersexualisation est devenue une habitude? D:

 

 

Tu n'auras jamais l'air amoral à mes yeux pour si peu.

Ce que je recherche... ça c'est une question qui appellerait une très longue réponse. On va résumer très vulgairement :

 

je veux quitter ce monde en ayant l'illusion d'avoir fait ce que je pouvais pour aider l'être humain à cerner l'empathie et la tolérance. Avoir l'impression d'avoir donné tout ce que je pouvais pour combattre ceux qui jugent, ceux qui condamnent, au profit de ceux pour qui l'on doit avant tout faire reculer la souffrance sans se soucier que les bénéficiaires soient de vrais pourritures ou des modèles du vertu. Je veux d'un univers reconnu comme étant l'équilibre entre le bien et le mal et où l'on reconnait que chacun de ces aspects à le droit d'exister et d'avoir ses propres revendications.

 

 

Cela ne peut se produire qu'à travers des débats éternels, chaque personne amenée à se poser des questions, c'est une victoire, je veux que les gens se posent des questions, et y réfléchissent sérieusement, au lieu de se contenter de la surface, à savoir les idées pré construites, ces idées dangereuses qui a l'époque de l'hyper communication sont en train de ralentir le progrès, dans tous les sens du terme.

 

Pour ma part, par hypersexualisation (dans les JV), j'entends "Surexploitation des attraits féminins dans la moindre apparition des personnages dudit sexe" (même si il y en a aussi - beaucoup moins, car le public visé est plutôt masculin - du sexe opposé). Autrement dit, même dans des jeux qui ne tournent pas sur les relations de tout genre, il faut absolument que les personnages féminins soient représentés de manière à provoquer un minimum de désir chez le joueur.

Je ne sais pas si j'ai raison d'affirmer cela, mais selon moi, il faut vraiment différencier les jeux pornos (et les mangas du même style) du reste dans ce débat, car l'hypersexualisation apparaît aussi dans des jeux qui n'ont pas pour but d'attirer le joueur. En fait, je me répète... u_u

 

Tiens, le parfait exemple: pour reprendre je-ne-sais-plus-qui qui parlait des pubs, il faut se rendre à l'évidence que pour nous vendre le moindre produit (parfum, voiture, nourriture même!), il est de bon ton, de nos jours, de faire apparaître un "modèle féminin". Ce qui peut effectivement amener à certains complexes dans le cadre des pubs à public féminin, et ce qui n'a surtout plus aucun rapport avec le Schmilblick. Wouah. Ce mot est compris dans le dictionnaire de RS.

 

Bref, maintenant que j'ai exposé ce que j'entendais par "hypersexualisation", je vais tâcher de donner mon avis sur la réponse aux deux questions posées (et plus). D'une pierre deux coup, d'ailleurs.

En effet, l'hyptruc n'est pas un phénomène excessivement récent, même si c'est vrai qu'il est particulièrement présent de nos jours. Pourquoi? Parce qu'elle est, de un, un procédé commercial efficace, et de deux, euh... source de contentement pour une partie de la population masculine? En tout cas, quelque chose de "naturel". Dans le sens, qui est apparu "tout seul", qui répond à un désir plus qu'à un besoin (et d'une), presque quelque chose dont on aurait pu prévoir l'apparition.

 

En tout cas, si ce n'est pas naturel, ça l'est devenu à partir du moment où c'est apparu. Tout ça pour dire que c'est devenue une habitude - comme d'inclure de la violence dans les jeux, par exemple -, et donc:

-Bah, une habitude, c'est quelque chose qui a du passif, donc si c'est dangereux, ça ne nous a pas spécialement affecté pour l'instant.Enfin/Ou alors l'hypersexualisation nous affecte sans que l'on s'en rende compte, au choix (on ne peut pas vraiment lier l'augmentation des actes à caractères sexuels IRL à l'hypersexualisation dans les JV, si?). Ou alors, pas dangereux. (et de deux)

-Et une habitude, ça a la vie dure. Donc probablement pas un phénomène de mode. Je me demande bien ce qui pourrait pousser tous les designers à réduire les courbes de leur personnages, tiens. (et de trois)

 

Maintenant, question à laquelle je n'ai pas vraiment répondu: est-ce que ça traduit un malaise dans la société?

Bah, ou bien on répond oui dans le sens "si la société trouve normal de mettre des boobs partout, c'est qu'il y a un problème quelque part", ou répondre oui dans le sens "certains trouvent ça normal, d'autres non, il y a un malaise entre les deux groupes". ça dépend de quel sorte de malaise on parle. Mais je pense que la réponse/qu'une réponse est oui.

 

Est-ce que j'ai l'ai amoral en disant que l'hypersexualisation est devenue une habitude? D:

 

 

Il ya beaucoup de points intéressants dans ton post, je ne sais pas si je penserais tout de suite à évoquer tout ce qu'il m'inspire tout de suite.

 

Le rapport avec la publicité. J'aime bien ce filon là, je me sens particulièrement touché par cet aspect des choses. Le monde a beaucoup changé en 20 ans. Aujourd'hui si je veux télécharger un rpg sur le playstation store, 80% des jeux proposés exploitent la sexualité. Parfois certains jeux comprennent les limites à ne pas dépasser, parfois non, la série des atelier est une série dont j'aime bien parlé à titre d'exemple. J'ai boudé la série jusqu'à la sortie du premier jeu ou il était possible de jouer un homme, et alors je me suis rendu compte que j'avais raté une série de rpg tout à fait originale.

 

Autrefois ce n'était pas comme ça, si je veux en rpg qui n'a pas été envahi par la sexualité, je dois venir sur RS et télécharger un old school. C'est pourquoi je considère que le sujet est profondément d'actualité : on avait tort il ya 20 ans quand on disait que le sexe avait envahi la société, c'est aujourd'hui que ça arrive.

 

 

Un jeu qui m'a beaucoup troublé à une époque, Persona 4. Aujourd'hui encore j'ai du mal à décrire le profond mal-être que j'y ai ressenti alors que l'auteur m'a poussé à m'attacher de plus en plus à des adolescentes pixelisées il ya dix ans de cela sur PS2 ( grosso modo, je me rappelle plus la date de sortie du titre, j'avais toujours été fan de la série des shimegami machin truc, Lucifer's call a été mon préféré soit dit en passant ).

 

Je me rappelle avoir été adolescent, je me rappelle avoir souffert du célibat et de la solitude, je me rappelle avoir laissé progressé ma myopie pour ne plus être sollicité par les filles de mon entourage, pour limiter la souffrance de ma détresse affective à l'époque, parce que voir des belles femmes qu'on sait qu'elles ne sont pas pour nous, la société nous a conditionné à souffrir de cela et à remettre en question notre valeur en tant qu'être humain.

 

J'ai dû franchir ces épreuves seuls, sans la moindre compréhension de l'humanité pour les douleurs qu'elles me causaient. En fait je crois que j'y serais encore si je n'avais fini par rencontrer mon âme sœur, peu après persona 4 d'ailleurs.

 

Tu vois depuis les hentai sur les écrans de veilles de mes grand frère jusqu'à cette invasion sexuelle contemporaines, je crois que la société s'est acharnée à me conditionner sexuellement parlant et qu'elle m'a fait beaucoup souffrir à cause de ça, car elle est incapable de tenir ses belles promesses, je crois qu'elle est totalement responsables des débordements actuels parce qu'elle est incapable de reconnaître que chaque lame forgée est à double tranchant. Chaque invention doit prendre en compte les gens qu'elle va aider, et les gens qu'elle va faire souffrir. La seule invention où on a eu conscience de cela, c'était la bombe atomique.

 

à mon tour alors, est-ce que j'ai l'air amoral à tes yeux de considérer qu'on a pas du tout été responsables sur la transition sexuelle ?

 

 

 

PS : je reviens sur ce post, il ya quelque chose que je veux vraiment que tu comprennes dans ma démarche. Mon âme sœur n'avait rien à voir avec le genre de filles derrière lesquels je courrais.

 

Mon âme soeur était en sur poids à l'époque, elle avait le visage couvert de bouton, des avant bras aussi épais que mes cuisses, elle ne se maquille jamais, est souvent vulgaire, et très colérique.

 

Avant de la rencontrer, j'ai toujours courru derrière des femmes " féminines" à l'extrême, reflétant la fragilité, la douceur, la timidité, physiquement aussi. Je crois que cette préférence n'était pas naturelle, je crois que la société l'avait fait naitre en moi depuis l'enfance, depuis les chefs-doeuvre de Walt Disney. La société a failli m'empêcher de finir par réaliser ce qu'est la vraie beauté, et ce qu'est vraiment l'amour.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Je viens sur ce sujet, il y a beaucoup de matière ! Je ne vais pas revenir sur les premiers échanges (les comparaisons pertinentes comme avec le faux lien jeu vidéo/violence ont été produites), mais je vais me permettre quelques remarques, qui, je l'espère, seront utiles.

 

1) Tout d'abord une invitation à la prudence. En te lisant et sans faire de psychologie de comptoir, il apparaît manifeste que le thème te touche de très près, et que la souffrance dont tu parles te concerne au premier chef. Ton souhait pour un monde plus idéal concernant le comportement humain semble le confirmer. Et il est difficile de débattre autour d'un sujet avec un double enjeu (intellectuel et affectif) si important pour soi-même, sans que des biais ou une certaine coloration de la réalité n'intervienne.

Pour exemple, après le récit de ta souffrance, tu dis que la société nous conditionne à cette souffrance, mais n'est-ce pas un raccourci déterministe ? 

Lire Bourdieu amène à s'apercevoir qu'effectivement, certains dès sont jetés à la base (pays de naissance, famille, condition sociale, genre, physiologie...) mais on ne peut rejeter tous les maux sur elle, car sauf à vouloir s'en écarter sciemment, on en fait partie. Ou alors on peut adopter une position plus "haute", freudienne, et si ce vieux barbu n'était pas un plaisant personnage, on peut tomber d'accord sur le fait que la civilisation (et partant, la société) se base sur la limitation de nos désirs et de nos pulsions, dans des cadres qui sont acceptables, certains tolérés, d'autres interdits.

A ce niveau-là, tu me parais donc un brin partial, notamment quand tu prêtes une volonté à la société de t'avoir conditionné, toi (et tu l'accuses de beaucoup de choses !).

 

 

2) Je note ta volonté que le débat prenne une orientation socratique, faite de questionnements en cascade. Peut-être pourrais-tu expliciter les idées préconçues par rapport au thème en question, que tu aimerais voir débattues ? C'est peut-être personnel, mais j'ai l'impression que ton propos est un brin trop général par moments. Comme lorsque tu affirmes que 80% des jeux du PS Store exploitent la sexualité (qu'entends-tu précisément par là, d'ailleurs ?) ou que maintenant il faut se tourner vers le rétro pour trouver un RPG qui ne soit pas 'envahi' par la sexualité (je t'invite alors à te renseigner sur Deus ex : Human Revolution, par exemple).

En fait en te lisant, j'ai l'impression que pour toi la sexualité est une créature à multiples facettes, tentaculaire, s'introduisant partout, et amenant la souffrance aux gens car ils se font écraser les doigts lorsqu'ils tentent de la saisir.

 

3) Je ne te suis pas lorsque tu parles des inventions à double tranchant. Quel lien avec une invention favorisant l'hypersexualisation ? Quant à la bombe, je lui vois difficilement un autre usage que la souffrance, peut-être voulais-tu parler de l'énergie atomique en général ?

 

4) Pour clarifier mes propres positions, je vais donner un exemple de ce que je considère comme de l'hypersexualisation, celui de Spinnerette, un comics consultable gratuitement sur la Toile. L'histoire semble être une prise de vue décalée et légère sur les super-héros, avec la protagoniste devenant rapidement l'éponyme Spinnerette, possédant six bras, une force décuplée et la capacité de produire de la soie.

Le fait que le cast soit essentiellement féminin pourrait relever du "simple" fanservice, jusqu'à ce que les débordements dans le genre deviennent purement gratuits : l'antagoniste Greta, habillée façon tyrolienne et dont les pouvoirs de contrôle de la gravité nécessitent qu'elle garde une poitrine devant peser du 150h, une héroïne délicatement nommée "Super MILF" avec une poitrine encore plus grotesque que celle de Greta, une cerbère fortement poitrinée également, scènes de petitement vêtu à la volée... Le pire étant peut-être en-dehors du comics, mais visant à le promouvoir pour un salon se passant dans une ville américaine, avec le personnage principal transformé en fille de la campagne déclamant " Lesbians an' bitches, lesbians an' bitches !"

Là, pour moi, ce n'est même plus complaisant, c'est abêtissant et dévalorisant pour l'image de la femme (même chose pour un manga comme Arachnid ou cela devient un artifice du pauvre pour attirer l'attention).

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

HS:

(même chose pour un manga comme Arachnid ou cela devient un artifice du pauvre pour attirer l'attention).

J'ai acheté le tome 1, il a l'air d'un manga normal, je voulais savoir à quel tome il devient comme tu dit et si le manga en vaut vraiment le coup?


En tout cas, si ce n'est pas naturel, ça l'est devenu à partir du moment où c'est apparu. Tout ça pour dire que c'est devenue une habitude - comme d'inclure de la violence dans les jeux

Alors, je ne suis pas d'accord, ce n'est pas devenu une "habitude" ou un élément indispensable pour faire vendre!

beaucoup de jeux indé peuvent se vendre sans une seule paire de boobs ou de violence! et pour les mangas, c'est pareil, regardez kiseijuu/mushisi/another/jojo bizare adventure!, par ex!

 

même la série des monogatari qui est très fan service et "éxitant" sur ben c'est pas du tout hyper sexualisé (je n'ai vu que une minuscule partie)

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Pour Arachnid, c'est un sous-shônen comme on en trouve tant. L'auteur a une fixation bizarre sur les insectes (comme le mangaka de Terra Formars) avec des informations régulièrement exagérées sur ces derniers pour qu'ils paraissent "cool", le cast est majoritairement féminin par la suite, avec des angles de vue fanservice, une femme finissant en tenue de bondage, et au chapitre 79 se laisse présager une scène explicite entre l'antagoniste et la protagoniste. Yup.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Je viens sur ce sujet, il y a beaucoup de matière ! Je ne vais pas revenir sur les premiers échanges (les comparaisons pertinentes comme avec le faux lien jeu vidéo/violence ont été produites), mais je vais me permettre quelques remarques, qui, je l'espère, seront utiles.

 

1) Tout d'abord une invitation à la prudence. En te lisant et sans faire de psychologie de comptoir, il apparaît manifeste que le thème te touche de très près, et que la souffrance dont tu parles te concerne au premier chef. Ton souhait pour un monde plus idéal concernant le comportement humain semble le confirmer. Et il est difficile de débattre autour d'un sujet avec un double enjeu (intellectuel et affectif) si important pour soi-même, sans que des biais ou une certaine coloration de la réalité n'intervienne.

Pour exemple, après le récit de ta souffrance, tu dis que la société nous conditionne à cette souffrance, mais n'est-ce pas un raccourci déterministe ? 

Lire Bourdieu amène à s'apercevoir qu'effectivement, certains dès sont jetés à la base (pays de naissance, famille, condition sociale, genre, physiologie...) mais on ne peut rejeter tous les maux sur elle, car sauf à vouloir s'en écarter sciemment, on en fait partie. Ou alors on peut adopter une position plus "haute", freudienne, et si ce vieux barbu n'était pas un plaisant personnage, on peut tomber d'accord sur le fait que la civilisation (et partant, la société) se base sur la limitation de nos désirs et de nos pulsions, dans des cadres qui sont acceptables, certains tolérés, d'autres interdits.

A ce niveau-là, tu me parais donc un brin partial, notamment quand tu prêtes une volonté à la société de t'avoir conditionné, toi (et tu l'accuses de beaucoup de choses !).

J'attendais que quelqu'un cite Bourdieu ( :coeur: ), et nous y voici nous y voilà :D

J'ai un peu du mal avec ce débat parce que j'ai l'impression qu'il n'y a pas de question de fond et qu'on cherche juste à savoir si l'hypersexualisation de nos cultures est bien ou pas. Alors que je ne pense pas que ce soit vraiment ça la question finalement.

Sinon je suis plutôt d'accord avec Aronaar, dire que 80% des jeux exploitent la sexualité, c'est quand même y aller un peu fort, il y a pas mal de jeu qui ne l'exploite pas, et heureusement d'ailleurs...

Sinon, évidemment que voir une femme avec des seins de la taille de sa tête dans des jeux vidéo qui n'ont absolument rien à voir avec le sexe, ça me prend un peu le chou... Réduire une femme à sa poitrine et à sa plastique juste pour vendre plus, c'est pas un concept que j'apprécie. Après, faisant des études de communication, on se rend vite compte que pour vendre, il faut jouer sur les clichés. Que l'on trouve ça bien ou non, c'est comme ça qu'on vent le mieux. A se demander, donc, si les plus en cause sont ceux qui vendent ou bien ceux qui achètent ? Si personne n'achetait et n'appréciait, les commerciaux trouveraient une autre manière de mettre en avant leur produit.

Du coup, je trouve ça assez déplorable comme concept, que ce soit au niveau de l'image archi-négative que ça renvoie de la femme, mais aussi de l'homme finalement puisque partir du fait que seuls les boobs font vendre, ben c'est pas super positif pour vous non plus.

 

Et sinon, pour le débat : est-ce que ça peut pousser à des viols, des agressions sexuelles... C'est comme pour la violence dans les jeux vidéo, est-ce qu'une personne totalement saine d'esprit irait tuer quelqu'un parce qu'elle l'a fait dans son jeux : non. Après, je pense que les plus jeunes peuvent être rapidement influencés, et que tuer quelqu'un et harceler sexuellement quelqu'un, par exemple, ce n'est pas du tout la même chose : j'entends par là que le harcèlement sexuel et les agressions sexuelles sont quelques choses de bien plus courant, qui sont bien plus présents. Du coup, qu'ils vendent des jeux avec des filles qui ont des poitrines énormes, certes, pourquoi pas... Qu'on se retrouve avec des mangas avec une culture du viol ultra-présente, et que des gosses puissent trouver ça sur internet, personnellement ça me pose problème. Je ne pense pas que tous les jeunes qui vont voir ces mangas ou jouer à ces jeux vont se mettre à agresser sexuellement n'importe qui dans la rue, mais je pense que dans une société où la culture du viol est aussi présente que dans la notre, c'est pas une bonne idée de diffuser ce genre de "culture" (si je peux appeler ça comme ça...).

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Je viens sur ce sujet, il y a beaucoup de matière ! Je ne vais pas revenir sur les premiers échanges (les comparaisons pertinentes comme avec le faux lien jeu vidéo/violence ont été produites), mais je vais me permettre quelques remarques, qui, je l'espère, seront utiles.

 

1) Tout d'abord une invitation à la prudence. En te lisant et sans faire de psychologie de comptoir, il apparaît manifeste que le thème te touche de très près, et que la souffrance dont tu parles te concerne au premier chef. Ton souhait pour un monde plus idéal concernant le comportement humain semble le confirmer. Et il est difficile de débattre autour d'un sujet avec un double enjeu (intellectuel et affectif) si important pour soi-même, sans que des biais ou une certaine coloration de la réalité n'intervienne.

Pour exemple, après le récit de ta souffrance, tu dis que la société nous conditionne à cette souffrance, mais n'est-ce pas un raccourci déterministe ? 

Lire Bourdieu amène à s'apercevoir qu'effectivement, certains dès sont jetés à la base (pays de naissance, famille, condition sociale, genre, physiologie...) mais on ne peut rejeter tous les maux sur elle, car sauf à vouloir s'en écarter sciemment, on en fait partie. Ou alors on peut adopter une position plus "haute", freudienne, et si ce vieux barbu n'était pas un plaisant personnage, on peut tomber d'accord sur le fait que la civilisation (et partant, la société) se base sur la limitation de nos désirs et de nos pulsions, dans des cadres qui sont acceptables, certains tolérés, d'autres interdits.

A ce niveau-là, tu me parais donc un brin partial, notamment quand tu prêtes une volonté à la société de t'avoir conditionné, toi (et tu l'accuses de beaucoup de choses !).

 

 

2) Je note ta volonté que le débat prenne une orientation socratique, faite de questionnements en cascade. Peut-être pourrais-tu expliciter les idées préconçues par rapport au thème en question, que tu aimerais voir débattues ? C'est peut-être personnel, mais j'ai l'impression que ton propos est un brin trop général par moments. Comme lorsque tu affirmes que 80% des jeux du PS Store exploitent la sexualité (qu'entends-tu précisément par là, d'ailleurs ?) ou que maintenant il faut se tourner vers le rétro pour trouver un RPG qui ne soit pas 'envahi' par la sexualité (je t'invite alors à te renseigner sur Deus ex : Human Revolution, par exemple).

En fait en te lisant, j'ai l'impression que pour toi la sexualité est une créature à multiples facettes, tentaculaire, s'introduisant partout, et amenant la souffrance aux gens car ils se font écraser les doigts lorsqu'ils tentent de la saisir.

 

3) Je ne te suis pas lorsque tu parles des inventions à double tranchant. Quel lien avec une invention favorisant l'hypersexualisation ? Quant à la bombe, je lui vois difficilement un autre usage que la souffrance, peut-être voulais-tu parler de l'énergie atomique en général ?

 

4) Pour clarifier mes propres positions, je vais donner un exemple de ce que je considère comme de l'hypersexualisation, celui de Spinnerette, un comics consultable gratuitement sur la Toile. L'histoire semble être une prise de vue décalée et légère sur les super-héros, avec la protagoniste devenant rapidement l'éponyme Spinnerette, possédant six bras, une force décuplée et la capacité de produire de la soie.

Le fait que le cast soit essentiellement féminin pourrait relever du "simple" fanservice, jusqu'à ce que les débordements dans le genre deviennent purement gratuits : l'antagoniste Greta, habillée façon tyrolienne et dont les pouvoirs de contrôle de la gravité nécessitent qu'elle garde une poitrine devant peser du 150h, une héroïne délicatement nommée "Super MILF" avec une poitrine encore plus grotesque que celle de Greta, une cerbère fortement poitrinée également, scènes de petitement vêtu à la volée... Le pire étant peut-être en-dehors du comics, mais visant à le promouvoir pour un salon se passant dans une ville américaine, avec le personnage principal transformé en fille de la campagne déclamant " Lesbians an' bitches, lesbians an' bitches !"

Là, pour moi, ce n'est même plus complaisant, c'est abêtissant et dévalorisant pour l'image de la femme (même chose pour un manga comme Arachnid ou cela devient un artifice du pauvre pour attirer l'attention).

Bonjour, et merci !

 

1) Un raccourci déterministe tu dis... Je ne vois pas trop comment me défendre de ce point de vue, quoi que je te dise tu pourras toujours penser qu'il s'agit d'un simple raccourci. Pour moi c'est clair, je n'ai pas 16 ans quand je décide d'adopter ce point de vue, j'en ai 28 et il est le résultat d'années de recherche et de remise en question, d'une quête sincère de la vérité.

 

Il est possible que la façon dont j'ai été influencé ne soit pas universelle. C'est peut-être juste moi le problème, peut-être que je suis trop influençable. Mais si je le suis, je suis persuadé alors que des millions d'être humains le sont autant que moi, je ne me considère pas comme suffisamment extraordinaire pour n'être qu'un cas isolé.

 

Mais la société est définitivement responsable, selon moi : elle choisit les histoires que les auteurs racontent, les auteurs qui ont d'autres histoires à raconter ne sont pas publiés ou ne bénéficient pas de la même communication.

 

Je reviens sur le cas de Disney

Depuis Blanche neige et les sept nains, à peu près tout les fictions avaient attrait à évoquer l'affection, le rapport homme-femme, et donc indirectement, la sexualité. Je ne peux pas croire que le fait d'avoir grandi avec une vision similaire de l'amour était étranger aux codes mises en avant par les studios, il ne s'agit pas simplement d'une coïncidence, ou alors j'ai vraiment raté à la loterie de l'univers.

 

Arrivé à l'adolescence, je ne peux pas croire que le fait d'avoir recherché une femme incarnant tous les idéaux que m'ont montré les mangas soit non plus innocent, sur le même principe. j'ai du mal à croire que mon chemin n'est qu'une suite de coïncidences, et que l'influence extérieur n'a pas joué le rôle qu'on lui prête lorsqu'un cerveau se développe. car oui, personne ne pourra jamais dire qu'un cerveau ne subit pas d'influences extérieur...

 

Je maintiens qu'on crée une image de la femme, qu'on pousse nos femmes à désirer ressembler à cette image, et qu'on crée des hommes qui désirent des femmes qui ressemblent à cette image. C'est bien la société qui est responsable de cet état de fait, et non l'individu.

 

Je ne demande qu'à être convaincu du contraire, ça serait en fait une véritable libération.

 

 

2°) Comme je l'ai dit dans le 1°), je conçois que tout le monde n'est peut être pas aussi influençable que j'ai pu l'être, mais je maintiens que ce n'est pas une excuse pour ne pas aider ceux qui le sont ou l'ont été. Un monstre tentaculaire ? Non, le sexe alors serait plutôt un dieu incroyablement merveilleux, et dont seule la cruauté égale sa beauté. J'appelle à témoins tous les auteurs de notre histoire ayant écrit sur le spleen ou les névroses, auteurs qui m'ont permis aussi de survivre à l'adolescence. C'est une autre façon d'aborder le sexe, d'un autre temps. Pour le PS store, je tiens à préciser qu'il s'agit du contenu pour ps Vita, Ce n'est pas compliqué, les héroïnes sont des adolescentes sexualisées, lorsque c'est un héros, il a toujours une ado sexualisée à ses côtés. Quoi que je fasse je dois accepter de jouer avec des adolescentes sexualisées : on ne me laisse presque plus de choix. Sauf que je refuse qu'on m'impose quoi que ce soit. Je dois acheter à peu près un RPG par an sur VITA, parce qu'il n'en sort pas plus qui tolère que tout le monde ne veut pas des adolescentes sexualisées dans son jeu. Je te le redis, cette sexualisation du jeu vidéo, je la vis comme un harcèlement sexuel qui gagne de plus en plus de terrain.

 

3°) Si l'on s'entend sur le fait que l’hyper-sexualisation est devenue une réalité indiscutable à notre époque, il s'agit donc d'une invention. Comme toutes les inventions elle a répondu à une demande du consommateur. Comme toutes les inventions elle a également crée son lot de mécontents.

 

Pour ce qui est de la bombe nucléaire, on avait appelé la 1ère guerre mondiale " la dernière des dernière". Il n'a pas fallu 20 ans pour qu'on remette ça. Seule la menace du cataclysme nucléaire à su redonner du pouvoir aux mots pour diminuer ne serait-ce qu'un peu celui des armes. 20 ans après la seconde, il n'y a pas eu de troisième guerre mondiale, la bombe atomique a permis la sortie d'un cercle vicieux. Ensuite, les états se sont réunis, ils ont débattu, conclu des accords de désarmement, conclu à l'interdiction d'essais nucléaire, etc, etc On n'avait jamais réalisé ce genre de chose à l'échelle internationale avant l'invention de la bombe nucléaire, avant d'en avoir suffisamment pour faire exploser toute la planète.

 

4°) Je vois dans tout cliché visant à nous dire ce que devrait une femme une façon de la dévaloriser. Et je sais que les féministes sont d'accord avec moi sur ce point, pas besoin d'aller chercher jusqu'à ton comic.On se ment en créant une fausse image de la femme partout. Une femme n'a pas à être d'une façon ou d'une autre, il est aussi temps qu'on les libère des codes et des contraintes qui renforcent l'inégalité. On peut aller plus loin : à mon boulot je vois des adolescentes passer à longueur de journée en petite tenue. Je le vis comme du harcèlement sexuel, j'aimerais que les autres me foutent la paix avec leur sexualité, qu'ils apprennent à la vivre dans l'intimité comme on le faisait autrefois, et arrêter de nous l'imposer partout et en permanence, au nom de la liberté d'expression, ou de je ne sais quelle autre excuse qu'on va se donner pour justifier que notre épanouissement en tant qu'individu est plus important que la décence et le respect de soi et d'autrui.

 

Et sinon, pour le débat : est-ce que ça peut pousser à des viols, des agressions sexuelles... C'est comme pour la violence dans les jeux vidéo, est-ce qu'une personne totalement saine d'esprit irait tuer quelqu'un parce qu'elle l'a fait dans son jeux : non. Après, je pense que les plus jeunes peuvent être rapidement influencés, et que tuer quelqu'un et harceler sexuellement quelqu'un, par exemple, ce n'est pas du tout la même chose : j'entends par là que le harcèlement sexuel et les agressions sexuelles sont quelques choses de bien plus courant, qui sont bien plus présents. Du coup, qu'ils vendent des jeux avec des filles qui ont des poitrines énormes, certes, pourquoi pas... Qu'on se retrouve avec des mangas avec une culture du viol ultra-présente, et que des gosses puissent trouver ça sur internet, personnellement ça me pose problème. Je ne pense pas que tous les jeunes qui vont voir ces mangas ou jouer à ces jeux vont se mettre à agresser sexuellement n'importe qui dans la rue, mais je pense que dans une société où la culture du viol est aussi présente que dans la notre, c'est pas une bonne idée de diffuser ce genre de "culture" (si je peux appeler ça comme ça...).

 

 

Merci, ton "pourquoi pas", c'est tout ce que je recherche. C'est ce que je crois qui peut nous permettre de se rendre compte des problèmes et de les régler avant qu'ils surviennent.

 

Merci aussi de souligner la possibilité que diffuser ce genre de "culture" ne peut pas que rendre service.

 

je suis assez d'accord sur le fait que diaboliser et culpabiliser ne fera pas non plus avancer le problème. Il faut vraiment que chaque partie fasse l'effort de comprendre l'autre : lle débat, c'est aussi comprendre ce qui amène l'autre à penser comme il le pense, de cette façon on aura toujours plus d'influence sur lui plutôt qu'en le culpabilisant d'avoir un point de vue diamétralement opposé.

 

Pour ce qui est du 80% que j'avais annoncé, je rappelle qu'il s'agit spécifiquement des RPG, et des RPG proposés sur VITA, sur la PS store Français.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

 

4°) Je vois dans tout cliché visant à nous dire ce que devrait une femme une façon de la dévaloriser. Et je sais que les féministes sont d'accord avec moi sur ce point, pas besoin d'aller chercher jusqu'à ton comic.On se ment en créant une fausse image de la femme partout. Une femme n'a pas à être d'une façon ou d'une autre, il est aussi temps qu'on les libère des codes et des contraintes qui renforcent l'inégalité. On peut aller plus loin : à mon boulot je vois des adolescentes passer à longueur de journée en petite tenue. Je le vis comme du harcèlement sexuel, j'aimerais que les autres me foutent la paix avec leur sexualité, qu'ils apprennent à la vivre dans l'intimité comme on le faisait autrefois, et arrêter de nous l'imposer partout et en permanence, au nom de la liberté d'expression, ou de je ne sais quelle autre excuse qu'on va se donner pour justifier que notre épanouissement en tant qu'individu est plus important que la décence et le respect de soi et d'autrui.

Alors là par contre je ne suis absolument pas d'accord avec toi. J'ai l'impression que je vais (vraiment) sortir du sujet, mais tu dis toi même que la femme n'a pas à être d'une façon où d'une autre, puis quelques lignes plus loin qu'une femme ne devrait pas avoir le droit de se promener en petite tenue (je vais partir du fait que petite tenue = mini-jupe + débardeur parce que voir des filles se promener en sous-vêtements dans la rue, c'est quand même pas ce qu'il y a de plus courant...). En quoi le fait de s'habiller léger est une preuve qu'on ne se respecte pas ? Enfin personnellement il m'arrive constamment de sortir en robe plutôt courte en soirée, cela signifirait que je ne me respecte pas ? J'étais plutôt d'accord avec toi sur le début de ton point 4°), une femme devrait pouvoir s'affranchir de tous les codes qu'on lui impose, et cela peut passer par tous les points : sexualité, travail, et aussi vêtement. En quoi le fait qu'une fille ne soit pas très couverte influe sur ta vie ? Et d'ailleurs, y'a vraiment rien de sexuel au fait de s'habiller en robe ou jupe courte. Si vous voyez notre corps d'une manière sexuelle, c'est parce que notre société et notre culture a fait en sorte que ce soit le cas. Alors pourquoi est-ce que l'on devrait suivre les codes qu'une société majoritairement masculine nous aurait imposé ? Pourquoi nos cuisses ou notre ventre devrait être plus caché que les vôtres sous peine que notre corps serait plus sexualisé que le vôtre ?

 

(Ok, je m'emballe un peu... Et je dévie du sujet principal, si c'est HS sorry !)

 

(Et au passage, comparer le fait que tu vois une fille pas très couverte à du harcèlement sexuel, c'est quand même franchement moyen !)

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

lu!

 

alors, il faut faire la différence entre les différents genre de mangas car un gamin ne va pas lire de hentai ou ecchi à gros nichon!, il lira plutôt un naruto, one piece ou fairy tales et dragon ball ET donc (pour les 2 derniers surtout!) effectivement, un surplus de gros boobs bien chiant (les ecchis sont mieux pour sa!)

en plus de sa, tu dit indirectement que les mangas avec de gros boobs que les enfants lisent produisent des actes interdit par la loi comme des attouchements et viols OR rien n'est prouvé que c'est le cas (au contraire, ces actes existaient déjà avant le premier manga!)

finalement, c'est exactement le même débat que celui qui dit que les jeux videos rendent violent! et produisent des attentats et meurtres...

(pareil, les jeux videos n'existait pas avant Hitler...)

La vue de seins n'est pas forcément excitante, en fait, des seins factices ne représente pas grand chose pour un enfant de 10/11 ans si ce n'est de la gêne, car je pense qu'ils identifient ces seins à ceux de leurs mères. En effet, à cet âge, la vue d'une poitrine fait penser à celle de "maman" et l'enfant va donc la comparer à celle de sa mère "elle a des gros/petits seins comme maman" (true story, j'ai déjà entendu des gosses dire ça XD ). Bon, cela reste mon avis, je n'ai aucunes sources de ce que j'avance, je titube sur ce point de vue, il est vrai que mon avis peut vaciller. Bref, je coupe court ce point. Ensuite, pour le débat des jeux-vidéos, cela ne vient que de l'époque à laquelle nous vivons. Autrefois ce fût la littérature, le Rock, les jeux de rôle, Internet... qui furent hôtes des maux de la société... à LEURS époques. Je pense que dans quelques années, on oubliera le mal des JV et on trouvera quelque chose de nouveau à se mettre sous la dent. Pour preuve, les rubriques de JV se multiplient (Ex: Pixels, dans le Monde etc.) ^^

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

(Et au passage, comparer le fait que tu vois une fille pas très couverte à du harcèlement sexuel, c'est quand même franchement moyen !)

je pense qu'il veut dire que pour lui, il se sent mal de les voir (c'est donc lui qui se fait violer visuellement...)

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

4°) Je vois dans tout cliché visant à nous dire ce que devrait une femme une façon de la dévaloriser. Et je sais que les féministes sont d'accord avec moi sur ce point, pas besoin d'aller chercher jusqu'à ton comic.On se ment en créant une fausse image de la femme partout. Une femme n'a pas à être d'une façon ou d'une autre, il est aussi temps qu'on les libère des codes et des contraintes qui renforcent l'inégalité. On peut aller plus loin : à mon boulot je vois des adolescentes passer à longueur de journée en petite tenue. Je le vis comme du harcèlement sexuel, j'aimerais que les autres me foutent la paix avec leur sexualité, qu'ils apprennent à la vivre dans l'intimité comme on le faisait autrefois, et arrêter de nous l'imposer partout et en permanence, au nom de la liberté d'expression, ou de je ne sais quelle autre excuse qu'on va se donner pour justifier que notre épanouissement en tant qu'individu est plus important que la décence et le respect de soi et d'autrui.

autrefois, on n'avais pas le choix de vivre dans l’intimité la plus totale et certaines religion oblige cet intimité à l’extrême!

certains aiment avoir tous les regards braqué sur eux...

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

 

 

Alors là par contre je ne suis absolument pas d'accord avec toi. J'ai l'impression que je vais (vraiment) sortir du sujet, mais tu dis toi même que la femme n'a pas à être d'une façon où d'une autre, puis quelques lignes plus loin qu'une femme ne devrait pas avoir le droit de se promener en petite tenue (je vais partir du fait que petite tenue = mini-jupe + débardeur parce que voir des filles se promener en sous-vêtements dans la rue, c'est quand même pas ce qu'il y a de plus courant...). En quoi le fait de s'habiller léger est une preuve qu'on ne se respecte pas ? Enfin personnellement il m'arrive constamment de sortir en robe plutôt courte en soirée, cela signifirait que je ne me respecte pas ? J'étais plutôt d'accord avec toi sur le début de ton point 4°), une femme devrait pouvoir s'affranchir de tous les codes qu'on lui impose, et cela peut passer par tous les points : sexualité, travail, et aussi vêtement. En quoi le fait qu'une fille ne soit pas très couverte influe sur ta vie ? Et d'ailleurs, y'a vraiment rien de sexuel au fait de s'habiller en robe ou jupe courte. Si vous voyez notre corps d'une manière sexuelle, c'est parce que notre société et notre culture a fait en sorte que ce soit le cas. Alors pourquoi est-ce que l'on devrait suivre les codes qu'une société majoritairement masculine nous aurait imposé ? Pourquoi nos cuisses ou notre ventre devrait être plus caché que les vôtres sous peine que notre corps serait plus sexualisé que le vôtre ?

 

(Ok, je m'emballe un peu... Et je dévie du sujet principal, si c'est HS sorry !)

 

(Et au passage, comparer le fait que tu vois une fille pas très couverte à du harcèlement sexuel, c'est quand même franchement moyen !)

 

 

Non c'est faux, je n'ai jamais dit qu'elles ne devaient pas avoir ce droit, si c'est ce que je t'ai fait comprendre, sache que ce n'était pas voulu. Viens t'installer à l'île de la Réunion et tu verras toi même si ici les filles n'ont pas un problème avec la pudeur, en fait à peu près toutes les femmes de mon entourage sont d'accord pour reconnaître qu'ici le problème atteint une proportion qu'on ne pourra plus contrôler. Quand j'étais en métropole pour mes études, ça allait mieux, c'est plus facile de tolérer les quelques dénudées quand t'as une partie non négligeable de filles qui comprennent l'immense pouvoir qu'a leur corps, et qu'un grand pouvoir a besoin d'une grande responsabilité. Je parle de respect, c'est un définition très personnelle que je vais lui apporter. Je crois effectivement que ne pas s'habiller léger c'est se respecter et se respecter les autres, c'est un jugement que j'ai d'abord appliqué sur ma propre personne avant de l'appliquer à mon prochain, je critique autant un mec qui va se balader torse nu en mode "m-as tu vu ?" pour rappeler à la terre entière à quel point ses muscles le rendent plus virils que nous. La virilité vois-tu souffre exactement des même clichés que la féminité. Un homme bien regarde le foot, a une jolie voiture, un travail bien payé, fait du sport régulièrement.

 

Les hommes non plus ne sont pas libres

 

 

Sinon je n'ai aucun problème avec les robes courtes... faudrait vraiment que tu viennes à la Réunion pour voir le problème de pudeur dont je parle.

je pense qu'il veut dire que pour lui, il se sent mal de les voir (c'est donc lui qui se fait violer visuellement...)

 

 

Merci, j'ai parfois du mal à expliquer ce que je ressens vraiment. c'est aussi un problème, c'est facile de reprocher aux autres ne pas comprendre, encore faut-il être capable d'expliquer.

autrefois, on n'avais pas le choix de vivre dans l’intimité la plus totale et certaines religion oblige cet intimité à l’extrême!

certains aiment avoir tous les regards braqué sur eux...

 

Donc c'est que le retour à l'ancienne n'est pas une solution. Très bien, est ce que ça veut dire qu'on ne peut pas inventer mieux que le système actuel ?

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Non c'est faux, je n'ai jamais dit qu'elles ne devaient pas avoir ce droit, si c'est ce que je t'ai fait comprendre, sache que ce n'était pas voulu. Viens t'installer à l'île de la Réunion et tu verras toi même si ici les filles n'ont pas un problème avec la pudeur, en fait à peu près toutes les femmes de mon entourage sont d'accord pour reconnaître qu'ici le problème atteint une proportion qu'on ne pourra plus contrôler. Quand j'étais en métropole pour mes études, ça allait mieux, c'est plus facile de tolérer les quelques dénudées quand t'as une partie non négligeable de filles qui comprennent l'immense pouvoir qu'a leur corps, et qu'un grand pouvoir a besoin d'une grande responsabilité. Je parle de respect, c'est un définition très personnelle que je vais lui apporter. Je crois effectivement que ne pas s'habiller léger c'est se respecter et se respecter les autres, c'est un jugement que j'ai d'abord appliqué sur ma propre personne avant de l'appliquer à mon prochain, je critique autant un mec qui va se balader torse nu en mode "m-as tu vu ?" pour rappeler à la terre entière à quel point ses muscles le rendent plus virils que nous. La virilité vois-tu souffre exactement des même clichés que la féminité. Un homme bien regarde le foot, a une jolie voiture, un travail bien payé, fait du sport régulièrement.

Les hommes non plus ne sont pas libres

Sinon je n'ai aucun problème avec les robes courtes... faudrait vraiment que tu viennes à la Réunion pour voir le problème de pudeur dont je parle.

Je vais peut-être m'attirer les foudres d'une majorité de personnes ici en disant ça mais je vais le dire quand même parce que c'est mon opinion :

Vous souffrez certes de l'image que l'on vous impose, le fait d'être viril, mais c'est tout de même vous qui êtes perçus en tant que dominant, toujours. Votre image peut certes être problématique pour vous, mais elle vous laisse tout de même dans votre position dominante, ce qui n'est pas le cas de la position de la femme. Mais bref, je stop là, on peut en parler en privé mais on est plus du tout dans le thème :rire:

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Donc c'est que le retour à l'ancienne n'est pas une solution. Très bien, est ce que ça veut dire qu'on ne peut pas inventer mieux que le système actuel ?

Très bonne question!!!

Mais il faut que ce système convient au moins à la majorité!

on est plus du tout dans le thème :rire:

mais si mais si!

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Je vais peut-être l'attirer les foudres d'une majorité de personnes ici en disant ça mais je vais le dire quand même parce que c'est mon opinion :

Vous souffrez certes de l'image que l'on vous impose, le fait d'être viril, mais c'est tout de même vous qui êtes perçus en tant que dominant, toujours. Votre image peut certes être problématique pou vous, mais elle vous laisse tout de même dans votre position dominante, ce qui n'est pas le cas de la position de la femme. Mais bref, je stop là, on peut en parler en privé mais on est plus du tout dans le thème :rire:

 

Je suis tout à fait d'accord avec ce que tu dis, c'est tout de même toujours nous qui sommes perçus comme dominants, et les choses ne devraient pas être ainsi.

 

Je crois au contraire qu'on est parfaitement dans le thème. ça part quand même de nous les individus.

C'est comme débattre du conflit israelo palestinien : on ne peut le faire sans prendre en compte les milliers d'années d'histoire qui précèdent le début de la crise, hors beaucoup de gens se permettent d'en parler en ignorant totalement l'histoire. On ne peut pas vraiment parler du problème de l'hypersexualisation sans évoquer les thèmes qui lui sont liés, le rapport avec l'égalité homme-femme me parait plus qu'évident.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Je suis tout à fait d'accord avec ce que tu dis, c'est tout de même toujours nous qui sommes perçus comme dominants, et les choses ne devraient pas être ainsi.

Je peut t'assurer que ne pas être quelqu'un qui suis les cliché de "dominant", c'est aussi très dur à vivre (et pourtant je ne peut pas ne pas être moi même!

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Je peut t'assurer que ne pas être quelqu'un qui suis les cliché de "dominant", c'est aussi très dur à vivre (et pourtant je ne peut pas ne pas être moi même!

 

 

Bien sûr,

 

je peux te parler de cette ex dont les copines l'ont convaincu de me quitter parce que je refusais de m'acheter une belle voiture. La belle voiture à la Réunion, c'est vraiment la première condition d'accès à la virilité, pas de belles voitures = looser. Crois moi que j'ai les moyens de rouler en 4x4, je trouve juste ça complètement con, et encore plus con que ça puisse servir de référence pour juger de ma valeur en tant qu'homme. Je peux te parler des amis hommes qui veulent à tout prix te contaminer avec leur virilité et refusent totalement que tu sois un homme différent, un homme différent est un homo, et un homo ça doit dégoutter un homme viril. ça aussi c'est important pour les réunionnais, particulièrement les nouvelles générations, ma dernière stagiaire m'a sorti que l'homosexualité était une mode qui finira par passer. J'avais sérieusement envie de lui exprimer à quel point je la trouvais minable...

 

Finalement pour la plupart, ce matraquage permanent de femmes à poils ne peut que conforter l'ordre tel qu'il a été établi, avec des hommes debout et des femmes à genou. Ils cherchent la cohérence de l'univers à travers des codes malsains.

 

Ma copine me dit : d'ici 20 ans, les femmes ici ne porteront plus du tout de vêtement, et on te prendra pour un détraqué sexuel si tu n'acceptes pas ça".

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

La vue de seins n'est pas forcément excitante, en fait, des seins factices ne représente pas grand chose pour un enfant de 10/11 ans si ce n'est de la gêne, car je pense qu'ils identifient ces seins à ceux de leurs mères. En effet, à cet âge, la vue d'une poitrine fait penser à celle de "maman" et l'enfant va donc la comparer à celle de sa mère "elle a des gros/petits seins comme maman" (true story, j'ai déjà entendu des gosses dire ça XD ). Bon, cela reste mon avis, je n'ai aucunes sources de ce que j'avance, je titube sur ce point de vue, il est vrai que mon avis peut vaciller. Bref, je coupe court ce point. Ensuite, pour le débat des jeux-vidéos, cela ne vient que de l'époque à laquelle nous vivons. Autrefois ce fût la littérature, le Rock, les jeux de rôle, Internet... qui furent hôtes des maux de la société... à LEURS époques. Je pense que dans quelques années, on oubliera le mal des JV et on trouvera quelque chose de nouveau à se mettre sous la dent. Pour preuve, les rubriques de JV se multiplient (Ex: Pixels, dans le Monde etc.) ^^

 

ah oui ? pourtant je te jure qu'à 9 ans j'avais des érections devant les hentaï que mes grands frères avaient en écran de veille, et que je me rappelle surtout des seins, et que je me rappelle que mes cousins du même âge étaient dans le même état.

 

Pourtant j'ignorais encore tout du sexe.

 

Les seins de maman n'ont jamais provoqué cela.

 

Encore une fois, je crois que le problème vient de refus d'accepter que ce qui n'est pas une réalité pour nous est peut-être une réalité pour une autre partie de la population. tout comme tu crois qu'un  enfant ne peut pas être sollicité sexuellement.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

ah oui ? pourtant je te jure qu'à 9 ans j'avais des érections devant les hentaï que mes grands frères avaient en écran de veille, et que je me rappelle surtout des seins, et que je me rappelle que mes cousins du même âge étaient dans le même état.

oué j'en avais aussi entendu parlé sur certains forums, c'est, d'après eux, pareil pour les filles

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Pour revenir en arrière, non, ce n'est pas toi le problème, évidemment. Mais de ce que je lis, il y la façon dont tu t'es approprié cette problématique, et si je ne trompe pas, une influence culturelle de la Réunion. Après, il est bien entendu que ta perception d'expériences ultérieures va se baser par le prisme subjectif de tes premières expériences en la matière.

Et je suis d'accord pour dire que des films "universalisant" comme ceux de Disney contribuent à véhiculer certaines valeurs, et ce, très tôt.

Je pense simplement que l'image d'une société modelant les membres la composant, en les pliant quitte à les faire souffrir pour qu'elle se rapproche des standards, est un brin simplificatrice. Bien entendu il y a des éléments qui nous influencent en partie, notre personnalité, notre moi psychique et social doivent bien se nourrir de l'environnement- mais avec des gradations, selon les parents, le milieu familial, social, culturel, religieux...

Tellement de facteurs à prendre en compte.

 

Mais le fait que tu as conscience de cette influence, puisque tu en débats, et tu montres que tu es libre d'en discuter, en changeant toi-même, c'est le premier pas pour apporter le changement autour de soi. Je saisis les difficultés pour toi, car on dirait que ton environnement est marqué par des codes rigides et une certaine intolérance, ce qui n'a pas une portée universelle. Passé un certain âge, on arrive à mieux choisir ses propres codes, sans forcément tout porter sur la société. Pour ma part, j'ai souffert aussi de la solitude, du regard des autres et des jugements hautains (moqueries sur mon apparence, sur le fait que je n'ai jamais eu de rapports sexuels...), j'ai méprisé intérieurement les autres parce que j'étais un ENI (être non identifié) ne partageant pas les passions qu'il est de bon ton d'avoir pour ma tranche d'âge et qu'on me le faisait bien sentir.

 

 

Au final je me suis forgé une personnalité et une vie sociale en-dehors de mes groupes de pairs bien établis, et après une phase d'adaptation, je ne m'en porte pas plus mal, l'image idéale que peut convoyer la société, je m'en moque éperdument. Mais il est vrai que cela revient à ce qui pour d'autres doit être des sacrifices, comme celui de rester seul, ce qui ne me dérange nullement.

 

Je reviens brièvement sur un point de détail, je ne pense pas que le terme "invention" fonctionne dans le sens où tu l'entends. L'hypersexualisation n'est pas tant nouvelle qu'une mutation du phénomène de sexualisation, ce qui me paraîtrait réellement nouveau, ce sont les medias qui se sont multiplié (mangas, jeux vidéos,internet...), leur accessibilité et leur rapidité d'accès. Une invention ne peut pas non plus être mécaniquement liée à un besoin du consommateur (lorsque Fleming a inventé la pénicilline, je doute qu'il ait de suite penser à comment en tirer le plus de brouzoufs).

 

Quant à parler des thèmes périphériques, cela me semble tout à fait pertinent. Car parler d'hypersexualisation revient également à aborder la place de la femme et sa représentation dans une société donnée.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Très bon sujet, si cela peut vous intéresser, il y a eu une conférence au Stunfest qui parlait de la représentation des minorités sexuelles dans le domaine ludique (femmes, homosexuels, transgenres), je mettrais bien le liens mais je sais pas pourquoi le forum bug de mon côté j'arrive pas à copier coller ni à faire de citation/spoiler et autres.

 

 

En ce qui concerne le sujet en lui même, je pense que le jeu vidéo n'est pas une cause de l'hypersexualisation, mais que l'hypersexualisation dans les jeux est une conséquence de l'hypersexualisation de l'occident, du moins de ce qu'on définit hypersexualisation chez nous.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Bon, pour le coup, on est en plein féminisme.

Chez Nehpro, je me fais un résumé du genre "je suis tellement dégouté que je supporte plus de voir une gonzesse à poil / avec des attributs exagérés, que ce soit dans la rue ou virtuellement". Bien sur, je grossis vachement le trait. Mais je peux carrément comprendre ça. En tant que femme, on est évidemment plus touchées par ce genre de choses, on remarque plus vite le côté malsain, exagéré, tordu, poussif de choses qui peuvent paraître anodines à première vue.

 

Et je suis passée par une période d'exaspération profonde à chaque fois que je voyais un bout de culotte ou des rôles de femmes soumises, ou clairement là juste pour les voir se déshabiller. "Heeeeeeey allez !%@!-^ de machos sexistes et sans neurones qui continuent à nous resortir leurs clichés sordides"

Mais au fond, je crois que c'est pas vraiment physique le problème, ça se joue vraiment sur le rapport de domination homme/femme. Si la femme est en pleine possession de ses moyens et de ses décisions et qu'elle semble à l'aise avec son corps, ses choix, qu'elle porte une petite culotte ou une combi de ski... m'en tape. Si on sent qu'elle n'est qu'un personnage tordu pour rentrer dans des idéaux masculins complètement fantasmés, irréalistes et dégradants, ça devient glauque. Et je pense que cette normalisation de la chose est très dangereuse pour les jeunes.

 

Mais évidemment, elle ne vient ni des films, ni des jeux vidéos, ni des mangas. Elle vient des esprits peu éclairés, qui du coup peuvent aussi s'exprimer par ces biais.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

ah oui ? pourtant je te jure qu'à 9 ans j'avais des érections devant les hentaï que mes grands frères avaient en écran de veille, et que je me rappelle surtout des seins, et que je me rappelle que mes cousins du même âge étaient dans le même état.

 

Pourtant j'ignorais encore tout du sexe.

 

Les seins de maman n'ont jamais provoqué cela.

 

Encore une fois, je crois que le problème vient de refus d'accepter que ce qui n'est pas une réalité pour nous est peut-être une réalité pour une autre partie de la population. tout comme tu crois qu'un  enfant ne peut pas être sollicité sexuellement.

Une érection, j'veux bien. Mais, tu t'astiquais le poireau ?

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

×
×
  • Créer...