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Bonjour à toute et à tous ! Anima est une chronique sur la Japanimation mais aussi sur les manga, et peut-être même plus !
Venez découvrir ou redécouvrir certains classiques de l'animation japonaise, parfois sous un nouveau regard (mais surtout pour le plaisir d'en parler, hein )
Et comme le dit Hideaki Anno: " Dans les tests scolaires, il n'y a qu'une seule réponse pour chaque question, et soit vous avez un demi-point, soit zéro si vous vous trompez. Mais dans la vrai vie, les choses ne sont pas si blancs ou noires, alors penser et exprimer les choses par des mots ou des images. C'est comme ça que vous communiquez avec les gens, C'est tellement important."
ça n'a pas vraiment de rapport avec la chronique mais c'était cool de casser cette citation ^^
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Sailor Moon Stars
Cependant je pense aussi à ce réveil lorsqu'on est dans une impasse, il faut se soulever pour avancer à nouveau même si c'est pour une dernière fois, c'était un peu le cas pour la Toei lorsqu'ils se sont planté avec Sailor Moon Super S, on a encore ce goût amer lorsqu'on y repense et pour conclure une franchise qui a fait le bonheur de nombreux fans, il fallait que cela soit grandiose. Toute chose mérite une bonne fin et on souhaite de tout cœur que le voyage en valait la peine mais encore faut-il que l'atterrissage se passe bien avant de se réellement poser la question, d'autant que cela se fera en deux temps, deux arcs pour achever le tableau, est-vous prêt à tenir le choc face aux turbulences ? Nouveau Opening avec un nouveau thème pour de la nouveauté ? Et la belle veut sa revanche, elle veut retenter sa chance, encore et encore.... [l'arc La revanche de Queen Nehellenia] Avant de dire quoi que ce soit sur cette dernière saison, sachez qu’avant tout qu’elle reste inédite en dehors des frontières japonaises, oui seule les petits japonais ont eu la chance de voir la conclusion de la plus grande franchise populaire de Magical Girl à l’époque, laissant le monde entier avec comme conclusion….Sailor Moon Super S….je crois que je vais vomir (maudite gueule de bois). Mais alors pourquoi ? Difficile de répondre à cette question qui pourtant possède une réponse évidente : La déprogrammation des animés Japonais. Hélas oui les années 90 c’était compliqué parce que les séries cartonnaient et en même temps des voix importantes mais très loin d’être ouverte d’esprit et peu intelligentes crachèrent sur le média. Pour vous dire à quel point ils ont tout fait pour déprogrammer les animés ils ont citer les Hentai comme argument que les animés c’est mal ! Alors selon leur logique on devrait bannir le cinéma à cause du cinéma pornographique….voyez le niveau de la connerie. De plus Sailor Moon en France commençait à devenir vraiment génant à cause de ses thématiques sur la liberté sexuelle (Haruka/Michiru on vous regarde) mais également de quelques scènes un peu “hardcore” pour des enfants (Hotaru crucifié avec des bras démoniaques ou encore des morts violentes), plutôt ironique comme situation quand on sait que Sailor Moon avait pour but d’évincé Dragon Ball Z pour les mêmes raisons. La télévision Française à donc recommencer le même processus qu’avec DBZ, c’est à dire d’évincer Sailor Moon par une autre série plus “adapté” aux enfants, c'est ainsi que le remplaçant de Sailor Moon fut tsuyoshi shikkari shinasai ou Un garçon formidable chez nous dont sa première apparition fut lors de la première partie de Sailor Moon R Le Film au cinéma remplaçant ainsi l'oav innitial sur le résumé de la première saison de Sailor Moon. Le problème est simple, qui parmi vous connais Un garçon Formidable ? Toi là-bas au fond, non ? Vous au premier rang, non plus ? Vous lecteurs qui êtes si cultivé, pas une idée ? Vous pouvez chercher longtemps puisque même moi je ne connais pas alors que je suis un enfant des années 90 ! Bon, après une petite recherche il s'avère que c'était une comédie populaire au Japon mais qui fut très peu diffusé chez nous, il faut reconnaitre que lorsque tu passe derrière Dragon Ball Z et Sailor Moon qui était les deux séries les plus populaire à l'époque et qui encore de nos jours anime le cœur des gens....c'était mal barré 😅 Ajouté à cela qu'au même moment un certain Neon Genesis Evangelion allait faire la gloire de Canal + relançant le phénomène manga malgré tout, oui c'était perdu d'avance ! Alors quand a t-on eu accès officiellement à Sailor Moon Stars ? Accrochez-vous, les fans ont attendus 2015 pour voir cette fameuse saison, soit 19 ans d'attende pour l'occasion de fêter les 20 ans de la série et de l'annonce de son remake....on dit que les fans d'Evangelion sont très patient mais les fans de Sailor Moon le sont tout autant ! D'autant que de nos jours, le prix de l'intégrale atteint des sommes astronomiques allant jusqu'a maudit ces chiffres avec quatre zéros, ouais l'éditeur Kazé et sa politique "Du pognon et encore plus de pognon" qui ont rendu ce marché compliqué parfois (ouais je les ai dans le nez). Cela ne te dérange pas que j'emprunte ton mec ? Les hommes en détresse ont toujours été ma grande passion ! Bon, c’est là que les choses vont se corser, comme je l’ai dit dans l’intro cette saison comporte deux arcs ou plutôt un mini arc qui va introduire la dernière arc : l’arc star ! Cette mini-arc comporte 6 épisodes et il faut plutôt le voir comme une fin de saison, oui c’est compliqué parce que le début de la saison 5 est en réalité une conclusion….mais une conclusion de quoi ? J’ai beau avoir la gueule de bois mais j’ai encore des visions de ma précédente cuite puisque je vois encore Quenn ragnagna (Nehellenia...c’est pas évident à dire). Et bien non cher lecteurs (lectrices), je n’ai pas de problème de vue puisque cette arc est la conclusion de la saison 4….qui avait déjà une conclusion….késaco ? Si vous avez lu mon précédant billet je vous avais dit que la conclusion de Super S était nul à chier, et ben je ne suis pas le seul à le penser puisque la Toei a bien dûs admettre aussi que c’était nul. Le problème est que l’intrigue du manga et de l’animé par rapport à la saison 4 sont très différent surtout par ce petit fait : Les Sailors renforts (Outer-Senshi) sont présent dans l’arc Dream qui correspond à la saison 4 sauf que dans l’animé….elles ne sont pas là ! De plus, l’animé s’est concentré sur Chibiusa et sa relation avec Pégase ce qui aurait été compliqué de réintroduire des personnages importants, d’ailleurs j’ai trouvé une explication par rapport à ce choix de mettre en avant Chibiusa dans Super S. J’ai découvert après avoir poster mon précédant billet que Chibiusa est un personnage très populaire au point d’avoir même battu Sailor Mercury ! Comment est-ce possible ? Le truc c’est que Chibiusa est populaire auprès de jeunes enfants et c’est pour ça que la Toei a adapté la série par rapport à son public au détriment d’une fan-base plus âgée qui ont connu les premières saison et d’une écriture plus enfantine. C’est pourquoi la Toei à décider de reconquérir les fans de la première heure, du moins je pense que c’était l’objectif de cette ultime saison. Pourquoi une telle affirmation ? Disons que lorsque le premier personnage que tu vois de cette saison est Hotaru, tu comprend qu’on veut faire revenir les fans. Oui c’est la première bonne nouvelle, les Outer-Senshi sont de retour et pas pour jouer un mauvais tour, loin de là ! Mais pourquoi sont-elles de retour ? C’est l’instant résumé : Alors qu’on pensait que Queen Nehellenia était rentrer dans sa prison de verre en échange de la beauté éternelle, il s’avère que quelqu’un la libérée. En effet, apparemment elle n’était pas au courant que son “incroyable plan” avait foirée en beauté (faut-dire que c’était pas très difficile non plus), bref tout le monde est content sur Terre, sauf Nehellenia. C’est donc avec un nouveau plan mais surtout un nouvel objectif que Nehellenia revient, son but ? Détruire Sailor Moon et quand je dit détruire, je veux dire l’humiliée, faire souffrir ses amies et son mec en étant impuissant, voir sa ville en ruine, la faire souffrir à petit feu, tuer la gamine, lui faire regarder Sleeping With Hinako, reconnaitre que Mari dans Evangelion n’était pas un si mauvais personnage pour enfin la tuer (bon il y a peut-être quelques informations douteux dans ce résumé) Le pire dans cette histoire est que Nehellenia en a profité pour “emprunter” Mamoru (alias Mamo-chou ou Mamo-sert à rien) et qu’elle lui donne une petite nuit pour aller le récupéré comme quoi passer ce délai le colis ne pourra plus être remis à son propriétaire et sera conservé pour l'éternité dans les objets perdu, ou pour résumé autrement Mamorue sera considéré comme le nouveau époux de Nehellenia…..tout ça pour un cheval quand même. C’est donc avec la peur au ventre qu’Usagi doit faire face à son destin qui promet d’être compliqué. Pour mieux comprendre cette arc, je considère qu’il est découper en deux partie (3 épisodes chacun), d’abord on va suivre principalement les Sailors Outer Senshi qui vont tenter de comprendre tout viens la menace et aussi pourquoi Hotaru est capable de recréer l’univers dans sa chambre (c’est pas une blague, elle est trop classe cette gamine), puis dans un second on suit l’affrontement des Sailors contre Nehellenia et principalement Usagi qui doit se rendre au château de cette dernière à poil….sans pouvoir évidemment, faite pas genre que vous n’avez pas compris. Elles sont de retour ! Loué soit la rage haineux des fans ! Si la première bonne nouvelle était le retour des Outer Senshi, sachez qu’une bonne nouvelle ne viens jamais seule puisqu’on apprend dès le début de cette arc que la petite Chibiusa va (enfin) rentrer chez elle et que c’est sa dernière apparition dans la série. Ne sortez pas le champagne tout de suite puisque Nehellenia n’a pas attendu son départ pour envahir la ville, donc hélas oui il faudra (encore) se la coltiner mais rassurez-vous elle ne sera qu’en second plan durant presque tout l’intrigue et on la verra très peu, en faite elle parle même très peu, à mon avis on lui a donnée une consigne très simple, vous voila rassurez je le sens ! Détail assez rigolo quand on repense mais tout ce qui renvoi à la saison précédente est mis sous silence, pour tout vous dire on n’ose même pas prononcé le mot “Pégase” pour moi cela veut tout dire. Quoi donc ? Et bien que la Toei avoue qu’ils ont merdé tout simplement, c’est un aveu d’échec et cette saison aura vraiment pour but de ramener les fans auprès de la série en leur faisant plaisir. Dès les premières minutes du premier épisode on t’annonce le retour des Outer Senshi et qu’on vire Chibiusa...plus fort que ça je ne connais pas ! Je disais donc que la première partie de l’arc se concentre sur les Outer Senshi ce qui est une très bonne chose pour plusieurs raisons en dehors du fait qu’on adore ces héroïnes. Tout d’abord ça change, on est plutôt habitué à suivre Usagi mais là on suit ce petit groupe et elles font avancé l’intrigue d’autant que l’une d’entre elle viens de se réveillée à nouveau sans trop comprendre pourquoi, cette sailor en particulière donne le ton avec ces visions où elle voit la mort d’Usagi et du monde. L’autre point positif à cela est qu’il y a des combats face à plusieurs ennemies qui peuvent surgir de nulle part, on est loin du “monstre du jour” qui fait agrougrou. Enfin, cela créer une certaine tension et donne un récit bien plus mature que toute la saison précédente, je dirais même qu’il y a une volontée de recréer une ambiance comme Sailor Moon S. C’est dans sa seconde partie que l’arc va devenir vraiment intéressant puisqu’on suit toute les sailors pour aider Usagi par groupe de deux, générant ainsi plusieurs situations avec des personnages qui ont tendance à être au second plan d’autant que ces duos ne sont pas forcément avec des Sailors qui ont l’habitude de se côtoyer, bref la narration est vraiment bien et on retrouve une véritable enjeu. Je pense à la scène avec Sailor Mars et Neptune qui affronte Nehelliena dans une forêt sombre, d’ailleurs je pensais que c’était la saison 4 quand j’avais vu l’extrait mais non c’est bien la saison 5 (ce qui m’avait déçu). Et que dire de son dénouement qui change drastiquement d’un shonen classique même si dans la forme cela ne change pas tant que ça (et que surtout c’est un Shojo) mais il n’empêche pas que la conclusion est assez inattendue, on se demande jusqu’au bout comment cela va se finir et le résultat est satisfaisante et dans le ton de la série. Il faut dire que l’arc traite du cycle vicieux de la vengeance et de la haine représenté par notre Nehellenia. C’est aussi à partir de cette arc qu’Usagi ou plutôt Sailor Moon est divinisée, rien que sa première apparition est mémorable, elle se dresse devant nous avec la pleine Lune en fond….ah oui maintenant elle a des ailes parce que c’est classe les ailes. Dans une position impériale elle dit ces mots le tout en se tournant vers nous : “Je suis celle qui enveloppe tout, Je suis la guerrière née de l’amour de toute l’humanité, je suis éternelle.” Ouais on est loin de la Usagi humaine qui passe son temps à bouffer et à dire des conneries (selon Mars) ou de celle qui en chie face à un simple ballon (ça par contre c’est de moi), plus sérieusement on comprend que c’est la dernière saison et que la Toei à tout misé sur l’épique, j’en parlerai en profondeur dans l’arc suivant de ce détail. Globalement, il n’y a pas grand chose à dire sur cette arc puisqu’elle est courte, si ce n’est que je l’ai adoré, disons qu’après le calvaire que fut Super S autant vous dire que cette arc mérite vraiment d’être regardé. Je ne vais pas m’attardé sur cette arc puisque les qualités et les défauts sont similaire avec l’arc suivante qui n’est rien d’autre que le dernier de la série originale. Alors les filles ça fait quoi d'être amies avec une déesse ? Quand elle le veut bien évidemment ! You must be my lucky star 'Cause you shine on me ! [Arc Stars] Enfin nous y voilà, l’ultime arc de Sailor Moon ! Avant toute chose, il s’agit de l’arc canonique la plus courte (si on met de côté l’arc Ail et Ann) et comme pour la précédente arc on sent une volonté de la Toei de ramener les fans de la première heure. Il y a autre chose aussi à dire et qui ne vous aura pas échapper concernant l'opening....c'est pas Moonlight Detsestu ? Et bien non ! On ne le dirais pas comme ça mais c'était une prise de risque de remplacer l'Opening mythique de Sailor Moon pour sa dernière saison, est-ce un signe d'un changement pour la série ? Vous verrez bien.... Une dernière chose, ce nouveau opening est vraiment réussie et je l'ai beaucoup apprécié, il faut reconnaitre son potentiel d'une mélodie qui reste dans le crâne mais pour le plaisir. Je demande le résumé de cette arc, s'il vous plait ! Usagi est un peu dans le brouillard dans sa vie, en effet l'homme de sa vie “Mamo-chou” (c'est son surnom officiel) part aux Etats-Unis pour achever sa thèse et ses études en....en quoi déjà ? C'est une bonne question ! Au même moment arrive trois garçon dans le vent, ce sont des ados-stars qui forment un genre de groupe de Boys-Band connu sous le nom des Three Lights. Parmi ces trois garçon populaire, Seiya va se rapprocher d'Usagi parce qu'ils sont dans le même lycée, d'ailleurs quasiment toute les sailors sont dans la même lycée à l'exception de Rei qui va dans son école chrétienne alors qu'elle une prêtresse Kiko qui possède des pouvoirs magique (je suis le seul à être perturbé par ce détail ?). Sauf qu'en parallèle, un nouveau méchant débarque et c'est Galaxia qui me fait étrangement pensé à Thanos, vous allez voir. Galaxia débarque sur Terre comme le frère de votre serviteur dans son igloo, cette dernière recherche les Stars Seed, des cristaux qu'on trouve chez des gens et qui....attendez, vous allez encore me faire le coup des recherches de cristaux chez des personnes lambda alors que c'est forcément un des alliés d'Usagi, c'est ça ? Je reviendrai sur ce détail plus tard, bref Galaxia recherche les stars seed qui lui permettent d'être encore plus forte et de conquérir non la Terre mais bien l'univers, ouais on voit grand chez Galaxia ! C'est donc avec sa petite armée de larbin qu'elle va embêter les Sailors qui vont dans un premier chercher qui est leur ennemie, comme d'habituuuuude. Puis des nouveaux sailors apparaissent connue sous le nom de Star Fighter, Star Maker et Star Healer, ces sailors ne sont pas amis ni ennemie et Usagi souhaitent s'alliée à eux mais refusent, comme d'habituuuuude. Ces nouveaux sailors semblent chercher quelqu'un ou quelque chose mais on ne le saura que très tardivement, comme d'habituuuude. Puis enfin, apparait une gamine qui s'appelle Chibi-Chibi et ne parle quasiment que la langue Chibi, c'est à dire que 98 % de son langage consiste à dire “Chibi-Chibi”, par contre comment on conjugue, bonne question ! Est-ce que ce personnage est lié à Usagi ? Ou est-ce qu'elle possède l'objet de convoitise des méchants ? Est-ce lié à Chibiusa ? Non parce qu'on a galéré à s'en débarrassé mais tel le Terminator elle finit toujours par revenir alors comprenez mes craintes, comme d'habituuuuude. Oh comme d'habitude, tout la saison elle va joué à faire semblant, comme d'habit....pardon quand je suis lancé dans ma connerie on m'arrête plus 😅 Bref, vous l'aurez compris, ça sent le réchauffé, j'ai l'impression qu'il n'y a que les transformations qui évolue vraiment. Contrairement à Super S, Stars possède une sous-intrigue beaucoup plus intéressant au point même que je trouve que c'est la raison selon moi de regarder cette saison. Je vous avez parlé de Seiya qui se rapproche d'Usagi comme un très bon copain, vous savez qui est fidèle et qui n'oserai jamais tombé sous le charme de son amie, je parle du vrai copain qui est juste ami et qui ne profitera pas de l'occasion pendant que Mamo-cocu ne soit pas là pour tenter l'essai, non il n'est pas comme ça Seiya, j'y crois vraiment.....évidemment qu'il va tombé amoureux d'elle et qui n'attend que l'occasion pour transformer l'essai ! Je suis bête aussi c'est pour ça que je n'ai pas de petite amie, qui a dit que c'était parce que j'étais fan de Sailor Moon ? Bref, on va donc assister à un étrange triangle amoureux entre Seiya, Mamorou et Usagi, pour ma part Mamorou risque d'avoir de mauvaise surprise en rentrant au Japon mais vous savez ce qu'on dit les absent ont toujours tort ! Parlons technique voulez-vous ? Cette fois encore on sent un progrès, je dirais même un très gros progrès, on sent qu'on est dans la deuxième moitié des années 90, il n'y a qu'a comparer avec la première saison pour se rendre compte que la série à réellement évolué d'un point de vue de l'animation et je trouve que cette dernière saison est particulièrement jolie. Bien sûr ce n'est jamais constant mais il reste la saison la plus stable dans ce domaine, bref il y a plus de budget, c'est plus jolie, c'est une réussite ! Sinon à part l'aspect technique, est-ce que l'écriture l'est tout autant ? Je tiens à rassurer tout le monde, c'est bien mieux écrit que Super S, on sent une volonté de revenir à l'écriture des premières saisons aussi bien dans son intrigue que dans son humour. D'ailleurs, l'humour de cette saison est correcte mais loin des fous rire que j'ai eu dans les trois premières saisons. Il faut reconnaitre aussi que cette saison se veut bien plus sérieux et que l'humour y est moins à sa place, cependant cela n'empêche pas quelques situations drôle comme un combat avec quasiment tout les sailors dans la cuisine d'Usagi ou encore Minako (Sailor Venus) qui débusque l'ennemie à chaque fois sans le savoir (il était particulièrement drôle celui-là). Voici deux extraits de scène qui m'ont fait bien rigolé : Qu'est-ce que tu croyait Usagi ? Perspicace Minako, trop même ^^' On trouve aussi de bonne idée dans cette saison comme l'idée des “monstres du jour” qui sont en faite les victimes sans les star seed, c'était une très bonne idée. Et puisque l'on parle d'écriture, il faut parler des fillers. Bon, la bonne nouvelle est que cette saison comporte très peu de fillers mais la grande question est sont-ils bon ou mauvais ? C'est pas évident une fois de plus.... D'abord, ce n'est pas la qualité de Super S si cela rassure les plus réticents d'entre vous mais je ne les ai pas trouvé fou-fou. On sent que la Toei n'arrive plus vraiment à faire des fillers avec Sailor Moon, c'est quand même la cinquième saison donc forcément cela se ressent qu'on n'a plus vraiment d'idée. Globalement ils sont tous corrects, certains sont mieux que d'autres alors qu'est-ce qui ne va pas ? La grande majorité des épisodes sont oubliable sans pour autant être mauvais, ennuyeux ou What The Fuck, ils sont juste pas mémorable. Ils sont oubliable parce que les fillers se concentrent surtout autour des Three Lights, ce qui est bien en soi puisque cela permet de les développer un peu mais on tourne très vite en rond puisque c'est toujours la même chanson : 1/ Un des Three Lights ne s'entend pas avec Usagi ou les Sailors comme situation initiale 2/ Une situation va bousculé le status-quo entre les Three Lights et Sailor Moon (un personnage tier par exemple qui va réunir les personnages). 3/ Le membre des Three Lights réalise qu'il était con de penser de tel ou tel façon. 4/ Combat contre le méchant du jour où le membre des Three Lights va aider Sailor Moon ou une Sailor. 5/ Le membre des Three Lights éprouve une forme de sympathie ou de respect envers Sailor Moon. 6/ Sauf que c'est un filler et que ça compte pas donc retour à la situation 1. Garçon ou fille ? Fille ou Garçon ? Sans contrefaçon je suis un garçon ! Vous aurez peut-être devinez deux chose dans ce petit schéma, d'abord que c'est quand même con de revenir à chaque fois à la situation initiale, non parce qu'un moment on conspue plus contre les Three Lights qu'autre chose. Oui, je n'ai pas trop aimé les Three Lights à l'exception de Seiya parce que c'est le seul personnage du groupe qui ne revient pas à la situation initiale. Non parce que Yaiten et Taiki, les autres membres du groupe sont vraiment antipathique selon moi, bon cela servira à développer un propos de la saison mais c'est pas avant les derniers épisodes donc d'ici là on suit des personnages antipathique. Peut-être avait vous en tête Uranus et Neptune qui avaient un peu le même schéma sauf que c'était mieux réussie due à cette étrange lien avec les sailors alors que les Three Lights sont “étranger” aux sailors malgré qu'ils jouent sur deux bord. Comment ça ? Et bien les Three Lights sont en réalité les Sailor Starlights, des sailors en dehors du système solaire....mais ce sont des hommes, non ? Oui et non, en faite ce sont des femmes qui se transforme en homme pour se cacher de leur ennemie....ou l'inverse je ne sais pas trop vu que ce n'est pas vraiment précisez. Ce petit détail n'a pas plut à la mangaka qui était clair sur l'idée que les sailors sont des femmes et ne peuvent pas être des hommes mais la Toei la envoyé voir ailleurs, Naoko Takeuchi a toujours désapprouvé ce changement. Pour en revenir avec les fillers, on retrouve de très bon épisode même si je trouve qu'on est loin de l'excellence de certains filler du début de la série. Je vous conseillerai l'épisode où les filles doivent retrouver le cousin de Rei (Sailor Mars) qui est un artisan tout en profitant d'un camping sauvage, il s'agit d'un épisode qui se rapproche d'une parodie d'un slasher movie (surtout Vendredi 13). Il y a aussi l'épisode suivant où Usagi et Seiya sont seul chez elle pour la nuit et que tout le monde vient un par un et qaund je dis tout le monde, c'est tout le monde : Les sailors, les three Lights, Haruka et Michiru, des journalistes qui s'incrustent (la victime) et enfin les méchants, le tout réunis à la cuisine auxquelles chacun cherche à se transformer sans que les gens les voient, bref c'était drôle. Je vous conseille également l'épisode avec Taiki qui se demande pourquoi il chante et qui en a ras le bol de ses fans jusqu'à ce qu'il rencontre une petite fille à l'hôpital. Je vous conseillerai encore l'épisode 191 "L’envol des papillons de lumière ! Pressentiment d’une nouvelle vague." qui est l'épisode le plus bizarre de toute la série ! Usagi déprime dans son coin pendant que les autres tentent de rentrer en contact (encore) avec les Three Lights en participant à un concours de versus fighting. Elle se déguisent tel des otaku à la Japan Expo et font une mise en scène "dramatique" alors que c'est juste un tournoi d'amateur. Je passerai les détails concernant la deuxième moitié de l'épisode qui est réellement dramatique et de l'animation très douteux...quand je vous dit que c'est bizarre. Vous aurez probablement noté que je ne mentionne pas d'épisode autour des autres sailors, c'est parce qu'il n'en n'a pas ! Seule Minako (Venus) à la chance d'avoir deux épisodes pour elle contrairement aux autres qui n'en n'ont pas du tout, on peut le dire Minako est vraiment la Star ! D'ailleurs l'arc Star ne s'appelle pas comme ça pour rien, en effet "Star" possède un double sens, d'abord l'intrigue qui concerne des guerrières considérée comme des étoiles filante (Les Three Light) ou l'enjeu même de ce combat (l'univers les gars !) mais aussi le sens de la célébrité car on retrouve beaucoup d'élément lié à cela comme la base des méchants qui est une chaine de télévision (qui s'appelle Galaxia TV et qui n'intrigue personne alors qu'elles savent que leur ennemie s'appelle Galaxia !) ou encore la célébrité des Three Light sans oublié le rêve de Minako de devenir une star. Mais qui est donc cette Chibi-Chibi ? Tout ce que je sais c'est qu'elle est Kawaii ! Mais pas autant que ça ! I'm going to take my time, I have all the time in the world to make you mine, It is written in the stars above ! Vous vous êtes bien doutez que cette saison est plutôt bon mais pas si extraordinaire selon moi. Je comprend que pour plusieurs fan qu'il s'agit de leur saison préférée mais globalement les fans préfèrent la première et la troisième saison. Pourquoi je suis assez dubitatif concernant cette arc ? Disons que je lui reproche finalement un gros défaut : c'est du réchauffé ! Ouais j'ai trouvé que cette arc manquait d'idée pour se démarqué des autres, je le vois comme un best-of des précédents saison (sauf la quatrième et vous savez très bien pourquoi). Je ne vois pas nécessairement comme un mal puisque par exemple on sent cette volonté de revenir à au schéma de la première saison avec la relation entre Seiya et Usagi qui amène tout cette question de tromper son mamo-chou car il n'avait qu'à lui répondre bordel ! Je me demande bien ce qu'il fait là-bas tout seul, ça ne m'étonnerait pas qu'il s'éclate comme le clip des Prodigy Smack My Bitch Up ! Je comprend la situation imaginer que vous savez déjà tout votre avenir, surtout avec une gamine comme Chibiusa. Il y aura aussi ce nouveau personnage que je n'ai pas encore présenté qui est Chibi-Chibi, une petite fille de 4-5 ans qui débarque on ne sais où et qui ressemble à Chibiusa mais dont personne ne semble se demander réellement pourquoi elle est là....je sais qu'elles sont habitués aux gamines mystérieuse mais de là en avoir quasiment rien à faire ! Du coup vous voyez aussi les limites de réutiliser les mêmes schéma des précédentes saison, on fait pareil mais en moins bien sur certains point. Les three lights sont l'équivalent d'Haruka et Michiru (saison 3), Chibi-Chibi de Chibiusa (saison 2), l'idée de reprendre encore des cristaux chez des gens (saison 3), Seiya qui casse les couilles d'Usagi comme Mamoru (saison 1) et encore plein d'autres chose dans ce style, vous voyez l'idée. Même le dernier quart de cette arc renvoi à de précédant fin de saison comme celui de la première saison qui n'est pas aussi traumatisant que ce dernier mais dont j'ai quand même été dubitatif en y repensant parce que dans ma tête, ça sonnait comme ça : D'ailleurs en matière de doute, j'ai également pas trop fait attention aux attaques des nouveaux sailors mais celui-là m'a bien fait poser des questions Toi ne commence pas ! 😅 Soyons plus sérieux, l'arc star manque réellement de nouveaux concepts et de ce fait je trouve que cette arc manque ce petit quelque chose qui le rendrait unique. Bien sûr qu'il se démarque dans son ambiance bien plus sérieux et moins coloré que les précédentes saisons mais ça reste du repompage d'idée, pour tout vous dire je trouve que Super S a plus une identité que Stars avec ses gamineries, certes c'était pas terrible mais il a une aura....j'aurais cru le défendre 😶 Ne me faite pas dire ce que je n'ai pas dit, Stars est marquant mais pas aussi marquant que les autres saisons, c'est triste à dire mais on sent qu'on est à bout de souffle chez la Toei. Un autre défaut concernant qui est présent depuis la première saison est évidemment sa répétitivité mais étonnamment j'ai trouvé cette saison pas aussi répétitive que ça, on voit moins les transformations (et hélas les sailors également), il y a plus d'enjeu et malgré cette manie d'étirer le fil conducteur avec ce même schéma narrative depuis la saison 3, il faut bien reconnaitre que cette arc se débrouille bien.....mais je le trouve pas si passionnant. Certains aspect de l'arc aurait mérité plus d'approfondissement notamment dans la relation de certains méchants qui sont amis (ou autre ?) comme Sailor Lead Crow et Sailor Aluminum Seiren. Je pense aussi à des développement plus personnelle comme avec Sailor Tin Nyanko dans ses dernières apparitions qui lui donne un côté "torturé"...... On regrettera aussi une méchante absente dans l'animé mais présent dans le manga, j'ignore la raison de son absence, il faudra que je lis le manga pour connaitre ce personnage. Vous avez remarquez aussi que les subalternes ennemies sont des sailors, en effet par rapport à l'intrigue on suit plus ou moins une sorte de guerre entre des guerrières suite à une autre guerre contre Chaos : La Sailor Wars ! C'est qui Chaos ? C'était quoi cette histoire de guerre ? Et ben c'est là ou je vais chipoter parce que bien qu'on explique qu'il y a des guerres astronomique dans l'espace contre le "Mal"....on développe pas tant que ça. Je vais également reprocher ce manque d'implication des sailors (en dehors de sailor moon) qui reste trop à l'écart, il ont tenter de créer des conflits intérieur mais beaucoup trop limité et c'est toujours les Outer-Senshi contre les Inner-Senshi, ça aurait été cool de voir le groupe se brisé d'autant que c'est tout le propos de Galaxia, la grande méchante qui veut démontrer que dans une guerre on ne peut que compter sur soi et que l'amour n'a pas sa place. La rumeur prétend qu'on avait fait une fête à la Toei avant la production de cette épisode ! (C'est quoi ces têtes !?) Ce qui m'amène au dernier quart de l'animé, Oh mon dieu quelle spectacle ! Autant vous dire que les derniers épisodes vont vous scotcher sur votre canapé et c'est en partie grâce à notre Galaxia. Personnellement, durant toute la série Galaxia n'est pas vraiment mise en avant, on sens qu'ils ont voulu recréer une Beryl-sama mais je trouve qu'elle était beaucoup imposante, même si ce n'est pas ma méchante préférée elle représente pour moi l'incarnation du mal dans la série, bien plus que Chaos qui n'est qu'un petit brouillard en somme (c'est littéralement un brouillard). Pour en revenir à Galaxia, elle possède les mêmes qualités que Beryl-sama : Imposante, cruelle et charismatique ! Sauf que durant presque toute la saison elle reste assis sur son trône et c'est tout. Bien sûr on te la vend comme LA méchante absolue de la série qui fait passer tout les autres pour des clowns (et le pire c'est qu'il en avait), Galaxia c'est l'ultime épreuve ! Cependant, il faut vraiment attendre ce fameux dernier quart pour la voir en action et tu comprend très vite qu'il ne faut vraiment mais vraiment pas la faire chier ! C'est d'ailleurs pendant le visionnage de ces derniers épisodes que je me suis rendu compte de quelque chose, j'ai remarqué que depuis la saison 3 la série pris une tournure beaucoup plus épique, je veux dire par là qu'on s'éloigne des premières valeurs de la série, le quotidien de jeunes filles qui apprend sur la vie et l'amour. Non pas que je lui reproche d'évoluer mais on comprend mieux pourquoi cette série est très souvent comparé à Dragon Ball en dehors de leur popularité. Ces deux séries qui ont connu le même type d'évolution, c'est à dire un concept simple à la base pour évoluer dans de plus en plus dans de l'épique avec des combats de plus en plus impressionnant et de ce fait devient plus complexe. J'ai déjà entendu des gens qui regrettaient l'époque de Dragon Ball, n'aimant pas vraiment la tournure de DBZ, je ressens un peu ça avec Sailor Moon. Même si c'est bien traité, j'ai une préférence pour les premières saisons qui était plus terre à terre, plus fiévreux aussi mais avec un concept qui m'avais séduit. Non pas que je n'ai pas aimé la tournure des choses avec Galaxia il n'empêche que je trouve que la série c'était un peu perdue surtout depuis la saison 4 où finalement la série n'avait de cesse de recréer le succès de l'excellent saison 3. Mais pour défendre cette fin de saison, je trouve qu'il s'agit d'une des meilleurs fin de saison et non pas parce que c'était la dernière saison (fin qui vous donnera une petite larme à l'œil si vous avez suivi la série depuis le début) mais bel et bien parce qu'elle envoi du pâtée ! Je pense notamment à une révélation précis qui était bien trouvé alors qu'il était pourtant évident mais dont je me suis fait avoir, preuve que comme quoi il était plutôt réussie d'autant que Sailor Moon a vraiment du mal avec les révélations, disons qu'ils ont le chic de te spoiler tout en t'annonçant le mystère ! Je reprocherai toutefois une incohérence scénaristique avec les Stars Seed qui transforme la victime en monstre mais dont le dernier quart c'est tout autre chose, genre pourquoi il y a pas de monstre mais cette autre élément que je ne peux pas dire sans spoiler ? Ce que j'ai beaucoup aimé est justement ce incohérence scénaristique, je pense que la fin de saison parle bien sûr des limites de la gentillesse et de l'amour par la cruauté de la vie mais je trouve qu'elle parle aussi du deuil, le deuil idéologique de l'enfance et des valeurs qu'on nous a enseignés, qu'on a bafoué avec cette réalité difficile, puis bien sûr le deuil de la perte d'être cher, voire le deuil de la série, c'est presque une élégie funèbre qu'on assiste. On regrettera aussi l'absence de quasiment tout les personnages secondaire : personne de la famille de Rei, personne de la salle d'arcade, pas d'ancien alliés et même pas Nanu et son copain Geek totalement absent ! C'est pas grave en soi mais je trouve que ces personnage contribue à l'univers de Sailor Moon et je trouve dommage que d'uniquement mentionné le grand père de Rei. D'ailleurs, passage plutôt étrange où Rei devient diseuse de bonne aventure dans un centre commercial juste parce que son grand père l'a envoyé là-bas pour ce job. Ça tombe en plein milieu de l'intrigue, ça ne dure pas longtemps et le pire cela fait avancé l'intrigue....il y a des reste de Super S ou je me trompe ? Il y a cette princesse Kaguya qu'on n'arrête pas te de mentionner mais qui sert pas à grand chose, même pour tout vous dire à rien puisqu'à part faire "Twinkle-Twinkle" et "Lalala" bah on l'oublie très vite. Un petit mot sur la VF qui n'est pas terrible, chose plutôt incompréhensible alors que c'est un doublage de 2014 mais dont on a l'impression qu'elle a été fait dans les années 90 par sa qualité d'enregistrement. Les voix ne correspond pas trop aux personnages et semble trop neutre dans sa globalité, ouais ça été fait à l'arrache. Pour finir je vais vous laisser avec quelques extrait musicaux de cette saison dont le fameux Search for you love des Three Light, c'est cadeau ! - Thème de Seiya - Thème pour Usagi (qui est une version alternatif de l'opening) -Thème de Sailor Saturn - Enfin le très célèbre Search For You Love que vous allez entendre un milliard de fois dans la série mais que j'aime bien ^^ L'affrontement final vous mettra en haleine du début jusqu'à la fin ! La puissance manque tout-à-fait à la haute conception mais déjà mon désir et ma volonté, se portaient ailleurs, dirigés par l'amour qui met en mouvement le soleil et les autres étoiles. (Conclusion) Voilà c'est fini comme le chante si bien Jean Louis Aubert mais alors que faut-il en conclure ? D'abord, Stars est une bonne saison mais qui manque d'ambition malgré sa volonté de terminer une franchise en beauté, trop d'élément sont repris de la saison 3 sans vraiment avoir réussie à recréer le charme, j'aurais préféré qu'il créer sa propre "histoire" même si c'est ce qu'il fait. C'est le moins bien des bonne saison en somme et comme je n'ai pas souffert à ce visionnage je le recommande. Maintenant il faut que je conclue la franchise, que dire ? Je ne pensais pas que j'aurais tout regardé et pourtant je l'ai fait et je ne le regrette pas ! Mon regard à pas mal évoluer depuis mon premier billet sur Sailor Moon, passant ainsi de simple découverte à fan, oui je suis fan de Sailor Moon parce que c'est une série en vaut le détour. Les saisons sont inégaux entre eux, certains plus par défaut (saison 2) d'autres l'ont vraiment cherché (saison 4) mais quel plaisir cela fut de suivre Usagi et ses copines, de rire et de pleurer avec elles, c'était chouette. Je pense que si vous voulez vous lancer dans le Shojo et le Magical Girl, Sailor Moon est un très bon commencement, c'est un classique qui à instaurer les bases du Magical Girl, mais pour moi elle a fait plus que ça. Sailor Moon est en soi le premier animé à avoir réunis les garçon et les filles, certes pas comme on l'entend et pas non plus pour les mêmes raisons mais pour l'époque c'était énorme surtout avant Evangelion. De nos jours, on ne distincte plus vraiment quel animé pour quel type de personne, tout le monde regarde tout et c''est vraiment cool mais dans les années 90 c'était pas comme ça ! Les mentalités ont changé, les filles sont fan de DBZ (j'en connais personnellement) et les garçons adore Sailor Moon mais une chose important est à retenir : Aimer ce que vous aimer ! C'est con comme phrase mais croyez moi que cela a beaucoup de sens et puis comme le dit Amy : Amen ! Alors, c'est un adieu ? Vous me connaissez non ? Croyez-vous vraiment qu'on en a fini avec Usagi ? Très loin de là puisqu'il y a le remake mais aussi les jeux vidéo ou encore le Drama et soyons fou le manga original, non c'est pas la fin du voyage pour le plaisir des fans de la petite blonde ! En parlant de voyage il y a aussi le voyage Romstation, le mois prochain je vais souffler mes trois bougies sur le gâteau d'anniversaire et j'ai prévu un cadeau digne de ce nom, c'est quoi ? Si je vous le dit ce n'est plus une surprise ! Par contre j'ai une surprise pour vous maintenant, je vous laisse avec une vidéo déconcertante à 360 degrés auquel nous pouvons dormir avec les Sailors, ne me demandez où je vais chercher ce genre de chose mais demandez le à mes recommandations Youtube ! Permettez-moi de partir faire dodo avec Makoto et de rejoindre les étoiles, a plus 😉 Usagi arrête de ronfler, j'essaye de dormir ! - Pourquoi c'est toujours moi qui se coltine les fillers à la con ? (déso en faite c'est canonique ^^')

Sailor Moon Super S

Gunbuster
Accrochez-vous à vos siège parce qu'on va viser les sommets ! Bienvenue dans les années 80 ! Revvin' up your engine, Listen to her howlin' roar, Metal under tension, Beggin' you to touch and go Highway to the danger zone !
Commençons par le contexte, nous somme en 1981, à l'occasion de la vingtième édition du festival de Science Fiction Japonais surnommé Daicon III qui à lieu à Osaka, neuf potes de la fac expose fièrement un court métrage de 5 minutes, ce court-métrage je vous l'avais déjà présenté c'était en....Décembre 2018 (le billet Me!Me!Me!) ! Bon pour les nouveaux venus, ce court-métrage montrait une petite fille qui ressemble à Clarisse dans le Chateau de Cagliostro luttant contre plein de monstres et de vaisseaux. Sans vraiment le savoir, nous avons assister à la naissance du fan-service qui aboutira à celui qu'on connait : petites-tenues, plages, concombre des mers (merci Another)..... Parmis ces neufs étudiants on retrouve des noms qui en parlera à certains : Hiroyuki Yamaga (le réalisateur du film Les Ailes d'Honnéamise), Toshio Okada (le futur CEO de la Gainax entre 1986 et 1992), Takami Akai (illustrateur sur les jeux Princess Maker) mais surtout Yoshiyuki Sadamoto (illustrateur et Character designer de quasiment tout les projets Gainax), Shinji Higuchi (scénariste sur Evangelion) et enfin Hideaki Anno (le réalisateur d'Evangelion, Nadia et le secret de l'eau bleu ou encore Gunbuster). Daicon III et par la suite Daicon IV sera un gros succès pour ces jeunes étudiants et se feront très vite remarqué par Bandai qui leur voit confié un énorme projet en 1984 : Les Ailes d'Honnéamise. C'est à l'occasion de ce projet qu'ils forment la Gainax, l'origine de ce nom viendrai d'un dialecte dans une région du Japon dont le mot Gaina signifie énorme, Grandiose.....le ton est déjà donné. Comme tout bon studio débutant, ils servirons dans un premier temps de mains-d'œuvre pour d'autres studio, ils participeront à un petit film pas très connue mais qui permettra de se faire un peu d'argent pour le futur film en préparation....il s'appelait comment déjà ce film qui à permis à la Gainax de renflouer les caisses ? Ah oui, Macross Do You Remember Love ! (un des plus gros succès du cinéma de l'époque). En 1987 soit 3 ans de préparation intense sort enfin Les Ailes d'Honnéamise qui sera....un gros flop qu'il ne méritait pas un tel sort mais la vie est faite d'injustice que voulez-vous ? Il n'empêche que cela ne décourage pas les membres de la Gainax et que cette échec n'a pas fait couler l'entreprise, tant qu'il y a de la vie, il y a de l'espoir. L'espoir de la Gainax s'est tourné du côté des OAV , un marché fleurissant et qui attire les Otaku en manque d'animé à découvrir, cela tombe bien puisque la Gainax ne connait qu'une formule qui le définit tel un précepte : Des animés d'Otaku pour des Otaku, fait par des Otaku ! Cependant, on ne va pas se mentir c'est surtout la dernière chance pour la Gainax pour relever la barre, un nouvel échec serait fatal pour ces gens qui vivent un rêve de gosse. Pourquoi ? Et bien l'échec de leur précédant film les ont un peu mis sur la paille, ils ont subits des pertes financières....des grosses pertes financières ! Un succès permettrait de se refaire une santé, surtout dans le domaine des OAV. "Hey Penpen depuis tout à l'heure tu parle d'OAV mais c'est quoi un OAV ?" Ah Billy te voilà ! Mesdames et Messieurs laissez-moi vous présentez Billy, c'est un nouveau venu qui viens de découvrir (comme beaucoup d'entre vous) mes billets, il n'est pas toujours à jour mais ce n'est pas grave puisque l'on aime malgré tout et puis cela va un peu vous rafraichir la mémoire. L'OAV ou Original video animation est l'équivalent du Direct-To Vidéo mais en matière d'animé japonais. Ces productions peuvent être aussi bien des séries que des long-métrage et même des épisodes bonus pour une série. Comme je l'ai dit plus tôt l'OAV est un marché rentable car contrairement au Direct-To Video qui subit une mauvaise image (production peu onéreux et de mauvaise qualité) l'OAV possède un statut plus noble au Japon, il faut voir ces productions comme des "exclusivités" voire même de la collection puisque très souvent c'était du tirage limité et qui dit tirage limité dit prix élevé...tout le contraire du Direct-To Video. Cette pratique permet à des gros studio de se faire de l'argent facilement en jouant sur une franchise (épisode Bonus) et cela permet à des petits studio de se faire un nom en plus d'un revenu conséquent, voici 3 exemples d'OAV différents : - Sailor Moon Ami's First Love est un épisode spécial sorti en VHS avec d'autres épisodes spéciaux (Les puristes savent qu'il est d'abord sorti au cinéma est que de ce fait ce n'est pas réellement un OAV mais bon cela n'a pas empêcher la Toei de le sortir uniquement en VHS) - Ninja Scroll est un film sorti uniquement en VHS donc un OAV. - GunBuster est une série de 6 épisode sorti exclusivement en VHS donc un OAV Voilà Billy tu sais maintenant ce qu'est un OAV, revenons sur Gunbuster. Dans le cas de Gunbuster, la série est sorti en trois casette de deux épisodes, la production à coûté environs 25 millions de yens (200 000 euros) et s'est vendu à 30 000 exemplaires à chaque volume. Ce petit succès permet à l'expansion de la série sous différent format comme le LaserDisc ou le Betamax (dérivé de la VHS) ce qui permet d'engendrer encore plus de bénéfice, bref c'est le succès ! C'est bien mais qui est derrière ce Gunbuster ? On retrouve Hideaki Anno en tant que réalisateur pour sa toute première réalisation, si on a en tête Neon Genesis Evangelion ou Nadia et le secret de l'eau on a tendance un petit peu à oublié GunBuster. Etonnamment ce n'est pas Yoshiyuki Sadamoto qu'on retrouve au Character Design puisqu'il était Chef-animateur, c'est Haruhiko Mikimoto qui prend ce rôle mais j'expliquerais plus tard pourquoi ce choix pour Gunbuster alors pas la peine de googliser. Amano et Noriko sont les deux héroines principaux de Gunbuster. 'Til I make you take me on your mighty wings, Make you take me on your mighty wings across the sky L'intrigue de Gunbuster est très simple en soi, Noriko est une adolescente de 16 ans qui intègre une école de....de.....pilote de mécha (je suppose vu que ce n'est pas vraiment précisé) et qui rêve d'aller dans l'espace comme son défunt père qui s'est sacrifié lors d'une bataille (qui a dit cliché ?). Malheureusement Noriko est loin d'être la pilote la plus brillante de l'école, disons qu'elle ferait pâle figure à côté d'une certaine Asuka Langley Sōryū, sauf qu'à la surprise générale Noriko et Amano sont les deux seules pilotes sélectionnées pour aller dans l'espace, non pas pour prendre du bon temps mais pour botter des culs aliens, Yeah ! Amano est typiquement la pilote douée et déterminée à être la number 1 (Asuka tu as de la concurrence). Plusieurs péripéties vont amener Noriko à prendre confiance en elle et à piloter le Gunbuster, un robot super géniale capable de tout pulvériser (mais pas aussi cool qu'une Eva hein ?). Bon on commence par quoi ? Et bien pourquoi ne pas commencer par le "délire" de Gunbuster, son concept en tant que série de Mécha est un étrange mélange entre ce que sera une des marques de fabrique de la Gainax , c'est à dire beaucoup d'exagération et de sensationnel qui croise une toute autre série très populaire à l'époque. Cette série est The Super Dimension Fortress Macross ou tout simplement Macross qui avait sensation en 1982 mais c'est surtout le film Macross Do You Remember Love (un de mes films préférés) qui marque les esprits, film auquel la Gainax avait travaillé en tant que studio de soutient, tout se rejoint. Sauf qu'à la Gainax "refaire" une série à la Macross n'est pas suffisant parce que quitte à faire du Macross autant en faire qui se rapproche le plus de la série original et savez vous comment on peut faire ça ? On fait des références ? On reprend une intrigue similaire ? Des thèmes similaire ? Et biens à la Gainax ils ont fait mieux que ça, ils ont embauchés Haruhiko Mikimoto qui n'est rien d'autre que le Character-Designer de Macross, la classe absolue ! C'est d'ailleurs pour ça que les filles et les "aliens" font très Macross sans oublier que le Gunbuster est un mécha qui peut se détacher en vaisseau ce qui fait penser aux transformations des valkyries dans Macross. C'est cool de voir du Macross à la Gainax mais Gunbuster c'est aussi une autre étrange mélange, une autre série à aussi servi de base au concept de cette animé, il s'agit de Ace o Nerae! (Jeu,Set et Match chez nous) un Shojo très populaire au Japon et qui parlera au plus anciens d'entre nous (Le JDG en parle d'ailleurs). A ce moment vous vous dite : "Pourquoi s'inspiré d'un Shojo sportif ?" Pour faire simple, Hideaki Anno a été rapidement influencé par le Shojo (ce qui se verra plus tard dans Evangelion avec les inspiration de Sailor Moon) par une amie d'enfance, une certaine Ritsuko....ce prénom parlera aux fans mais on est là pour du Gunbuster. J'expliquais donc que le réalisateur avait été inspiré par Jeu,Set et Match mais dans le cadre de Gunbuster, il s'agit plutôt d'une parodie, pour ceux qui ne l'ont jamais vu on y voit des mécha faire des pompes......ça veut un peu tout dire ! Pour terminer les influences de Gunbuster, on notera également que le studio s'est inspiré d'un film culte des années 80, si je vous dit Berlin ? Avions ? Tom Cruse ? Il y a des chances que vous me répondez Top Gun et c'est effectivement le cas. D'ailleurs la subtilité du titre original de l'œuvre : Gunbuster Top wo nerae ! Est en réalité un croisement entre les noms de Top Gun et Ace o Nerae! J'aime bien ce genre de détails.
Donc résumons, Gunbuster est un mélange entre Macross, Top Gun et Jeu,Set et Match le tout par les gens qui ferons plus tard Evangelion, si cela ne vous donne pas envie de le regarder, d'autant qu'un certain Cristhopher Nolan s'en est inspiré pour faire son film Interstellar notamment pour un sujet précit mais j' reviendrai plus tard. Si cette étrange combinaison à permis à Gunbuster de ce démarquer de ces concurrents, il reste cependant connu pour autre chose, il y a d'abord la Gainax Pose qui consiste à reprendre une pose précit de Noriko dans l'animé mais qui est tellement badasse que d'autres production y feront référence. Sinon, il y a aussi (et surtout) un autre élément dont j'en avais également déjà parlé dans le passé mais Gunbuster est le premier animé à créer un type de fan-service, le Gainax-Bounce ! Si vous ne savez pas ce qu'est le Gainax-Bounce, sachez que les images parle mieux que les mots. La très célèbre Gainax Pose inventé par Noriko en personne ! Pour les quelques-uns qui auraient un doute concernant la définition exacte du Gainax-Bounce il s'agit tout simplement d'une animation réaliste de la poitrine, ce qui fait une bonne transition avec l'animation général de l'animé. Pour 1988 c'est magnifique, ça n'a pas vieillit d'un pouce, les combats sont superbement bien animé, comme j'aime bien le dire c'est propre ! Regardons un court extrait pour vous donner une très vague aperçu de la qualité de l'animation : Et on n'oublie pas de gueuler le nom de l'attaque pour être encore plus stylé ! Vous aurez également remarqué que la mise en scène est très "Gainax" c'est à dire gigantesque, incroyable, on en fait des caisses et ça rend le tout épique. Cependant Gunbuster joue sur deux bord, d'abord le gigantesque comme je viens de le dire mais également le réalisme de la série. En effet, Gunbuster comporte pas mal de terme scientifique concernant en particulier le domaine spatiale comme les trous noirs ou la Dilatation du temps (en gros le temps passe plus vite dans l'espace que sur Terre, élément qui sera repris pour le film Interstellar). Ce dernier point va prendre beaucoup de place dans l'intrigue vu que cela va affecté les personnages. Ce qui m'amène à l'intrigue qui était plutôt complexe pour l'époque, perso il n'est pas si compliqué que ça, on est loin de terme ultra complexe à coup d'AT Field ou de Moteur S². On y suit l'initiation de Noriko dans un monde froid et glacial qu'est l'espace mais elle devra affronter les préjugés de sa sélection pour aller dans l'espace, les filles jalouses et un poil à cran et bien sûr les aliens qui ne ressemble à rien et qui tue tout ce qui voit parce que.....parce que ce sont des aliens. Alors oui l'intrigue au début est assez décomplexé avec des mécha qui font du sport ou le fait que la narration est assez classique avec un coach qui va amener Noriko à repousser ses limites, bref il manque plus que la chanson Push it to the limit est on est dans l'ambiance. Mais comme je l'ai dit cela ne va pas durer puisque dès le second épisode on va comprendre qu' Hideaki Anno va parler d'un sujet qu'il aime beaucoup : Les Traumatismes lié à la perte d'un être cher ! Ajoutez à cela les morts lié au batailles, la menace incompréhensible de ces aliens et le manque de confiance de Noriko pour vous rendre compte qu'on ne rigole plus comme le premier épisode. Je tiens quand même à précisez qu'on est loin d'un Evangelion avec ces héros à la limite de perdre les pédales (si ça rassure certains de mes lecteurs). L'ost de Gunbuster est typiquement dans l'ambiance de l'animé, c'est à dire de l'épique et de la pop 80 mais également beaucoup de mélodie mélancolique. On le doit à Kōhei Tanaka qui est connu pour son travail sur One Piece mais également les jeux vidéo Sakura Wars et Alundra ! Écoutons quelques extraits : - Thème du Gunbuster -Thème de Noriko -Thème de combat Peut-être serais vous d'accord avec moi mais je trouve qu'il est assez proche d'Evangelion dans son OST ou plutôt qu'il y a pas mal de similitude. On retrouve rapidement l'écriture d'Hideaki Anno concernant la souffrance de ces personnages. I need to walk on the wire just to catch my breath, I don't know how or where but I'm goin' it's all that I have left Je ne vais pas vous mentir mais j'ai pas vraiment de défaut à reprocher à Gunbuster mais je vais toute de même chipoter sur quelques détails. D'abord, la série est court, très court puisqu'elle ne possède que 6 épisodes et implique forcément des défauts comme un manque de développement concernant l'univers. Bien sûr pour ceux qui ont vu Gunbuster ce n'est pas si grave dans ce cas là puisque l'intrigue est très codifié dans le genre Mécha mais quelques questions reste en suspens. Je pense en faite à Kazumi Amano concernant sa volonté d'être pilote, la question que je me pose est pourquoi est-elle pilote ? Parce que pour Noriko c'est très claire mais pour Amano ,bah on ne sais pas ! Je pourrait dire de même pour Jung Freud, une jeune pilote de l'URSS en 2023 dont on ne sais pas grand chose non plus....attendez l'URSS ? Je croyais que c'était la Russie..... C'est un petit dommage que l'animé ne prend pas son temps pour développer un peu le contexte, c'est aussi le bémol des séries courte que de devoir être rapide dans son intrigue mais il faut comprendre qu'au vu des circonstances du studio il était impossible pour eux de faire quelque chose d'aussi complexe. Ils ont tout misé sur la mise en scène et l'animation est le pari à marché au détriment d'un approfondissement de l'univers mais cela reste assez appréciable pour ne pas être perdu dans l'intrigue. Il faut savoir que suite au succès de Gunbuster il connut une version cinématographique....en 2006. Pour être très franc si j'avais aucun reproche à dire sur la série original, ce n'est pas le cas du film. On retrouve toujours le même problème dans ce genre de production puisqu'il s'agit d'une simple transposition de la série au cinéma mis bout à bout....ou presque. Parce que quitte à faire un film de ce type autant mettre l'intégralité de la série dans le film d'autant que Gunbuster ne dure que 2 H à tout casser mais non, le film dure 1H30 et ce permet même de virer un personnage (adieu Jung Freud) ou encore de charcuter le scénario, souhaitons la bienvenue à des scènes hors-contexte que si tu n'a pas vu la série tu ne comprend pas....alors qu'elle est l'intérêt de regarder le film ? Aucun ! Sauriez vous reconnaitre les petites références dans ces deux images ? Concernant mon avis par rapport à Gunbuster, je dois bien admettre que je ne l'ai pas autant apprécié que je le voudrai. C'est assez étrange comme sensation puisque je considère que je l'ai bien aimé voire même que c'est un classique qu'il faut voir mais j'ai mis beaucoup de temps à le regarder alors qu'il est très court (la sortie du dernier film Evangelion a peut-être aussi joué sur ce visionnage tardif ). Il faut dire aussi que Gunbuster est dans son délire et qu'on est encore loin d'un Evangelion ou d'un Nadia qui sont deux projets bien plus ambitieux. Je ne dit pas que Gunbuster n'est pas ambitieux mais je vous rappelle une fois encore que la Gainax était dans la dèche et qu'il fallait remplir les caisses. Cependant, Gunbuster a permis à Hideaki Anno de créer de A à Z un univers et d'écrire comme bon lui semble comme Le Chateau de Cagliostro pour Hayao Miyazaki. On y voit les prémisses d'Evangelion (décès d'un proche, coopération avec un équipier pour s'en sortir, l'initiation dans un monde terrifiant etc....) mais il sait être avant tout divertissant et c'est tout ce que l'on demande d'un animé. Pour finir rapidement, sachez qu'il existe des sortes de mini-série dans la série qui s'appelle Gunbuster Science Lessons. Cette mini-série composé de 4 épisodes sur les VHS originaux se verront ajouté de deux épisode en 1994 lors d'une réédition. Ces épisodes dure à peine deux minutes et servent surtout à expliquer aux spectateurs quelques notions lié à l'espace ainsi que des théories scientifiques, on retrouve toujours cette volonté de "réalisme" mélangé aux spectaculaires, sauf qu'ici c'est plus un cour qu'autre-chose. Mention spéciale à l'épisode 06 qui parlent du système solaire et évidemment on ne s'est pas privé pour faire une référence à.....et bien regardez pour le savoir ! Les plus grands connaisseurs auront remarqué la présence de la planète Nemesis qui est un autre clin-d'œil à ce même animé. petite anecdote d'ailleurs, Noriko explique qu'elle n'a pas eu le temps de faire les autres cosplay mais en réalité en 1994 on n'était qu'à la deuxième saison, les autres guerrières n'existaient pas encore !
Certains personnages auraient vraiment mérité un plus grand développement....c'est moi ou Jung ressemble à Meryl et Le coach à Miller dans Metal Gear Solid ? Turning and returning to some secret place inside, Watchin' in slow motion as you turn my way and say: Take my breath away ! (Conclusion) Alors faut-il consacré deux petites heures pour regarder Gunbuster ? Je crois que cela parait assez évident comme réponse : Bien sûr que oui ! L' avantage est que cette série est parfaite pour se lancer dans le monde des Mécha, regarder un animé des années 80 et découvrir le style Gainax ! C'est un classique un peu oublié sauf pour les fanas de gros robot que je vous recommande mais qui est pas évident à trouver, en effet la série originale n'a pas été réédité depuis un petit moment et on le trouve rarement à un bon prix (c'était encore pire il y a 3 ans de cela !), par contre vous pouvez toujours trouver la version du film mais bon malgré tout ce que j'ai dit sur ce film ça reste toujours un moyen de découvrir Gunbuster, on fait avec ce qu'on a ! En tout cas, Gunbuster est un très bon animé qui a bien vieillit alors si vous voulez regardez un animé épique avec ces personnages haut en couleur digne d'un Gurren Lagann alors vous savez ce qui reste à faire 😉 Ce billet fut relativement assez court mais c'est pour préparer celui du mois prochain qui sera plutôt long (voire en 2 partie) car on va finir une série qui dure et dure....je crois en avoir trop dit. N'oubliez pas de jeter un rapide coup d'œil sur mon avis du dernier film Evangelion 3.0 + 1.0 (et oui il est enfin sorti) Sur ce bon fin de vacance ! Allez faite moi bruler vos boulons !

Another
It's just another day doo doo doo doo dooo doo It's just another dayyy Hélas oui, les choses ne prennent jamais fin, il y a une suite à cette histoire et elle se rédige devant vos yeux mais avant de poursuive tout cela, quelques infos sont nécessaire. Another est avant d'être un animé, un light-Novel de Yukito Ayatsuji (et non un roman comme on peut le lire, le tout en trois tomes) qui a eu un sacré succès puisqu'il est devenu un best-seller au Japon. "Et c'est là qu'il est adapté en animé !" Non il fût d'abord adapté en manga par Hiro Kiyohara (qui est un homme et non une femme comme on peut aussi le lire partout), spécialisé dans les histoires horrifiques. C'est enfin à ce moment qu'Another est adapté en animé, c'est la version qui nous intéresse. C'est le studio P.A.Works qui a la lourde tâche d'adapté une œuvre plutôt populaire et apprécié. P.A.Works c'est surtout l'animé Angel Beats! (2010) que j'avais bien apprécié, ils ont fait aussi Charlotte (2015) mais c'est en tant que studio de soutient qu'ils ce sont fait connaitre en participant sur différents projets comme Darker than Black (2007), Eureka Seven (2005) ou encore Evangelion: 1.0 You Are (Not) Alone (2007). Ils ont également travaillés sur les scènes animés des jeux Professeur Layton.
C'est en 2012 que l'animé Another voit le jour, réalisé par Tsutomu Mizushima qui s'est fait connaitre par l'animé Girls und Panzer (2012) mais il a également réalisé xxxHolic (2006), Squid Girl (2010), Joshiraku (2012), Prison School (2015) ou encore Blood-C (2011). Il me faut aussi répondre à une question qui demeure depuis cette introduction : Pourquoi j'ai décidé de revoir Another ? J'ai deux réponses à cela, d'abord je suis le genre de personne à voir ou à revoir un animé dès que je vois un DVD en occasion pour un petit prix, ce fut le cas pour Another. Quand à l'autre raison c'était pour lui donner une seconde chance parce que je ne l'avais pas aimé, je n'avais pas la même expérience en matière d'animé à l'époque, je me suis dit que j'ai peut-être rien compris à l'œuvre et entre deux visionnages d'un écart de 7 ans je saurais au moins si Another est un bon animé. D'accord me direz-vous mais ça parle de quoi Another ? L'intrigue commence par une légende urbaine, en 1972 dans la ville de Yomiyama, une fille nommé Misaki est studieuse, sportif et appréciée de tous le monde, c'est le genre de fille qui sait tout sur n'importe quoi qui a gagné tout les compétitions sportif et qui possède l'intégrale d'Evangelion et de Sailor Moon (probablement). Malheureusement pour Misaki sa vie trépidante va prendre fin brutalement dans des circonstances obscures, certains parlent d'un incendie quand d'autre parle d'un accident bref on ignore les détails. La disparition tragique de Misaki va provoqué une profonde tristesse dans son école au point même qu'un élève pointe du doigt le pupitre de Misaki en disant qu'elle est là pour finalement convaincre à toute l'école entière que Misaki est toujours parmi eux. Oui ils pètent tous un plomb mais lors d'une photo de classe pour la remise des diplômes, on peut apercevoir sur la place vide de Misaki qu'elle apparait en souriant ce qui n'est pas du tout normal quand tu es censé être six pied sous terre.
L'intrigue prend place 25 ans plus tard de ces "évènements" (en 1998) où on suit la vie absolument pas trépidant de Kôichi Sakakibara un garçon qui a des problèmes cardiaques et qui vient d'être transféré dans l'école de Yomiyama où il se rend compte que l'atmosphère y est pesant et que les autres étudiants de son âge lui posent d'étranges questions concernant son passé. Le cerise sur le gâteau est sa rencontre à la sortie de l'Hôpital avec Mei une fille qui a le don d'apparaître derrière ton dos (avouez que vous avez fait de même hein ?), qui parle lentement et porte un bandeau sur l'oeil.......désolé ma vieille mais David Bowie et Bryan Ferry l'ont fait bien avant toi.
Kôichi va alors s'intéressé à cette Mei et va apprendre à ses dépends qu'elle est ignorée de la classe à cause de la malédiction de la classe 3-3. Et je vois déjà la question : "Mais c'est quoi le rapport avec l'Histoire du début avec Misaki ?" Vous savez dans quelle classe était Misaki ? Oui dans la classe 3-3 qui depuis 25 ans subit une malédiction qui consiste à la mort de plusieurs élèves dans des circonstances troublantes et hasardeuses et dont les survivants de chaque année ne s'en rappelle pas. Tout ce que l'on sait est qu'il y a une personne en trop dans la classe, cette personne est le fantôme qui "provoque" les accidents mortelles. Une promotions d'il y a quelques années à eu l'idée d'ignoré un élève pour rétablir le nombre exacte d'élève et ainsi éviter des morts, Mei est cette élève ignorée. Kôichi va alors tenter de trouver le fantôme pour éviter de passer une année de merde....au vu de la situation je pense que le terme "merde" est encore trop gentil. Au fil du temps, Kôichi va former sa petite bande pour percer les mystères de la malédiction. One way or another, I'm gonna find ya, I'm gonna get ya, get ya, get ya, get ya Pour ceux qui n'ont pas vu cette animé, sachez que je viens de spoiler la moitié de l'animé non pas par plaisir mais pour vous parler d'un point plutôt gênant d'Another : Sa Lennnnnnnnnteuuuuuuuur. Mon dieu que l'intrigue met des plomb avant enfin de démarrer ! Pour preuve mon résumé qui est la base scénaristique de l'intrigue ne démarre (et se développe) qu'à l'épisode 6 sur les 12 épisodes de la série, ne vous attendez donc pas à un animé rythmé. Attendez ce n'est pas parce qu'un animé est lent qu'il en est inintéressant (.Hack// Sign par exemple) mais ce qui pèse dans l'intrigue c'est surtout qu'il est mollasson ! Purée je crois que sur tout les animés que je vous ai présenté, Another est le plus mou ! C'est simple, on avance trop au goutte à goutte dans l'intrigue au point même que j'hésite à parler de meublage tant qu'on avance pas dans l'histoire, même la première saison de Sailor Moon est plus rapide alors qu'il y a plein de filler et que la série est plus long qu'Another. Le spectateur ne possède que l'essentiel des informations de l'intrigue qu'au milieu de l'animé c'est dingue ! En temps normal, un animé ne doit pas dépasser les trois premiers épisodes pour donner l'essentiel de son intrigue, dès qu'il dépasse ce temps on peut déjà savoir que le rythme sera mollasson. "Alors il se passe quoi durant la première partie de l'animé ?" Il se passe qu'on assiste à une phase de recherche de la part du héros pour comprendre pourquoi les autres élèves ne voit pas Mei....Quoi ? La malédiction ? Bah on l'ignore à ce moment de l'animé donc on se focalise sur Mei mais je reviendrez plus tard sur cette première partie. Tout ce que vous devez savoir pour l'instant est que le début est très mou et très lent au point même qu'on tourne très vite en rond....le tout étant aussi rapide qu'une course d'escargot. Maintenant savez vous ce qui pourrait être encore pire ? Ah bah oui les gars on ne touche jamais le fond avec Another ! Ce qui pourrait aggraver le cas d'Another sont les personnages et particulièrement Kôichi. Kôichi est un héros plat, vide, mou et n'ayant que trois émotions sur son visage....il est littéralement ennuyeux et aussi charismatique qu'une planche à pain et croyez-moi qu'une planche à pain n'est clairement pas ce qui a de plus fun dans la vie. Le problème est qu'on est indifférent envers Kôichi parce qu'il semble être constamment détaché de l'intrigue, j'ignore si c'était pour créer un style ou un effet dans l'atmosphère mais si c'était le cas c'est raté ! C'est raté pour la simple raison que suivre un personnage qui n'a que très peu d'émotion et semble être absent....c'est difficile à s'identifié à lui, d'autant que c'est vraiment ballot quand c'est ton héros principal ! Du coup, on sent que l'animé ne mise pas sur Kôichi mais plutôt sur les autres personnages, le problème (oui encore un) est que les personnages sont clairement des clichés les plus clichés des personnages d'animé. On a d'abord Mei qui est une Kuudere, Izumi est une tsundere....Ah peut-être devrai-je mieux expliquer les termes mentionnés. Dans l'animation Japonaise, à partir de la fin des années 90 on a remarqué qu'il y avait des clichés récurrent concernant les personnages surtout chez les filles, c'est ce qu'on appelle les Deres. Il existe plusieurs types et de variation de Deres mais en général on simplifie en 4 catégories (parfois en 5 mais on va pas chipoter hein ?) : - La Tsundere est une fille hautaine et "violente" mais qui va devenir affectueuse et douce par la suite. L'exemple parfait est Rin Tōsaka de Fate/Stay Night et ça tombe bien que je la mentionne puisqu'un des personnage d'Another qui va aider le héros pour lutter contre la malédiction est une tsundere nommée Izumi Akazawa la délégué censé éviter les morts accidentelles. - La Yandere est le contraire de la Tsundere, c'est à dire que c'est la fille douce qui va devenir violente mais surtout psychotique. L'exemple qui me viens à l'esprit est Yuno Gasai de Mirai Nikki qui en est la définition parfaite. Another ne possède pas de Yandere à part peut-être.... - La kuudere est une fille qui est froide et ne montre aucune émotion mais qui va devenir un tout petit peu amicale surtout envers le héro masculin. Mesdames et Messieurs l'exemple de ce type de personnage est issu d'un des meilleurs animé du monde j'ai nommé Rei Ayanami de Neon Genesis Evangelion. Dans Another c'est Mei qui est pareil mais avec un cache-oeil (ce que les filles ne ferait pas pour se faire remarquer). - Et enfin la Dandere (à ne pas confondre avec Deredere comme moi ^^') qui est une personne Gentile mais surtout timide au point qu'elle n'a pas de lien social jusqu'à sa rencontre avec le Héros qui va lui permettre d'être très social (et prendre confiance en soi). L'exemple le plus frappant est Hinata dans Naruto mais il n'y en a aucun dans Another. Tout ça pour dire que les personnages d'Another sont archétypale au possible, non pas qu'en soi cela me dérange parce qu'on voit ça dans plein d'autres animé mais ils ont tendance à combler un cruel manque de développement des personnages par ces clichés et là cela deviens problématique. C'est problématique parce qu'on se rend très vite compte que les personnages sont vide mais surtout que l'utilisation de ces clichés ne sont pas fait avec intelligence, j'ai la sensation par exemple qu'on a fait de Mei une Kuudere pour en faire une Rei Ayanami 2.0 (je pense surtout de sa relation avec le Héros) sans vraiment comprendre la subtilité d'un tel cliché. Je pourrais dire de même avec Izumi, j'ai l'impression qu'ils ont voulu faire une Asuka dans Evangelion pour amener la notion de rivalité avec Mei parce que dans Evangelion il y avait cette rivalité avec Asuka et Rei, sauf que dans Evangelion il y a tout une imaginerie et une histoire entre ces deux femmes qui amène cette 'rivalité', dans Another c'est juste utilisé comme tel parce qu'Evangelion à fait pareil, pour le coup on se retrouve avec une œuvre qui ne comprend pas ces propres clichés. On aura à droit à (presque) tout les clichés du genre. Je passe les détails sur les autres personnages secondaires de la série qui sont également archétypale comme l'intello au lunette etc.... Ce qui va me permettre de passer à ce qui est selon moi le second gros défaut de la série. Another est désigné comme un animé d'horreur sur internet et même sur le coffret de DVD sauf qu'en regardant une seconde fois cette série je me suis rendu compte que la qualification d'horreur est à la limite d'être remis en question. Pour faire simple, Another a clairement le cul entre deux chaise voire plus. Comment cela ? Et bien d'abord Another se présente comme un animé horrifique, ce qui implique les codes du genre horrifique mais la question qu'il faut se poser est de quel sous-genre horrifique Another s'inspire t-il.....est c'est là que l'animé devient très bancal. Au début du récit Another se veut être un récit d'épouvante, c'est à dire qu'il met en scène des phénomènes surnaturel dont on ne peut expliquer ces phénomènes ce qui génère la peur car ce qui fait peur est le manque d'explication et/ou de clarté dans ces faits. Dans Another, c'est toute l'histoire de la malédiction, c'est Mei qui apparait comme un fantôme, c'est les morts "accidentelles" etc..... Cela se complique vers le milieu de la série quand la série commence à jouer sur le gore et mise plus sur la violence visuelle que le surnaturel........cela devient un autre type de récit horrifique. Pour résumé mon idée, c'est comme voir un film qui commence par Ju-on: The Grudge mais qui se finit par être du Destination Final (que je ne considère pas comme un film d'horreur, désolé s'il y a des fans), on est d'accord que le style à clairement changé. Bon si cela ne vous convint pas (mon argument n'est pas top j'avoue) il y a pire dans le même domaine. En vérité Another se rapproche plus du Thriller que du récit horrifique et là cela devient vraiment compliqué. Après plusieurs recherches j'ai compris que l'horreur et le thriller peuvent cohabité ensemble dans ce cas on parle de thriller horrifique mais cela reste avant tout un thriller c'est son point d'encrage comme j'aime bien le dire. Le Thriller repose sur une enquête pour aboutir au dénouement qui est très souvent le nom du meurtrier, l'animé Ereased en est un très bon exemple car tout l'intrigue repose sur qui est le meurtrier, comment il s'y prend, pourquoi etc.... et on t'explique tout. Another fait de même, il explique certains phénomènes surnaturelle qui pour le coup n'en sont pas et....et.....Another c'est pas un animé d'horreur ? Les plus perspicaces d'entrevous auront très vite compris le problème, Another tente de faire cohabité deux genre contradictoire parce qu'il garde les structures narrative de ces deux genres : L'horreur qui repose sur le surnaturel et le manque d'explication et le Thriller qui repose sur des faits concret (même en se mêlant dans le fantastique) et des explications. Comment peux-tu faire peur si tu explique l'inexplicable ? Comment peux-tu être crédible si tu n'explique pas tout ? Le mieux est est d'expliquer ce phénomène par un exemple concret, je vais vous parler de la démystification de Mei dans Another ou comme j'aime bien le dire la démeistification 😅. L'intérêt d'Another dans la première moitié de l'animé est tout le mystère qui entour Mei, cette étrange fille dont personne ne voit, qui parle comme un fantôme, apparait et disparait à sa guise et qui est aussi pâle qu'un mort. Au début de l'intrigue seul koichi la voit et est attiré par cette dernière, il se demande si elle est réelle vu que tout le monde ignore son existence. Au fil de l'intrigue (à l'épisode 5 de mémoire) Koichi va être ignoré par sa classe suite à quelques morts étranges survenue suite à sa persévérance de vouloir convaincre les autres de l'existence de Mei. Jusque là le récit d'épouvante fonctionne plutôt bien, j'ai assisté à 4 épisodes où la série tente de mettre en place une ambiance lugubre et mystérieux où on ignore totalement ce qui est réelle ou pas, je ne vois pas ce qui pourrait tout foutre en l'aire. C'est à ce moment qu'il va se passer la chose la plus incroyable, Koichi (le héros) qui comprend qu'il est mis de côté par la classe va faire la chose la plus improbable qu'il soit : Il va appeler la mère de Mei qui l'invite chez elle et cette dernière lui dit qu'elle n'est pas un fantôme mais est ignorée par la classe comme lui !
Pourquoi tu as fait ça Another ? Pourquoi tu t'emmerde à créer une ambiance pesante pour le faire essouffler comme un gâteau ? Parce qu'en plus de foutre en l'aire ton ambiance, alors que c'est censé être un animé d'horreur je vous le rappelle, tu rend ton héroïne très conne, non parce que disparaitre sans raison et se faire passer pour un fantôme alors que tu n'en n'est pas un faudrait m'expliquer pourquoi elle agis comme ça ! La réponse en faite est qu'Another reprend sa structure de Thriller sauf que ces changements de structure narratives sont toujours brutales d'où ce sentiment d'assister à un animé qui ne sait jamais où se placer (en plus de créer des incohérences). Pour aggraver encore son cas, Another ne sais pas non plus utiliser à bon escient ces références car une fois de plus il a le cul entre deux chaises, tantôt il va jouer sur des références extérieur à l'animation Japonaise, tantôt il va faire un animé avec tout les archétypes possible. J'en ai déjà parlé plus tôt mais je vais plutôt me concentrer sur les inspirations d'Another, j'ai repéré plusieurs références à des films mais comme je l'ai déjà dit ce n'est jamais utiliser à bon escient. Je vais prendre l'exemple le plus parlant la fameuse scène de danse dans la classe entre Koichi et Mei, bon si on saute la question "Pourquoi il a une putain de scène danse dans un animé qui est censé créer une atmosphère angoissante ?" on comprend que c'est une référence à...... Vous savez quoi ? On va jouer à un jeu, vous allez le devinez voici la scène : Mais qu'est-ce que..... Vous avez devinez ? J'en suis sûr que oui puisqu'il s'agit.... Bon c'est bien tout ça mais pourquoi avoir fait une référence à ce film précisément ? Pourquoi cette scène ? Quelle est son utilité ? Je suis persuadé qu'aucune référence n'est gratuit mais je dois admettre qu'ici je ne vois pas pourquoi un animé d'horreur fait cette référence précis, il me semble que le réalisateur du film en question avait un jour être un Otaku mais c'est très vague comme justification.
N'aurait-il pas été plus judicieux de mettre une référence à l'horreur justement ? J'en fait un plat pour pas grand chose finalement mais cela montre une forme de maladresse qu'Another accumule. Maladresse qu'on retrouve aussi dans sa culture Otaku, je ne sais pas si c'est moi mais je trouve qu'il y a pas mal de référence à Evangelion : La mère de Koichi s'appelle Ritsuko (en plus de l'avoir perdu), ils ont un oiseau qui s'appelle Rei, Mei ressemble beaucoup à Rei, le père de Koichi est absent physiquement (en plus d'être un gros con qui commence toujours par sa phrase de merde : Il fait chaud en Thaïlande), le pote du héro qui se comporte comme Toji et probablement quelques autres moments. Alors oui Another à bien le droit de faire des références à Evangelion mais l'utilisation de ces subtiles références n'a pour unique but de faire plaisir aux Otaku pur et dur qu'autre chose en faite, ce qui est un peu bête selon moi mais bon c'est tout le principe du Fan-Service. Tiens puisqu'on parle de fan-service, comment ne pas parler d'une autre scène d'Another qui mériterai aussi un facepalm par rapport à l'intrigue mais qui résume bien la philosophie de l'animé. Imaginons que vous êtes un groupe de personne composé de filles populaire et de garçon lambda, vous devez sortir de la ville pour rencontrer une personne qui détient peut-être la clé du mystère, ils s'avère qu'il travaille dans un hôtel pas loin de la mer....donc de la plage.....et qui dit plage dit Fan-service. Oui Another a été jusque à interrompre son intrigue durant un épisode entier pour des héroines en petite tenu de plage, gros plan sur les fesses et les boobs, les jeux de plage, il y a même des tentacules oui des tentacules ! Je crois qu'en faite Another à l'Alzheimer, il ne se rappelle jamais qu'il est un animé d'horreur, qu'il est censé créer une atmosphère angoissante mais qu'à la place on fait du fan-service, j'ai l'impression que cette animé qui prend les Otaku pour des cons et prend toutes les caricatures possibles pour satisfaire "l'Otaku moyen" sauf que je n'aime pas cette mentalité. Il faut arrêter de croire que ceux qui regarde des animés passe le temps à imaginer des waifu et qu'on est totalement asociale parce que c'est faux ! Tentacule, concombre des mers, petite tenue....oui oui c'est censé être un animé d'horreur, je suis terrifié. Oh, think twice, 'cause it's another day for you and me in paradise Bon je pense que vous avez compris depuis un petit moment que je ne suis pas tendre avec Another et je suis loin d'en avoir fini, cependant je vous propose une petit "pause" dans ce déferlement salé pour se concentré sur les qualités, parce que oui quand même il en possède....pas beaucoup mais il en possède. Tout d'abord d'un point de vue de l'animation il n'y a rien à dire de négatif, non franchement l'animé est jolie, bien animé et n'a pas vieillit d'un pouce. L'ost bien que pas aussi marquant que dans d'autres productions que j'ai pu vous présenter à le mérite de créer l'atmosphère que l'intrigue était censé produire. C'est le compositeur Kow Otani qui est derrière tout ça un nom qui vous dira peut-être quelque chose puisqu'il est le compositeur d'un jeu plutôt méconnue qui s'appelle Shadow of the Colossus. Difficile d'expliquer l'ost de ce Another puisqu'il est très discret puis il se fait remarquer au moins une fois par épisode car il prend de l'ampleur selon la situation dans l'intrigue. Par exemple, nos héros vont devoir franchir une barrière pour accédé à un lieu interdit (pour ne pas dire banni) dans leur école, une fois qu'il ne reste que le seul personnage du groupe qui doit traverser cette fichue barrière une musique assourdissante se fait entendre et prend une certaine ampleur jusqu'à atteindre un point culminant : L'interlude ! Écoutons les thèmes qui mérite notre attention : - From Behind - Thème connu mais dont j'ai oublié le nom....à part qu'il s'appelle Track 7 - Encore un thème dont j'ignore le nom mais qui est très efficace Le problème majeur de cette ost est qu'elle n'est pas assez mis en avant ou plutôt qu'il y a étonnamment trop de bruit (dialogue ou autre) qui empêche d'immerger dans cette ost diablement efficace, dommage. Un petit mot rapide sur la VF qui est plutôt bonne, pour preuve j'ai revu cette animé entièrement en français et cela ne m'a pas dérangé, il n'y a rien à dire de plus si ce n'est que c'est une bonne VF. J'ai longuement insisté sur le fait qu'Another est plutôt ennuyeux que flippant mais pour prouvez que je ne suis pas quelqu'un de mauvaise foi je dois bien admettre que quelques fois l'animé à réussie à créer une atmosphère angoissant. Lorsque j'affirme cela je pense surtout aux cauchemar de Koichi qui sont vraiment réussie (et même le deuxième m'a fait légèrement sursauter), à quelques plan bien réussie qui isole le ou les personnages, les couleurs terne mais hélas trop sombre sont tout aussi une bonne idée. Il y a aussi des mini-interlude représenté par des plan sur des poupées gothique voire macabre entre certaines scènes, ce qui contribue à cette ambiance horrifique mais le bémol est que l'animé utilise ce procédé que durant les quartes premiers épisode, dommage une fois de plus. Parfois Another réussie vraiment à créer une ambiance terrifiante mais ces moments sont trop rares. Another ne manque pas de bonne idée mais il se sent obligé de le gâcher comme le fait que le héros se dit peut-être qu'il est le "mort" ou encore que la culpabilité le ronge et qu'il est responsable des morts dans sa classe. Le problème c'est que son doute d'être l'intru se dissipe en deux secondes (dans le même épisode je veux dire) quand un personnage touche sa main et ne ressent pas de la froideur....ce qui n'est fondé sur rien puisque cette même personne affirme que ça ne prouve rien....oui Another a tendance à être bipolaire et aime les contradictions. Contradictions plutôt gênant puisque cela a tendance à rendre Another.....débile. Je sais que c'est pas un défaut valable mais c'est un défaut qui revient souvent sur le net alors bon il va bien falloir l'admettre : Another est Débile ! Je ne vous cache pas que cela va être la partie la plus amusant de ma critique parce que quitte à tirer sur l'ambulance autant le faire à coup de missile à neutron. Alors qu'est-ce qui rend Another "débile" ? D'abord tout ce que je viens de dire plus haut, c'est à dire les contradictions dans les choix de narration et de style qui génère d'étrange situation mais c'est surtout dans les péripéties en soi. Ceux qui ont vu l'animé ont probablement en tête le dernier quart de l'animé en tête mais patience je garde le meilleur pour la fin ! Revenons à notre copine Mei et plus précisément de sa démystification parce que jusque là j'ai précisez que c'était un terrible choix de casser l'image fantomatique de Mei (vous savez quand Koichi appelle la mère de Mei OKLM 👌) mais c'est quand on a la révélation que Mei est ignorée de la classe plutôt qu'être un fantôme que l'ont se dit : "Mais en faite Mei est conne" Pourquoi cela ? Attendez dans les premiers épisodes elle apparait et disparait comme un fantôme alors qu'elle n'est pas un fantôme ou encore qu'elle parle ou agis comme un fantôme. Pourquoi elle fait ça ? Ça l'amuse autant d'agir comme ça ? Elle s'est levée un matin et c'est dit que ce serait marrant d'être un fantôme vu que tout le monde l'ignore ? Qui agirais comme ça ? Et pas la peine de me dire qu'elle fait ça parce qu'elle pense qu'elle ne mérite pas l'attention des autres parce que personne ne fait ça, c'est incohérent ! Incohérence provoqué par les fails d'écriture mentionné depuis le début de cette critique, ce qui m'amène aux dernier quart de l'animé et je vous prévient qu'il faudra vous accroché parce que je pense jamais avoir vu une fin aussi nanardesque dans un animé. Je pense sincèrement que le studio était conscient des nombreux fails de leur projet, n'arrivant jamais à se stabilisé, ils n'ont que deux choix à faire : Soit ils décident d'assumer la fragilité de l'anime et de garder le cap qu'ils ce sont fixés, soit ils partent dans un tout autre délire pour marquer les esprits (Signe assez révélateur d'un animé qui ne tient pas la route), je vous laisse devinez quel chemin il a pris. C'est quand même incroyable que certains être-humain dos au mur préfère se crasher en beauté plutôt que de relevé un minimum le niveau mais gardant un certain honneur, oui Another a pris la seconde option, est-ce que cela a été payant ? On va dire que ça au moins le mérite d'avoir marqué les esprits.....mais pas vraiment dans le sens qu'on pourrait s'attendre. Bon, je vais me permettre d'expliquer la situation sans trop spoilé : La classe 3-3 décide de partir en classe verte dans un grand manoir perdu au milieu de la forêt parce que lors d'une année précédente, la classe avait restauré un temple délabré croyant que la malédiction s'estomperait.....sauf que ça n'a pas marché.... "alors pourquoi ils reviennent précisément dans ce temple ?" Bah....ils le font chaque année, c'est pas parce qu'il a une malédiction qui tue tout le monde qu'ils faut changer le planning scolaire.....est-ce que je vous ai déjà dit qu'Another était un peu débile ? Bon, il y a une histoire d'amnésie générale qui fait que les survivants précédant ne ce souvient de rien (facilité scénaristique) mais l'un d'entre à eu la bonne idée d'expliquer comment rompre la malédiction, découverte fortuite de sa part mais qui le hantera tout ça vie malgré son amnésie....ce qui semble incohérent. Par contre, cette personne était un peu (beaucoup) con puisque pour aider les maudits des années suivants il a caché la solution sans dire ce que sait, ni à quoi cela ressemble et encore moins où il se cache.....est-ce que je vous ai déjà dit qu'Another était débile ? Il s'avère que nos héros trouve la solution et décide de l'appliquer dans ce manoir mais non sans crainte puisqu'ils doivent tuer quelqu'un sauf qu'ils ne savent pas qui. C'est à ce moment que l'animé part en couille et croyez-moi que c'est gentil comme terme. Pour faire simple, un personnage secondaire qui avait jusque là deux réplique à tout casser décide de péter un câble du jour au lendemain et de dévoilé à la classe entière la vérité concernant la solution pour rompre la malédiction et donne l'ordre de tuer la petite Mei parce que......parce qu'on a marre de voir une pseudo Rei Ayanami gothique trainer dans la classe ! (je rigole il y a une vrai raison mais c'est trop long à raconter) Tout devient des psychopathe-Zombie qui veulent la peau de Mei sauf le héro parce qu'il est fan d'Evangelion.....euh je voulais dire parce qu'il trouve que c'est pas bien. S'ensuit un carnage entre les élèves qui s'accusent entre eux, se tue entre eux, il y a la gérante qui tue aussi les élèves alors qu'elle n'est pas concerné et fout le feu dans le manoir (il y a bien une raison mais c'est tellement mal expliqué), il y a des élèves qui en ont rien à faire, il y a encore un personnage qui pète un plomb mais par jalousie mais surtout les morts sont d'un ridicule mon dieu ! exemple des mini-interludes dans les premiers épisodes. Oui je ne vous ai même pas parlé des morts dans Another, le plus connu reste probablement celle qui se fait empalée par.....un parapluie, non ce n'est pas une blague. Vous en jugerez que cette mort est ridicule mais globalement les morts ne sont pas extraordinaires jusque ce qu'arrive le dernier quart de l'animé. Je vous passe le fait que Mei possède un nouveau pouvoir celui de voir le "mort" à abattre (facilité scénaristique) mais au moment où elle dit qui est le "mort", TA-DA un évènement perturbateur arrive ! J'ai également oublié de préciser qu'Another adore frustrer son spectateur en coupant toujours au moment précit d'une révélation ce qui génère de la frustration au lieu de créer du suspense, comme par exemple une crise cardiaque d'un personnage au moment exacte où il relève une chose important ou encore un coup de téléphone qui interrompt tel ou tel révélation. Le problème est qu'Another fait ça TOUT LE TEMPS ! Terminons rapidement cette critique parce que je me sens de plus en plus fébrile, après plusieurs morts plus débile les uns que les autres, mention spécial à la fille qui tombe d'un étage et se retrouve dans une pose qui génère plus du rire que de la peur, ce qui sera le cas pour quasiment tout les morts de ce dernier quart. Je disais donc qu'après plusieurs morts, Mei dit enfin qui est le mort qui s'avère s'être fait piégé tout seul comme un grand....littéralement personne n'a rien fait sur le "mort" il s'est fait piéger tout seul.....est-ce que je vous ai déja dit.... "OUI tu nous le dit tout le temps alors qui est le mort ?" Très bien le mort est..... Si a première vu on pourrait se dire que le twist final est bien trouvé il y a cependant un petit hic ou plutôt plusieurs hic. Le premier est que c'est incohérent que cela soit cette personne parce que d'abord l'intrigue nous donne pas tout les éléments pour "deviner" que c'était cette personne, même en revoyant l'animé en connaissant ce détail on ne le devine pas....
De plus, comme je le dit dans la zone spoiler le comportement de ce personnage est incohérent, c'est dur d'expliquer sans spoiler mais c'est dommage que cela soit mal appliqué. Mais ce qui fout vraiment tout en l'air n'est pas en soi la révélation en soi, ni les incohérences qu'ils génèrent mais plutôt comment on l'apprend. Koichi refuse de croire que le "mort" est cette personne mais Mei lui donne des preuves.... 1/ La place en trop n'était pas dans la classe..... C'est incroyable comme tout le monde s'en fout en faite de cette malédiction. 2/ Elle a fouillée le registre des décès est s'avère que le "mort" est....mort. Quand à la troisième preuve, je dois vous le dire et je m'excuse d'avance pour le peu de gens qui aurait voulu regarder cette animé après la lecture de ce billet mais la troisième preuve est que Mei a vu le meurtre du "mort" il y a un an et demi de cela, ah bah c'est sûr que si elle a vu le meurtre du mort elle ne peut pas se tromp.....QUOI ! Attend Another tu es en train de me dire que Mei savez depuis le début qui était le "mort" ? Mesdames et Messieurs je vous annonce fièrement que le trou du cul de l'année est remis à Mei pour ne pas avoir dévoilé sans raison qui était le "mort" si ce n'est pour éviter de blesser les émotions du héros. C'est touchant Mei mais tu aurait pus éviter les nombreux morts d'innocents de ta classe, d'être innocentée dès le début, d'éviter d'avoir été mis de côté par la classe, de faire de toi un héros vénéré mais surtout que je pète un putain de plomb tout ça pour une carpe ! Et puis Koichi aussi il est un peu con aussi.... Le gros problème est qu'Another n'explique pas une règle pourtant important, du coup pour l'aspect thriller c'est aussi raté. Et la cerise sur le gâteau revient aux survivants qui décide de laisser un indice pour les prochains maudits mais en cachant la solution sans dire ce que sait, ni à quoi cela ressemble et encore moins où il se cache.....on est d'accord, Another est vraiment débile. Et puis, pourquoi l'école ne supprime tout simplement pas la classe ? Ils ont changé le nom et changé la salle de classe mais n'ont pas supprimé la classe, pourquoi ? Il faut croire qu'une grève aurait été plus dur qu'une malédiction qui tue tout le monde, en faite je suis encore surpris que cette école reçoit des élèves ou même que des parents envoie leurs enfants dans cette écolé, bref vous avez compris qu'il n'y a rien à comprendre. Ne vous retenez pas ! Vous êtes autorisé à rire (surtout l'image de droite) If there's something strange, In your neighborhood,Who you gonna call ?....Someone else (respect si tu as la ref, euh je veux dire conclusion) Reprenons notre calme et donnons enfin le mot de la fin. Malgré que cette critique fut très salé, je ne peux pas vous cacher qu'Another n'est pas un navet comme je pourrai le laissez sous-entendre mais il n'est clairement pas un bon animé. Si je suis aussi sévère avec lui c'est parce qu'il fût populaire pour son argument d'animé qui fait "peur". Another est surtout un échec total dans ce qu'il a entrepris, à force de courir sur différents gibiers il finit par en attraper aucun. Le problème majeur d'Another est son écriture catastrophique qui avec beaucoup de recul n'a aucun sens (comme pourquoi ne pas supprimer la classe ?), les règles qu'il instaure sont flou (cette histoire d'amnésie autant pour les victimes que pour la famille du mort par exemple) mais surtout l'utilisation massive de cliché qui sert de cache misère à un manque de développement. Il est difficile d'apprécier les personnages tant ils sont des clichés et les incohérences scénaristiques font d'eux des imbéciles finis. Le pire dans tout ça est que j'ai l'impression qu'il y avait un sous-texte, probablement issue du Light Novel mais l'animé semble avoir juste bêtement repris les évènements de l'intrigue sans vraiment réfléchir au sens que cela puisse apporter. Il s'agit probablement d'une commande au studio mais les commanditaires ont très mal expliqué l'œuvre d'autant que ceux qui travaillent dans l'animation Japonaise n'ont pas vraiment le temps de lire 3 Tomes pour cerner l'œuvre.
Another aurait pu être une réussite s'il c'était contenté de suivre une ligne de conduite précis sans passer par la case Fan-service ou le changement de ton surtout vers sa fin, à croire que même les membres du studio n'y croyait plus du tout. Another connaitra également une adaptation cinématographique qui serait encore pire que l'animé d'après les avis sur le net. Peut-être que le manga est meilleur mais pour le moment je vous propose d'arrêter cette éprouvante critique. Pour la première fois depuis que j'écris sur Romstation je vous déconseille un animé : Another est une déception pour ceux qui recherche le frisson surtout quand on voit inscrit sur la jaquette du DVD "Plongez dans la terreur la plus profonde", la seule chose qui sera profond sera votre ennuie et la seule chose que vous devriez avoir peur est de vous endormir devant. Cependant, je vous conseille Hinamizawa, le village maudit dont j'en avait déjà parlé sur ce site qui est pour moi bien plus réussit que ce Another. Sur ce je vous souhaite un bon été ! Ah bah c'est sûr que c'est pas une malédiction qui va vous empêcher de vous éclater à la plage.....purée Another enlève ces tentacules je t'en prie !

Mobile Suit Gundam 079
Pour aller plus vite, Mazinger Z (1972) de Gō Nagai sera le premier Mécha géant dirigé par un pilote (le précédant était télécommandé par un enfant) puis les années 80 seront marqué par le concurrent de Gundam : Macross ! Il y a tellement de série de Mécha et de variation qu'il serait difficile et fastidieux de tout nommer mais retenez qu'il existe deux types de Mécha : Les Real Robots (les robots réaliste comme Gundam) et les Super Robot (les robots Géants) du moins jusqu'à ce qu'Evangelion arrive et créer une sorte de synthèse des deux type de Mécha mais j'en parlerai un autre jour promis (c'est un grand fan d'Evangelion qui vous le dit vous pouvez me croire !). La question qui vous viens peut-être à l'esprit est pourquoi on a créer autant de série de Mécha ou plutôt pourquoi ça marche aussi bien ? Et sachez que pas mal de sociologue (si c'est bon le terme) ce sont penchés sur la question, les raisons d'un tel phénomène serait née des conséquences des bombardement atomique d'Hiroshima et de Nagasaki en 1945, ces séries montre souvent des personnages fasciné par la science voire font l'éloge de la science comme pour se rappeler d'un temps ancien où le Japon était puissant, les robots serait comme une forme de Catharsis. C'est aussi les Mécha qui feront naitre le terme "Otaku" qui sont des personnes fans de robot et d'animé dans un premier temps.
Une autre raison du succès des Mécha réside très souvent dans la complexité de l'intrigue, la multitude des personnages ainsi que les enjeux qui sont d'abord mondiaux (pour ne pas dire dans l'univers) pour finir personnel. De nos jours, il existe beaucoup de variante du genre mais Gundam reste la référence en matière de Real Robots mais pourquoi ? Parce qu'il en est le créateur ? Oui mais pas que.... Le réveil du Gundam est un classique dans le genre Mécha ! Mobile Suit Gundam est une série créé par Yoshiyuki Tomino et Hajime Yatate. Yoshiyuki Tomino est un réalisateur a fait ses armes sur la série Astro Le petit robot (on y revient) et sur Heidi en tant que Storyboarder ainsi que sur quelques projet de l'époque. C'est surtout avec Gundam qu'il va se faire connaitre et va se forger une réputation de spécialiste de Mécha, on parle quand même d'un gars qui à révolutionné le genre ! Quand à Hajime Yatate....et bien il ne s'agit pas d'une personne mais d'un collectif formé par des membres de Sunrise le studio qui a réalisé Gundam. Sunrise parlons-en ! Si je ne dis pas de bêtise c'est la première fois que je parle de ce mythique studio, on leur doit pas mal de série célèbre comme Cowboy Bebop, Nicky Larson, Inu-Yasha, Code Geass, Vision d'Escaflowne ou encore Gintama....que du lourd. Laissez-moi aussi vous présenter Yoshikazu Yasuhiko qui n'est rien d'autre que le character design de la série original et de quelques autres Gundam, son style est très reconnaissable car toute ses illustrations sont en peinture et qu'il possède un trait propre à lui. Avant de se plonger dans l'univers impitoyable de Gundam, un petit tour d'horizon sur la franchise est nécessaire pour expliquer un point très important par rapport à son visionnage. Gundam c'est une trentaine de série, une bonne dizaine d'Oav et plusieurs films originaux ou des résumés le tout dans plusieurs chronologie avec différents personnages et même des crossover, oui l'univers de Gundam est un beau bordel ! C'est tellement le bazar qu'il est judicieux (et même conseillé) de regarder différent guide pour se lancer dans cette grande (et longue) aventure. Pour finir les présentations je dois vous dire la vérité, pour traité Gundam j'ai dû une nouvelle fois un petit peu tricher (Booooou !) mais le pire c'est que je n'ai même pas vu la série ! On se calme, j'imagine vos interrogations concernant mes objectifs pour ce billet mais sachez qu'on va traiter Gundam079 non pas en tant que série mais en tant que films car Gundam079 est sorti sous la forme d'une trilogie au cinéma, ce sont ces trois films que je vais vous parler. Il y a deux raisons par rapport à ce choix, la première est que je n'ai pas le temps de regarder une série de 43 épisodes en moins d'un mois d'autant que je galère déjà à finir Sailor Moon, je ne vais pas me lancer dans Gundam en même temps 😅 La seconde raison est plus légitime que la première, il faut savoir que la série original n'a pas bien marché à l'époque aussi surprenant que cela puisse paraître. Il a tellement bidé que la série qui devait durer 52 épisode n'en fera que 43 épisodes, pour vous faire une idée la première saison de Sailor Moon est plus long (46 épisodes). Cependant, les films ont bien marché et c'est à partir de ce moment que Gundam va prendre son envole, bien que ces films sont des résumés sachez que chacun des films durent quasiment 2H30 donc c'est un résumé assez complet mais possède aussi une fin bien plus complet que la série qui comme vous l'aurez devinez était bâclée. Les combats seront aussi bien terrestres que Spatiaux ! Why are we still here? Just to suffer? L'intrigue de Gundam nous place en l'an 0079 Calendrier Universel (soit en 2079 pour nous), nous somme en pleine conquête spatiale et la grande majorité de l'Humanité habite dans des colonies spatiaux loin de la Terre dont parmi eux la colonie de Zeon. le duché de Zeon proclame l'indépendance et déclare la guerre au gouvernement fédéral de la Terre, ce qui entraine une guerre entre les terriens et les spacenoïdes (les humains qui sont née en dehors de la planète Terre), une guerre tellement féroce que plus de la moitié de l’humanité sont tués en un peine un mois. Face à tant de victime le conflit stagne dans un Statu Quo (je parle bien d'une trêve et non du groupe de rock) mais qui est très fragile et sera très vite rompu suite à la découverte du projet fédéral -V- par Char Aznable, un des commandant de Zeon ou comme j'aime bien l'appeler "l'Homme masqué de l'espace". Le projet fédéral -V- est le développement d'un nouveau type de Mobile Suites (les mécha où tout le monde s'entretue) capable de rivalisé si ce n'est même de surpasser les Mobiles Suites de Zéon et son prototype n'est rien d'autre que le fameux Gundam. Le commandant Char est amené à détruire ces nouveaux Mobiles Suits mais le Guncannon, le Guntank et le Gundam résiste à l'attaque. L'attaque de Char est un échec à cause du Gundam un Mobile Suite sophistiqué et extrêmement puissant, piloté par Amuro Ray malgré lui. Cette incident va entrainé de nombreux morts et les survivants vont devoir participer au conflit malgré le fait qu'ils sont de simple civiles, d'autant que la White Base (un vaisseau de la Fédération) est dirigé par des jeunes militaires sans expérience dirigé par l'officier Bright. Tout ce beau monde se retrouve dans un conflit qui les dépassent mais dont ils n'ont d'autres choix que de battre pour leur survie. Bon, j'espère avoir perdu personne parce que l'intrigue de Gundam est assez riche en évènement et en terme technique. Comme je l'ai dit plus tôt, Gundam 079 est la première série de Mécha à introduire le Real Robot, des mécha 'réaliste' qui contredis le Super Robot qui centre son attention sur le robot en lui-même. Et oui, Gundam c'est surtout une histoire d'Homme et de Femme qui vont devoir se battre et les nombreux batailles qui les attendent vont forger leurs caractères voire changer leurs perceptions du monde : Pourquoi je me bat ? Est-ce que cela vaut le coup ? Suis-je dans le bon camp ? Etc.... Bref c'est de la sueur, du sang et des larmes qui attendent nos héros. Je parle de personnage mais ce que je n'ai pas encore dit est qu'il y a beaucoup de personnage, d'autant qu'on suit les deux camps histoire de bien complexifié l'intrigue. Parmi la fédération, on y retrouve le pilote du Gundam Amuro le héros de la série qui se veut....antipathique, oui j'ai beaucoup de mal avec ce héros qui passe beaucoup de temps à pleurer ou se plaindre mais qui est très tourmenté à la fois. Le rapport que j'ai avec ce personnage me fait penser à la relation que certains ont avec Shinji dans Evangelion, beaucoup se plaignaient qu'il était pleurnichard mais étonnamment j'aime beaucoup Shinji. Je ne déteste pas non plus Amuro, d'autant que dans d'autres série/Film il aura une classe incroyable (je pense surtout au film Char contre-attaque) mais dans cette série on y suit un héro inexpérimenté et sans vraiment de raison de se battre ce qui le rend intéressant et humain. Ses alliés sont constitué de Fraw Bow, une amie d'enfance d'Amuro et confidente de ce dernier à qui on pourrait croire qu'elle possède le "Syndrome Tifa" (amie d'enfance secrètement amoureux du héro, le nom est donné à Tifa dans Final Fantasy 7) mais en réalité elle est plutôt comme une mère pour lui. Il y a aussi Hayato Kobayashi (pilote) , Kai Shiden (le glandeur grande gueule et égoiste....pilote également), Mirai Yashima (seconde du lieutenant Bright), Ryu Jose (pilote) ou encore Sleggar Law (un mec un peu beauf mais avec des valeurs). Il ne faudrait pas oublier Sayla Mass, une fille bien mystérieuse. C'est probablement le personnage que j'ai le plus apprécié, elle a ses moments badasse sans pour autant être une héroïne parfaite et pour finir le commandant Bright, l'inventeur du Bright Slap depuis 1979 ! Oui ça fait beaucoup de nom à retenir mais seulement 3 ou 4 personnages sont vraiment important dans l'intrigue (Amuro, Sayla et Bright en somme). Du côté de Zeon on retrouve beaucoup de monde aussi mais on les vois beaucoup moins, seule le commandant Char en est le héros. Héros ? C'est une des caractéristique de ce Gundam mais certains considère le commandant Char comme le second Héros de l'intrigue, de ce fait on a littéralement deux point de vue sur le conflit même si en réalité c'est beaucoup plus complexe. Même si l'intrigue met plus en avant les fédéraux, on suit aussi les petites aventures de Char. Quand on parle de Gundam, le mot "réaliste" reviens très souvent cependant je n'aime pas trop ce terme. Gundam est bien plus terre à terre (voire plausible puisque la Nasa s'est inspiré de la série pour des projets) que les autres productions de l'époque et surtout beaucoup plus violent. En effet les morts sont montrés à l'écran, le premier épisode montre les corps sans vies de civil dont les parent de Frau. Certes je vous ai montré bien pire en matière de violence (Macross en tête) mais il faut se dire qu'à l'époque c'était nouveau, les morts était hors-champs à l'époque mais ici quand des civils sont tués à coup d'explosion on te montre l'explosion et les corps qui volent. Pour en revenir sur l'aspect réaliste de la série elle se fait en deux temps, d'abord dans le rôle des mécha en soi. Le Gundam est un progrès technologique mais contrairement au robot géant il reste un robot qui possède des faiblesses, nécessite un entretient régulier et doit changer des pièces quand ils sont détruits sur le champs de bataille. D'autant que le Gundam n'est rien sans pilote, c'est le cas de tout les Mobiles Suits, ce sont des armes qu'on utilisent et non des figures héroïque comme pouvaient l'être les séries avant Gundam. Pour vous dire à quelle point les Mobiles Suits sont relégué à de simple armes, certains personnages perdent leurs mécha dans un combat puis reviennent avec des nouveaux flambant neuf et souvent plus puissant, bref on casse le mythe du mécha. Je passe sur l'aspect économique et logistique des productions des Mobiles Suits qui sont souvent la cible des deux camps. D'ailleurs la recherche du réalisme dans la série a été une énorme contrainte pour la série, le studio à dus se mettre à jour dans le domaine de la science mais aussi dans la mise en scène pour créer des combats plausibles. L'autre aspect réaliste de la série réside dans sa narration. Vous l'avez probablement remarqué depuis un petit moment mais Gundam est tout sauf simple, cette complexification de l'intrigue trouve son essence dans le reflet de notre propre monde et si vous l'ignorez notre monde est tout sauf simple. J'entends par là qu'on subit des choses qui nous dépassent comme la politique et les conflits mondiaux, le terrorisme et autres soucis géopolitique. On n'oublie les stratégies militaire (très loin des plans foireux de Misato dans Evangelion à coup de 0,00001% de chance de réussir) et surtout les trahisons dont le commandant Char en est un expert. Plus tard, on aura même des révélations et autres mensonges qu'on découvrira avec stupeur comme nos héros comme par exemple ce concept de New-Type, un genre de sixième sens que certains pilotes possèdent. On retrouve la complexité des personnages dans leurs initiations mais aussi dans leurs relations (surtout amoureux). La série veux nous montrer que le monde n'est ni bon ni mauvais, en faite aucun des deux camps n'est gentil ou méchant. Par exemple, Char est un homme qui se préoccupe de la vie de ses camarades dans la lutte d'indépendance et lutte contre les manigance des dirigeants Zeon pendant qu'on montre la cruauté des Fédéraux de la terre, comme le passage où Amuro découvre avec stupeur que les militaires maltraitent les civils parce qu'ils ont sauvés leurs vies ou encore les décoration à titre posthume d'un ami qui enrage Amuro. On entend souvent dire que Gundam est manichéen mais en réalité dans le cas de ce premier Gundam, il est faussement manichéen, voire pas du tout ! Gundam c'est aussi des traumatismes qu'il va falloir surmonter. Que serait un Gundam sans la violence psychologique de ces personnages qui découvre la guerre, les pertes d'être chers, les conneries des politiciens ou la folie des tyrans. Amuro reflète bien la souffrance d'un homme mais il ne sera pas le seul je vous rassure. L'univers de Gundam est sombre bien que cela n'empêche en rien des moments de comédie mais globalement le récit est très sérieux et marque les esprits des fans comme la mort de certains personnages.... L' enrichissement de la psychologie des personnages réside aussi dans les objectifs et les convictions de chacun, ils évolue tous en fonction des tragédies du conflit permettant d'apprécier des personnages qui était antipathique ou égoïste au début de l'intrigue mais qui finissent par se battre pour une cause noble..... Bien sûr le noyau même du conflit par la rivalité entre Amuro et Char qui représente les idéaux de chaque camp mais qui va évolué en règlement de compte personnel.... Il faut reconnaitre aussi que Gundam est souvent comparé à du Space Opéra notamment par l'idée que chaque série traite une période précis d'un conflit permettant aux spectateurs de reconstruire la globalité de ou des guerres de la série créant ainsi une sorte de Mythe dans la narration même. Méthode d'écriture plutôt classique en matière de Science-Fiction elle a beaucoup inspiré les animés dans les années 70 (surtout cette période) et les années 80 avec des série comme Macross ou Star Wars. Une des principaux idées de Gundam dans son message est le très célèbre "La guerre c'est mal". Plus sérieusement Gundam est une fiction qui critique ouvertement la guerre car elle est inutile et traumatisant. En réalité la série fait référence à la Guerre du Pacifique et à l'effondrement de l'Empire du Japon, ce qui l'oppose au série "Super Robot" comme je l'ai dit plus tôt. Gundam est donc une œuvre à l'encontre du militarisme ou de l'impérialisme de la part des élites (je pense surtout aux noble militaire de Zéon que Char n'apprécie pas du tout). La série montre l’absurdité de l’idée de « défaite noble » (le sacrifice suicidaire de Garma Zabi dont sa mort sera utilisé comme propagande), au final seule les civils souffrent le plus puisqu'ils n'ont aucun rapport avec le conflit. Pour finir rapidement cette partie je voudrai parler du style Tomino, le créateur de la franchise. Son style d'écriture est remarquable alors qu'il n'a pas réalisé la moitié des séries Gundam, pourtant les autres auteurs vont reprendre son style. Son style est marqué par un héros adolescent qui se retrouve au milieu du conflit malgré lui, pilote un prototype de Gundam qu'il va devoir maitrisé, on parle même de "Héros Gundam" dans la littérature contemporaine, c'est à dire un enfant/Adolescent qui va devoir remédié aux lâchetés et aux errements des adultes dans un conflit qui n’est pas le sien....en gros réparé les conneries des adultes. Ce qui me fait penser à Evangelion avec les pilotes qui doivent aussi réparé les erreurs des adultes (le Second Impact). Tomino est aussi réputé pour faire tuer ces personnages.....beaucoup de personnage qu'il existe une expression prévu à cette effet : "Kill them all Tomino ! " devenant source de blague comme les gifles de Bright. La souffrance est présent partout et rend les personnages humains qu'ils soient bon ou méchant. Même mon père n'a jamais osé me frapper ! Le compositeur de Gundam est Takeo Watanabe qui n'a pas l'aire d'avoir fait beaucoup de production, on notera quand même son travail sur les films Candy (je ne savais même pas qu'ils avaient fait des films Candy). Il y a également un second compositeur qui est en réalité le compositeur de la série Yuji Matsuyama, encore moins actif que le premier compositeur il n'est connu que pour ce Gundam. Pour ce qui est de l'Ost en soi, elle ne m'a pas marqué, pas du tout même mais en réécoutant en dehors du contexte des films, ils sont quand même épique, écoutons un ou deux extraits. Thème de l'affrontement entre le Amuro et Ramba Ral : Thème de fin du troisième film : Depuis un moment je vous explique en quoi Gundam est une œuvre qui a marqué un tournent dans les séries de Mécha mais est-ce que Gundam 079 mérite-il d'être vu.....question pas si évident vous allez vite comprendre pourquoi. D'abord, la trilogie des films est loin d'être une partie de plaisir pour les nouveaux venu, non pas qu'on s'ennuie mais plutôt que si vous n'êtes pas habitué à regarder des animés des années 70....cela va être compliqué. Et oui Gundam 079 a mal vieillit en matière d'animation, on n'a pas la même qualité que Le Château de Cagliostro mais c'est normal dans le cadre d'une série Télé à l'époque. Par conséquent le visionnage de ce Gundam pour les plus réfractaire de l'animation "Old-School" risque d'être difficile. Si regarder une série de mécha des années 70 ne vous rebute pas, il y a hélas d'autres petits soucis lié au fait que c'est une trilogie. Rappelez-vous qu'on traite Gundam 079 en tant que trilogie de film et non la série en lui-même, de ce fait les films sont en soi des résumés. Le risque quand on regarde ces films au rythme plus condensés avec une intrigue bien complexe est qu'on rate des éléments important à la compréhension de l'univers, surtout quand ton univers s'appelle Gundam. Hélas oui, cette trilogie ne fait pas exception à ce défaut tellement présent dans ce type d'adaptation pour le cinéma. Si les films explique plutôt bien le contexte de chaque situation et montre quasiment toutes les batailles des Mobiles Suits, il n'en n'est rien des relations entre les personnages. Mon dieu qu'est-ce qu'on survole le développement émotionnelle et relationnelle entre les personnages, bien sûr qu'il faut faire des choix et par conséquent sacrifié la multitude de détails pour se concentrer sur l'essentiel mais même moi qui connait très peu l'univers Gundam j'ai très vite compris que j'ai pris un billet pour un trajet (un peu trop) rapide. Il n'y a pas que le Gundam, on retrouve aussi le Guntank et le Guncannon souvent en action ! Le problème n'est pas en soi ces choix, c'est même très compréhensible mais cela en devient un défaut quand on le voit à l'écran. Par exemple, au début du tout premier film lorsque Amuro entre dans la White Base on ne montre pas le premier contact entre le héros et le commandant Bright qui dirige la White Base, si vous ne connaissez pas ou mal Gundam je vais expliquer autrement. Imaginons qu'une fille que je vais nommé Asuka invite une autre fille à venir chez elle, cette autre fille n'est rien d'autre que Rei qui a justement besoin de dire quelque chose d'important à Asuka, en effet le nouveau billet de DrunkenPenpen viens d'être publié et concerne Gundam (modestie quand tu me tiens 😅). La scène se passe en trois temps : 1/ Rei se dresse devant la porte d'Asuka puis cette dernière lui ouvre la porte pour la saluez comme il se doit. 2/ Rei entre dans la maison et lui annonce avec enthousiasme (je l'espère) que son manchot préféré viens de publié un nouveau billet sur Gundam. 3/ Asuka est surprise de cette nouvelle mais au moment où elle installe son amie pour boire un Thé, elle avoue qu'elle n'aime pas trop les blagues de DrunkenPenPen dans ces billets. Maintenant si on reprend le rythme de la trilogie de film Gundam, on aurait probablement sauter une des trois scènes, du coup on comprend qu'il manque quelque chose pour faire le lien entre la scène 1 et 3 par exemple, ici la présence de ce nouveau billet. Et bien sachez que les films font se genre de démarche assez souvent, Amuro entre dans l'équipe hors champ et on mentionne vaguement qu'il doit bouger son cul alors qu'on ne sait pas vraiment dans quelle mentalité il est réellement....c'est plutôt embêtant mais il y a plus embêtant. Reprenons mon exemple avec Rei et Asuka, imaginons qu'il s'agit en réalité d'une scène d'un film qui se centre sur la création de ce billet, c'est à dire que l'intrigue se centre sur moi, le visionnage des films Gundam, le processus d'écriture, les moments de doutes et enfin la publication du billet. La scène que je viens d'inventer sur Rei et Asuka n'est qu'une partie de l'intrigue. Si on reprend la logique des films Gundam, l'exemple que j'ai donné avec Rei et Asuka serait complètement passer à la trappe. L'exemple cette fois-ci dans la trilogie Gundam est la relation entre Amuro et Sayla Mass, il s'avère que dans la série les deux ont une relation.....mais je l'ai su grâce à internet. Apparemment cette relation est plutôt sous-entendu dans la série d'où son absence dans les films (où alors je n'ai pas compris), ce qui me dérange en faite est que cela concerne deux personnage important de la série, j'ignore si cette relation est vraiment important mais c'est quand même dommage je trouve. Malgré tout le plus gros défaut réside dans le survole que l'effacement de quelques détails, j'ai plus eu du mal à comprendre la relation entre Amuro et Maltida (Non pas Sailor Venus) qui est survolé mais toute de même mentionné que l'absence de cette relation avec Sayla. D'ailleurs je parle de relation mais même la présentation de certains personnages sont complétement sauter dont la pauvre Sayla Mass, elle a vraiment pas de bol cette fille. Les personnages ne se présente pas aux autres et ils font comme s'ils se connaissaient depuis le début alors que ce n'est pas le cas. Un autre défaut qui est vraiment personnelle pour le coup est sa durée, j'ai dit que les films sont des résumés mais ils restent quand même complet pour un résumé. Chacun des films dure environs 2H30 et c'est long de regarder trois film de 2H30. C'est rare que je mentionne ce genre de "défaut" mais le visionnage de ces films fut très long et parfois les films trainent un peu en longueur, ce n'est pas toujours des combats extraordinaire qui s'enchainent et parfois les moments de calme dure un peu trop longtemps surtout quand c'est pour ne pas dire grand chose finalement. Le commandant Char est un personnage très populaire et j'avoue que je le trouve assez stylé ! And now...in anticipation of your insight into the future (Conclusion) Un petit mot concernant les plus curieux ou ceux qui voudraient se procurer cette trilogie. On peut le trouver assez facilement pour 30 euros en Blu-ray puisqu'il a bénéficié d'une remastérisation très récemment, par contre petit bémol j'ai un doute concernant l'existence de ce coffret en DVD malgré un vague souvenir. Cependant, il existe bien une version DVD mais pour chaque film dont les prix sont très variable et pas si évident à trouver, j'ai eu de la chance puisque je l'ai tous trouvé pour 2 euros dans un cash. Alors était-ce une erreur d'avoir commencé Gundam cette trilogie de films ? Je répondrais par Oui et Non. Gundam 079 est la base de plusieurs autres série et films Gundam c'est pourquoi j'ai commencé par celui-ci par peur de ne pas comprendre les futurs autres séries de la franchise. En réalité tout les séries Gundam ne se déroule pas dans la même période ou avec les mêmes personnages mais il nécessite de connaitre un minimum l'univers. Je recommande Gundam 079 pour les plus téméraire de l'animation car les plus jeunes n'apprécierons probablement pas ces films à leurs juste valeurs à cause d'une animation trop vieillot pour nos yeux d'aujourd'hui....déjà quand j'entends dire qu'Evangelion à mal vieillit je ne peux m'empêcher d'avoir un rictus quand on compare à ce Gundam. Pour ma part, j'ai bien aimé ce Gundam malgré un premier visionnage il y a plusieurs années de cela plutôt mitigé mais qui s'estompa avec ce second visionnage. Les combats sont vraiment agréables et je me suis surpris d'être impliqué dans ces affrontements. D'une certaine manière, voir ce Gundam c'est parfaire sa connaissance d'Otaku, de voir les fondations qui inspirent encore et toujours les nouvelles animes. Cette chronique a aussi pour but de revenir à cette ancien temps pour comprendre comment on écrit/réalise les animés actuels alors si je peux motivé ne serait-ce qu'une personne de regarder un vieux animé grâce à ces billets, j'aurais le sentiment d'avoir accomplie quelque chose. Je ne demande pas forcément d'aimé ce que je vous propose mais simplement d'essayer et puis vous brillerez en société avec vos amis. Voilà mine de rien j'ai traité la sainte trilogie des Mécha (Gundam - Macross - Evangelion) cependant on reviendra sur ces séries car on a peine effleurer le sujet. Pour le prochain sujet il s'agira d'un animé plus récent qui aura droit à une seconde chance de ma part parce que parfois il faut plus que simplement essayer.....il faut réessayer. Commandant Bright je vous laisse le mot de la fin.... Et dire que Macron pleure pour moins que ça ^^' Il y a des claques qui se perdent XD

Le Château de Cagliostro
Trailer du film pour sa sortie au cinéma chez nous 40 ans plus tard ! C'est le plus grand des voleurs.....Oui, mais c'est un gentleman ! Comme je l'ai mentionné dans mon intro, Le Château de Cagliostro est un film d'Hayao Miyazaki mais pas n'importe lequel puisqu'il s'agit tout simplement de son premier long métrage. Bien qu'on pourrait croire qu'on va assister à un film d'un jeune réalisateur rookie dont on ignorais encore l'immense carrière qui l'attendais, en faite il s'avère que le bonhomme a en réalité un plus grand bagage qu'on ne le croit. Je l'avais probablement dit dans mon billet sur Naussica mais Miyazaki a commencé en tant qu'intervalliste pour la Toei puis il va rencontré en 1965 Isao Takahata où ils collaborons sur Horus, prince du Soleil mais surtout ils fonderont plus tard le studio Ghibli.
Miyazaki deviendra par la suite animateur clé et travaillera sur plusieurs séries comme Sally la petite sorcière (la première Magical Girl de l'histoire) ou Heidi, la petite fille des Alpes (série de son pote Takahaka).
Il prend des galons et finit par devenir réalisateur avec Conan, le fils du futur ce qui va l'amener à rejoindre le studio Tōkyō Movie Shinsha (TMS) pour faire son premier long métrage : Le Château de Cagliostro. Il serait intéressant de suivre la carrière de Miyazaki mais on la connaissent tous, j'ai plutôt envie de vous parler de Lupin III. " Pourquoi tu veux parler de Lupin III et puis c'est quoi Lupin III ? " Il m'est nécessaire de parler de Lupin III pour deux raisons, la première est que Le Château de Cagliostro met en scène les héros de la série Lupin III quand à la seconde raison, Miyazaki a travaillé sur la série originale de 1967, du coup je pense que Miyazaki était le mieux placé à l'époque pour faire le film. Bon alors c'est quoi Lupin III (on dit The Third et non trois) ? Si à la lecture de ce titre cela ne vous dit rien, peut-être alors que le nom d' Edgar, le détective cambrioleur (1977-1980) vous parlera plus. Il faut savoir qu'il s'agit de la seconde saison car la première s'appelle tout simplement Edgar de la Cambriole (1971-1972) qui ne connaitra le succès qu'à sa rediffusion. Et puis allons-y ! je vous mets le générique français La série nous présente Edgar alias Lupin III en VO qui n'est rien d'autre que le petit fils d'Arsène Lupin (d'où le III) et je vois déjà la futur question : "Pourquoi on n'a pas garder le nom de Lupin en VF ? Arsène Lupin c'est bien français, non ? Oui et c'est là le problème....
Monkey Punch (de son vrai nom Kazuhiko Katō) le mangaka de Lupin III a utilisé à l'époque le nom de Lupin sans la permission aux ayants droit de Maurice Leblanc (l'auteur d'Arsène Lupin), ce qui ne se fait pas comme vous le savez.
Du coup, ils ont fait un accord qui consiste au mangaka d'utiliser le nom de Lupin....uniquement au Japon (ce que je trouve un peu con quand on y pense) et quand Lupin III fût exporté en France, on était dans l'embarras.
On a utilisé plusieurs nom pour nommer Lupin comme Vidocq (parfois Vidocq IV), Rupan III qui se rapproche phonétiquement de Lupin et pour finir Wolf parce que c'était le nom utilisé aux Etats-Unis et qu'en France on est vraiment des gros flemmards lorsqu'il s'agit de renommer des prénoms alors qu'on en avait déjà deux en stock.
Il faudra attendre 2012 pour voir enfin le nom Lupin utilisé partout dans le monde. Faisons un tour d'Horizon des personnages voulez-vous ?
Commençons par Lupin qui est un cambrioleur jovial mais surtout rusé qui aime faire les 400 coups et possède une étrange fascination pour les gadgets et les femmes, surtout les femmes.
Il est accompagné de son fidèle compagnon Daisuke Jigen (ou Isidor en VF) un as de la gâchette et de Goemon Ishikawa XIII (ou Goemon en VF.....😶) un samouraï descendant du célèbre ninja Goemon Ishikawa, un genre d'ex-robin des bois japonais qui ne travailla décidemment jamais pour le roi, sans oublié bien sûr Fujiko Mine (Magalie en VF) une jolie voleuse manipulatrice et maîtresse de Lupin. Pour finir, il y a l'inspecteur Koichi Zenigata (Gaston Lacogne en VF) qui traque Lupin et s'avère être le descendant de Zenigata Heiji, un policier de l'époque Edo (1603–1868), attendez c'est moi ou tout le monde est descendant de quelqu'un de célèbre ? Si c'est comme ça, je suis le descendant de Pingu, Noot-Noot ! Je tiens à préciser que Lupin III est l'un des mangas les plus influent et les plus connu qu'il soit mais de quoi je parlais initialement ? Ah oui Le Château de Cagliostro ! En 1979, la Tokyo Movie Shinsha (TMS Entertainment) demande donc à Hayao Miyazaki de réaliser le second film de Lupin III, Le Château de Cagliostro. En effet, le premier film était sorti un an auparavant et se prénomme Edgar de la Cambriole : Le Secret de Mamo, un film qui s'avère assez "adulte" avec beaucoup de violence et de nudité qui a subit les jougs de la censure. On se retrouve donc devant un film de commande pour un réalisateur certes expérimenté dans l'animation mais n'ayant aucune création à son effigie (il n'a jamais fait de film en soi) mais surtout face à pas mal de contrainte comme l'intégration obligatoire dans l'histoire de tous les personnages issu de la série Lupin III et de pas mal de pression sur les épaules puisque Lupin III était déjà beaucoup apprécié à l'époque.
Cependant, Miyazaki a carte blanche dans l'écriture et le story-board ce qui va permettre de développer un certains style mais on verra ça plus en détail au moment venu.
Il faut dire que la Tokyo Movie Shinsha était plutôt confiant quant à son réalisateur puisque ce dernier avait déjà réalisé des épisodes de la série originale dans le but de rehausser le taux d'audience à cause du personnage en soi de Lupin qui d'après ce que j'en ai entendu dire s'avère être un bon gros connard, dans le genre sacrifié des innocents pour atteindre son but (il a eu pour maitre Griffith ?). Miyazaki l'avait rendu plus humain, plus altruiste dans ses épisodes ce qui sera un énorme changement pour le personnage et sera repris dans la seconde saison, du coup est-ce que Miyazaki a créé le Lupin qu'on connait ? J'ignore si on peut affirmer cela mais une chose est sûre, il a contribué à ce changement.
En plus d'avoir rendu Edgar plus humain, Mizayaki l'a rendu plus badasse ! C'est un perceur de coffres-forts, C'est un casseur de jolis cœurs, Le redresseur de tous les torts, L'Arsène !
Je vous sens impatient mes petits pingouins alors entrons dans le vif du sujet ! Edgar (oui je l'appelle Edgar à partir de maintenant) et son pote Jigen braque le casino de Monte-Carlo et s'enfuient avec un sacré pactole, sauf qu'hélas les billets durement volés s'avèrent être des faux nommés la "Goat monnaie" manque de bol !
Cependant, Edgard ne se laisse pas abattre puisqu'il est conscient que ces faux billet proviennent d'un réseau puissant dont le comte de Gagliostro en serait le leader d'après de multiple rumeurs.
Edgar et son acolyte décident donc de rendre visite (c'est à dire s'infiltré) chez ce fameux comte qui dirige le micro-état nommé Gagliostro. Une fois leur destination atteint, Edgar sauve la vie d'une jeune demoiselle en robe de mariée poursuivie par des hommes en noirs mais elle finit quand même par se faire kidnapper par ces dits hommes. On apprend par la suite que cette fille s'appelle Clarisse, descendante légitime des Gagliostro et qu'elle est forcée de se marié au comte de Gagliostro car elle possède une mystérieuse chevalière qui pourrait révélé le trésor des Gagliostro.
Le mariage aura lieu dans trois jours et en attendant à son triste sort, Clarisse est prisonnière dans le château très protégé du comte, ce qui va faire changer les plans d'Edgar qui a maintenant pour but de libéré Clarisse et de semer la zizanie chez le comte.
Comme à mon habitude parlons de l'animation, le film est beau mais on pourrait se dire qu'avec le regard que l'on possède de nos jours que ce film est beau sans pour autant être dingue dans son animation, Erreur ! D'abord, il s'est très bien conservé au fil du temps, pour preuve j'ai vu ce film en qualité blu-ray et je ne peut qu'applaudir le travail d'animation de l'équipe, pour un film de 1979 il est quand même plus beau que d'autre film à l'époque et il est toujours aussi beau de nos jours, preuve d'une animation irréprochable.
La scène la plus remarquable pour voir le travail d'animation reste la course poursuite en voiture au début du film entre Clarisse, les hommes en noirs et Edgar qui viens aider Clarisse. La scène est tellement marquant que John Lasseter, le réalisateur de Toy Story s'en est inspirée pour ses films ! Le mieux reste encore de le regarder.
Il est drôle d'apprendre que Miyazaki a souhaité casser l'image d'Edgar roulant dans de belle voiture (comme c'tait le cas dans la première série) d'où pourquoi il roule dans une Fiat 500 qui était la voiture fétiche de l'animateur du film Yasuo Ôtsuka, au passage Clarisse roule dans Citroën 2 CV qui est la voiture fétiche de Miyazaki, en y réfléchissant c'est drôle d'avoir réussie de faire une course poursuite de fou avec des voiture aussi modeste 😅
Cette scène a été réalisé avec beaucoup de soin (bien plus que d'habitude je veux dire) et a nécessité deux mois de travail !
Il y a aussi la scène d'intro du film où Edgar s'enfuit du casino de Monte-Carlo ou encore les scènes de combats notamment quand Edgar se fait attaquer la nuit dans un hôtel. Tout ces scènes ont un point commun : Le mouvement ! Evidemment me dirais-vous sinon il n'y aurait pas d'animation mais je veux dire par là l'école du mouvement, c'est à dire des scènes où l'action ne s'arrête jamais et est frénétique le tout en gardant un soucis du détail. Finalement c'est une bonne définition de l'animation de ce film : un film d'aventure où l'action y est frénétique ! Les courses-poursuites en auto, les affrontements de masse et les gun-fights constitue grandement le film ! Quand à la conception graphique du film, étant donné qu'il s'agit d'un film issu d'une série animé, Miyazaki s'est plutôt concentré sur le décor. Vous ne le savez peut-être pas mais Miyazaki fait beaucoup de voyage pour réaliser les décors de ces films, pour celui-ci il n'en n'a pas fait mais il s'est inspiré de ces anciens travaux donc de ces anciens voyages à l'époque où il travaillait à la Toei. On retrouve donc un petit goût de la Suisse dans ses paysages extérieurs mais aussi de la Scandinavie et de l'Italie à travers un livre que Miyazaki avait aperçu dans une vitrine et s'est jeté dessus pour le lire.
Ses sources d'inspirations pour le château en lui-même sont le film Le Roi et l'Oiseau et le film La Bergère et le Ramoneur de Paul Grimault, je vous conseille d'ailleurs le film La Table tournante du même réalisateur (film de mon enfance) qui est une sorte de rétrospective des courts-métrages du réalisateur dont figure les deux précédant films en extrait. Pour finir sur la création, Miyazaki avait conçu le château en préproduction mais également les alentours pour créer un décor réaliste !
Pour vous rendre compte de l'exploit en matière d'animation concernant ce film, Miyazaki et son équipe on réalisé ce film en 4 mois et demi (plus deux mois en préproduction) avec 10 animateurs clé, une trentaine d’intervallistes et 2 studios en renfort : Ajiadō Animation Works et Oh! Production, deux studio spécialisés dans l'assistance d'animation, le tout dans un budget serré.....GG les gars ! Malgré tout ce que j'ai dit, la vrai force du film se trouve surtout dans son ambiance, Oh purée c'est l'aventure avec un grand A : Course-Poursuite, affrontement de groupe, Château rempli de piège et de secret, infiltration à la Metal Gear Solid, sauvetage d'une demoiselle en détresse, Gun-Fight etc.... comme j'aime bien le dire c'est un joyeux bordel !
Bien sûr, le film n'est pas qu'action non stop, il se pose aussi de temps en temps pour contempler la beauté d'un paysage comme la scène où avant d'apercevoir le château pour la première fois, Edgar regarde une nature resplendissante au bord d'un lac entouré de ruine antique.
Parce que oui le film gère très bien son rythme entre scène d'action et pause/révélation et c'est pas donné à tout le monde.
Il faut savoir que ces moments de contemplations, véritable marque de fabrique de Miyazaki montre une rêverie japonaise de la conception de l'Europe, c'est à dire des plaines verdoyants, des montagnes et des lacs sans oublié ses villages, j'imagine la déception des japonais qui ont eu la chance de mettre les pieds chez nous.
Evidemment c'est assez exagéré mais ce genre de rêverie est plutôt présent dans les animés, je pense à School Days par exemple où Kotonoha (Couteau à beurre si tu as la référence !) possède une conception de la France assez similaire ou encore l'utilisation de mot français courant dans la langue japonaise, surtout en matière de cuisine ce qui ne me surprend guère.
Le film vacille aussi entre l'aventure et la romance, la comédie et l'action, les secrets et les rêves ! Le film brille dans sa mise en scène et dans ses paysages ! Parlons maintenant de Clarisse, Aaaah Clarisse ! J'ai presque envie de dire qu'il s'agit de la première waifu de l'animation Japonaise. Personnage totalement inventé par Miyazaki qui a pris pour modèle le personnage de Maki Oyamada dans un épisode de Lupin III qu'il l'avait créer aussi. Cette héroïne servira à son tour de modèle pour Nausicaä et définie bien le style de Miyazaki car on reconnait bien les traits de ses héroïnes, en somme on pourrait dire que Clarisse est la "maman" de tout les héroïnes de Miyazaki, la classe !
Il faut reconnaitre que Clarisse fut très popularisé à l'époque au point même qu'elle fut considérée comme la meilleure héroïne d'animé....jusqu'à se faire battre par Nausicaä.
Ce qui est fou c'est que je n'ai pas réalisé avant mes recherches l'influence de Clarisse sur l'animation Japonaise en général puisque la Gainax va la prendre pour modèle pour son héroïne dans Daicon III, vous savez le court métrage avec plein de fan-service sous une musique d'Electric Light Orchestra.
Clarisse a également était (du moins selon quelques sources) la première héroïne à avoir était dans des fan-magazine ou plus communément des Doujin, une des plus connu s'appelle Clarisse Magazine, j'imagine que cela va être centré sur une romance imaginaire entre Edgar et elle, bon je vais quand même vérifié histoire de voir la créativité des fans......- une recherche sur Google plus tard- .....Oooooh purée qu'est-ce que je viens de regarder !
Quand j'ai employé le terme de Doujin, je ne pensais pas dans ce genre de sens.....et bien sachez cher lecteur que Clarisse fut la première héroïne a avoir été fantasmé par les Otakus et avoir été mise en avant sur papier dans des revue....spéciale.....enfin vous voyez de quel type de revue je parle.
Autant vous dire que lorsque Miyazaki a appris l'existence de ce genre de revue consacré à Clarisse, il a été très très très déçu. Aaaah le Château de Cagliostro ! Son paysage verdoyant, ses habitants chaleureux et ses nombreux pièges à nigaud !
Je tiens quand même à rassuré que Clarisse est beaucoup relié comme l'origine de la Moe (qu'on prononce Moé) mais qu'est-ce qu'une Moe ? Si vous n'avez pas lu mon billet sur Sailor Moon R/S je vais redonner la définition, une Moe est un sentiment d'affection que l'on peut éprouver vis-à-vis d'un personnage féminin issu de l'animation japonaise, cette affection se traduit souvent par un caractère, son design, voire même un vêtement.
Son origine est très flou et personne ne sais véritablement qui a créer ce concept si je puis m'exprimer ainsi. Certain pense que ce terme viens de Sailor Moon avec le personnage le plus Kawaii au monde : Hotaru Tomoe ! D'autre pense que ça provient de Moe Sagisawa dans La Planète des Dinosaures ou encore que cela serai un dérivé de moeru, un mot qui désigne brûler comme la passion des fans à travers leurs personnages favoris.
Et Clarisse dans tout ça ? Et bien certain pense qu'il s'agit de la première Moe de l'histoire mais une fois de plus on ignore si c'est vrai. Si on se dit ça c'est parce que la Moe possède une aura de pureté ou comme j'aime bien le dire : Un diamant d'innocence ! Le problème c'est que Miyazaki n'aime pas trop ce terme à cause des dérivés qui vont plutôt dans le fétichisme sexuelle et qu'il possède un côté malsain dans l'esprit de la femme soumise, l'exemple le plus célèbre est Rei Ayanami dans Evangelion mais si je commence à parler d'elle, vous en n'aurez pas fini de lire ce billet 😅
Je vous conseille de lire cette article fort passionnant qui explique plus en détail ce que je viens de résumé (et qui m'a servit de source aussi) : https://www.animeka.com/articles/le-moe.html
Une des grande qualité du Château de Cagliostro reste sa bande son composé par Yûji Ôno qui avait déja travaillé sur la série Lupin III, il cerne bien le mélange entre l'action avec une musique jazzy et l'ambiance romantique dans les scènes plus calmes, écoutons quelques extraits : - L'intro du film : - Variation de la musique de l'intro lors d'un moment calme :
- Course Poursuite : Qui dit musique dit forcément doublage !
Les doubleurs originaux sont les mêmes que celui de la série mais on notera tout de même la présence de Sumi Shimamoto qui fait la voix de Clarisse et qui fera quelques années plus tard, je vous laisse devinez, Nausicaä....décidément elle revient toujours !
Par contre, La VF c'est une toute autre histoire puisqu'il existe pas moins de 3 doublages différents entre 1982 et 2005.
La sortie de ce film fut assez compliqué et ne sortit qu'en vidéo à l'époque jusqu'en 2019 comme vous le savez tous, la raison d'une sortie tardive au cinéma s'explique par les conflits par les ayant droits de Maurice Leblanc qui refusèrent l'utilisation du nom Lupin. De ce fait, le premier doublage modifia pas mal de chose dont le titre du film qui ne s'appelle pas Le Château de Cagliostro mais Vidocq contre Cagliostro en 1982 chez nous. C'est probablement la pire version du film car on a coupé 20 minutes du film à cause d'une bien étrange censure. Le personnage de Goemon Ishikawa XIII (le samurai) fut évincé du film, ouais on coupa tout présence de ce personnage dans le film pour une raison inconnue si ce n'est pour occidentalisé le film....c'était l'époque où on n'aimais pas trop la culture japonaise vous savez.
Il y a également d'autres petit passage censuré comme la scène "d'interrogatoire" de Jigen sur Edgar pour savoir ce qu'il sait du château ou un plan de la main du comte de Cagliostro sur une Clarisse endormie. 2 exemples de scène supprimés dans la première version française du film.
Je n'ai hélas pas trouvé cette version donc il m'est impossible de donner un avis cependant je vous met en lien un article qui parle de cette VF et parle plus en détail de la censure de cette version : http://doublagesperdus.canalblog.com/archives/2015/11/30/33002369.html
Il faudra attendre en 1996 pour avoir une seconde version de ce film avec son titre originale et surtout dans son intégralité, cette version est issu de la collection Manga Mania et devinez quoi ? Votre manchot préféré le possède, si c'est pas de la chance ça !
Dans cette version Lupin s'appelle Wolf à cause de la version américaine dont on ne s'est pas foulé à retranscrire chez nous mais à part ça tout est là.
La VF quand à elle est plutôt bonne, très bonne même ! Le soucis est qu'il ne comporte pas le casting de la série chez nous mais les doubleurs s'en sortent bien. Ils ont fait le choix de rajeunir Edgar (Wolf ici), ils ont changé un peu le scénario avec l'histoire des dirigeant corrompus et les doubleurs ont tendance à remplir les moments de silence par des dialogues mais cette version s'en tire bien.
Enfin, la version de 2005 qui est celle que j'ai revu pour écrire ce billet est la plus agréable à regarder puisqu'il a été remasterisé, on retrouve le casting VF de la série et le prénom d'Edgar reviens enfin pour notre plus grand plaisir. Mon avis concernant la VF est très singulier, je pense que cette VF est excellente mais qu'elle a été bâclé. Pourquoi un tel avis ? Le casting est juste dingue, on retrouve Philippe Ogouz en Edgar (la voix de Ken Le survivant mais aussi de Bourdu dans Sailor Moon), Philippe Peythieu en Jigen (la voix de Danny DeVito mais surtout celui d'Homer Simpson !), Jacques Frantz en comte de Cagliostro (la voix de Robert De Niro) ou encore Agnès Gribe en Clarisse (la voix de Sailor Jupiter mais surtout d'Hotaru, la boucle est bouclé !). Malgré un casting énorme et un très bon travail des doubleurs, je trouve que cette VF est entaché sur deux points : D'abord, les doubleurs ne sont plus si jeune, je pense surtout à Agnès Gribe qui doit faire le rôle d'une fille de 18 ans alors qu'elle possède une voix bien grave et qu'elle a bien plus que 18 ans (déjà sur Sailor Moon à l'époque on avais constaté cela) maiiiiis c'est la voix d'Hotaru, l'un des personnage les plus kawaii au monde et le choix de prendre cette doubleuse me semble être une évidence, pour le coup oui on a l'impression d'entendre Hotaru en Clarisse mais ça colle plus que bien !
Le second point est qui pour moi le plus embêtant est qu'il y a très peu de doubleurs, en quoi c'est un problème ? Et bien disons quand tu assiste à un mariage avec plein de gens autour qui doit être gérer par 2 ou 3 doubleurs à eux seul, que la voix de Clarisse est parmi la foule alors qu'on voit Clarisse à l'écran en même temps mais que ce n'est pas elle qui parle....c'est bizarre.
Je ne sais pas s'ils avait un budget ric-rac ou s'il devait faire rapidement ce doublage mais cela entache vraiment l'œuvre je trouve. Les doubleurs doivent gérer différents rôles en même temps, c'est certes un exploit pour eux mais c'est quand même dommage de ne pas avoir pris un peu plus de monde. " Tu as un visage d'ange mais tu sais faire tourner la tête des hommes", cette réplique n'a jamais été aussi vrai pour nous spectateurs ! Goooooodbye Clarisse, Claaaaaaaaaaaaaaaaarisse Gooooooooodbye ! On ne peut que reconnaitre l'immense talent en devenir de Miyazaki à cette époque, il n'empêche qu'il reste qu'un homme et qu'il fait des erreurs comme nous tous.
Je dis tout ça par rapport au développement du Château de Cagliostro car malgré une intrigue assez simple (sauver une demoiselle en détresse) le film manque étonnement de clarté en ce qui concerne son développement.
En effet, plusieurs points concernant l'univers de Cagliostro et ces dirigeants sont flou, je pense tout d'abord au méchant comte qui veut le trésor de la famille Cagliostro par orgueil et jalousie. Le trésor ne s'ouvrira à lui qu'à condition d'avoir les deux bagues d'Ombre et de Lumière, c'est à dire le sien et celui de Clarisse d'où la raison de ce mariage par intérêt.
Peut-être que parmi-vous une réflexion à surgit dans vos esprits : Pourquoi il ne vole pas la bague directement à Clarisse sachant qu'elle est à sa merci ? Et bien figurez-vous que je me suis posé la même question.
Après un visionnage rapide de plusieurs scènes, j'ai compris que le comte veut épouser Clarisse par orgueil, comme une humiliation pour la famille de Clarisse....sauf que ce n'est pas clairement dit.
Beaucoup d'élément de l'intrigue résulte plus de la supposition que de l'affirmation.
On peut continuer avec cette histoire d'incendie qui ravagea l'ancien palais de la principauté de Cagliostro, on devine à travers le récit de l'ancien jardinier du Prince que les parents de Clarisse sont mort dans cette incendie et on pourrait même aller encore plus loin en devinant que c'est le comte qui à commis cette incendie maiiiiis c'est de la supposition.
Cela aurait pus être un ancêtre du comte qui a commis les crimes comme cela aurait pus être tout aussi bien un accident, on ne sait pas !
Et puis comment le comte a t-il fait pour arriver au pouvoir ? Pourquoi l'armée est du côté du comte et non de Clarisse alors que c'est elle la futur souveraine ? Comment cela se fait-il qu'elle est revenu au pays alors qu'elle savait très bien que le comte l'attendais ? Pourquoi il y a deux branche familiale ? Si le comte est issu d'une des deux branches familiale (il a la bague d'ombre), est-ce que Clarisse ne serait-elle pas une nièce ou une cousine ? Du coup le mariage c'est pas de l'inceste ? Pourquoi le comte ignore le contenu du trésor qu'il veut pourtant ? Etc..... En réfléchissant, on constate que le film manque de développement par rapport aux ambitions du comte ou le passé de la famille Cagliostro et je pourrais continuer encore longtemps avec mes questions tant il y a d'élément flou.
La véritable explication de tant d'obscurité dans l'univers du film s'explique par le court laps de temps de production du film, Mizayaki a dus aller à l'essentiel et n'ayant probablement pas le temps (aussi bien dans la production que dans la durée du film en lui-même) de tout dire, il préféra faire du sous-entendu.
C'est assez dommage en soi parce qu'il y a beaucoup d'interrogation quand on s'attarde sur des détails mais heureusement cela n'empêche en rien le plaisir du visionnage et puis ça a au moins le mérite de nous vendre le méchant du film. Les alliés d'Edgar sont plutôt mis de côté dans ce film, préférant se concentrer sur le trio Edgar, Clarisse et le comte.
Un autre point concernant l'univers du film est le manque d'impact de certains points scénaristiques, certes les questions précédemment soulevés constitue déjà ce manque d'impact mais je pensais surtout autour des personnages et de leur relation. L' avantage quand on fait un film issu d'une série est qu'il n'est pas nécessaire de développer les personnages issue de cette même série, dans le cas de Lupin III Miyazaki ne va pas s'attarder sur le rapport d'Edgar et de Magalie par exemple, même si cela ne l'a pas empêcher de faire une petite référence lorsque Magalie dit à Clarisse qu'Edgar et elle ont était fiancés.
Le problème par contre est qu'il faut développer les personnages issu du film comme Clarisse, ce que le réalisateur a fait mais trop rapidement, je veux dire par là le temps d'un flash-back de deux minutes, c'était un peu léger à mon goût.
Le problème finalement est que les personnages se limite à des rôle-types : Le gentil voleur, La jeune demoiselle en détresse, le grand méchant orgueilleux, l'alliée sexy et explosif des gentils, le flic un peu naif mais fidèle à ses principes etc.....
Un dernier point concerne la désignation du Château de Cagliostro comme un brouillon des futurs films de Miyazaki, sachez que je n'aime pas trop cette désignation.
Quand on lit les critiques ou les gens qui veulent motivé leurs lecteurs de voir ce film, à chaque fois l'argument est la suivante : "C'est le premier film de Miyazaki ! Vous aller voir le style du réalisateur avant qu'il ne soit connus !" C'est pas faux d'une certaine manière mais je trouve que ce genre de propos à tendance à dénigrer le film en lui-même et même la licence de Lupin III, un peu comme si le seul intérêt de voir ce film était uniquement de savoir que Miyazaki a travaillé dessus. C'est un peu comme si je vous disais que Sailor Moon R le film était un bon film parce que Hideaki Anno (le créateur d'Evangelion) avait travaillé dessus (ce qui est vrai en plus).
Alors désolé de le dire mais non, Le château de Cagliostro n'est pas qu'un simple échauffement pour Miyazaki, le film possède de nombreux qualités et il mérite son existence en tant qu'excellent film.
Disons que cela m'attriste que les gens ont tendance à dénigrer ce film, c'est plutôt rare d'entendre quelqu'un dire que le Château de Cagliostro est son film préféré de tout les travaux de Miyazaki.
Mesdames et messieurs je peux vous affirmer que ce film est l'un de mes films préférés de Miyazaki (et en général aussi). Personnellement, le comte de Cagliostro est un méchant classique mais tout de même assez menaçant pour Edgar !
Bon je n'ai pas trop de défaut à dire sur ce film si ce n'est tout ce que j'ai déjà dit alors à la place j'ai décidé de vous parler de l'influence que ce film à eu dans la culture, parce que oui brave gens ce film à eu un sacré impact dans la culture !
Commençons par une bonne grosse rumeur concernant un certain Steven Spielberg qui aurait assister à la projection du film en 1980 et qu'il aurait été impressionné au point qu'il aurait affirmer en parlant du film : « Un des plus grands films d’aventure de tous les temps », le problème est que cette citation n'est trouvable que sur la boitier du DVD de la collection Manga Mania et si vous ne connaissez pas trop cette collection, sachez qu'ils sont assez fort pour mentir comme par exemple un film qui aurait été fait par le créateur de Ghost In The Shell alors qu'en faite pas du tout !
Il y a également la même rumeur mais c'est au festivale de Canne de 1980 mais autre bémol, le film n'y figure pas sur la liste des films projeté. Par contre, le réalisateur Masaaki Yuasa (Devilman Crybaby) a voulu se lancer dans l'animation suite au visionnage de ce film, la classe !
Autre anecdote connu concerne le film Basil, détective privé de Disney qui rend hommage au Château de Cagliostro avec la scène de Big Ben (attention spoiler pour les deux films) Scène de Big Ben dans Basil, Détective privé : Scène de l'Horloge dans Le Château de Cagliostro : D'ailleurs, le film Atlantide, l'empire perdu toujours de chez Disney c'est aussi inspiré de ce film pour sa fin.
Les Simpson le Film c'est aussi inspiré de ce film où Bart tombe de sa maison similaire à Edgar quand il est sur le toit du Château, ceci aurait été affirmer par un membre de l'équipe du film.
J'avais entendu aussi cette rumeur concernant un épisode de Batman (la série de 1992) qui s'est aussi inspiré de la scène de l'Horloge, décidément elle en aura marqué plus d'un scène.
Je ne le vous fait pas dire puisque même les jeux-vidéo ont été énormément influencé par ce film, en commençant par la série des Castlevania !
Et oui, les fans de cette franchise savent très bien de quoi je parle : Le niveau de L'horloge qui revient constamment dans la série ! On pourrait aussi citer le simple fait que cela se passe dans un château.
Dans le même délire, je pourrais affirmer que le premier opus de Time Crisis sur Playstation est fortement inspiré de ce film : Demoiselle en détresse, complot mondial, action qui se place dans un château sur une île, ninja en armure comme les gardes du comte....mais je n'ai pas de preuve mais avouez qu'il y a pas mal de similitude. Il y a également eu des jeux sur le film, oui des jeux officiel !
Il existe un jeu sur MSX et un jeu d'arcade/Film interactive à la Dragons 'Lair nommé Cliff Hanger parce que les américaine n'avait pas les droit du film alors qu'il pouvait utiliser les images de ce dernier, c'est un peu comme avoir le droit de diffusion d'Evangelion mais pas le thème de l'ending Fly Me To The Moon.
Il existe aussi un jeu d'aventure textuel sur ce film et également la présence de Clarisse qui revient dans des jeux Lupin III.
Pour finir mes anecdotes, il faut savoir que son Altesse impériale la Princesse impériale Sayako de Nori (purée c'était long) à eu droit pour son mariage impériale une robe similaire à celui de Clarisse parce qu'apparemment son Altesse impériale la Princesse impériale Sayako de Nori (j'avoue c'était gratuit) est fasciné par le personnage de Clarisse.....et aussi parce qu'elle est fan de Miyazaki. Qu'est-ce qu'Edgar ne ferait pas pour Clarisse ? Edgar....Je suis sûre que nous nous reverrons ! (Conclusion) Avant de donner mon verdict sachez que vous pouvez vous procurer ce film dans une édition simple pour 13,82 € sur amazone mais vous pouvez toujours le trouver plus cher puisque c'est édité par Kaze mais j'en parlerai plus de cette éditeur quand viendra le billet final sur Sailor Moon.
Il existe une version combo DVD/Blu-Ray (toujours Kazé) en Steelbook vraiment classe pour 30 € et une édition collector au même prix (c'est celui que je possède).
Attention puisqu'il existe un collector du second doublage pour 20 € mais je vous recommande plutôt ceux que j'ai cité auparavant car il a été remasterisé.
Le film sortit le 15 décembre 1979 dans les salles de cinéma au Japon et.......n'a pas très marché, même le précédant film (Le secret de Mamo) a eu plus de succès. Comment cela se fait-il qu'un film dont on en dit beaucoup de bien depuis des années n'a pas aussi bien marché ? La réponse se trouve chez la concurrence puisqu'on est en plein âge de la Science-Fiction dans l'animation japonaise avec les œuvres de Leiji Matsumoto par exemple. Les gens ne s'intéressaient plus trop au style plus enfantin des animés des années 70, surtout depuis un certain Gundam qui était vraiment violent pour l'époque (les morts sont montrés à l'écran par exemple). En réalité, Le Château de Cagliostro montre la fin d'une époque, celle de la période où les animés était "innocent" avec des séries comme Bouba le petit ourson (1977), Heidi, fille des Alpes (1974) ou encore Conan, le fils du futur (1978 de Miyazaki au passage). Les gens ne s'intéresserons plus à ce genre de production d'où l'échec du film du jour cependant si le film marque la fin de la dominance de ce genre de productions, elle marque aussi un tournant dans la carrière de Miyazaki car pour la première fois il s'est exprimé artistiquement dans ce film en ayant un contrôle quasiment total sur ce projet. C'est à partir de ce film que Miyazaki se détachera des autres, il ne touchera plus à ces animés typique de la Toei des années 70 et s'en détachera définitivement avec Nausicaä de la Vallée du Vent, un film de Science-Fiction comme par hasard. Peut-être qu'il fallait voir en Edgar/Lupin une représentation de Miyazaki dans sa carrière, il est dorénavant plus mûre et il ne peut pas amener Clarisse qui représente peut-être le Miyazaki de la Toei : soumis dans les créations qu'on lui impose. La volonté d'Edgar de libéré Clarisse était peut-être la volonté de son réalisateur de se libéré artistiquement à coup de flingue et d'explosion.
Miyazaki trace sa route comme Edgar qui se dirige vers la ville dans le plan final du film, poursuivie par l'inspecteur Lacogne et les autres agents qui l'accompagnent.
Tout ce beau monde quitte la principauté de Cagliostro mais non sans un adieu, voir tout ces gens partir en saluant Clarisse sonne comme un adieu aux spectateurs de la part de Miyazaki, un départ vers d'autres aventure.
Sur ce coup là, Miyazaki et Edgar ont un point commun, ce sont des voleurs ! Ils ont volés une chose qui n'a pas de prix : Nos cœurs !
Ce billet est dédié à la mémoire de Kentarō Miura l'auteur de Berserk qui nous a quitter pendant l'écriture de ce billet.
Que ton art reste à jamais dans nos cœurs. PS: voici le lien du site Buta Connection qui m'a servit de source principale pour l'écriture de ce billet : https://www.buta-connection.net/index.php/autres-oeuvres/oeuvres-pre-ghibli/le-chateau-de-cagliostro

Dragon Ball Z [Saga Saiyen à Freezer]
Oublions tout ça voulez-vous et parlons plutôt d'une émission pour enfant très populaire à l'époque : Le club dorothée ! On l'oublie souvent mais on doit beaucoup à Dorothée et à son équipe en ce qui concerne l'exportation des animés chez nous, alors bon oui c'était moins cher d'exporté que de créer de nouveaux dessin-animés mais qu'en on voit encore aujourd'hui que la Japanimation est toujours aussi présent en France (grâce à internet ou Netflix on va pas se mentir) je me dit que tout ça c'est grâce à Dorothée.
Maintenant savez-vous quel était la série la plus populaire du club Dorothée ? En vérité il y a 4 séries qui ont fait la réputation de cette émission : Ranma 1/2, Nicky Larson (ou City Hunter), Sailor Moon et enfin Dragon Ball.
Je vous ai casser les noix avec Sailor Moon (et je n'en n'ai toujours pas fini avec elle) mais cette fois-ci j'ai envie de vous faire plaisir car nous allons voir du côté de la concurrence, le gros rival d'usagi et des gamines de l'époque, aujourd'hui on va parler de Dragon Ball Z, un des animés les plus populaire encore à ce jour !
Comprenez que j'ai dû annuler mon entrainement de blague chez maitre Kaio pour vous parler de Dragon Ball Z, j'espère qu'il ne m'en voudra pas trop....
Que dire de son opening si ce n'est qu'un grand classique !
Dragon ball ZZZZZZZ le gentil Sangohan combat tous les méchants ! mouais Bon avant toutes choses je dois vous parler de mon rapport avec la franchise Dragon Ball, je dois vous avouez que je ne suis pas un grand fan de ce manga, en faite je ne suis pas un fan du Nekketsu mais je reviendrai sur ce point.
Bien sûr comme tout les petits garçons de cette époque, j'ai grandis avec Dragon Ball et ses suites (DBZ et GT) mais avais-je le choix ? Pas vraiment puisque mon grand frère en était fan et puis comme c'était l'animé le plus populaire de cette décennie, il était plus que certain que beaucoup d'enfant ont grandis avec Son Goku.
J'étais plus fan de City Hunter ou du collège Fou fou fou que de DBZ mais je n'en garde pas un mauvais souvenir en soi, cependant avec le temps j'ai déceler en moi une forme de méprise inexpliqué pour cette franchise, je pense que c'est surtout envers sa communauté que je ressentais tout ça.
Revenons il y a des années de cela, je découvrais internet et Youtube jusqu'à ce que je tombe sur une vidéo entre deux personnes d'une trentaines d'années qui s'insultaient entre-eux pour savoir qui était le personnage le plus fort de DBZ, les arguments se limite à des insultes privée et un énorme problème d'ego pour ces deux individus. Bête que j'étais (et que je suis toujours au fond ^^') je me suis limité à ces deux oiseaux pour la globalité de la communauté de DBZ et je me suis dit : les fans de DBZ sont des gamins donc DBZ est un animé de gamin !
C'est comme ça que je me suis retrouvé à rejeter un animé et même un univers entier mais j'ai fait pire ! Etant plus jeune, j'ai aimé Dragon Ball GT.....voyez le niveau de connerie dont je suis capable.
Cependant, avec le temps va tout s'en va et ce jugement infondé envers la communauté s'est évaporé et c'est à ce moment que je me suis dit : il serait peut-être temps que je regarde sérieusement DBZ !
Ce choix a été fondé sur le fait que j'avais vu Sailor Moon et que j'aime bien aller dans des direction opposé, il s'avère que l'opposé de Sailor Moon est DBZ.
La seconde raison est que j'en avais marre de me sentir inculte envers cette franchise que je ne connais finalement qu'à travers quelques mêmes (It's over 9000 !) et qu'il était temps de combler le vide qui ne cessait de prendre de l'espace.
Le problème est que regarder DBZ de nos jours est.....un véritable calvaire.
Que les fans de la première heure ne m'en veulent pas pour ce que je vais dire mais DBZ dans sa version originale est irregardable. Pourquoi ? D'abord, c'est une série qui est très long, rien que DBZ comporte 291 épisodes, Dragon Ball comporte quand à lui 153 épisodes, Dragon Ball GT possède 64 épisodes et enfin Dragon Ball Super contient 131 épisodes, nous nous retrouvons avec un total de 639 épisodes en tout !
Mais bon, si la longueur d'une série ne vous effraie pas, sachez cependant que DBZ à un tout autre problème bien plus difficile à gérer: Son rythme !
J'expliquerai au fil du billet ce problème de rythme qui date d'une autre époque et qui démotive beaucoup de gens, combien de fois je lis sur le net des gens qui voulaient se remettre dans l'univers de DBZ par nostalgie et qui abandonne rapidement parce que c'est trop long et trop lent.
Les gars j'ai la solution puisque j'ai vu DBZ rapidement et en moins de 2 semaines ! Non ce n'est pas le fait d'avoir vu Sailor Moon qui m'a donné autant de force pour regarder une série aussi long (bien que cela m'a beaucoup aidé) mais parce que j'ai dus un petit peu....triché.
Comment cela ? Et bien je ne vous apprend rien concernant qu'il existe plusieurs versions de DBZ :
- La version originale diffusé à l'époque comme tel à la télé (et la plus difficile à regarder) - La version Kai diffusé en 2009 qui n'est rien d'autre qu'un second montage qui simplifie la série en 167 épisodes (soit 124 épisodes en moins) mais bénéficie aussi d'une image et d'un son totalement en HD. Les petits bémols est que cette version est censuré mais surtout qu'il reste encore trop mou pour être vraiment accessible. Alors il impossible de se mettre à DBZ ? Du moins officiellement oui cependant il reste encore une version non-officiel qui s'avère être la meilleur version possible de l'œuvre: la version Yabai ! Qu'est-ce donc cette version Yabai ? Il s'agit d'un nouveau montage qui va à l'essentiel et respecte la version du manga, en plus de cela il est en multi-langue (dont vostfr) le tout en 16:9.
Pour faire simple, c'est DBZ Kai mais avec le rythme du manga (canon), en HD 16:9 et surtout en non censuré ! Chaque épisode dure en moyenne 2H mais respecte l'arc en question (un épisode = un arc)
Il faut savoir que le fan qui a fait ce taff de fou a pris plusieurs master de la série (apparemment la Toei n'a pas bien conservé les master d'époque), je vous invite à aller voir en détail le travail de Mixouille, le fan qui s'est occupé de cette version : https://fan-kai-cie.leforum.tv/t96-Dragon-Ball-Z-Yabai-Le-Projet.htm. Et à votre avis quelle version ai-je donc regardé ? Oui la version Yabai car il me semble la plus approprié pour quelqu'un qui voudrai voir l'essentiel de DBZ (ou qui voudrai s'y remettre) sans pour autant que ce soit trop mou. Peut-être que les puristes m'en voudrons mais comprenez que vouloir se mettre à DBZ alors que je n'en suis pas un grand fan, c'est déjà un grand pas ! Que serait un Nekketsu sans méchant iconique ? Parlons maintenant de son auteur Akira Toriyama, je dois bien admettre que c'est un auteur auquel je lui confère beaucoup de respect. Si de nos jours, Akira Toriyama est un auteur adulé et apprécié de tous, il a galéré dans le passé pour se faire connaitre pour ne pas dire qu'il en a chié ! Il a publié son premier manga Wonder Island en 1978 mais ne connaitra pas le succès, de mémoire il a publié une bonne dizaine de manga qui ont tous été considéré comme du caca par la critique. Ce n'est qu'en 1980 qu'il connaitra qu'un petit succès avec Dr Slump puis viendra Dragon Ball en 1984, œuvre qui n'était qu'une simple demande de son éditeur, quand à la suite vous connaissez très bien ce qui arrivera : Dragon Ball Z. Ce que j'aime chez Toriyama c'est qu'il est un auteur persévérant jusqu'à connaitre le succès, d'autant qu'il n'est pas un génie du dessin (il le dit lui-même), je veux dire par là que ce n'est pas un dessinateur qui a gagné des tonnes de concours, il a même raté son premier concours mais c'est ça que j'aime bien chez lui, il est un peu monsieur tout le monde et j'aime bien cette homme persévérant. Le chara-design de Toriyama est très reconnaissable et constitue à elle seule le charme de DBZ.
Bien sûr, il est connu pour être chara-design de pas mal de RPG et pas n'importe lesquelles ! Dragon Quest, Chrono Trigger,Tobal No. 1 , Tobal 2 ou encore Blue Dragon pour ne citer que les plus connus....évidemment vous le saviez déjà !
C'est la Toei qui s'est occupé de l'adaptation de Dragon Ball Z (et de tout ce qui est lié à la franchise) que je ne vous présente plus : Goldorak, Albator, Saint Seiya, Sailor Moon ou encore One Piece c'est grâce à eux. Dragon Ball Z contient beaucoup de scène mythique encore à ce jour ! I've got big balls ! I've got big balls ! And they're such big balls ! And he's got big balls And she's got big balls But we've got the biggest balls of them all ! Résumons rapidement Dragon Ball Z, l'intrigue se passe 5 ans après les évènements de Dragon Ball. Son Goku s'est marié à Chi-Chi et ont un enfant nommé San Gohan, tout se passe bien jusqu'à l'arrivé de Tonton Raditz, un extraterrestre qui n'est rien d'autre qu'un Saiyen, un guerrier de l'espace qui aime tuer et détruire.
Je l'appelle tonton Raditz puisqu'il est le frère de Son Goku, qui du coup est lui aussi un extraterrestre qui devait éradiquer l'humanité mais qui suite à un coup sur la tête lors d'une chute l'a rendu amnésique. Raditz apprend à Son Goku qu'il s'apelle Kakarot et qu'il doit terminer son travail mais Son Goku refuse au détriment de voir son fils Son Gohan kidnappé devant ses yeux par tonton Raditz.
Heureusement Son Goku n'a pas froid aux yeux et décide d'aller sauver son fils malgré la très faible chance de gagner, au point même qu'il doit s'allier à un de ses ennemies : Piccolo.
Bien évidemment s'en suivrons plusieurs aventures avec de la tension et des combats, beaucoup de combats ! Rien de plus normal pour un Shonen Nekketsu mais qu'est-ce qu'un Nekketsu ?
Je ne vous apprend rien mais un Nekketsu est un procédé narratif qui respect les codes qui lui sont dédiés : l'appel de l'aventure, la rencontre de plusieurs personnages, la puissance de l'amitié, les affrontements physiques et la rage de vaincre etc.... On pourrait croire que le Nekketsu est un genre (ou plus exactement un sous-genre) mais c'est plutôt un abus de langage en ce qui concerne sa désignation, cependant pour simplifié la lecture de ce billet, on va faire comme si c'était un genre mais gardez bien à l'esprit que cela n'est pas le cas.
Le créateur de ce "genre" n'est rien d'autre qu' Osamu Tezuka dans La Nouvelle Île au trésor (1947) mais la popularité de ce "genre" connaitra véritablement son essor qu'au début des années 2000 avec des œuvres comme One Piece, Naruto, Bleach, Fairy Tail, Gintama, Full Metal Alchemist et j'en passe tellement mais ce sont souvent les œuvres qui en ressort lors qu'on parle de Nekketsu.....du moins chez nous. Il s'avère qu'après une courte recherche ultérieur, le Nekketsu connu son heure de gloire dans les années 80 et 90 au Japon. En vérité, j'ai tendance à appeler cette période "la guerre des Nekketsus" parce qu'il y en a eu beaucoup et sont devenus très vite populaire au même moment d'où mon expression.
Maintenant, je dirais que le "genre" s'est un peu essoufflé malgré des œuvres comme My Hero Academia, Black Clover ou encore Edens Zero mais j'ai l'impression que le "genre" à évolué notamment dans son public qui s'est élargie et dans son ambiance beaucoup plus mature comme par exemple L'Attaque des Titans ou Demon Slayer quand parfois même j'ai des doutes sur la désignation du terme avec certains manga comme Death Note.
Peut-être que parmi vous, une réflexion vous est venu à l'esprit : Mais il n'y avait pas des Nekketsus dans les années 90 ?
Et bien pas tant que ça.....une fois de plus chez nous, cela s'explique par le fait qu'on a pas exporté des masses de Nekketsu mais plus des Seinen (aah Ken Le Survivant et Nicky Larson) d'autant que le Nekketsu s'est divisé en plusieurs sous catégorie dont le très célèbre Nekkestu sportif mais du coup est-ce vraiment un nekkestu pur et dur ?
Du coup dans les années 90, on avait Slam Dunk, Kenshi le wagabond, Hunter X Hunter mais surtout Dragon Ball Z....Aaah nous y voila ! Shenron et les Dragon Ball, deux figures qui représente à eux tout seul l'œuvre de Toriyama
Difficile de vraiment définir le premier Nekketsu tel qu'on le connait mais pour beaucoup Dragon Ball Z se veut d'être le premier dans sa catégorie....ou plutôt le premier que beaucoup de gens ont vu.
Qu'importe ! Ce qui nous intéresse est que DBZ reste l'emblème le plus significatif quand on parle de Nekketsu Old School....comment ça Old School ? Oui histoire de compliqué encore plus les choses, on distincte deux type de Nekketsu : Le moderne depuis les années 2000 et le old school pour tout ce qui est antérieur aux années 2000. C'est quoi la différence ? Je ne sais pas trop vu que je ne regarde pas de Nekketsu mais je dirais que c'est surtout une question de rythme, d'ambiance et d'abus de filler (Bien que Naruto reste le champion dans ce domaine).
Disons qu'il y a de forte chance que votre premier manga/animé soit un Nekketsu mais avec le temps je m'en suis éloigné voulant exploré d'autres genres. Et puis quand on vieillit, le Nekketsu parle de moins en moins, ça reste quand même pour un jeune public bien que l'admiration pour un de ces œuvres est inébranlable pour beaucoup (comme moi avec Evangelion).
C'est marrant de constater que je vous parle de Nekketsu depuis un petit moment mais que je n'ai encore rien dit sur DBZ, il faudrait que je bouge un peu 😅 Le problème est que....il n'y a pas vraiment grand chose à dire. Que les fans ne le prennent pas mal mais tout le monde connait DBZ, c'est ultra connu, qu'est-ce qu'un manchot comme moi pourrait apporter de plus ?
"Alors....c'est la fin du billet ? Pour une fois que cela aura été court !" Je sais que vous avez tous une vie mais non ce n'est pas la fin du billet, il faut quand même dire que l'intrigue globale de DBZ est passionnant, oui j'ai vraiment accroché à l'intrigue ! La force viens de sa surenchère des combats mais aussi des personnages, le terme "surenchère" n'est pas péjoratif ici je m'explique.
On va prendre pour exemple l'arrivée des deux Saiyens sur Terre : Nappa et Vegeta. Alors que Son-Goku s'est sacrifié pour sauver son fils, il suit un entrainement spécial au "paradis" chez maitre Kaïô (c'est pas le paradis en soi mais au moment où j'écris ces lignes je ne sais plus le terme exacte).
Pendant ce temps, les humains c'est à dire Piccolo (?), Son Gohan, Krilin, Yamcha, Ten Shin Han et Chaozu vont devoir s'entrainés durement face à leurs terribles adversaires d'autant plus qu'on précise que le tout premier Saiyen (Tonton Raditz comme j'aime bien l'appeler) n'était qu'un petit joueur....quand bien même Son Goku en est arrivé à se sacrifié je vous le rappelle. Du coup, tout le monde s'entraine de leur côté mais on va surtout suivre Son Gohan et Piccolo, notamment l'épisode où Piccolo détruit la lune pour éviter que Son Gohan ne se transforme à nouveau en singe géant, ce qui lui vaudra bien des ennuies dans l'intrigue, dans l'écosystème de la Terre mais tout ça n'est rien comparé à une menace bien pire que les Saiyens...
Bon je redeviens sérieux, vous comprenez donc que l'on nous vend les héros, les fruits de leurs entrainement sont impressionnants, qu'ils pourraient vaincre les pires des adversaires etc.... sauf qu'au moment venu, c'est la tôle ! Maintenant c'est les méchants qu'on nous vend puisqu'ils réussissent à gagner contre nos héros qui pourtant étaient plus fort....mais pas assez 😅
Puis c'est Son Goku qui arrive et c'est repartie pour les surenchères et ainsi de suite jusqu'à plus soif.
Il faut bien reconnaitre une légère redondance dans la surenchère mais c'est ce qui fait le sel d'une bonne intrigue et de bon personnage dans un Nekketsu (et dans d'autre genres bien sûr).
Parce que oui les personnages sont cool, personnellement Piccolo, maitre Kaïô et Végéta sont mes personnages préférés. Dragon Ball Z réussie à créer du suspense et des personnages toujours aussi surpuissant grâce notamment à sa surenchère. L'ost de DBZ est tout aussi mythique, écoutons quelques extraits ! - thème des résumés - Un des nombreux thèmes de combat, le DJ Kavinsky a même sampler ! - Thème de Freezer on dois l'OST de Dragon Ball Z à Shunsuke Kikuchi un compositeur influencé par les travaux d' Ennio Morricone. On reconnait immédiatement sa patte car ses compositions sont toujours héroïques et son utilisation de petit instrument comme les cuivres, les bois et les percussions. Et puis comment passer à côté de la mythique VF avec la voix de Brigitte Lecordier en Son-Gohan, Éric Legrand en Vegeta, Philippe Ariotti en Piccolo et Freezer ou encore Patrick Borg en Son-Goku adulte ! Malheureusement pour moi, la version Yabai est un redoublage qui n'englobe pas tout les doubleurs d'époque (ou alors je ne les ai pas reconnue) à mon grand détriment nostalgique.
La version Yabai est aussi plus sérieuse que la VF d'époque ce qui plaira aux puriste de l'animé, il faut dire que la VF d'époque était assez incohérent sur plusieurs point : - Les doubleurs avaient tendance à confondre les prénoms des gentils entre-eux, voire même de les confondres avec des méchants, il fallait vraiment le faire 😅 - Le nombre restreint de doubleurs qui devaient doubler plusieurs personnages à la fois, ça me rappelle Sailor Moon sur ce point. - Les noms des transformations ou des attaques sont très souvent passé à la trappe pour avoir à la place des "Attention !" ou "Rayons Magique". - Certains nom de personnages ont également eu de légère différence comme le très célèbre "Satan petit cœur" ou le "Cachalot" de Végéta pour désigner Son-Goku. Sans oublier la prononciation à la française de certains terme comme Saiyan (prononcé "Saillant"). Je sais que la question du doublage est souvent source de débat, certains préfère la nostalgie quand à d'autre la fidélité de la VO (rappelant une fois de plus le cas de Sailor Moon), pour ma part j'ai grandi avec la VF d'époque du coup j'ai tendance à aimé cette dernière par pure nostalgie. L'existence de Végéta et de maitre Kaio justifie à eux seule une raison de regarder DBZ Got a dragon on my back, Hey it's a dragon attack ! Dragon Ball Z a beau être l'une des série les plus mythiques des années 90, il n'empêche pas qu'il possède des défauts....des gros défauts même ! Le premier qui me viens en tête est le rythme, désolé de le dire mais DBZ est mou, très mou dans sa version originale : On tourne en rond constamment, le temps semble se rallongé à l'infinie, l'intrigue n'avance pas et on a l'impression de voir un combat de boxe qui durerait 15 heures ! DBZ et les Nekketsu old school ont tous globalement ce défaut de rythme mais DBZ possède sa propre stratégie en matière de rallonger son histoire. En général, les animés utilise un principe très simple pour prolongé son intrigue : les Fillers ! Vous savez ces épisodes faites de toute pièces par le studio mais qui n'a pas pour base le manga, ce qui lui a valut une mauvaise réputation notamment à cause d'un certain Naruto mais vous connaissez probablement l'histoire, sauf que DBZ n'utilise pas ou plutôt très peu de filler. Et oui ! Il n'y a que 39 épisode filler sur les 291 épisodes de la série (soit 15 pour la première moitié de l'animé), on est loin des 28 épisodes filler de Sailor Moon pour la première saison uniquement ! Mais alors comment se fait-il que DBZ soit-il aussi mou dans sa généralité ? Et bien c'est parce qu'il prolonge inutilement les actions des personnages ou des situations ! Comment ça ? Je vais donner un exemple pour illustrer mon propos, imaginons que je suis le héros principal d'un Nekketsu et que je dois passer, juste passer une simple porte. Dans n'importe lequel animés cela prendrais deux secondes, on est d'accord ? Sauf qu'on est dans un Nekketsu et que la série a rattrapé le manga, embêtant non ? Alors on fait comment ? Dans ce cas là, on va prolongé l'action d'ouvrir la porte mais quand je dis "prolongé" je veux dire par là "éternisé" l'action. Reprenons mon exemple, Je dois ouvrir une porte par conséquent je dois me préparer physiquement ce qui va prendre au moins dix épisodes, puis je suis devant la porte (1 épisode) puis je résume l'entrainement à des amis qui m'ont accompagnés et me sont fidèles (1 voire 2 épisodes), je commence à tourner le poignet (1 épisode), mes amis se demande si je vais réussir (1 épisode), je remet en cause mon entrainement et la difficulté de la tâche (1 épisode), je finis par pousser la porte et je reste devant cette exploit (1 épisode), mes amis au nombre incroyable de 20 commente chacun à son tour mon exploit (1 épisode) et enfin je passe la porte (1 épisode), je célèbre ma victoire avec mes amis et je rêve d'un autre défi (1 épisode comique si possible). Et voilà comment on fat prolongé une action inutilement, ce qui devait prendre deux secondes en prend 18 épisode de 24 minutes....c'est chiant hein ! Bien sûr j'exagère un peu mais remplacer le fait de passer une porte par une autre action comme vaincre un adversaire et vous constaterez que l'idée est là. Pour résumé, DBZ et les Nekketsu old school abusent de cette technique (surtout les animés de la Toei), le problème est que chaque prolongation d'une action, il y a un élément important de l'intrigue ce qui fait que l'on ne pourrait pas sauter l'épisode sous peine de ne pas comprendre ce qui se passe. C'est pourquoi je considère que c'est plus faisable de regarder Sailor Moon que DBZ dans son intégralité puisque les fillers de Sailor Moon peuvent être sauter contrairement à DBZ qui ont des épisodes canonique mais extrêmement prolongé inutilement pour gagner du temps, d'où mon choix de regarder DBZ dans sa version Yabai. Ce qui très étrange avec DBZ est que sa principale force en est aussi à la fois sa plus grande faiblesse : ses combats. "Comment peux-tu dire une chose pareil !? On voit que tu n'a pas compris le charme de DBZ" Rassurez-vous, quand je parle des combats je veux plutôt parler du choix de l'auteur d'axé son œuvre sur les combats que l'aventure, je m'explique. J'entend souvent un débat concernant la préférence des fans entre Dragon Ball et Dragon Ball Z, vous aurait d'ailleurs remarqué que je parle de DBZ pour désigner l'œuvre de Toriyama et non Dragon Ball pour la raison évidente que ces deux œuvres, bien qu'elles sont liés, sont pour moi deux œuvres différentes mais très proche à la fois. Dragon Ball vise plutôt l'aventure alors que DBZ s'axe plutôt sur les combats en eux-mêmes et c'est là tout le problème. J'imagine que certains fans ont dû être déçu par ce changement qui n'est pourtant pas si drastique puisque l'arc Namek renoue un peu avec l'origine de DBZ : la recherche des dragon ball, le peuple de namek, Végeta et ses coups vicieux pour tromper tout le monde, certains méchants marrant mais tout de même puissant (le commando Ginyu en tête) etc..... Malgré une refonte HD, certaines scènes sont clairement moches à cause d'un étrange choix de couleur. Je pense sincèrement que l'arc Namek est la meilleur arc de DBZ pour les raisons citées ci-dessus contrairement à l'arc saiyen qui n'est qu'une suite de combat (sauf le combat contre Vegeta qui était vraiment cool).
Pourtant les combats sont ce qui a fait le succès de Dragon Ball Z et même de Dragon Ball (notamment les tournois) mais alors en quoi c'est un problème ? Le problème est que sur le long terme, la structure de DBZ est répétitif, c'est toujours les mêmes schéma narratifs qui reviennent mais comprenez que le problème ne viens pas en soi de DBZ mais plutôt du Nekketsu. Oui le Nekketsu est un "genre" qui cartonne et c'est là aussi le problème ! Plus un nekketsu cartonne plus l'éditeur ne veut pas que l'œuvre s'arrête car ça rapporte trop d'argent. Le problème est que très souvent l'auteur veut arrêter son œuvre à un moment précis (l'arc Cell en ce qui concerne DBZ) mais l'éditeur mets la pression à l'auteur pour continuer son œuvre mais l'auteur se retrouve sans idée pour une suite qu'il n'a pas prévu. Résultat ? Souvent les fins de Nekketsu (les derniers arc) sont raté et sont souvent boudé par les fans, c'est ce qu'on appelle "L'arc de trop". Parce que oui cher lecteurs, je ne suis pas fan de Nekketsu pour de multiple raisons : un nombre trop important de personnage qui ont souvent leurs moments de gloire puis après sont mis sur le banc de touche, une intrigue beaucoup trop longue et inutilement prolongé, une répétitivité des arcs ,voire du concept, un rythme souvent mou pour gagner un maximum de temps pour faire avancé le manga etc.... DBZ n'a pas tout les défauts cités mais en possède tout de même assez pour rendre son œuvre difficile d'accès pour un jeune public (malgré l'engoument de ces derniers). Mais alors pourquoi Dragon Ball Z marche encore très bien aujourd'hui ? Comment fait-il pour attirer un jeune public ? Difficile de répondre à cette question mais DBZ reste une œuvre culte qui a un charme inexplicable mais aussi de grande qualités comme le dynamisme des combats, l'art du retournement de situation ou le charisme de ces personnages par exemple. Petite nouveauté pour conclure mes billets, je vais vous parler du prix des intégrales de l'animé du jour histoire de voir si cela vaut le coup de se procurer les dvd. Pour Dragon Ball Z (et uniquement Dragon Ball Z) il faudra compter 149,95 euros pour avoir l'intégrale dans pas moins de 3 gros coffret....oui c'est cher et avant tout réservé aux fans. Quand à la version Kai, c'est pas moins de 4 coffret dont chacun coute 45,14 euros pour un total de 180,56 euros....c'est cher une fois de plus mais à réservé aux fans de la franchise. Je vous laisse un lien si vous compter vous procurer ces dvd : https://www.anime-store.fr/as/Recherche-Dragon+ball+z+kai.html Malgré le sérieux du scénario, DBZ garde quand même quelques blagues en réserve !
Et j'vis comme une boule de flipper....ok j'arrête ! (Conclusion) Comment conclure ce billet qui fût loin d'être facile ? Comprenez que parler de Dragon Ball Z et/ou d'un Nekketsu est loin d'être évident car c'est un peu toujours la même recette et sans vouloir paraître de mauvaise foi les Nekketsu se ressemblent un peu tous. Pourquoi ce choix de DBZ ? Probablement parce qu'il s'agit du Nekketsu le plus mythique chez nous et ailleurs, il a montrer la voie à d'autres auteurs, émerveillée son public qui encore se rappelle avec nostalgie des aventures de Son Goku et puis finalement même moi j'y ai succombé. Parce que oui, Dragon Ball Z est un animé que j'ai bien aimé malgré mon choix de voir une version raccourcie mais nécessaire si je voulais tenir bon. Je sais qu'au moment de lire ses lignes, certains fans seront déçu du traitement que j'ai donné à cette animé (contrairement à Sailor Moon par exemple) mais qu'ils se rassurent car j'ai pas fini avec DBZ parce qu'il reste les films et les OAV auxquels j'ai grandi, il reste la possibilité que je traite Dragon Ball premier du nom, il est même possible que je traite Dragon Ball GT ! Alors faut-il regarder DBZ ou pas ? Pour ma part, je vous conseille les version Yabai si vous voulez voir que l'essentiel car je reste persuadé que la version original reste difficile d'accès de nos jours. C'est avec un sentiment partagée sur ma prestation mais avec le sentiment du devoir accomplie que je vous laisse à vos occupations....mais avant j'ai un petit cadeau.

Erased [Animé]
Un opening qui en jette ! Quand je vois dans tes yeux d'enfant que je deviens con, Tout petit tellement j'suis un grand petit con ! Erased est avant tout un manga de Kei Sanbe (ou de son vrai nom Keisuke Kawara) sorti entre 2012 et 2016 dans le magazine Young Ace spécialisé dans les manga Seinen (public destiné aux jeunes adultes), on retrouve des mangas plutôt connu comme La Mélancolie de Haruhi Suzumiya, Blood Lad, Panty and Stocking with Garterbelt mais surtout Neon Genesis Evangelion (du moins à partir de 2010). Kei Sanbe n’est pas un auteur très populaire mais il est très apprécié pour son travail, spécialisé dans les séries courtes mais avec une écriture puissante, il possède un style graphique assez unique qui est à la fois “souple” et “voluptueux”…à partir d'Erased parce qu'avant c'était loin d'être "voluptueux" apparemment. Ah oui, il est aussi réputé pour faire des héroïnes sexy....Ah ! D'où le terme Voluptueux, autant pour moi 😅 Ses œuvres les plus célèbres sont L’ile d’Hozuki (2008) et Le Berceau des Esprits (ou Cradle of Monsters) (2010) dont Aronaar (encore lui) en a fait une review ici Mais c’est surtout à partir d’Erased que l’auteur va se faire un nom et actuellement il travaille sur son nouveau projet Echoes qui n’a rien à voir avec une chanson très célèbre des Pink Floyd. Bon, je n’ai pas grand chose à dire sur son auteur mais j’ai plus de chose à dire du studio qui a adapté Erased : A-1 Pictures. Il me viens deux choses à l’esprit à la mention de A-1 Pictures, la première est que sans avoir vu une seule seconde d’Erased je savais que l’animé serai beau puisque le studio fait du bon travail sur l’aspect technique, il n’y a qu’à voir Your Lie in April (2014) ou DARLING in the FRANXX (2018) pour voir qu’ils maîtrisent le sujet. La seconde chose que je me suis dit est que cela sera beau…mais écrit avec le cul. Comprenez-moi j’avais vu Sword Art Online (les deux saisons et le film) à l’époque et je me suis tellement cogné la tête contre le mur de ma chambre qu'il y a un gros trou et que j'arrive à percevoir mon voisin (il faudrait que je rebouche ce trou depuis le temps 😶) Blague à part, j’avais un peu peur à l’idée de voir Erased par rapport à ce second point, d’autant que c’est Tomohiko Itō qui s’est occupé de la réalisation d’Erased, le même gars qui a adapté….Sword Art Online (purée !). Je suis mauvaise langue je le reconnais volontiers mais un jour j’expliquerai pourquoi je n’aime pas SAO. Voilà donc qu’Erased sort sur les écrans le 7 Janvier 2016 pour un total de 12 épisodes ce qui en fait une série plutôt courte mais vous savez ce qu’on dit, plus c’est court, meilleur c’est ! Chose plutôt étrange concernant sa diffusion au Japon, Erased fût diffusé dans la case horaire Noitamina, mais qu’est-ce donc ce Noitimina ? Il s’agit d’une plage d’horaire consacré aux animés puisque la chaine de télévision qui diffuse cet animé, Fuji Television, est une chaîne qui fait un peu de tout (jeux télé,information, série drama etc.…). La plage des animés (Noitimina) à lieu chaque vendredi matin entre 0h45 et 1h15, soit une demi-heure, le temps d’un épisode pour un animé. Pour Erased, il fût diffusé à 00:55 du matin, non pas que l’œuvre soit à la base ultra violent mais probablement parce que c’est la seule tranche d’heure disponible…c’est à ce moment que je suis content de ne pas être japonais. D’ailleurs, si vous comptez regarder Erased après la lecture de ce billet, il est disponible uniquement sur Wakanime et Netflix…mais pas en DVD sauf si vous parlez allemand (ouais, ils ont fait le même coup qu’avec Madoka). Évidemment, l’adaptation d’Erased a été un carton, croyant même à l’époque à une création originale alors que c’était une adaptation. Il a tellement marché qu’au bout du sixième épisode il a été considéré comme l’un des meilleurs animé de tout les temps mais est-ce vraiment le cas ? Et bien on va vite le savoir….
Erased est beau, très beau !
Il y a certains jours dans lesquels je me jette et je suis de retour en 1987 (C'est 1988 abruti !) Erased se déroule en 2006, Satoru Fujinuma est un mangaka qui galère à se faire un nom, les éditeurs refusent systématiquement ses travaux car il n’arrive pas à y mettre du cœur. Heureusement pour lui qu’il a un petit travail en tant que livreur de Pizza mais il n’empêche qu’il reste un homme réservé et surtout blasé par sa vie de merde, excusez-moi de l’expression. Cependant, il possède un étrange pouvoir : celui de revenir quelques minutes (de une à cinq minutes) en arrière pour empêcher un accident de se produire aux alentours, c’est ce qu’on appelle des rediffusions (terme employé dans l’animé). Le problème est qu’il se met très souvent en danger au point de devenir lui-même victime de ces accidents et c’est ce qui lui arrive lorsqu’il sauve un garçon de se faire renversé par un camion. Le summum de ses soucis arrive lorsque sa mère viens lui rendre visite à l’hôpital dont il un peu en froid (toujours parce que c’est un gros blasé de la vie) mais lorsqu’il revit une nouvelle fois une rediffusion à la sortie d’une supérette avec sa mère, les choses vont prendre d’autres ampleurs. En effet, sans le savoir sa mère à empêcher le kidnapping d’un enfant mais cette dernière semble reconnaître le ravisseur. Puis un soir alors que Satoru rentre chez lui, il retrouve sa mère assassinée dans son appartement et il est immédiatement accusé du meurtre mais il décide de s’enfuir et suite à une chute il se retrouve en 1988, soit 18 ans en arrière ! Satoru redeviens alors le petit garçon qu’il était et comprend qu’il s’agit plus qu’une simple rediffusion, c’est une seconde chance pour lui de rattraper les erreurs du passé ! Quelles erreurs ? D’abord, Satoru s’en ai toujours voulu de ne pas avoir pu sauver trois enfants dont Kayo Hinazuki, une fille qu’il l’avait vu le soir de son futur meurtre au parc sans l’aborder. Puis, évidemment de ne pas avoir trouvé le coupable de ces meurtres, sans oublié de prouver que Jun Shiratori « Yuuki » un ado plutôt étrange n’était pas le coupable de ces meurtres et fût condamné pour rien. Enfin, Satoru va aussi pouvoir se sociabilisé avec d’autres enfants, lui qui était si réservé mais également de sauver sa mère de son futur meurtre et de se sauver de son futur accusation. Existe-il un lien entre cette affaire de meurtre en 1988 et le kidnapping raté de 2006 ? Autant vous dire que pour Satoru cela va être compliqué, souhaitons lui bonne chance….ouf c’est compliqué de résumé Erased ! Que dire d’Erased ? Tout d’abord qu’il est beau, oh oui ! Je ne suis pas surpris de la beauté et de la fluidité globale de l’animé venant d’un studio comme A-1 Pictures mais je ne m’attendais pas à ce qu’il soit aussi jolie, non franchement rien à dire dessus si ce n’est qu’il est très beau. Pour prouver ma bonne foi, j’ai vu la série en qualité Blu-ray et c’est juste frappant de beauté, c’est peut-être le plus beau animé que j’ai vu mais il est vraiment très beau. Cependant, j’ai plutôt envie de vous parler de l’étrange choix d’alterner le format de l’image. Étrange ? Pas du tout en réalité, c’est même très logique. L’animé alterne entre le plein écran et le format 2.35:1 (cinémascope, c’est à dire des bandes noires en haut et en bas) même si c’est ce dernier qui sera le plus dominant durant toute la durée de l’animé. Vous vous demandez donc à ce moment pourquoi alterner deux format alors qu’en général les animés récent sont en plein écran ? La réponse est très simple, c’est parce qu’il existe deux temporalité : Le présent en plein écran et le passé en 2.35:1. Le fait d’alterner le format de l’image en fonction de la temporalité permet visuellement aux spectateurs de se retrouver dans l’intrigue même s’il faut quand même le faire pour se perdre. Il existe peut-être une autre raison, le format 2.35:1 est le format du cinéma et il est intriguant que l’animé renvoi très souvent à la figure de la pellicule lorsque Satoru réfléchie aux conséquences de tel ou tel choix (d’ailleurs ces scènes sont en plein écran). J’interprète ce choix de format comme le fait que Satoru revoit sa vie/son passé comme on regarde un film….le film de sa vie ! En tout cas ce choix artistique colle parfaitement à l’intrigue et aux propos de l’œuvre. Exemple des deux format de l'image que l'animé s'amuse à alterner. Le second point fort de l’intrigue est son écriture...ouf on peut souffler pour le studio ! D’abord, l’intrigue y est exaltant, c’est un très bon thriller et on se demande donc qui est ce satané tueur, même si tout le monde l’avais deviné avant la révélation, il n’empêche que l’animé réussie à captiver son spectateur jusqu'à la révélation. Le second point concernant l’écriture est la maîtrise du ton. Erased alterne entre des moments tendres et chaleureux à des moments de cruauté humaines, voire ordinaire…ce qui fait froid dans le dos. L’exemple parfait de ce propos est la petite Hinazuki qui a la malchance d’avoir une maman qui a un hobby plutôt particulière : Le tabassage d’enfant ! Pardonnez-moi l’expression mais la petite Hinazuki s’en prend littéralement plein la gueule. Satoru qui est toujours dans sa quête de sauvetage décide de s’approcher d’Hinazuki et pour illustrer la difficulté de sa quête, voici un petit tableau des personnages plus ou moins difficile à aborder, alors où se situe donc la petite ? Oui l’animé possède des moments sérieux mais tout autant de moment de légèreté et même d’humour comme le fait que Satoru à une tendance à dire tout haut ce qu’il pense (surtout envers Hinazuki et surtout au mauvais moment). Je pense que ce sont ces moments de douceur qui font le charme de l’animé, que ce soit l’anniversaire de Satoru (et tout ce qui entoure cette évènement) ou encore ce passage
(attention spoil) On peut dire que l’animé est beau aussi bien visuellement que dans son message, d’autant que les personnages sont très charismatique. J’ai beaucoup apprécié les personnages, on les voit dans un quotidien qui pourrais être le notre ou plutôt un passé qu’on aurait pu vivre. Personnellement l’animé m’a retourné dans mes sentiments, on ressent tellement une force émotionnelle dans ce que l’on nous montre, c’est une invitation au retour à l’enfance ! Erased traite aussi bien du bonheur simple que le drame fammilial et banalisé. Puisque je parle des personnages, celui que j’ai probablement le plus aimé est Sachiko Fujinuma, la mère de Satoru. La première fois qu’on la voit, on a tendance à prendre la position de Satoru, il la voit comme une fouineuse voire une profiteuse mais plus on avance dans l’intrigue plus j’ai pris de la sympathie pour cette femme, il faut dire qu’elle a ses moments badasses ! J’aime bien lorsqu’une fiction me met dans l’erreur surtout dans l’appréciation d’un personnage car cela renforce son charisme (non franchement qui ne voudrai pas une maman comme elle ?). Il y a aussi le personnage d’Airi qui est vraiment cool même si elle est très peu ‘exploitée’ dans l’intrigue, on la voit très peu et son rôle est finalement minime malgré qu’elle joue un rôle important. J’ai crû comprendre qu’elle est beaucoup plus présente dans le manga et aussi plus investie, c’est dommage que l’adaptation l’ignore un peu. Quand est-il de l’ost ? Je vais être franc….elle ne m’a pas marqué. Elle n’est pas mauvaise mais elle ne m’a pas interpellé, j’ai presque envie de dire qu’elle est trop banale malgré que beaucoup de gens ont adoré l’ost. Cependant, l’opening m’a beaucoup plus marqué ! On est bien dans le ton de l’animé mais il ne faut pas oublié que c’est surtout une question de goût en ce qui concerne l’ost.
Voici un petit medley pour vous en faire une idée ! Pour ce qui est de la VF, comme vous vous en doutez j’ai regardé la série en vostfr comme à mon habitude mais j’aime bien chercher du côté de la VF histoire de me faire une petite idée et chose incroyable…..il n’existe pas de VF !
Ouaip, pas de doublage en français, l’animé est uniquement disponible en vostfr, ce qui est plutôt pas fréquent pour un animé qui a été très attendu et mis en avant à l’époque, surtout de nos jours. Je trouve cela plutôt improbable qu’on double des animés obscure en français mais pas Erased qui est pourtant beaucoup plus populaire que bien des animés, c’est bizarre mais c’est comme ça….au moins je me plaindrai pas de la VF 😅
Les héroines d'Erased sont vraiment badasses ! Il vaut mieux,Oh combien !Vivre peu mais vivre bien. Et avoir, Oh, pas vrai, Des remords que des regrets !
Erased c’est bien, Erased c’est beau mais Erased n’est pas parfait et comme j’aime bien chipoter pour certains détails, il va passer à la casserole comme les autres animés avant lui. Qu’est-ce que finalement je pourrais lui reprocher ?
Tout d’abord quelques incohérences notamment sur la révélation du meurtrier, j’ignore si dans le manga cette révélation est bien amener mais dans l’animé, je trouve que c’était un peu maladroit. Il faut dire qu’on voit la silhouette du meurtrier dès le premier épisode et qu’on peut supprimer pas mal de monde dans la liste des coupables….
D’autant que Satoru est un enfant qui a gardé ces capacités mentales d’un adulte donc aussi de déduction ! Pourtant il n’a pas trouver au moment opportun qui était le coupable. L’animé donne bien une explication mais je trouve que cela sert plus d’excuse qu’autre-chose ou plutôt que c’est mal amené….
Par conséquence, je pense que l’effet de surprise marche à moitié, c’est maladroit mais ça marche quand même (grâce à la signification de cette révélation). Avec beaucoup de recul je pense que l’adaptation animé n’a pas joué sur l’aspect Thriller mais plutôt sur le symbolisme (retour à l’enfance et aux rêves, la signification de la justice, le sens de la vie etc.…).
Un autre point que j’ai un peu moins apprécier reste le dernier quart de l’animé, j’ai ressenti un goût amer non pas par rapport à l’histoire mais peut-être par rapport à l’ambiance, j’ai l’impression qu’on suivait une autre histoire sans pour autant quitter la précédente, c’est probablement voulu mais il n’empêche que le dernier quart de l’animé n’est pas des plus passionnants, surtout par le fait que l’anime rush ses derniers épisodes….
Il faut dire aussi que la conclusion de l’animé est très touchant, peut-être même trop.
Autant pour certains personnages ont ressent une immense joie….
….même si j’ai des compréhensions sur certains point…. ….autant pour un autre personnage en tête, je trouve que c’était trop optimiste mais cela reste de l’interprétation personnelle….et puis bon ça change de ce que j’ai l’habitude de voir. Je pense que j’ai été déçu par l’affrontement final, c’était pas top, voire tiré par les cheveux….. J’ai également vu sur le net des critiques qui reproche à Erased de ne pas être assez psychologique pour un thriller, remarque qui me laisse perplexe vu qu’il y a des explications sur plusieurs points scénaristiques mais apparemment certains ne l’ont pas vu…. Par contre, je suis plutôt d’accord sur le manque de développement du tueur, je n’ai pas vraiment saisi tout la complexité du personnage d’autant que le manga développe beaucoup plus ce personnage, je serai curieux d’en savoir plus.
Je pourrais revenir sur un point qu’Aroonar avait déjà souligné dans son billet concernant le pouvoir de Satoru de revenir en arrière. Hélas il n’y a aucune explication concernant cette étrange pouvoir, ni même de règle d’ailleurs puisqu’on passe de 5 minutes à plusieurs années sans véritable explication si ce n’est symbolique. Ça ne m’a pas plus dérangé que ça puisque ce pouvoir sert d’élément perturbateur à l’Histoire et possède un sens symbolique, c’est pas comme si on n’en faisait rien mais un peu plus d’explication n’aurait pas été de refus. J’ai finalement beaucoup chipoté pour trouver des défauts à Erased mais je pense qu’il y a un point important à comprendre. Erased joue sur la carte de l’émotion et il demande à son spectateur une sensibilité pour apprécier l’œuvre ce qu’il fait très bien. La déception de certains tiens surtout du manque d’approfondissement et du rythme du traitement contrairement au manga qui doit prendre plus son temps et possède des scènes propre à sa version. L’adaptation d’Erased joue beaucoup plus sur les sentiments et le symbolisme de la chose que sur son thriller, peut-être que le manga gère très bien ces deux point mais dans le cas de son adaptation en animé, il a été décidé de miser sur un des points ce qui n’est pas en soi très grave (malgré que cela soit dommage) puisqu’il se débrouille bien.
Le dernier quart de l'animé est décevant dans sa globalité. Quand je deviendrai plus grande, j'aimerais voyager dans un pays lointain, débarquer sur une île lointaine, une île qui n'a personne à par moi.
Cela fait longtemps que je n’ai pas fait une petite analyse rapide, quoi que cela s’apparentera plus à de l’interprétation personnelle. Erased traite du retour à l’enfance, retrouver la fraîcheur et l’intensité de nos jeunes années, nos rêve,nos désir et nos espoirs que nous avons eu à l’époque et qui s’est perdu avec le temps. Il me viens à l’esprit qu’il y a bientôt deux ans de cela j’avais eu la chance d’assister au concert de Matthieu Chedid alias -M- , s’adressant à son public entre deux chanson, que le but de son concert était de revenir à l’enfance avec des gadgets par exemple (des lunettes 3D que je conserve précieusement). Je crois qu’Erased a le même but avec son protagoniste Satoru, un homme rongé par les regrets de ne pas avoir pu sauver et aimer des gens à l’époque. Il mène une vie assez triste où il se ferme aux autres (notamment envers Airi) jusqu’à l’apparition de cette étrange pouvoir qu’il lui permet de revenir en arrière. Ce pouvoir est comme une seconde chance pour Satoru de réaliser le seule rêve qui ne l’a jamais quitter : devenir un justicier ! (ça me fait beaucoup penser à Emiya Shirō dans Fate/Stay Night)
La justice parlons en ! Il est très intéressant de noter qu’il y a deux vision de la justice dans l’œuvre : une vision enfantine et une vision adulte.
D’abord la vision enfantine de la justice se ressort dans un petit détail qui prend pourtant beaucoup de place dans l’univers d’Erased : Maskman ! C’est quoi Maskman ? Et bien c’est un Super Sentai qui est sorti 1987 (appeler Bioman 2 chez nous 🙄) dont les enfants dans Erased en sont friand (avec Dragon Quest III et Final Fantasy), on mentionne aussi Kamen Rider mais vous savez maintenant qu’à part Sailor Moon , le Sentai c’est pas ma tasse de thé. Revenons donc à Maskman puisque Satoru (enfant) en est un très grand fan, surtout de RedMask le héro. Probablement influencé par cette série, Satoru rêve lui aussi d’être un justicier comme rêve tout les enfants sauf que la vie il n’y a pas de monstre et de combat contre les forces du mal. Ce qui n’a pas empêcher à Satoru (adulte) de garder ce rêve d’enfant puisqu’il sauve des enfants lors de ces « retour en arrière » et c’est ce rêve qui va l’aider dans sa quête de sauver la petite Hinazuki. Quand à la vision adulte de la justice, c’est Airi qui l’illustre bien avec un traumatisme de son enfance…. Cette histoire la pousse à vouloir aider les autres et surtout contre l’injustice mais de manière « adulte » (apporter des vêtements, défendre à la place de la victime etc.…) sans pour autant avoir été influencé par une série. C’est plutôt rigolo de voir deux visions de la justice qui s’oppose et qui se complète à la fois. Deux visions de la justice qui vont définir Satoru et Airi. La frontière entre l’enfance et le monde adulte est bien définie, ses deux frontières s’oppose naturellement mais se complète à la fois. Le point de marquage est l’affaire des meurtres des trois enfants que Satoru veut sauver d’abord pour prouver son innocence du futur meurtre de sa mère (il fait d’abord ça pour lui et non pour sa mère, c’est une forme d’égoïsme compréhensible au vu de la situation) mais le fait de revenir à l’époque où il était pas plus haut que trois pommes va le perturber, c’est avec la scène où il rentre dans l’appartement de son enfance et que sa mère l’attend. Des larmes incontrôlé submerge chez Satoru, il réalise les erreurs du passé en revivant les petits instants de bonheur avec sa mère puis avec ses amis qui deviennent de véritable amis avec le temps. C’est aussi la cruauté des hommes et de la vie qui s’entremêle avec ses moments de bonheur, l’enfance d’Hinazuki bien sûr en tête mais aussi les meurtres des enfants et la trahison des adultes dont vous savez qui.
Ce qu’on oublie souvent est l’absence de père dans l’oeuvre, c’est le point commun de presque tout les personnages de la série : Satoru, Hinazuki, Airi (au vu des circonstances) ont grandi sans père mais le plus surprenant est que même les personnages secondaires (les autres enfants surtout) n’ont pas l’air d’avoir de père, on ne retrouve pas la figure paternelle dans l’intrigue….sauf pour un personnage.
Tout ça me laisse perplexe, y a t-il un message dont je n’aurai pas tout saisi ? L’image du père est très souvent critiqué par son absence dans les animés (Evangelion en tête mais tellement d’œuvre parle de cela) et quand on sais qu’au Japon les pères abandonne volontiers leurs enfants lors des divorces (parce que moins de traca et plus de liberté), n’est-il pas probable qu’Erased parle de souffrance dont on ne vois pas à première vu ? J’affirme cela parce que l’absence du père est très peu marqué dans la série et pourtant elle est marqué dans l’univers de l’œuvre mais personne sur le net n’en parle.
On pourrait continuer encore à parler d’Erased mais je pense qu’il est surtout temps de conclure voulez-vous ? Le passé représente trois quart de l'intrigue mais elle joue un rôle très important quant à l'avenir des personnages !
Quand je pense à la ville sans moi, je ressens un sentiment de soulagement, je veux aller loin, très loin ou je ne ressentirai plus un once de chagrin (Conclusion) Qu’ai-je pensé d’Erased ? C’est un animé que j’ai beaucoup aimé, il est très beau aussi bien visuellement que dans ses messages, c’est une œuvre qui m’a marqué dans mon être, je me suis senti différent après son visionnage, il a cette étrange pouvoir de fondre les cœurs des pessimistes comme moi ou Aronar (il l’a avouez dans son billet).
Cependant, Erased n’a pas t-il été survendu ? Ça c’est une bonne question puisque j’ai l’impression que les gens aime défoncer ce qui est trop beau, c’est un peu tout le débat de cette série surtout quand on connaît un peu le style de l’auteur, Erased m’a l’air bien différent de ce qu’il avait l’habitude de faire (du gore, des boobs etc.…).
Alors est-ce un mal de défendre cette série ? Suis-je un mauvais critique (j’aime pas ce terme mais je simplifie ici) si je dit qu’Erased est un très bon animé et qu’il faut le voir ?
Le but de mes chroniques n’est pas vraiment de ‘juger’ une œuvre mais plutôt de vous le présenter dans ses bons et ses mauvais côté, alors oui beaucoup de gens n’aime pas l’animé parce qu’ils ont lu le manga qui est plus complet, plus complexe etc.… mais ce qui est important ce n’est pas de chercher une fidélité absolue dans une adaptation mais bien d’apporter quelques chose de nouveau tout en étant fidèle à l’oeuvre original et je pense que l’adaptation d’Erased à bien fait son taff, d’autant qu’il existe une autre adaptation mais en drama avec de vrai acteur qui apporte probablement quelque chose de différent.
Laissez-moi conclure en vous disant qu’il faut vous faire une idée des choses qu’en essayant ce que la vie vous propose, ne vous laissez pas convaincre par les avis des autres (dont mon avis) car pour aimer ou détester une œuvre, il faut d’abord la voir.
Comme le dit un de mes chanteurs préférés : il faut mieux avoir des remords que des regrets ! Je crois que c’est le cœur du message d’Erased.
Pour ma part, je vous le conseille et je vous retrouve bientôt avec du lourd, du très très lourd croyez-moi ! Et n'oubliez pas....ne voler jamais du chocolat !

Noir

Sakura Chasseuse de Carte
Mais bon être Kawaii n'est pas vraiment un argument parlons plutôt d'animation, cela va être rapide parce que je n'ai pas grand chose à dire si ce n'est que c'est un sans-faute ! J'ai vu un plan où les personnages en arrière-plan n'avait pas de visage mais c'est le seul plan sur toute la première saison, à part ça il n'y a rien à dire si ce n'est qu'il est superbement bien animé. J'ai été même bluffé par la rapidité et la fluidité de certaine animation, je pense aux moments où un personnage peut changer de style graphique comme dans cette extrait de l'épisode 3 (vous pouvez arrêter l'extrait à 7 minute), soyez attentif aux réactions et au moment où Sakura se transforme en chibi. Un autre exemple peut-être plus parlant est le début de l'épisode 3 quand Sakura court pour aller voir les Pingouins. Pour la petite histoire, le terme Chibi a été popularisé avec Sailor Moon avec le personnage de Chibiusa (Enfin une bonne qualité pour la petite, dirons certains). Puisqu'on parle d'animation qui dit Magical Girl dit transformation ! Alors qu'en est-il ? Si Sailor Moon en a fait sa marque de fabrique il faut bien avouer que pour Sakura ce n'est pas vraiment aussi marqué je trouve. L’avantage que possède Sakura est que les membres du studio ce sont bien embêtés à refaire à chaque fois les transformations malgré qu'il s'agisse de la même animation. "Comment ça ? Je ne comprends même pas ta phrase !" C'est parce que j'ai oublié de dire que Sakura se veut être une série variée et diversifiée pour son genre , c'est même l'exacte opposée de Sailor Moon sur ce point ! Sakura possède toute une panoplie de costume que lui fournit Tiffany....c'est pratique d'avoir une amie aussi riche que Bruce Wayne 😅 Oui Sakura possède différent costume à chaque épisode pour affronter les cartes, par conséquent lors des transformations (ou plutôt la capture de carte) le studio adapte la séquence en fonction du costume, c'est à dire que c'est à chaque fois la même animation, mais jamais le même costume, cela montre le soin apporter à la série et le souci du détail. Du coup, on n'est pas lassé par les transformations et c'est cool ! Que serait une Magical Girl sans costume ? Sakura en possède tout une panoplie ! Pour revenir sur la diversité de la série, on ne trouve pas uniquement de la diversité dans les costumes, mais aussi dans les pouvoirs ! La série à un concept vraiment intéressant dans sa capture de carte, lorsque Sakura capture une carte elle s'approprie ses pouvoirs comme Megaman et peut réutiliser les cartes capturés précédemment pour en capturer d'autres. Au début de la série, Sakura n'a que la carte Windy (la carte du vent) mais au fil de l'intrigue elle possédera beaucoup d'autres comme Fly (pour voler), Shadow (créer une ombre), Jump (pour sauter très haut), Sword (une épée) ou encore Mirror (un miroir qui reflète tout ce qui se trouve devant) etc.... Cette variété se ressent dans les différents épisodes que constitue cette première saison, c'est simple ce n'est jamais la même situation pour capturer les cartes et tout le suspense de l'épisode se joue dans le plan pour capturer les cartes parce qu'elles ne se laissent pas faire ! Cependant, je ne vous cache pas que certaines cartes sont particulièrement facile à capturer, mais la grande majorité des cartes seront difficiles,voire dangereux ! Il faut dire que le studio à dans son équipe une certaine Ageha Ohkawa le leader de Clamp en tant que scénariste de la majorité des épisodes ! Par conséquent, on reste coller sur nos canapés lorsqu’on regarde cette série, pour preuve j’ai vu cette saison en deux semaines seulement ! (un exploit pour moi). Comment Sakura s’y prend-elle pour autant captiver son spectateur ? Le teasing et son lot de mystère voilà les ingrédients pour captiver son public et autant vous dire que des mystères, il y en aura ! On se pose tellement de questions concernant le créateur des cartes, le fait que le livre de Clow soit dans la bibliothèque du père de Sakura dès le début, la véritable forme de Kero etc.… Ce n’est pas tout ! Les mystères se font aussi particulièrement dans le Background de la série comme par exemple cette histoire où le frère de Sakura à le pouvoir de voir des fantômes ou certaine de ces relations…. Certains personnages sont tout aussi mystérieux comme Yukito ou encore Kaho Mizuki et qui est donc ce fameux Yue? Et cette histoire de fin du monde qui est à peine mentionnée, mais qui à l’air de prendre de plus en plus de place dans l’esprit de Kero, pourquoi la mère de Sakura reviens autant dans l’intrigue alors qu’elle est morte ?….Pourquoi tant de mystère ? (J’adore ça) Tout ça pour dire qu’on est loin de Sailor Moon avec son mystérieux homme masqué qu’on découvre dès le deuxième épisode qui sait ou des préoccupations un brin nais parfois. J’ai faillit oublier de mentionner qu’en plus des mystères que la série propose, il y a aussi le fait que le concept des cartes va se complexifier avec par exemple des combinaisons entre-elles ou la mention de carte élémentaire. Ajouter à cela le fait que les pouvoirs de Sakura vont se réveiller petit à petit avec des rêves prémonitoires (enfin d’après ce qu’on en dit à ce moment de la série) ou la capacité de sentir les cartes. Mélanger le tout avec un étrange développement du background et des personnages, je veux dire par là que la série insiste sur le développe des personnages secondaires alors qu’ils ne sont étrangement pas impliqué dans l’intrigue (pour l’instant je le devine bien) et vous avez une série accrocheuse ! Oooooh ! C'est tellement chou ! (oui oui même poursuivie par un fantôme) Reposons nous avec la magnifique OST de la série composée par Takayuki Negishi, il n’a pas beaucoup de participation en tant que compositeur, mais on lui doit l’OST de F-Zero: GP Legend, Ichigo 100% ou encore Lupin III : Le secret de Twilight Gemini. Pour ce qui est de Sakura, les compositions sont dans le style d’une Magical Girl, on retient bien les thèmes car elles se veulent souvent épique, écoutons quelques-unes d’entre-elles voulez-vous ? Thème de Sakura (un des thèmes les plus connu de la série) Thème de Yukito Thème du quotidien dans la maison de Sakura Thème de Kero (Konyonyochiwa !) Il n'y a pas que l'ost qui est bon, il y a aussi le doublage ! D'abord, la VO est excellente et rajoute encore plus de Kawaii ! On retrouve Sakura Tange pour Sakura (la voix de Kasumi dans DOA 2), Aya Hisakawa pour Kero (la voix de Sailor Mercury), Junko Iwao pour (la voix d’Hikari dans Evangelion) pour Tomoyo, la célèbre Megumi Ogata (la voix de Shinji dans Evangelion et de Sailor Uranus) ou encore la tout aussi célèbre Emi Shinohara (la voix de Sailor Jupiter). Le Saviez-Vous ? Le classement des meilleurs Manga ? Parce qu'on voit des tonnes de classement (et de mécontentement par rapport à l'absence/La position de l'oeuvre dans le classement) mais Le manga Sakura est classé en soixante deuxième position dans le classement des cents meilleurs manga, surpassant Fairy Tail, Galaxy Express 999, Devilman, Fruits Basket ou encore Berserk ! Je tiens quand même à rassuré que ce classement est à mon avis subjectif (et inutile) vu qu'il manque Akira, Death Note et surtout Evangelion. Là où je suis bluffé c’est bien par l’excellente VF, oui pour une fois je dis du bien d’une VF ! On retrouve beaucoup de voix connues comme Patricia Legrand pour Sakura (la voix de Titi et d’Hamtaro), Dolly Vanden pour Kero (la voix des Grumeaux dans les Razmokets et Babouche dans Dora l’exploratrice) ou encore Susan Sindberg pour Shaolang (la voix de Ron Weasley dans les jeux Harry Potter et Anya dans Gears Of War 3). Certes ces doubleurs font beaucoup plus des dessin-animé Occidentaux, mais il n’empêche que ça colle bien à Sakura, je noterai par contre un point un peu négatif. Le deuxième point est que la VF perd un peu en Kawaii par rapport à la VO (dont le fameux OHEEE ! De Sakura) et aussi que parfois Lionel (Shaolang) à une voix…..de fille (logique vu que c’est une doubleuse). Mis à part ces deux petits détails, regarder la série en VF n’est pas un souci, d’autant qu’il n’a pas été censuré dans sa VF, chose plutôt rare ! La série vous tiendra en haleine avec ses nombreux mystères ! Can't read my, can't read my, No he can't read my poker face ! C’est bien jolie le monde de Sakura, mais il faut parler de choses un peu moins agréable, oui je parle des défauts de la série ! Commençons en douceur avec des remarques plutôt que des critiques et puisque je parle de la VF, parlons de la Francisation des prénoms, vous savez ces animés qui se passent au Japon avec ses personnages et leur tradition mais qui ont des prénoms français, genre bien français ! Les plus assidu d’entre vous se rappellerons des prénoms des Sailors dont je m’en lasse pas de les mentionner (et d’en rire), c’était une pratique de la Télévisions Françaises qui avait une peur bleu de la culture japonais et de sa perversion….mouais c’est plutôt les Hentai qui nous pervertissent que la culture japonaise en soi 😅 Cependant, le choix de la francisation dans Sakura est particulière puisqu’il me semble que déjà à l’époque on ne francisais plus trop les prénoms, des animés comme Détective Conan ou Yu-Gi-Oh! Avaient bien les prénoms originale des personnages. Ma question est donc la suivante : Pourquoi Sakura a-t-elle était francisée ? Je pense qu’il y a deux réponses possible. La première est que Sakura était une série phare de M6 et par conséquent on a francisé les prénoms pour que son public (majoritairement féminin) se retrouve….et puis Sailor Moon l’a bien fait alors pourquoi pas Sakura ? (Volonté d’en faire une concurrente ?) La seconde réponse est plus simple, les prénoms Japonnais sont plus difficiles à retenir, je veux dire particulièrement cette série. J’ai beau avoir vu cette première saison en VO, je ne retiens pas les prénoms contrairement à la VF qui se retiennent mieux. Dans tous les cas, je pense qu’il n’était pas question de censure, mais plutôt de facilité l’oeuvre pour son public en ce qui concerne les prénoms, ce n’est pas gênant en soi, on est loin de Mathilda ou de Bourdu (où ils ont trouvé ces prénoms ?). Un autre point que je voudrais revenir concerne l’ambiance innocent de la série qui a un peu trop tendance à l’être au point d’en être malsain. Ah enfin je vais pouvoir parler des côtés « chelou » de la série en commençant avec Yukito (Mathieu en VF) qui offre toujours un bonbon à Sakura quand elle va en cour. Je sais que ce sont des amis, ils se connaissent mais vous savez ce qu’on dit : « Cela commence avec un bonbon puis ça finit dans un fourgon ! » - DrunkenPenpen 2021 (tu as déjà fait la blague c'est plus vraiment drôle crétin !) OK c’est mon regard de jeune adulte qui voit le mal partout, mais il faut dire que le frère de Sakura n’est pas mieux. Ce dernier possède ce qu’on appelle le Sister Complex (ou Siscon) c’est-à-dire un fort attachement pour un frère envers sa sœur. Oh c’est mignon ! Oui sauf qu’idolâtrer sa sœur peut aller jusqu’à obsession voire le désir sexuel….c’est moins mignon tout d’un coup. Il s’agit plus d’un cliché dans les animés qu’un véritable complexe je tiens quand même à rassurer. Que dire aussi de Tomoyo qui est tout aussi fascinées par Sakura, elle connaît sa taille et tout le tralala pour les costumes, elle passe son temps à la filmer pour regarder plus tard sur un projecteur ses exploit….comme on dit de nos jours : elle est cheloue. Cependant, tout ça n’est rien comparé à ce qui m’a fait crever le plafond, les fans savent très bien de quoi je parle : Rika (Sonia en VF). Rika est une des amies de Sakura vous vous en souvenez ? (c’est celle qui a un air à la Rei Ayanami) Et bien cette charmante petite fille est amoureuse d’un garçon, Oooh ! C’est mignon ! Oui mais c’est son prof principal ! Bah, c’est une amourette de jeunesse à sens unique n’a rien de dramatique, ce n’est pas comme si c’était réciproque, hein ? Et dire qu’il y a des gens qui trouve malsain la différence d’âge entre Usaki et Mamoru 😅 Le Saviez-Vous ? Les magazines Sakura ! Sailor Moon était une fois sur deux sur la couverture du Club Dorothée magazine, Sakura a fait mieux, elle a droit à ses propres magazines ! Bon d'après ce que j'en ai entendu sur le net, c'était pas folichons mais peut-être que durant votre enfance vous avez eu dans les mains le magazine Joue avec Sakura (principalement des jeux et une histoire à lire) ou peut-être le Fanbook Sakura qui offrait en cadeau les cartes Clow....du moins huits cartes puisque cela n'a pas été plus loin, oui ça a bidé. Le seconde magazine contenait des info sur l'univers de Sakura (comme Sailor Moon dans le club Dorothée magazine) et une BD faite avec les images de la série comme....bon vous avez compris je crois 😅 La couverture des deux magazines....Mathieu lâche cette enfant ! En réalité, Clamp adore faire des histoires d’amour entre des personnages qui ont une différence d’âge conséquent (c’était aussi le cas dans X-Clamp) mais là elles ont peut-être été trop loin. Il y a aussi les costumes de Sakura parfois un peu trop suggestif et le fait que Meiling est amoureuse de son cousin mais bon on est plus à ça près. Assez plaisantez parlons de vrai défaut, en réalité la série n’a pas beaucoup de défauts si ce n’est que certains épisodes n’ont pas toujours un énorme enjeu en matière de carte. Le gros de la série se limite à la capture en soi des cartes, si certains sont particulièrement dangereux (la carte Shot par exemple) d’autres sont plutôt inutiles comme Flower ou Sweet. En quoi sont-elles inutiles ? Pour Flower, son pouvoir est de faire pleuvoir des fleurs , quant à Sweet son pouvoir est de sucrer….juste sucrer des choses (Clow, le créateur des cartes avait probablement besoin de sucre dans son café ce jour-là !) . Comprenez-bien que c’est bizarre de passer à une carte qui peut tuer une personne ou faire grossir quoi que ce soit pour que l’épisode suivant tu as une carte qui sucre des choses, on est d’accord c’est moins passionnant. Le pire c’est que la série te vend ses cartes et réussie à créer une forme d’enjeu comme le fait que Flower noie les gens avec des fleurs (il faut être fort quand même pour mourir de cette manière) ou que Sweet rend les gâteaux de la classe de Sakura trop sucré, c’est fort de la part de Clamp. Cependant, la série à parfois une tendance à ne pas trop se casser la tête pour certain épisode, je n’ai que deux en tête, mais voir un épisode où il ne se passe littéralement rien : aucun enjeu ou aucune menace, mais uniquement un quotidien banal comme intrigue (bon et un développement d’un personnage) c’est pas vraiment folichon. Le pire c’est que Sakura trouve des cartes dans ses épisodes en question, mais elles n’imposent aucune résistance si ce n’est même limite qu’elle les trouve par terre par pur hasard ! Cela ne concerne heureusement que deux épisodes mais c’était un point qui m’avais marqué. Certaines cartes sont vraiment stylées....d'autres largement moins. Je pense que le gros problème de cette série concerne plutôt sa saison en elle-même. Pour expliquer mon propos la série consiste à ce que le personnage de Sakura trouve des cartes, mais évidemment il y aura un ou des antagonistes pour mettre des bâtons dans les roues, du moins je pense parce que je ne les ai pas vus dans cette saison ^^’ Si vous vous attendez à un groupe d’ennemie qui veulent organiser la fin du monde, il faudra attendre la saison 2 et 3 de Sakura….ou regarder Sailor Moon, c’est un choix aussi. Ce que je veux dire c’est qu’à part voir Sakura capturer des cartes, il n’y a rien d’autre. « Bien sûr que si ! Il y a autres choses ! Les mystères que tu nous vends depuis tout à l’heure ! » Oui bien sûr, mais il n’y a aucune résolution à ces mystères dans cette saison, il faudra attendre les saisons suivantes et c’est un peu là mon reproche. La première saison de Sakura se présente plus comme de la préparation de terrain pour les prochaines saisons qu’à une véritable saison en soi en faite. C’est un peu comme le film La Momie avec Tom Cruse qui te vend plus les films qui aurait dû sortir pour le ‘Dark Universe’ plutôt que de développer sa propre intrigue (c’était gratuit de ma part), heureusement que Sakura n’est pas aussi vide que ce film, mais je lui reproche de trop préparer le terrain pour la suite. Pour vous dire à quel la série prépare le terrain qu’elle va jusqu’à préparer le terrain du premier film (en préparation à l’époque) en mentionnant quelques éléments du film (les sœurs de Shaolang ou le fait que sa famille est restée à Hong-Kong) c’est plutôt énorme. La première saison de Sakura se limite donc à la capture en soi de carte et la première saison correspond à la moitié de la série ! Alors, oui je suis hypé pour les prochaines saisons mais qu’est-ce qui m’aura vraiment marqué dans son intrigue dans cette saison ? À part que j’ai hâte de voir la suite….rien finalement. Attention je ne dis pas que cette saison n’a pas d’âme ou de charme, ni même qu’il n’est pas marquant, mais je pense qu’un fil rouge pour cette saison aurait été chouette, je crois que cette saison manque seulement une identité propre comme les saisons de Sailor Moon par exemple (« le Dark Kindom » avec la formation des Sailors, « le Black Moon » avec son souci temporelle ou encore « le Silence » avec la recherche des coeurs purs et Hotaru !) La série se veut globalement drôle mais pour combien de temps ? J'ai grillé toute mes cartes en matière de titre alors ça sera simplement la conclusion. Que faut-il retenir de cette première saison de Sakura Chasseuse de Carte ? Je dirais que c’est une excellente série et une excellente Magical Girl ! C’est une série parfaite pour se mettre au Magical Girl et même mieux que Sailor Moon qui peut avoir un peu mal vieillit sur certain point technique et d’écriture, je dois bien l’admettre. J’ai vu cette première saison de 35 épisodes en deux semaines preuve qu’elle a su me captiver et me divertir ! Sakura Chasseuse de Carte est un très bon choix pour découvrir une Magical Girl d’autant qu’un garçon peut regarder sans problème vu qu’il n’y a que très peu d’élément de Fan-Service pour les Fille si ce n’est que des sous-entendu de relation homosexuelle sans plus (Clamp est vraiment cool pour se mettre au Shojo après coup). Ne soyez surtout pas décourager par le peu de mal que j’en ai dit sur cette première saison, c’est une série accrocheuse qui se laisse regarder sans soucis vu qu’il complexifie son concept ou créer des mystères très souvent, en tout cas on ne s’ennuie pas ! Je traiterai avec grand plaisir les prochaines saisons et les films (canonique je vous le rappelle) mais pas tout de suite, car d’autres séries méritent aussi d’être traitée comme la prochaine dont j’ai vraiment hâte d’en parler. D’ici là j’espère que vous avez appréciés cette lecture et que vous apprécierez la série si vous vous lancez dedans, vous ne regretterai pas de voir une héroïne tellement kawaii peut-être même la plus kawaii des….. Bon, peut-être pas aussi chou qu’Hotaru finalement…. 😅 PS : Bonus :

Pokémon Le Film: Mewtwo contre-attaque
On oublie souvent que Pokémon fut le remplaçant de Sailor Moon qui était le remplaçant de Dragon Ball Z, c’est pas pour rien que Pikachu est souvent représenté quand on parle d’animé Japonais à côté de Son-Goku et de Sailor Moon. Si j’insiste sur ce dernier point c’est qu’il est rare de voir une adaptation d’un jeu-vidéo être aussi marquant dans l’animation Japonais, peut-être même qu’il est le meilleur au vu de sa longévité. Comme on le dit souvent « Pourquoi changer une équipe qui marche ? », il en est de même quand une formule marche, pourtant c’était pas gagné. Tsunekazu Ishihara, le président de The Pokémon Company (l’entreprise qui s’occupe des produits Pokémon) et manager de cette franchise était contre l’idée de faire un animé Pokémon parce que les adaptation était éphémère (6 mois, un an max), laissant sous-entendre qu’il ne gagnerai pas beaucoup d’argent, j’ai l’impression de me répété mais il ne faut pas oublié qu’une compagnie n’a qu’un but…. je réalise que cela peut paraître négatif comme tournure mais il en est de même pour chaque compagnie que ce soit dans les jeux-vidéo ou l’animation. Finalement, une série Pokémon est diffusé le 1er Avril 1997 (et c’est pas une blague) et continue actuellement d’être diffusé au Japon, faisant un total de 23 Saisons et 1138 épisodes, pour vous faire une idée, Détective Conan en est à 992 épisodes….autant vous dire que si vous comptez regarder Pokémon de nos jours, je vous souhaite bonne chance ! Bon, comme tout enfant des années 90 et début 2000, j’ai connu la diffusion de Pokémon à l’époque de la première saison qui raconte comment Sacha (Satoshi en VO) parcours le monde pour devenir le « maître Pokémon » (c’est à dire de tous les capturer) comme le joueur devant sa Game Boy. Il faudra aussi obtenir les huit badges dans des tournoi face à des maîtres Pokémon surpuissant ! Sacha sera accompagné de son fidèle Pikachu qui refuse d’entrer dans une Pokéball (ce que je comprend) mais aussi d’Ondine (Kasumi en VO) la Tsundere du Groupe et Pierre (Takeshi en VO) un jeune homme qui adore draguer les femmes dans mes souvenirs. Cependant cela ne sera pas une promenade de santé puisque une organisation mafieuse tente de voler les Pokémon rare et puissant, ce groupe vous le connaissez tous, La Team Rocket ! Ils ont souvent représentés par un trio connu, vous pouvez peut-être vous présenter les gars…. Miaous, oui la Guerre ! Ce trio très célèbre sont surtout la risée de la Team Rocket contrairement à son chef Giovanni et de son Persan. Pour conclure rapidement les présentations, l’animé est un shōnen classique, assez répétitif dans mes souvenirs mais dont j’en garde un bon souvenir à l’époque. La série fût exporté chez nous par Fox Kids et par 4Kids Entertainment en Amérique et si vous ne connaissez pas ce dernier, sachez que c’est grâce à eux que les petits enfants américains ce sont retrouvé avec des animés ridiculement censuré comme One Piece dont les armes à feu sont remplacé par des pistolets à eau, l’épée de Zabuza dans Naruto qui n’avait pas de lame ou encore la boulette de riz qui devient un bon gros sandwich dans Pokémon, enfin bref il est pas bon d’être un animé Japonnais dans une télévision américaine (ou allemande) 😅 Le Saviez-Vous ? Le jour où Pokémon a faillit tuer des petits enfants ! C'est quoi cette histoire de Pokémon qui tuent des enfants ? En faite, je parle plutôt d'un épisode qui fût censuré en dehors du Japon pour des raisons de santé. C'est une anecdote assez connu mais l'épisode dédié au Pokémon Porygon provoqua des crises d’épilepsies.....beaucoup de crise d’épilepsie ! Pas moins de 700 enfants fût Hospitalisés en masse à cause de l'attaque de Porygon. L'épisode fût donc banni de la télévision pour ces raisons et si vous pensez que ce sont des petits joueurs, je vous laisse donc l'extrait: C’est le 18 Juillet 1998 que sort le tout premier film Pokémon, le sujet du jour ! C’est le studio OLM qui s’occupa de l’animation, studio qui avait travaillé sur l’animé Berserk que j’avais déjà présenté cet été. Kunihiko Yuyama en est le réalisateur, principalement connu pour être le réalisateur de la série, il a aussi réalisés quelques épisodes de Galaxy Express 999 (1978), toute la série Gigi (1982) ou encore Slayer Return (1996)….bref c’est quelqu’un d’assez expérimenté. Mewtwo est à la fois le héro et le méchant du film.....plutôt fort ce mec ! Life is wonderful.....ou presque. Je ne vais pas vous mentir, je pensais que cela serait simple de traiter ce film Pokémon mais après mon visionnage tout m'a paru plus complexe. Je vais être franc, inutile de faire durer le suspense concernant mon avis sur ce film : Je le trouve mauvais, très mauvais. C'est avec un déchirement au cœur que j'écris ces mots parce que je ne pensais pas que j'en dirais autant de mal mais je ne peux pas me voilé la face et dire que ce film est bien pour faire plaisir à ceux qui l'aiment, cependant ce film est très spéciale dans ses défauts, j'en parlerai plus tard. D'abord, parlons de ce qui est bien dans ce film, hélas il n'y a pas grand chose. L'animation est correcte en général même si c'est plus proche d'une animation digne de la série plutôt qu'un film. C'est le même défaut que le premier film Sailor Moon que j'avais traité, on a plus l'impression de voir un épisode spéciale diffusé à la télé plutôt qu'un film et c'est dommage. Cependant, cela reste agréable à regarder en général.... Pourquoi je répète "en général" ? C'est parce que certains plan animés sont bizarres. Qu'est-ce qui est bizarre ? Ben Bul est bizarre ! Plus sérieusement, ce qui est bizarre dans certains plan est que l'animation est trop "lisse", c'est très dur à expliquer et même à juger parce que l'effet est vraiment bizarre. La seule explication que j'ai est que le studio utilise un effet 3D sur des personnages 2D pour gagner en fluidité (ce qui est plutôt avancé comme technique pour l'époque) mais cette 3D a mal vieillit. D'ailleurs, le film utilise beaucoup de 3D tout aussi bien dans ses décors et le problème de la 3D c'est que ça vieillit très vite, surtout quand on le regarde de nos jours d'où cette sensation étrange entre l'idée de dire que c'était probablement très beau pour 1998 mais maintenant c'est plutôt moche à cause de l'évolution de la 3D. Je noterai par contre que les vingts premières minutes du film sont très jolies, notamment le plan où on voit une armée de Papilusion dans la jungle qui traverse l'écran. "Mais je ne me rapelle pas de ce plan, tu est sûr de ce que tu dit ?" Ah oui ! J'ai oublié de précisez ce petit détail que vous ne connaissez peut-être pas. Pokémon Le Film où du moins celui que vous avez vu dans votre enfance est une version coupé. On se dit alors que les Japonais ont eu plus de chance que nous (une fois de plus) sauf qu'eux non plus n’ont pas la version original ! La version diffusé au cinéma est la même que la notre, même les laser-disc Japonais ne contient pas ces fameux vingt minutes supplémentaires. "Comment cela se fait-il alors que cela fût coupé pendant le film ?" Vous savez, Pokémon est un animé destinée aux enfants (je n'aime pas dire ça parce qu'un animé n'est pas forcément destiné aux enfants, enfin bref) et le problème d'un film "pour enfant" est qu'on va évitez de choquer ou de montrer des choses tristes, le soucis est que ces vingts minutes sont tristes. Il y a quand même 3 Pokémon qui meurent, un labo qui explose avec des gens dedans et surtout une petite fille qui meurt à l'écran SCANDALE ! Résultat, quelqu'un a dû dire au studio de se calmer avec les morts et les scènes tristes parce qu'on sait tous qu'un enfant traumatisé n'achète pas (ou plutôt ses parents 😅 ), ce quelqu'un doit être le président de la franchise Pokémon ou Big N. Il faudra attendre beaucoup plus tard pour avoir accès à la version 'Director's Cut' du film, uniquement sur Blu-Ray d'après ce que j'ai compris. Ce qui m'amène à un plus gros problème, ce prologue du film sert à introduire le personnage de MewTwo et de comprendre tout la haine du personnage sauf qu'on n'a pas eu accès vu que ça a été coupé ! Du coup MewTwo est le grand méchant pas beau parce qu'il est méchant ce n'est pas le cas en réalité mais on verra ça plus tard. L'Ost du film est très bon, il ne m'a pas marqué sur le moment mais quand on écoute l'Ost à part, on ne peut que constaté qu'il est très bon. Toute l'ost est orchestrale et épique mais son défaut est que les thèmes sont très court (la moyenne des thèmes font moins d'une minute). Écoutons quelques extraits que j'aime bien : - Thème de MewTwo : - Thème de la poursuite de Pikachu : - Thème de Mew: Il faut ajouter aussi que ce film ne possède pas qu'une Ost mais belle et bien deux ! La version américaine du film possède sa propre Ost et elle se compose de musique pop typiquement des années 2000.....voila. L'intro du film qui est inédit chez nous explique pourquoi Mewtwo est en colère et surtout ses origines complexes. Humains ou Pokémons, Tous les habitants de la planète entendront ma mise-en-garde, Le règne de Mewtwo va bientôt commencer. Bon, parlons maintenant de ce qui fâche dans ce film, d'abord, le scénario qui n'a Sans queue ni tête (Pas d'chapeau, pas d'braguette). MewTwo est un Pokémon créer par des scientifiques pour Giovani le méchant mafieux. Cependant, Mewtwo détruit le laboratoire d’où il fût créer car il en veut aux humains de l’avoir créer (et aussi parce qu’il a vu la mort des autres Pokémon et de la fille d’un des scientifiques). Mewtwo rejoint alors Giovani car il promet de faire de lui un être surpuissant mais Mewtwo comprend que Giovani le manipule et le traite comme un vulgaire Pokémon. Mewtwo détruit (encore) un laboratoire et promet alors de se venger. C’est alors qu’on retrouve Sacha et ses amis invité dans un étrange château pour un tournoi Pokémon mais rien ne va se passer comme prévu…. A la lecture de ce bref résumé, tout semble classique et c’est le cas mais ce n’est pas ce que je reproche à ce film. Ce que je lui reproche c’est que le plan de Mewtwo n’a aucun sens, il veut conquérir le monde avec des Pokémon clones pour, je suppose, éradiqué l’espèce Humaine et les Pokémon aussi. Pourquoi les Pokémons ? Parce que ce sont des créatures bêtes comme mes pieds qui se contentent d’obéir à des espèces encore plus con qu’eux…..j’ai bien résumé la pensée de Mewtwo.😅 Ma grande question reste pourquoi il organise un tournoi ? je veux dire par là qu’il ne peut pas envahir des régions et tuer tout ce qu’il bouge ? Parce que je trouve un peu con d’organiser un tournoi dans sa propre base (on croirait Bison dans Street Fighter 😆) Le Saviez-Vous ? Sacha Je suis Ton Père ! Il y a deux référence à Star Wars dans ce film : La première est l’hologramme de l’infirmière Joëlle qui reprend le design des célèbres hologrammes dans Star Wars et tout particulièrement celui de la princesse Leia dans l’épisode IV. D’ailleurs en VF la réaction de Pierre pendant cette scène est quasi identique à celle de Luke Skywalker devant l’hologramme. La deuxième référence est dans le nom du film Mewtwo contre-attaque. Mewtwo Strikes Back en anglais évoque bien évidement l’épisode V de Star Wars : The Empire Strikes Back, et ça n’a pas été fait au hasard. En réalité, le vrai problème du film est….qu’il ne se passe pas grand-chose, pour ne pas dire quasiment rien. Je trouve ce film particulièrement vide et surtout mou. Quasiment toute l’intégralité du film se déroule sur un unique combat, on voit à peine trois salle dans un immense château et le pire reste que les héros servent à rien. C’est pas une blague, Sacha fait quasiment rien et ses amis font rien du tout à part commenté ce que le spectateur regard (ils servent à rien quoi). Sacha n’est même pas porteur de sens alors que c’est le héro ! Je m’attendais qu’il dit au-moins que les Pokémons ne sont pas que des créatures qui s’affrontent entre eux….mais non, il ne dit rien ! (sauf en VF mais c'est pas le message du film à cause de cette fameuse censure). Le problème est qu’il n’y a pas grand-chose à sauver quand ton film est vide dans son intrigue et je ne parle pas de la débilité des héros….. D’ailleurs, j’ai été surpris que la Team Rocket avait un plus grand rôle que Sacha, non c’est vrai puisqu’ils visitent le château et découvre ce qui se trame, quand à Sacha, il arrive au château et veut se battre sans poser de question.
Bon après, je ne vous cache pas que je trouve Sacha con et chiant mais il aurait pu être un bon contre-argument sur la vision des Pokémon, symbolisant ainsi les fans et leur amour pour cette franchise mais bon, il n’en n’est rien. Il y a aussi tout cette histoire autour de l’infirmière kidnappé qui n’apporte rien mais vraiment RIEN à l’intrigue. Par contre ce qui m’a fait bien rigoler était de constaté que dans le monde de Pokémon, L’infirmière Joëlle est la seule qui gère un Hôpital à elle toute seule puisque sa seule disparition suffit pour fermer le centre Pokémon. Bon, apparemment toutes les infirmières s’appelle Joëlle mais j’ai envie de dire : Une de plus ou une de moins, ça fait vraiment la différence pour fermer un Hôpital ? Il faut croire que oui 😅 Cette sous-intrigue n’importe rien vu qu’on devine en 0,25 seconde que la servante du château n’est rien d’autre que l’infirmière en question….désolé du spoil ! 😱 Une autre question me viens à l’esprit, pourquoi Mewtwo a t-il capturer cette infirmière et pas une autre ? En faite pourquoi capturer une infirmière pour créer des clones Pokémon ? Il ne vaudrais mieux pas kidnapper un scientifique plutôt ? Je crois que je me pose trop de question pour pas grand-chose…. Je me demande qui est donc cette mystérieuse Femme ? Je me demande surtout son utilité 🤔 Il faut bien reconnaître le point suivant : Le film est sombre, non pas qu’on ne voit rien mais il est mature pour un film destiné aux enfants. Évidement, j’ai fait le parallèle avec un autre film dont j’ai une affection particulier, le troisième film Sailor Moon : Sailor Moon Super S, le film (il mériterai une analyse plus approfondie que celui que j’ai donné à l’époque). Le point commun entre ces deux films est qu’ils reposent sur le même principe : une ambiance lourde et pesante avec des réflexions philosophiques, mais ce qui les séparent et que selon moi l’un est réussie et l’autre non. Pourquoi ? Sailor Moon a un concept, tout tourne autour de l’enfance et de la difficulté à devenir adulte, l’ambiance sombre (l’intrigue se déroule en une seule nuit) et la superficialité de la lumière artificielle renforce cette atmosphère pesant, il y avait même un petit coté malsain que j’aime beaucoup. Pokémon Le Film a le même système : durée de l’intrigue court, jeu de lumière artificielle, ambiance pesant et même un concept (les Pokémons Clones). Alors qu’est-ce qui ne va pas ? Je trouve que le film n’est pas sincère, en faite, je lui reproche d’être une pub d’une heure et demie contrairement à Sailor Moon qui était sincère dans son concept (et il se passse plus de chose aussi !). Achète Ma Merde, Achète Ma Merde, Ma Merde ! Quand j’avais fini de regarder ce film, j’étais en colère, furieux même parce que ce film mérite mieux que ce qu’il m’a proposé. J’ai eu cette sensation que le film n’a juste servi à vendre sa merde (excusez-moi pour ce choix de mot). J’ai pensé aux studio et à tout ceux qui ont bossé sur ce film, qui n’ont pas beaucoup dormi et ont dû être fatigué par l’énorme travaille que représente un film d’animation. Je ne les en veux pas bien au contraire, ils ont fait leur travail avec passion. Les vrai responsable sont les dirigeants de The Pokémon Company selon moi. J’ai entendu dire que ce film était censé être initialement la fin de la série, oui la série devait s’arrêter pour une histoire de version pirate de la série diffusé en dehors du Japon (c’est très flou). Le film devait servir de conclusion à l’univers Pokémon mais vous vous doutez bien que rien ne s’est passé comme prévu. Imaginez que la conclusion de Pokémon était censé être une critique de son propre concept, c’est à dire capturer et faire combattre des animaux sauvages entre-eux. c’est mon interprétation de ce film que de voir en Mewtwo l’idiotie du concept de Pokémon. Mewtwo réalise qu’il ne sert qu’à vendre des cartes et des jeux. Il se pose alors la question de savoir qu’elle est son but dans la vie ? Comprenez bien qu’à ce moment Mewtwo soit en colère, ce qui explique sa haine envers les Humains et les Pokémons. Il faut bien reconnaître que Mewtwo est génial puisqu’il est le seul personnage à se poser des questions, j’ai même presque envie de dire que je me suis senti proche de lui. J’ai même ressentie une critique exacerbe envers les fans, comme si le film voulait dire que ce n’était pas super de capturer des animaux pour les faire se battre entre eux. Imaginez si le film aurait était au bout de ses idées, cela aurait pu être le The End Of Evangelion de Pokémon ! Le problème c’est que The Pokémon Company à trouver l’entreprise 4Kids Entertainment pour exporter sa franchise à cause de cette histoire de copie chinoise de la série. À mon avis, ils n’était pas sûr que le concept de Pokémon marcherait en dehors du Japon mais à la surprise général cela avait cartonné ! Il ne faut pas oublier qu’on a eu les cartes Pokémon, les Jeux-Vidéo et la série au même moment en 1998, la même année que ce film ! (au Japon parce que le film est sorti en 2000 chez nous) Le Saviez-Vous ? Je ne suis pas Sacha mais Satoshi ! Satoshi Tajiri, le créateur de Pokémon est en réalité dans la série ! Du moins son prénom est dans la série puisque Sacha (ou Satoshi en VO) est censé refléter le créateur de la série. Il faut savoir aussi qu'il a eu le concept de Pokémon en étant gamin car il s'amusait en Forêt à chercher des insectes notamment dans les buissons , il a peut-être croisé Shigeru Miyamoto à l'époque dans les bois 😁 On ne peut que donc imaginer les grand patron venir voir le studio pour modifié le propos du film, vous savez sur la critique du concept de Pokémon, non parce que c’est pas vendeur. Le studio avait alors deux choix, soit on refait le film à zéro, ce qui est impensable vu l’argent qu’on met dedans ou alors on modifie rapidement sa fin, ils ont choisi le deuxième choix. C’est probablement ce qui m’a mis en colère, l’idée que le studio n’a pas pu aller au bout de ses idées pour une question de Marketing et d’argent ! Tiens maintenant que j’y pense, la série a cessé d’être diffusé en 1998, la même année que le film, pourquoi ? Parce qu’ils font le film ? J’ai jamais vu une série s'arrêter en pleine diffusion à cause d’un autre projet (Sailor Moon n’a pas été arrêté pendant la création des films comme d'autres séries) alors pourquoi avoir arrêter de diffusé Pokémon à la télé ? Le problème viens d’une histoire de copie pirate de la série comme je l’ai dit plutôt, ils ont dû stopper la série pour stopper les copies illégaux de la série…..attendez, les copies ? Mais oui ! De quoi parle déjà ce film ? De Mewtwo qui veut se venger des Humains en créant une armée de copie de Pokémon, n’est-ce pas ? Et si c’était métaphorique. Et si Mewtwo et les clones était censé représenté les copies illégaux de la série et que Mew, le pokémon original représente la firme Pokémon officiel, parce qu’il est question de combat entre des Pokémon officiel et des copies, anodin ? J’y crois pas trop. Il n’empêche que si c’était ça, c’est un peu gonflé de la part de The Pokémon Company parce que cela voudrait dire que le propos du film serait : « N’acheter pas les copies illégaux de Pokémon mais bien les nôtres qui sont officiel ! Non parce à cause de ses copies, on perd de l’argent vous voyez» Je vais pas vous mentir mais je crois que c’est la véritable interprétation du film, je crois avoir trop bien compris ce film. C’est énervant comme message parce que d’abord ça manipule les fans (surtout les enfants) et puis que c’est un peu gonflé de dire ce genre de message dans un film...cela me met un peu hors de moi. En tout cas, ce n’est que des interprétations mais je trouve que ça explique beaucoup de chose dont sa fin ‘magique’ qui se résume à « on a rien vu mais continuer à acheter nos produits....on en a besoin de cette argent 😥 ». Les dernières minutes du film se veut épique mais le mal est déjà fait ! Alors Non, il n'y avait aucun Pokémon sous la jupe de cette fille ! Tout ce que j'ai eu droit c'est une claque dans ma Gueu....(Conclusion) « Il n'est pas une vérité qui ne porte avec elle son amertume » cette citation d’Albert Camus porte très bien son sens pour ce film. Pokémon le Film est un mauvais film selon moi, non pas vraiment à cause des interprétations du film que j’en est fait mais plus pour l’aspect divertissant, pour résumé en 4 mots : On se fait chiez. Le film n’a aucun sens malgré l’effort de le rendre plus mature pour un jeune public mais au détriment d’une vrai intrigue. Ce film ne retranscrit pas les idées de Pokémon : Le voyage, l’aventure, les combats etc.… Oui c’était volontaire, le studio a eu un concept spécial pour son film mais il n’est finalement pas été jusqu’au bout et ça fait mal. Ça me fait mal de dire tout ça parce que j’en avait un bon souvenir mais j’ai été très déçu lors de mon visionnage et ça été le cas de beaucoup de monde, je ne le sais que trop bien. Un dernier mot concernant la franchise Pokémon, je tiens à m’excuser d’avoir été aussi méchant avec la franchise et j’ai peut-être blessé des fans. Sachez que je n’ai rien contre vous, ni même contre Pokémon, c’est cool d’aimer une franchise même si elle est vu comme enfantin, je suis fan de Sailor Moon, je sais de quoi je parle 😆 Plus sérieusement, c’est important de garder ce genre de franchise dans son cœur parce que je reste persuadé qu’entretenir nos âme d’enfant permet de mieux vivre nos vies. Bon, moi et Pokémon ça fait deux mais ça n’a aucun rapport avec ce film, ni même la série d’ailleurs et encore moins avec les jeux. Alors, faut-il voir (ou plutôt revoir) ce film ? Je pense que les plus nostalgiques d’entre nous devrait se limiter aux souvenirs mais si vous avez aimé ce film, ma foi tant mieux pour vous ! Je pense que ce film mérite mieux, il aurait pu être mieux mais bon il reste un film culte pour beaucoup d’entre nous ! D’ailleurs le film a eu droit à un remake en 3D, je ne sais pas s’il corrige les défauts ou s’ils se contente de refaire le film en 3D.
L’écriture de ce billet fût long et laborieux par manque de temps mais ça ne m’empêche pas de vous souhaitez une bonne fête de fin d’année malgré le contexte. Pour ma part, on se retrouve en 2021 dans de meilleur circonstance (on l’espère). Je laisse donc Sailor Mars conclure ce billet, d’autant qu’elle veut aussi vous souhaitez une bonne année….à sa manière. J'avais demandé la version de Wham mais il était en rupture de stock 😅 Bonne Année et à Bientôt !

Nightwalker The Midnight Detective
Opening de Nightwalker qui n'est pas top selon moi Il m'entraîne au bout de la nuit, Le Détective de Minuit ! Nightwalker: The Midnight Detective est un animé qui a la particularité d’avoir été diffusé entre 22H et 4 H du matin au Japon, tranche d’horaire réservé à des animés mature : violence et scène un peu osé mais pas que. C’est aussi un choix de diffuser un animé à ces heures tardives pour en faire la promotion d’une futur sortie vidéo. Je sais ce que vous êtes en train de vous dire : « C’est débile de faire la promo d’un animé à minuit vu qu’il y aura forcément peu d’audience ». Dit comme ça oui mais le but n’est pas de faire péter l’audience puisque la diffusion de cette animé est une pub en soi pour la sortie vidéo de ce dernier. En faite, c’est même la compagnie du studio qui achète ses plages d’Horaires à la Télévision à moindre coût, ce qui arrange les chaînes de télévision car elles peuvent diffuser des programmes à ces heures et cela arrange la compagnie du Studio puisqu’ils peuvent faire leurs promotions de leurs futurs produits pour rien car ils ont droit à des sponsors qui remboursent les frais, tout le monde est content ! Cette pratique fût tellement une bonne idée que beaucoup de compagnie ce sont mis à faire de même, surtout à partir de 1996 notamment grâce aux succès d’un certain Neon Genesis Evangelion (Le best ! 😁) qui redonna envie à des compagnies de remettre de l’argent dans la production d’animé.
On notera que cette tranche d’heure permet aussi de rediffuser des animés connu mais dans leur version non censuré comme Cowboy Bebop ou Neon Genesis Evangelion mais aussi la diffusion d’adaptation d’Eroge et d’animé mature comme Berserk que j’ai traité il y a pas longtemps. Malheureusement, cette pratique à fait décroître massivement la production d’OAV ‘Pur et dur’ au vu des avantages de diffuser tardivement des ‘OAV pas encore sortie’ donc ce n’est plus vraiment un OAV. Peut-être vous êtes venu une question à ce moment : « Pourquoi acheter un animé en vidéo s’il est diffusé d’abord à la Télé ? Je n’ai qu’à programmer mon magnéto la nuit est c’est réglé ». Certes oui mais le problème est que très souvent ces animés ne sont pas totalement achevés, voire sont terminés dans l’urgence, ce qui affecte énormément la qualité de l’animation. D’autant qu’il y a quand même quelques censure vis à vis de ces animés spécialement produit pour être mature (je pense à tout ce qui touche au sexe) et souvent le studio se lâche dans l’explicité de leurs scènes mais ça reste interdit de diffuser ce genre de chose à la Télé. En vérité, cela arrange bien le studio que ce soit censuré puisque cela va motiver des gens à acheter les DVD pour cette simple raison. L’achat du DVD à donc l’avantage de voir la série dans sa version non-censuré, d’être mieux animé vu que le studio a eu plus de temps et même d’ajouter des scènes et autres bonus lié à l’achat d’un DVD (Interview,Scène Post-Générique etc.…) . Nightwalker: The Midnight Detective fait donc partie de ces animé ‘Late-Night’ comme on dit mais quelles sont ses origines ? Nightwalker (c’est plus rapide) est à la base un jeux-vidéo de 1993 et évidemment un Eroge sinon tout mon blabla précédant n’aurait servit à rien. Quand je dit Eroge il faut imaginer que c’est les vieux Eroge avec des images fixes pixelisés en 16 couleurs….on est loin de l’animation incrusté avec des voix et toute modernité de nos jours. J’ai été curieux et j’ai vu rapidement les images du jeu et pour dire vrai, il y a très peu de scène de sexe, c’est un de ces jeux d’aventure où on a mis des Scènes H comme ‘argument’ de vente (comme un certain Fate/Stay Night à l’époque). Son adaptation est donc diffusé entre Juillet et Septembre 1998, c’est le studio AIC (Anime International Company) qui s’en est chargé. Studio spécialisé dans les OAV puisqu’ils ont fait Ah! My Goddess (1993), Bastard!! (1992), Armitage III (1995) et pour les plus coquins d’entre vous Cream Lemon (1984) le deuxième OAV Hentai de l’histoire (dont Hideaki Anno avait travaillé dessus….il faut bien manger pour vivre !). Le studio a aussi adapté les Jeux Persona 3 et 4 en animé mais a aussi fait les séquences animés du jeux Policenauts (D’Hideo Kojima), Grandia et Oni….pas mal ! C’est Yutaka Kagawa qui a réalisé les quatre premier épisodes de Nightwalker, il est plus story-boarder qu’autre chose mais il a travaillé sur D-Gray Man et AD Police. Kiyotoshi Sasano a repris le flambeau jusqu’à la fin de l’animé, elle (il me semble que c'est une femme) est encore moins célèbre que son compère puisque c’est sont seul animé à son actif….là comme ça je ne suis pas rassuré par la qualité de l’animé mais qui suis-je pour juger un livre à sa couverture ? Même moi qui adore les animés 90, je reconnais que le Chara-design ne plaira pas à tout le monde. Là où il y a de la lumière, il y a les ténèbres…. L’intrigue est on ne peut plus simple. Tatsuhiko Shido est un détective privée mais surtout un vampire qui s’occupe d’affaire bien étrange pour ne pas dire surnaturel. En effet, il se passe des choses bien macabre dans cette ville du Japon (dont on ignore totalement le nom), des démons qu’on nomme les Nightbreed (ou Breed tout court) s’emparent de pauvres innocents Humains pour commettre des meurtres. Ils se cachent dans des hôtes humains pour éviter d’être tué par des Vampires, seuls êtres capable de les tuer. Cela tombe bien puisque Shido est un vampire mais il sera aidé par Yayoi une agent gouvernementale, Guni une fée des villes (ou Puck 2.0 pour les fans de Berserk) et une collégienne nommée Riho qui fait le café et la cuisine…...c’est pas moi qui écrit les personnages alors venez pas vous plaindre 😅 Cependant, tout ces affaires semble être lié à Cain, un vampire mystérieux et vicieux qui n’a qu’un but en tête : Créer une nouvelle ère qui se nomme l’Aube Dorée. Je vais devoir m’y prendre différemment pour donner mon avis sur cette animé, je vais devoir le faire en deux temps, un avis pour chaque partie, la première partie concerne l’épisode 1 à 4 quand à la seconde l’épisode 5 à 12. Pourquoi faire ça ? Le problème est que Nightwalker n’est pas un animé à prendre dans son ensemble sous peine de donner une vision faussé de l’œuvre, vous allez comprendre au fil de ma review. Commençons par la première partie soit l’épisode 1 à 4. Je ne vais pas passer par quarte chemins, le début de Nightwalker n’est pas top, c’est très moyen pour ce qu’il propose malgré un minimum de divertissement. Nightwalker n’a en réalité qu’un seul défaut, il est maladroit dans tout ce qu’il entreprend à commencer par son univers. C’est simple, l’animé n’introduit pas son univers : il ne présente pas vraiment les personnages et encore moins leurs fonctions, leurs rôles restent flou jusqu’à que l’on comprennent ce qu’ils sont vraiment. Le bémol c’est que l’introduction et la présentation d’un personnage se fait au début de l’intrigue pas en plein milieu ! Je vais prendre pour exemple Yayoi, c’est une femme dont on ne comprend pas pourquoi elle traîne chez un vampire alors qu’elle est une agent spécialisé pour les affaires étranges. En réalité c’est la même relation qu’entre Ryô Saeba et Saeko dans City Hunter sauf que c’est mal fait ! Il y a plusieurs liens entre Ryô et Saeko : le meilleur ami de Ryo est aussi l’ancien compagnon de Saeko par exemple. De ce fait, il y a donc un lien qui rapproche Ryo et Saeko. Dans Nightwalker, Yayoi n’a aucun lien avec Shido (du moins dans la première partie) et l’inverse non plus. D’autant qu’on a surtout l’impression de débarquer en plein milieu d’une intrigue vu que tout le monde connaît tout le monde. Là où une intrigue classique aurait fait un premier épisode où on découvre l’univers et ses personnages par le biais d’un nouveau venu dans la bande comme par exemple la collégienne Riho, Nightwalker ne fait rien que de débarqué comme une perruque dans un bol de soupe (Minako sort de ce corps 😅 ). Et encore que dire du lieu dont on ne sais où se déroule l’intrigue : On sait que c’est dans une ville au Japon et c’est tout ! Un peu léger,non ? Un dernier exemple, il y a cette organisation gouvernemental nommé la N.O.S mais qu’il devrai s’appelait selon moi la O.S.N (Organisation Sans Nom) vu qu’à aucun moment on ne sait ce que veut dire N.O.S ! Pour résumé l’état d’esprit de l’animé : Peut-être que vous trouvez cela tiré par les cheveux mais il faut comprendre quelque chose quand on écrit une Œuvre. Il existe une méthode simple et efficace pour savoir si ce qu’on écrit est bien ou pas : Le QQOQCCP….ouais c’est un peu con comme acronyme mais ça me fait bien rire XD Alors c’est quoi le QQOQCCP ? C’est simple, il s’agit des questions qu’on doit se poser quand on écrit/Analyse une histoire, ces questions sont les suivantes : Quoi ? Qui ? Où ? Quand ? Comment ? Combien ? Pourquoi ? Plus on répond à ces questions, plus la base de l’intrigue est solide, on n’est pas obligé d’avoir toute les réponses mais plus on peut répondre aux questions, plus votre intrigue aura de bonne base. Voyons Nightwalker dans cette application : - Qui ? Bon j’y ai répondu plus tôt c’est Shido le vampire amnésique, il est devenu amnésique parce que…..on ne sais pas ! C’est pas une blague, ce n’est jamais expliqué à aucun moment ! Comment peut-on s’attacher à un personnage s’il est mal développée ? Il y a aussi un autre problème, Riho est aussi en soi l’héroïne de l’animé puisqu’elle va être introduit dans les enquêtes mais le problème…..est qu’elle a en soi aucune utilité si ce n’est qu’à faire le café pour le Héros. Plus tard, elle sera impliqué plus directement dans les enquêtes mais toujours de manière secondaire, sans utilité, sans être un support pour un message, rien ! Comment s’attacher à un personnage s’il sert à rien qu’à être présent ? Je pourrai continuer avec Gunni qui est une fée aux apparence démoniaque et qui ne choque personne, je sais qu’on est au Japon et qu’il y a beaucoup de chose bizarre mais quand même ! - Où ? Dans une ville au Japon à cause des costumes d’écolière et des kanji mais cela aurait pu se passer ailleurs, c’est trop flou. - Quoi ? Les NightBreed sont des démons qui viens de…..quelques parts et tue des gens parce que…..ils sont méchants. Ils prennent possessions des gens mort…..mais aussi des vivants…..ça dépend…..et parfois ils peuvent devenir des êtres ‘liquides’…...tantôt ils peuvent entrer dans l’hôte avec des pilules…..tantôt ils ne peuvent pas sortir…..ça dépend. Et c’est là qu’on voit les ravages d’une base scénaristique trop flou. Le studio à voulu complexifié son concept (la possession des hôtes ici) mais le bémol c’est qu’initialement on ne sais pas comment ils font, alors comment complexifié un concept si on ne sais pas comment cela se passe à la base ? Ne vous étonnez pas que notre histoire se casse la figure avec autant d’éléments flou. - Pourquoi ? « Les démons veulent vivre dans la lumière en plein jour ! » Oui mais alors pourquoi ne veulent-ils pas vivre dans l’obscurité (en enfer je suppose) ? « Euh….et ben…..c’est à dire…..vous voyez…..voila ! » Exemple de Breed qui polluent la ville, notre bon vieux détective a du boulot ! On reviens toujours à la même erreur, si on ne sais pas pourquoi, comment peut-on comprendre une intrigue ? Depuis je me suis un peu posé et je réalise qu’il y avait un message, du moins je n’en suis pas sûr vu que c’est une fois de plus très flou. Et puis Shido tues les démons pour se repentir de son passé mais on ne le saura que beaucoup plus tard. Par contre, pourquoi il est devenu un détective privé ? Vous allez rire…..on ne sais pas ! Bon après, c’est pas comme si le mot détective était dans le titre…..et merde ! Excusez-moi mais bordel comment l’équipe qui a crée cette animé a t-il oublié d’expliqué cela ? C’est quand même marqué dans le titre ! - Comment ? Shido doit sucer le sang de sa victime pour extraire le Breed et il meurt quand il le recrache. Par contre, la victime ne deviens pas un vampire, Pourquoi ? « Vous posez beaucoup trop de question ! Nous, on voulais juste faire un animé avec du sang et des filles à poil , c’est pour ça que les gens achètent des animés non ? » C’est triste à dire mais certain animé ont cette unique but mais cela veut-il dire qu’il faut écrire n’importe quoi ? Non, clairement pas ! Il y a de super animé avec du sang et de la nudité, voire même du sexe mais il en dégage une ambiance et surtout une histoire bien écrit. Je ne demande pas forcément d’être profond mais au moins d’avoir une bonne histoire claire dans son principe et non flou. Ce qui est drôle c’est que tout les animés moyens que j’ai vu ont ce défaut d’écriture, comme s’ils se disaient que plus nos univers sont flou, plus on peut faire ce que l’on veut. Le problème c’est que ça ne marche pas comme ça ! Il faut mettre des limites, des règles d’écritures pour justement éviter des contresens et non l’inverse. Je ne dit pas que c’est facile, sinon tout le monde le ferait mais faut-il encore essayer. Et encore, je n’ai même pas parlé du méchant et de son « Aube doré » qui n’est rien d’autre qu’un pétard mouillé ! En faite, j’ai même eu l’impression que son plan était un pur hasard tellement c’était mal introduit dans l’intrigue…. Le but de Cain est de faire en sorte que les Breed s’introduisent chez des humains pour qu’ils fassent l’amour avec d’autre humain et qu’il met au monde des êtres « démoniaque ». Par contre, je ne comprend pas pourquoi vu que c’est un vampire et qu’il n’y a aucun rapport avec les démons, c’est deux créatures différents ! Et puis, qui serai assez bête pour coucher avec un être qui n’est plus humain et qui parle comme le diable de Tasmanie ? En plus, c’est pas comme s’ils violait des femmes ces (sauf dans le jeu). Il y a bien une femme qui aurait couché avec son mari devenu un monstre mais vous savez c’est quoi le plus drôle ? C’est que ça n’a même pas marcher ! La femme était bien enceinte mais son bébé est normal. Aller tout le monde avec moi…. L'animé ne comporte pas énormément de scène gore, d'autant que cela se limite globalement dans sa première partie. En vérité l’épisode 4 est une catastrophe pour plein de raison puisqu’il combine beaucoup d’erreur d’écriture. La question que vous vous demandez est qu’à part l’écriture, il y a t-il des choses que l’on peut sauver ? La réponse est oui sans pour autant de quoi s’extasier. L’animation est correcte malgré qu’elle manque clairement une finition sur certain plan, notamment les têtes qui n’ont pas de visage, un peu comme l’animé Berserk mais c’est pas très fréquent et il faut avoir l’œil. Le chara-design est sympa malgré qu’elle est fait ‘ animé ramdom des années 90’ et qu’elle ne plaira qu’au fanatique de cette époque, cependant, on reviendra bientôt sur ce point. L’Ost est sympa mais pas marquant, on le doit à Tada Akifumi qui a composé pour les animés Final Fantasy: Unlimited (2001), le film Pokémon 4Ever (2001) et le thème principal de Oh My Goddess! (1998). Il a aussi fait le Title titre de Sakura Wars 2 et l’OST de Bomberman 64. L’Ost se compose principalement de guitare électrique mais je trouve que c’est trop ramdom. Voilà un petit extrait pour vous faire une idée : - Le thème de Riho bien sympathique : - Thème qu’on entend pour annoncer l’épisode et de temps en temps dans l’animé : Tout ça pour dire que j’aime bien mais qu’il n’est pas marquant en soi. ! Petit Ajout ! J'avais complètement oublié de parler de la VF pour la simple raison qu'elle n'existe pas ! Oui, il n'y a pas de VF, au moins je ne m'en plaindrai pas 😅
Pour ce qui est de la VO, on retrouve Takumi Yamazaki pour Shido (la voix d'Ocelot dans MGS3 ou la voix de Kayneth El-Melloi Archibald dans Fate/Zero); Maaya Sakamoto pour Riho (la voix d'Aerith dans FF7 Advent Children, Lighting dans FF13 et surtout Mari dans Evangelion); Emi Shinohara pour Yayoi (La voix Sailor Jupiter dans Sailor Moon, Kaho Mizuki dans Sakura Chasseuse de Carte ou encore Kushina Uzumaki dans Naruto); Ikue Ôtani pour Gunni (La voix de Pikachu ou encore de Tony Tony Chopper dans One Piece) et enfin Hideyuki Tanaka pour Cain (La voix de Doflamingo dans One Piece, Otacon dans la série Metal Gear Solid ou encore Jonathan Ingram dans Policenauts)
On retrouve aussi un peu d’humour mais il est très timide et un peu trop « beauf » à mon goût. En vérité, ça dépend des épisodes, par exemple, le 1er épisode joue sur un malentendu comique, Riho croyant que Yayoi et Shido s’amusaient à jouer au Scrabble (si vous voyez ce que je veux dire) alors qu’il n’en n’est rien. Et puis dans un autre épisode, alors qu’on apprend la mort d’une femme qui s’est suicidé, Shido va dire cash devant tout le monde que s’il l’avait rencontré plus tôt, elle ne se serait pas suicidée vu comment il assure au lit….mouais c’était pas top comme ‘blague’. Il faut dire que l’animé aime bien la nudité et les allusions sexuelles vu que la partie regorge de gros plan sur des sein à l’air, probablement pour attirer un public d’ado en manque. Pour conclure cette première partie, c’était pas top malgré un épisode 2 qui était bien (avec une femme qui fait un marché avec un démon pour être célèbre). Le gros problème est l’écriture maladroite et une base scénaristique trop flou pour vraiment apprécier les personnages et l’intrigue malgré ma bonne volonté (oui oui malgré tout ce que j’ai dit, j’ai fait l’effort de m’accrocher). Autant vous dire que je n’étais pas motivé pour sa deuxième partie, à moins que…. Vous noterez la subtilité dans les propos de Shido quelle femme ne succomberai pas au charme de ce gros beauf ! Pleased to meet you hope you guess my name, But what's puzzling you is the nature of my game. Croyez-vous au miracle ? Vous savez ce genre de miracle extraordinaire qui défie toute logique comme si Dieu, lui-même, était intervenu ! En général, quand on regarde les premiers épisodes d’un animé, il est rare d’un réveil de la part de celui-ci et encore plus rare pour un animé moyen. J’ai jamais assisté à une transformation d’un animé moyen en un bon animé….jusqu’à Nighwalker ! Oui, après avoir défoncé sa première partie, Nightwalker s’est réveillé en réalisant que c’était pas top et qu’il fera maintenant bien mieux dans tout les domaines. La deuxième partie de Nightwalker est largement meilleur, loin d’être parfait, il a cependant gagner beaucoup de points mais comment cela se fait-il ? Vous vous rappelez quand je vous ai dit qu’il y avait deux réalisateur ? Cela ne m’avais pas troublé au début puisqu’il est très fréquent d’avoir plusieurs réalisateur pour un animé. Pourtant, entre la première partie et la deuxième partie, c’est le jour et la nuit, il y a énormément de changement que c’est très rare d’en voir autant ! Surtout que la majorité de ces changements sont radicaux ! Premier gros changement, le Chara-Design ! Je crois que c’est la première fois que je vois un changement de Chara-Design en plein milieu d’un animé. Je ne vous cache pas que je préfère ce nouveau changement car je trouve que les personnages ont un dessin plus affiné contrairement à la première partie qui avait ce côté « grossier » parfois. Je note aussi que l’animation est plus fluide et que l’animé est beaucoup plus beau, on sent littéralement un budget revu à la hausse ce qui est une fois de plus rare pour ce genre d’animé. Il faut dire que le dessin fait beaucoup plus shojo que Shonen, en vérité cette seconde partie est plus un Shojo contrairement à sa première partie qui était plus un Shonen avec des hémoglobine de sang et des seins à l’air sans raison à droite et à gauche. Pour vous rien vous cacher Shido et Cain sont des ancien amants (ou des cousins pour ceux qui ont la référence) mais Cain semble avoir du mal à tourner la page, par conséquence la relation entre les deux personnages est plus développé… La question qui vous viens à l’esprit est pourquoi un aussi grand changement ? Changer de type de public en plein milieu d’un animé c’est pas anodin ? Et vous avez raison mais j’ai mieux, j’ai la réponse ! Il faut savoir qu’il y a eu deux scénaristes, le premier est Yamaguchi Ryouta qui a quasiment tout écrit sauf l’épisode 7 et 10, il a était scénariste sur l’animé…..Sailor Moon ! (3ième saison) Oh ça tombe bien alors ! Le deuxième scénariste est Yoshimura Genki, il s’agit d’une femme qui a travaillé sur du Clamp et….Sailor Moon aussi ! Aller avec moi : Ah que le monde est petit !
De plus, le second réalisateur Sasano Kiyotoshi est une femme…..ce qui explique cette influence Shojo. Du coup, il n’y a quasiment plus de nudité mais ce n’est pas vraiment un mal en soi, c’est pas comme si cela apportait quelque chose à l’animé. Peut-être êtes vous dit à propos des scénaristes qu’ils ont pas l’air d’avoir fait un travail fabuleux vu tout ce que j’ai reproché mais il faut être conscient que c’est le réalisateur qui a le dernier mot, sans compter les soucis d’argent et de manœuvre, conflit interne etc.…. Ce n’est pas la première fois qu’on voit des gens talentueux sur des animés moyen d’autant que c’est l’adaptation d’un Eroge, ils fonts ce qu’ils ont peuvent. à droite, un épisode de la première partie et à gauche un épisode la seconde partie, c'est pas flagrant ici mais le dessin est vraiment plus affiné ! Quoi que la deuxième partie s’en sort largement mieux dans son écriture. En effet, malgré le manque d’une base scénaristique solide, le nouveau réalisateur a tenter de reconstruire une nouvelle base en créant des concepts et surtout des règles. Certains semblent timide mais on sens une amélioration qui n’est pas désagréable, par exemple les vampires (Shido) ne sortent que la nuit parce que…..c’est un vampire, c’est un peu évident (sauf pour la saga Twilight mais c’est une autre histoire).
Oui c’est bête mais dans la première partie Shido sortait en plein jour sans problème alors que c’est un vampire, ce qui n’est plus le cas dans sa seconde partie, et d’ailleurs il en est de même avec un autre personnage…. Autre preuve de cette volonté de vouloir s’améliorer, les personnages ont enfin un passé ! C’est dans cette partie qu’on comprend enfin comment nos héros ce sont rencontrés , je reconnais que c’est maladroit de l’avoir amené aussi tard mais je pense que vous avez compris que Nighwalker à eu une production compliqué. Cependant, certains personnage ont un passé confus comme le héro principal qui se souviens finalement de son passé comme on retrouve ses clés ou Riho qui a certes un passé mais pour finalement rien savoir, c’est con. Malgré ces défauts, je préfère voir un animé qui tente de donner un développement à ses personnages comme Riho qui ne sert plus à faire le café, elle a des thématiques autour d’elle et un développement, certes encore trop timide selon moi mais elle a enfin un développement ! Ce qui m’a renforcé dans cette conviction que cette animé s’est amélioré reste dans la construction de ses épisodes. Pour faire simple, on a enfin des enquêtes ! Des histoires étranges avec des fausses pistes et des twists, oui des twists qui en plus fonctionnent globalement bien ! Les épisodes deviennent tout d’un coup plus passionnant surtout grâce à la mise en place de concept propre à l’épisode, je vais expliquer tout ça par des exemples. Il y a un épisode où Shido se retrouve coincé dans un puits avec un Breed et un enfant, Le breed est coincé par une épée de sang de Shido (c’est son pouvoir) et va tenter de manipuler l’enfant pour qu’il le libère par exemple. Shido quand à lui doit résister à la tentation de sucer le sang de l’enfant pendant que ses amis le cherche. À la fin de l’épisode, se présente un énorme twist (même si c’est pas le meilleur de la série) dans ce huit clos. C’est cool de voir que le studio ont des idées comme un huit clos ici, alors oui c’est souvent maladroit dans l’application mais quand on voit la première partie de la série, on peut dire qu’il revient de loin. Et encore, dite vous que ce n’est pas que cette épisode qui est comme ça mais bel et bien tout la seconde partie ! Il y a aussi d’autres bon épisodes comme celui où une famille assassine le grand-père pour toucher l’héritage mais un Breed va prend possession du corps et être « ressuscité » provoquant la panique dans la famille ou bien encore, l’épisode où Riho rencontre un enfant dans un park un jour de pluie et qu’il trouve un chat mais dont sa mère refuse violemment de l’adopter. On la soupçonne de tuer les chats de son quartier (d’être un breed qui se nourrit et qui se cachent) mais est-ce vraiment le cas ? À vous de le découvrir…. Certains épisodes se concluent sur une réflexion concernant les Humains qui sont très souvent pire que les Breed et j’ai bien aimé cette vision de l’œuvre parce que la première partie avait tendance à dire que les breed était les méchants, ici il y a parfois des hésitations dans cette affirmation. Il y a d’autres petit qualité comme un humour moins « beauf » et un rapprochement plus facile envers les personnages mais surtout une ambiance et une bonne volonté de bien faire, mine de rien ça donne envie d’être plus clément. Les épisodes de cette seconde partie sont bien mieux écrit, de ce fait l'animé devient plus intéressant et passionnant ! Cette seconde partie n’est pas parfaite comme plusieurs incohérences avec la première partie mais comme c’est deux style différent qui cohabite dans un même animé et qu’il tente de corriger les erreurs, ce n’est pas si grave parce que je préfère voir un animé avec des concepts qu’un animé qui n’a pas de base. L’animé n’est pas toujours clair avec les ellipses temporelles, je pense à l’épisode avec la sorcière de la forêt qui se passe dans le passé mais dont on ne comprend pas forcément sur le moment. Il y aussi ce problème où l’animé n’a plus vraiment de fil rouge vu que l’intrigue s’arrête à l’épisode 4 (merci la première partie) et le fait qu’on voit encore le méchant….étonnamment au vu de l’intrigue. Pour finir, il y a le dernier épisode qui est un peu décevant selon moi, disons que je n’ai pas aimé le twist que j’ai trouvé trop simpliste…. Et le gros bémol est aussi dans sa conclusion car l’animé nous quitte dans un cliffhanger pour une potentiel suite qui évidemment n’aura jamais lieu mais il conclue l’aspect relationnel d’où pourquoi je considère que cette animé à une conclusion….ou plutôt semi-conclusion. il faut que cette conclusion reste bizarre….. Voici le (non) Grand méchant de la série : Cain ! Là par contre vous voyait la différence de design non ? Conclusion Alors Nightwalker est un bon animé ou pas ? Pas si évident de répondre à la question mais je pense que Nightwalker revient de loin, de trèès loin ! Malgré une première partie assez catastrophique, l'animé reprend du poil de la bête et donne tout ce qu'il a, c'est probablement cela qui me donne envie d'être indulgent et de considérer ce Nightwalker comme un bon petit animé. Attention, je ne dit pas qu'il est extraordinaire, ni même mauvais mais il n'est pas moyen, il est bon pour ce qu'il propose. Si c'était un élève qui rendait une copie, je lui aurait donné un bon petit 13/20 pour ses efforts et mine de rien Nightwalker devrait servir d'exemple pour d'autre animé moyen qui patauge du début jusqu'à la fin sans amélioration. Pour ma part, c'est fini pour Nightwalker mais il est temps de passer à une autre conclusion, ma performance ! Il y a deux ans, je ne me voyait pas écrire des billets sur des animés mais j'ai osé faire le pas et ce fût une belle histoire......et elle est n'est pas fini ! (Tu nous as fait peur crétin !) Cette année, je regrette de ne pas avoir traité des animés plus varié, il faut dire que je traite souvent ce que j'aime et globalement c'est un peu toujours les mêmes genre, alors pour la prochaine saison (woah ! Le mec va jusque là !) je vais essayé d'être plus varié, voire traité des animés plus récent et j'ai déjà plusieurs idée de sujet 😉 C'est finalement une fête simple que je me suis accordé pour mes deux ans, peut-être que pour les trois ans, je ferai peut-être quelque chose de plus extraordinaire. Mais avant de vous quitter sachez que le prochain billet vous donnera, j'en suis sûr, beaucoup de nostalgie pour plusieurs d'entre vous. Le dernier mot de la fin, je la donne à Shinji Ikari et il est adressé à tout ceux qui me lisent tout les mois ou bien de temps en temps, ceux qui ont pris du temps ne serait-ce le temps de lire un de mes billets ou qui donne un commentaire, pour vous tous qui aime ce que je fait, je n'ai qu'un mot à dire....

Sailor Moon R et S
Ce qui sauve la deuxième partie de cette arc est Hotaru. Qui est donc cette fameuse Hotaru que je ne fait que de mentionner depuis un petit moment ? Hotaru est une gamine qui va devenir amie avec Chibiusa et deviens le centre d’attention des Sailor ‘Renfort/Pleunicheuse’. Malgré cette sensation d’une nouvelle histoire dans une autres, Hotaru est au centre des choses et remplace à la limite Usagi mais elle est telleeement Kawai ! Je vous jure, j’ai jamais vu un personnage aussi kawai, une véritable Moé ! Oooooh ! Trop Kawai ! Pour faire rapide, une Moé est un sentiment fort que l’on ressens pour un personnage mignon, très souvent des petites filles ,ce qui peut créer aussi un malaise en y réfléchissant. Cette mode du Moé viendrai du personnage de Clarisse dans le film Le Château de Cagliostro de Miyazaki (un de mes préféré au passage) mais le personnage qui a popularisé le Moé est…. Hotaru elle-même ! (Badasse la petite !) D’ailleurs le terme Moé viendrai du nom de famille d’Hotaru Tomoé mais son origine est très flou. Croyez-moi que je ne suis pas le genre de personne à succombé pour ce genre de personnage, ce n’est même pas mon délire mais Hotaru m’a surpris par son pouvoir du ‘Kawai’, par son histoire et le fait qu’elle est badasse à sa manière…. Malheureusement, malgré les efforts d’Hotaru de sauver les meubles, la conclusion de cette arc ne m’a pas plût. En faite, toute la dernière ligne droite de cette arc ne m’a pas convaincu. J’ai été déçu par l’arrivé trop tardive de Pharaos 90 et de Mistress 9 dont la dernière sonne comme une sorte de Black Lady 2.0. J’ai l’impression qu’il y a trop de nouvelle notion qui viennent trop tard dans l’intrigue et qui manque un réelle développement d’autant qu’on peut vite se mélanger les pinceaux dans tout ça. Même le découlement des derniers épisodes m’a déçu, ça traîne un peu en longueur et sa conclusion est loin d’être parfaite. Je pense surtout au dernier épisode qui n’a aucun sens et n’a plus de suspens….parce que le combat final s’est achevée mais on te met quand même un combat entre trois personnages qui m’a plus énervé qu’autre chose… Il y a également des déceptions sur certains points de l’intrigue, je pense fortement aux visions cauchemardesque de Rei (Sailor Mars). À différents moment dans cette arc, Rei a des visions concernant le Silence (la fin du monde) mais elle le garde pour elle. Puis viens Sailor Pluton qui dit à Rei devant le groupe : « Alors tes cauchemars sur la Fin du monde ça s’arrange ? 😘 » On pourrait s’attendre à ce que le groupe soit choqué d’avoir autant été mis dans le dénie mais non, pas une réaction comme si c’était normal ! Je me suis dit que c’est tellement dommage de ne pas avoir eu une remise en question de la confiance entre les Sailors, surtout que ça colle bien avec l’intrigue, le studio a raté une bonne occasion selon moi. Et d’ailleurs comment Pluton était au courant de ça ? Oh ! Elle me doit (encore) des explications. Malgré tout ce que j’ai pu dire de négatif sur cette arc, elle reste objectivement la meilleur arc que j’ai vu et aussi la meilleur saison par la même occasion. Je vous la recommande chaudement de le voir dans son intégralité. Le Saviez-Vous ? Anecdotes Rapides ! Il y a tellement de chose intéressant à dire (et des conneries aussi je l'avoue) et comme j'y est passé tout la journée sur ce billet, voici une petite liste, enjoy : - Les prénoms des membres de la famille d’Usagi sont en réalité les prénoms de la famille de l’auteur. - Le 3ième film Sailor Moon aurait dû être un film sur Neptune et Uranus, elles aurait dû provoqué la fin du monde en volant un talisman à Sailor Moon. Malgré que l’idée avait plu au producteur, le projet n’a jamais eu lieu. - On peut voir pendant une petite fraction de seconde un épisode de Sailor Moon dans le film La Guerre des Mondes de Spielberg (son compositeur à été crédité mais pas l'animé). - L’auteur n’a jamais fait d’autre gros succès après Sailor Moon parce que la franchise rapporte encore trop d’argent aujourd’hui. - Sailor Mercury était censé être un personnage désinvolte et rabat-joie, on devait la voir très peu mais les fans du manga ont tellement aimé le personnage que l’auteur fera la Mercury qu’on connaît. - Au Japon, Sailor Mercury est très aimé des garçons mais aussi des enfants, en effet elle représente une sorte de grande sœur qui pousse les enfants à faire des études pour être aussi cool qu’elle. - Il existe des robes de Mariage Sailor Moon pour les filles qui rêvent de se marié en Queen Serenity et pour les hommes en Homme Masqué (je dirais pas non perso....en Homme Masquée hein !), voici le lien https://adala-news.fr/2020/08/les-robes-de-mariage-sailor-moon-en-photo/ Chibiusa dans tout ce qui a de meilleur et dans tout ce qui a de pire ! Conclusion.....Enfin ! Je tiens avant tout à m’excusez de la longueur de ce billet parce que là j’ai battu un record ! Alors que dire de cette nouvelle expérience avec Sailor Moon ? Et bien si c’était à refaire, je le referais avec plaisir. Avec le temps, Sailor Moon est devenu un animé que j’ai su beaucoup apprécié. Il reste selon moi l’un des meilleurs Shojo que j’ai vu bien que le terme de ce dernier serait à revoir. Si j’ai autant insisté sur ce billet c’est pour montrer que Sailor Moon n’est pas qu’une série avec des « Cruches » ou des « grognasses » qui sont « Connes » dans des histoires d’amour « à dormir debout ». Cette haine injustifié envers cette série ne doit pas vous influencé dans un potentiel choix de visionnage. Comme vous avez pu lire à travers ce billet, la série est loin d’être parfaite et je peux comprendre que si vous êtes un jeune garçon, regarder cette série peut vous faire sentir ‘Honteux’. Je ne cache pas que ce sentiment m’est arrivé plus d’une fois lorsque je regardais cette série devant la télé avec une bonne pizza. Cependant, je pense que c’est une question de sensibilité et d’ouverture d’esprit et je ne regrette en rien ce que j’ai fait. Sailor Moon a eu cette réputation de série pour fille à cause du marketing….et aussi parce que c’est une série destinée avant tout aux filles. Sauf qu’au Japon, c’est beaucoup plus mixte d’autant que la série a plus d’une fois attiré des mecs. Est-ce que je vous conseille de regarder Sailor Moon ? Bien sûr que oui comme d’autres Shojo d’ailleurs. C’est une série qui a vraiment des personnages charismatiques et un humour efficace. Avec le recul, la première saison reste la plus difficile à regarder selon moi parce qu’il a vieillit techniquement et qu’il est très répétitif mais il a aussi un statut de culte pour pas mal d’épisodes. Plus on avance dans la série, plus on voit les progrès dans l’animation, l’écriture ou le rythme, c’est pas toujours parfait mais c’est beaucoup plus regardable. Je ne vous cache pas que j’ai hâte de regarder la 4ième saison (la pire apparemment) et surtout la 5ième, inédit chez nous. Pour conclure, je trouve dommage que Sailor Moon n’a pas résisté au temps comme DBZ ou Olive et Tom mais c’est la vie ! Quoi que depuis un petit moment (grâce au remake), je revoit de plus en plus des goodies Sailor Moon et je ne peux m’empêcher de regarder de plus près ces objets de fan et de me dire à voix basse…. Bon retour parmi nous ! Je laisse Hotaru dire le mot de la fin Kaaaaaawwwwaaaaaaaiiiiiiii ! Ce billet est dédié à ma meilleur amie qui viens d’être Maman durant l’écriture de ce billet. Je suis plus que certain qu’elle sera une super Sailor Maman !

Berserk
Mon préféré reste le thème de Guts que je vous invite à écouter : Il y a aussi le thème du Behelit qui est plutôt mythique : On aurait pu s’attendre à une ost très métal mais le compositeur Susumu Hirasawa a misé sur le new-wave Gothique (je ne sais pas si ça se dit comme ça). Ce compositeur travaillera par la suite sur Paranoia Agent, Paprika ou Millennium Actress. L’opening et l’ending ne sont pas en reste non plus puisque ce sont deux chansons de rock alternatif 90 joué par le groupe PENPALS et Silver Fins dont le son est assez proche du groupe Oasis je trouve. Le Saviez-vous ? L' ost de Berserk C’est Kentarō Miura lui-même qui embaucha le compositeur Susumu Hirasawa parce qu’il adorait son travail. Il avouera même que lorsqu’il dessine Berserk, il écoute les compositions de Hirasawa. Il lui a laissé carte blanche pour l’Ost de Berserk et il est d’ailleurs devenu le compositeur officiel de tout ce qui touche à Berserk, c’est à dire les films, les séries et les jeux-vidéo. Plus croustillant encore, le compositeur à repris une composition d’Ennio Morricone du film The Blue-Eyed Bandit…. Un petit mot sur le doublage. Commençons avec la VO qui est très bon, on retrouve Nobutoshi Canna pour Guts (la voix de Lancer dans Fate/Stay Night), Toshiyuki Morikawa pour Griffith (Dante dans Devil May Cry mais surtout la voix de Sephiroth dans Final Fantasy 7) ou encore Yūko Miyamura pour Casca qui n’est rien d’autre que la voix d’Asuka dans Evangelion ! (c’est aussi la voix de Chun-Li). Ouais, il y a du lourd rien qu’avec ces trois doubleurs ! Quand à la VF…..elle est…..elle est…..elle est…..pas mal ! Je sais qu’on m’a un peu reproché mes propos sur la VF de Madoka mais ce n’est pas pour ça que je dit du bien de la VF de Berserk, hein ? 😅 Plus sérieusement, elle est vraiment correcte pour ne pas dire vraiment bon, non franchement voir Berserk en Français est un bon choix. Pour ce qui est de l’adaptation en tant que tel, l’animé reprend les grands lignes de l’intrigue et est même très fidèle. Pour preuve, j’ai comparé le Tome 6 -7 par rapport à l’animé et les dialogues était quasiment les mêmes, c’est pour vous dire ! D’autant qu’il y a des ‘illustrations’ qui ajoute un côté épique et rappelle fortement le manga, ce qui donne une véritable identité à l’animé….c’est pas si fréquent de créer un style dans une adaptation en animé. Griffith, Le Beherit, Zodd tant de mystère qui vous feront rester sur votre écran ! Plus la lumière est forte, plus les ténèbres se doivent d’être épaisses Vous connaissez la chanson maintenant mais l’animé n’est pas parfait, sauf que j’ai envie d’aller un peu plus loin. Berserk à son propre style comme je l’ai dit plus tôt, notamment avec ses ‘illustrations’ qui reviennent très souvent. Le problème, c’est que des illustrations dans un animé c’est un peu bizarre, non ? Si je voulais voir des illustrations épiques, je n’avais qu’à lire le manga alors pourquoi un tel choix ? Je pense qu’il y a deux raisons à cela. D’abord, Je pense que l’animé n’a pas eu un gros budget si je me fie à l’animation des combats. J’ai constaté que très souvent ces illustrations surgissent lors des batailles ou quand les scènes demandent beaucoup d’argent pour être animé, je pense à la scène où Griffith et la troupe quitte le château pour la dernière bataille décisive. Hélas oui, l’animation n’est pas top dans cette animé, ça manque de détail dans les seconds Plans donnant une sensation de voir une tâche avec deux point noir et un trait qui sert de visage aux personnages. L’animation manque de fluidité, on trouve deux ou trois astuce pour ne pas montrer les combats dans leurs intégralités comme le fait de représenté uniquement le coup de grâce ou de voir les morts tombés hors-champs. Heureusement que les moments calmes sont mieux animé parce que ces scènes nécessite moins d’argent contrairement aux batailles. L’idée de ces illustrations sert d’économie pour l’animé, c’est très bizarre comme concept….je dit ça mais Evangelion l’a fait aussi 😅 L’autre raison de ces illustrations est probablement la censure mais c’est un cas assez rare qu’on a ici ! En effet, je considère qu’il y a 3 type de censure : - La censure étrangères, c’est à dire les pays en dehors du Japon, je pense fortement à la censure Américaine et Française. Par exemple, la relation entre Haruka et Michiru dans Sailor Moon a été présenté comme une relation entre cousine, ce qui n’est pas le cas dans la version Japonaise pour censurer l’Homosexualité de ces deux personnages. - La censure Japonaise, c’est la censure de la télévision Japonaise et non des autres pays. C’est un cas pas si fréquent et quand ça arrive, c'est que l’animé à été très loin. L’exemple parfait est le très célèbre épisode 23 d’Evangelion lors d’un affrontement où l’ange prend la forme du personnage de Rei nu, les seins à l’air, ce qui n’a pas plût à la télévision Japonaise. Parfois ce type de censure a pour but de forcer les gens à acheter l’intégral d’un animé en DVD pour avoir la version non-censuré (coucou Terra Formars !) - Le dernier cas qui est très rare est l’auto-censure, c’est à dire que c’est le studio lui-même qui décide de censurer ces propre scènes pour éviter de choqué le public…..et pour être diffusé à la télé. Ce qui nous amène à Berserk et c’est à ce moment que les puristes vont un peu gueuler. Les illustrations servent aussi à cacher la cruauté des combats comme le gros monstre du premier épisode qui se mange un bon gros canon dans la gueule (un monstre à une gueule). Du coup, oui les combats sont un peu ‘hacher’ avec des illustrations cassant le rythme, c’est dommage parce que ça créer vraiment un style. 2 exemples d'illustrations qui permettent de faire des économies sur l'animation Il manque aussi pas mal d’élément important de l’intrigue y compris des personnages comme le guerrier squelette qui est quand même important mais absent dans l’animé parce qu’il est peu présent dans cette arc. Il y a plusieurs blagues assez osé du manga qui n’y sont pas, des blagues bien salace qui me font quand même rire parce que…..je suis un homme et…...le sexe…..c’est drôle parfois…….non ? 😅 Il y aussi quelques trucs immorales qui n’y sont pas, bref je pourrais continuer un petit moment. Alors pourquoi l’animé n’est pas aussi fidèle que ça ? Pourquoi il n’a pas mis ces blagues par exemple ? Il ne faut pas oublier que lorsqu’on fait un animé, le but premier est de gagner de l’argent, on va mettre un budget en fonction de l’ampleur du projet en espérant qu’il cartonne à la Télé. Adapter Berserk c’est partir d’une course avec un énorme handicape, on ne peux pas respecter la fidélité de l’univers de Berserk. Pourquoi ? Parce que l’univers de Berserk est très sombre, son humour bien gras….c’est destiné à des adultes et diffusé des animés mature à la télé en 1997, c’est pas vraiment fréquent (c’est plutôt le cas des OAV à l’époque). Les animés sont financé par des sponsors qu’on voit après l’Opening, l’argent de ces sponsors contribue à la création d’animé, alors vous comprenez que ces sponsors représente aussi l’entreprise en question, du coup s’il y a des trucs un peu trop osé et/ou immorale, ça ne ferait pas une belle image pour l’entreprise. Oui Berserk était un sacré pari : Diffuser un animé mature à la télé mais en faisant en sorte qu’un maximum de gens la regarde, c’était évidement que les puristes allait être déçu. « Mais pourquoi il n’ont pas sorti l’animé en OAV, ? Ils auraient pu se lâcher ! » Sortir un animé en OAV (Directement en VHS à l’époque) implique deux contraintes. La première, c’est que le marché des OAV est un marché de niche, tout le monde n’achète pas des animés. La seconde, c’est que s’il n’y a pas beaucoup de client, il n’y a pas beaucoup de rentrée donc c’est mettre de l’argent dans un projet dont on ignore si ça va marcher et c’est très risqué de faire ça ! D’autant qu’il faut se faire remarquer et Berserk est probablement trop populaire pour être coincé dans un marché précis alors qu’ils ont plus à gagner en le diffusant à la télévision. Du coup, adapter Berserk dans sa fidélité la plus proche est impossible ! L’œuvre est beaucoup trop mature pour être fidèle et les puristes n’aiment pas en général. Cependant, après plusieurs recherches je me suis rendu compte que globalement les fans du manga conseille cette adaptation de Berserk parce qu’il est assez fidèle dans sa trame. Bien évidemment le dernier gros reproche serait sa fin trop abrupte et sans conclusion laissant son spectateur planté devant sa télé en se disant : « Ah ! C’est fini ? Bon….ben…..euh…..je suppose que je vais faire autre chose maintenant…..voilà ! » D’autant que la fin de cette adaptation est assez dur à regarder, oui je parle de « l’éclipse » pour les fans. S’il y a bien un animé qui m’a bien mis mal à l’aise c’est bien Berserk ! J’ai trouvé qu’ils ont un peu trop fait durée ce passage (3 épisodes quand même !) et que le rythme devient mou mais quand on voit ce qu’on voit, cela ne fait que de renforcer le malaise et l’impuissance du spectateur. Exemple d'un plan où le trait des personnages n'est clairement pas affinés (regarder les têtes) Conclusion Peut-être qu’à la lecture de ce billet, vous serez un peu déçu que je n’ai pas autant approfondi l’univers de Berserk. Le problème est que je considère cette adaptation de Berserk comme vraiment excellente et on ne peut qu’être admiratif à l’idée d’avoir diffusé une œuvre aussi sombre. Oui adapter Berserk fidèlement est impossible et je sais que certains fans seront déçu par cette adaptation mais c’était un sacrée pari de le diffuser à la télévision. Je dirais comme beaucoup d’autres gens l’ont dit avant moi que ce Berserk est un classique qu’il faut voir mais pas à mettre entre toute les mains ! C’est aussi une bonne initiation si vous comptez lire le manga par la suite, c’est une œuvre fondamental et singulier dont j’en suis sûr que vous prendrez autant de plaisir que moi au visionnage de cette animé. Voilà ! Ce billet ne fût pas évident pour moi et avant de vous laissez à vos occupations, sachez que le rythme de mes billets pourrait ne plus être aussi régulier qu’avant dus à un changement positif dans ma vie privée. Cependant, je tiens à vous rassurez que je ferais un maximum pour garder le rythme actuel d’un billet par mois et que c’est loin d’être la fin pour moi, d’autant que les prochains billets me tiennent à cœur, surtout que ça va être de long billet, je vous préviens ! Je ne vous donnerais pas d’indice cette fois-ci si ce n’est que je vais traiter un animé dont j’en est déjà parlé à mainte reprise. Décidément Griffith, tu ne changera jamais 😆

Puella Magi Madoka Magica Le Film : Rebellion
C’est un film où les scène d’actions sont rare et on philosophie beaucoup sur des traumatismes passés, ce n’est pas un défaut en soi puisque j’adore ce genre de film mais le rythme y est primordial. Je pense qu’ils auraient dû mieux gérer le rythme en répartissant mieux l’action et la réflexion. Je tiens à rassuré que cela n’enlève en rien la beauté du film, c'était pour chipoter. Le film possède une mise en scène qui va jusqu'au cauchemardesque....encore plus loin que la série ! Abandonnez tout espoir, vous qui entrez ici ! Puisqu'on parle de cauchemar, à partir de maintenant cela va dépendre si vous avez vu le film ou pas. Si vous n’avez jamais vu la série et ce film, je vais devoir vous demandez d’aller directement à la conclusion de ce billet parce que je vais spoiler ce film comme un porc à partir de maintenant. Si vous avez déjà vu le film, soyez le bienvenue pour lire cette petite analyse sans trop de prétention. Ce fut loin d'être évident, il n'est pas aussi approfondi que d'autre analyse sur le net mais j'espère qu'elle répondra à quelques questions. Franchement, jouer le jeu et aller voir ce film, il le mérite. Bon, les choses sont dites, en place pour la zone Twist ! Conclusion Regardez-le, regardez-le, regardez-le, regardez-le, regardez-le, regardez-le et si c’est pas encore clair Regardez-le ! Rebellion est probablement dans mon top 10 des films d’animation Japonais, je l’ai adoré ! Il est riche de sens, de symbole, chaque visionnage on remarque de nouveaux détails, c’est un plaisir de revoir ce film à chaque fois et il a beaucoup d’admirateurs. C’est le genre de film qui change la vision qu’on a de l’animation, du Magical-Girl et de la vie ! J'espère que cela vous aura motivés d'aller regarder ce film (ou la série avant), on se retrouvera pour un Hors Série sur un jeu que je voulais présenter depuis un petit moment. Tiens, je vais vous laissez un indice sur le prochain animé que je vais présenter.

Puella Magi Madoka Magica

Détective Conan
On retrouve deux réalisateurs pour cette animé : Kenji Kodama, connu pour avoir réalisé les animés Cat's Eye (2ième saisons) et City Hunter (Série, Films et OAV), pour ce qui est de Conan, il a réalisé les épisodes 1 à 118. L’autre réalisateur est Yasuichiro Yamamoto qui a repris la relève de Détective Conan que ce soit pour la série ou les films. Il est plutôt habitué à travailler dans la technique que dans la réalisation, il a participé à des séries comme Georgie, Ah! My Goddess ou encore Angel Heart. On ne pourra pas dire que Gōshō Aoyama ne sait pas faire des personnages charismatiques ! J'ai dix ans , je sais que c'est pas vrai Mais j'ai dix ans, Si tu m'crois pas hé, Tar' ta gueule à la récré ! Pour les plus jeunes d’entre-vous qui ne connaîtraient pas cette série, Détective Conan raconte l’histoire de Shinichi Kudo, un jeune ado de 17 ans qui a une capacité de déduction hors du commun et des talents de détective extraordinaire. Malheureusement pour lui, il s’est mêlé à une transaction énigmatique entre deux hommes et qui semble être liée à une organisation criminelle. Pris par surprise, Shinichi se fait assommer et empoissonner par ces deux hommes en noirs, poison qui a pour effet de rajeunir Shinichi en enfant de 10 ans. Suite à cette accident, il sera hébergé par sa petite amie (non avoué), Ran Mōri, qui s’avère être la fille d’un détective raté nommé Kogoro. Pour la protégée des hommes en noirs, Shinichi va prendre pour nom Conan, prénom inspiré de Sir Arthur Conan Doyle, l’auteur de Sherlock Holmes, son idole. Son sens de la justice va l’amener à résoudre différents enquêtes tout en traquant les Hommes en noirs pour retrouvé sa taille. Dans ses enquêtes, il sera parfois aidé du professeur Agasa qui lui fera des gadgets comme le fameux nœud de papillons qui modifie sa voix ou les chaussures qui augmente sa force de frappe ! Malheureusement pour Conan, sa course-poursuite contre les hommes en noirs va durer plus longtemps que prévu, notamment à cause des multiples enquêtes qui vont occupé notre génie…..et aussi parce que les hommes en noirs se cachent très bien. Le Saviez-vous ? Les références Policières de Conan. Si le prénom de Conan sonne comme une évidence pour ce qui est d'être une référence à Sherlock Homes, savez-vous cependant que ce n'est pas la seul référence à des romans policier ? Ran Mouri est un dérivé de "Morisu Ruburan", prononciation Japonaise de Maurice Leblanc, le créateur d'Arsène Lupin. Juzo Megure viens de Jules Maigret, le fameux détective, de plus, en VF il s’appelle directement commissaire Maigret. Kogoro Mouri viens Kogoro Akechi, un détective de l'auteur Edogawa Rampo. D'ailleurs, l'acteur qui a joué le personnage d'edogawa Rampo a joué aussi le personnage de Kogoro Mouri dans le drama ! Ceci ne sont que quelques exemples mais le manga contient plein de référence de ce genre. Ce qui m’amène au premier point de l’animé, les enquêtes sont variés et sont très souvent passionnants. Les enquêtes sont majoritairement des meurtres mais il y a aussi des tentatives d’attentats, des kidnappings, du chantage ou encore des codes mystérieux à déchiffrés et j’en passe…. Mais la variété des enquêtes ne se limite pas qu’à ça, il y a aussi de la variété dans chaque type d’enquête et dans sa résolution. Par exemple, les meurtres ‘Classiques’ ont pour but d’être à la recherche du coupable mais il arrive qu’on sais dès le début qui est le meurtrier, l’enquête se limite alors à défoncer l’alibi du coupable. Parfois, les types d’enquêtes sont dur à définir due aux nombreux mystères qui entoure l’enquête de l’épisode, par exemple, un épisode commence par une histoire de harcèlement pour finir dans l’empêchement d’un meurtre. Je pense que vous avez compris que l’un des gros points forts de la série est la variété des histoires et ce n’est pas tout. Son auteur se veut être très malin dans ces histoires, notamment dans la révélation du meurtrier et ses aveux qui conclus l’enquête mais aussi dans le déroulement de ces histoires. Si l’auteur a fait rajeunir son héros, ce n’est pas que pour créer un style, cette contrainte permet de créer un suspens et de mettre des bâtons dans les roues de Conan. Shinichi est incroyablement très intelligent et malin pour résoudre rapidement des enquêtes mais son problème de taille lui pose bien des soucis. D’abord, il doit masquer son identité pour éviter que les hommes en noirs ne s’en prennent à lui et à son entourage, ce qui d’ailleurs, est parfois plus mis en avant que l’enquête en cours. Et oui, parfois c’est son entourage qui met des bâtons dans les roues, notamment Ran qui a des doutes sur l’identité de Conan, ce qui est très souvent propice à de l’humour, surtout que c’est la seule qui se pose des questions, non franchement, j’ai l’impression qu’elle est entouré d’idiots. Un autre bon point pour Détective Conan est son ambiance ou plus précisément son style. Peut-être qu’en voyant le chara-design des personnages, vous vous êtes dit que c’est plutôt enfantin, il faut dire que l’auteur à un style très reconnaissable (c’est un compliment, si vous avez des doutes). Cependant, on parle d’enquêtes, de crime, de meurtres et l’auteur n’hésite pas à être précis dans ses détails morbides et aussi par la présence de sang….je suis sérieux, les meurtres sont souvent un bain de sang. Le réalisme de l’œuvre s’oppose bien à ce style ‘enfantin’ sans pour autant que cela deviennent perturbant et ça créer un style visuel que j’aime bien. Par exemple, le tout premier meurtre de la série (épisode 1) est trash puisque la victime se fait décapiter la tête sur un manège et ça gicle bien ! Ah oui ! C'est sanglant quand même (et j'ai pris des exemples soft) Les personnages sont tous….euh, presque tous attachants, pour ceux qui se demande qui je n’aime pas, il s’agit des gamins qui suivent Conan dans ses pattes, ça reste personnel mais ils me gonflent, en plus à force de voir des crimes je suis étonné qu’ils ne sont pas actuellement entrain de suivre une très long thérapie. L’OST n’est pas en reste non plus, les thèmes sont très reconnaissables. Le son est très jazzy, qu’il soit rythmé ou pas et ça donne un cachet à l’animé, Conan est une série qui à un style propre visuellement et dans sa sonorité. j’aime bien le thème où le coupable est dévoilé et raconte pourquoi il a commis son acte. Attendez ! On me dit à l’oreille qu’il existe plusieurs thème d’affaire résolu ! En effet, il existe plusieurs thème pour une même chose, c’est plutôt rare parce qu’on est plus souvent habitués à des variations que de nouveaux thème. Quoi qu’il en soit, l’OST de cette animé est mythique et je vous conseille d’aller les écouter. Voici le thème de Ran qu’on entend très souvent dans la série : Et voici le même thème dans une variation plus ‘triste’ : Pour finir voici un des thèmes d’affaire résolue (c’est celui que j’aime bien) : Cela tombe bien qu’on parle d’ost triste parce qu’il faut que je vous raconte une petite anecdote. Quand j’étais petit, je ressentais toujours une forme de tristesse en voyant Ran, je trouve que c’est un personnage très profond malgré qu’elle soit discrète, justement sa discrétion est ce qui rend ce personnage intéressant. Sans manquer de respect, Ran n’est pas toujours utile lors des enquêtes, en faite c’est même plutôt rare mais alors pourquoi est-elle là ? Pour mettre des bâtons dans les roues de Conan ? D’une certaine manière. Pour satisfaire les fans ? Probablement mais je pense que sa présence est avant tout pour rappeler que Conan n’a pas toujours été Conan. Ran est un personnage très mélancolique qui souffre de l’absence de Shinichi au point même que le simple fait de la voir vous rappelle le fardeau qu’elle porte. Bon, c’est pas constant dans la série mais ça revient très souvent et quand j’étais petit garçon, ça m’affectais beaucoup. Si je vous raconte ça c’est surtout pour dire qu’on s’attache aux personnages comme le père de Ran, le commissaire Maigret et potentiellement ces petit mer….merveilleux Ayumi, Mitsuhiko et Genta (je suis méchant, je sais) Et oui ! Même les plus grands détectives ont besoin de gadget comme Ami Mizuno (oui elle n'est pas détective mais bon elle est intelligente) Petit frère veut grandir trop vite mais il a oublié que rien ne sert de courir, petit frère. On ne s’en rend pas forcément compte mais « Populaire » ne rime pas nécessairement avec « Qualité », non pas que Détective Conan sois mauvais mais il faut reconnaître qu’il n’est pas parfait non plus. Malheureusement, certaines séries sont plus difficile à regarder que d’autres malgré leurs réputations et leurs éloges. Ce que j’essaye de dire, c’est que certaines séries ne font pas vraiment en sorte de vous motiver à continuer de la regarder….c’est hélas mon cas avec Détective Conan. « Comment ? Tu n’as pas aimé ? Scandale ! Au boucher ! À l’assassin ! Menteur ! Pharisien ! » Laissons de côté l’avis des fans hardcore de la série et soyons honnêtes entre vous et moi. On a tous au moins entendu parler d’une série que tout le monde aime bien….tout le monde sauf vous. Combien de fois ai-je entendu dire qu’Evangelion est une série nul où on suit qu’un pleurnichard/Trouillard où encore que Sailor Moon est une cruche (pour resté poli) La vérité est qu’ils n’ont pas aimés (ou pas vu la série 😅) mais dans tout les cas, ils ont droits de ne pas aimés, quitte à se prendre la foudre des fans. En sois j’aime beaucoup la série et son concept mais malgré toute ma bonne foi, quand on fixe son propre visionnage à la première saison, c’est à dire 42 épisodes et qu’on le descend à 30 épisodes pour finalement faire 20 épisodes….c’est qu’il y a un problème. Mon problème lors du visionnage a été la motivation qui a descendu très vite, pour dire vrais au bout de 10 épisodes j’en avais marre. Le problème c’est que Détective Conan est une série qui n’évolue pas ou du moins sur un trop long terme. Au fond, c’est toujours la même chose, des enquêtes qui se suivent et qui n’ont pas de lien entre eux et avec l’intrigue. Le vrai problème reste que la série n’a pas vraiment de fil rouge pour motiver un visionnage sur un long terme, plutôt ballot comme défaut quand ta série fait presque mille épisodes. « Mais bien sûr qu’il y a un fil rouge avec les hommes en noir ! » Les hommes en noir parlons-en ! On les vois jamais, on parle beaucoup d’eux dans les 5 premiers épisodes puis plus rien, nada, que dalle ! Je ne les ai plus jamais revus, on ne les mentionnes plus et on fait que de suivre une série d’enquêtes qui n’ont aucun rapport entre-elles et encore moins liés aux hommes en noir. Je sais qu’on les revois mais c’est pas tout de suite et quand je dis « pas tout de suite », c’est vraiment pas tout de suite. « Pourtant Sailor Moon à le même bin’s et pourtant tu as accroché » Oui, tout simplement parce qu’il y a une ligne directrice, certes très (trop) étirée avec des fillers mais il y a une ligne directrice. Les fillers sont liés à l’intrigue, on voit les méchants complotés et agir, parfois ça ne sert à rien mais c’est quasiment toujours lié à l’intrigue, je n’ai vu qu’un épisode qui n’était pas lié à l’intrigue dans la deuxième saison ! Pour Conan, sur les 20 épisodes que j’ai vu, il y en avait 15 épisodes qui n’était pas lié à l’intrigue, c’est pas pareil ! Je sais bien, qu’on ne regarde pas Conan pour son intrigue mais qui a envie de regarder une série où les épisodes s’enchaînent sans lien et que l’intrigue sert à la limite de prétexte à des péripéties ? Personne sauf les fans ! « Mais alors pourquoi les gens conseillent de le regarder ? » Parce qu’ils sont fans tout simplement ! Ils peuvent regarder pendant des heures cette série mais il faut se mettre dans la peau d’un spectateur moyen, à moins d’être un grand fan, c’est dur de regarder entièrement Conan malgré ces qualités indéniables. C’est finalement le problème des Shonen des années 90-2000, ils durent tous une éternité (sauf exception bien sûr). On abusais tellement sur les fillers que ça dégoûtait les gens de continuer à regarder la série et si de nos jours, on privilégie des Shonen sans fillers, c’est pas pour rien. Il faut comprendre que plus un Manga était populaire, plus son intrigue était étiré et c’est principalement pour ça que je ne regarde quasiment jamais de Shonnen Nekkestu. Si Détective Conan dure aussi longtemps c’est parce qu’il est victime de son propre succès, l’auteur doit étiré sa propre intrigue selon le désir de son éditeur et l’auteur ne s’en plaint pas parce qu’il gagne de l’argent et comme c’est dur de gagner sa vie en étant Mangaka, il va pas cracher dans la soupe, c’est normal. Le pire dans tout ça c’est qu’il y a très peu de filler dans cette série, cette enchaînement d’enquêtes est propre au manga ! J’avais peur dans un premier temps que ce reproche était propre à moi mais après quelques recherches, que fût ma surprise de voir que je n’étais pas le seul à reprocher à cette série sa longueur inutile et surtout son manque de ligne conductrice dans son intrigue. C’est bête au fond parce qu’il aurait simplement suffit de liés les enquêtes aux hommes en noirs pour que j’accroche plus, c’est pas grand-chose mais ça fait toute la différence. De même que je sais qu'il a un développement de l'univers de Conan avec de nouveaux personnages, des révélations sur le passé de tel ou de tel personnage mais c'est rare et j'ai l'impression que ça concerne que les dernières saisons. L'intrigue principal avance troooop lentement, même Ran en a marre ! Ce manque d’évolution entraîne aussi un manque de développement des personnages, je veux dire par là que chaque personnage joue un rôle propre à lui comme un rôle archétypal. Kogoro Mouri restera ce détective « incompétent » mais drôle, Conan résoudra toujours les enquêtes, Ran restera cette fille forte mais triste ou encore Genta qui restera toujours un gros boulet. Certes, il est vrai que le fait d’avoir finalement peu vu cette série n’aide pas à mon argumentation mais du peu que j'en est vu, c’est toujours un peu la même chose. Disons que j’aurais aimé que la série « bouleverse » un peu ce quotidien, quelque chose qui ferait en sorte de mettre des bâtons dans les roues de Conan comme Ran qui ferait son enquête pour retrouver Shinichi Kudo. Et quand je dis ça, c’est pas genre sur un épisode, ça serait sur le long terme. Ça pourrait être aussi des enquêtes qui ne se résout pas sur le moment comme un sérial Killer qui ferait plusieurs victime comme le film Seven par exemple. Un autre défaut de la série qui sert un peu de coup de grâce est le concept de cette animé qui tourne vite en rond : Situation normal qui est perturbé par un crime (meurtre, connaissance d’un mystère ou autre), Conan qui mène l’enquête puis révèle la solution pour retourner à une vie normal. C’est et ça sera toujours comme ça, j’ai presque envie de dire que Sailor Moon est plus varié alors qu’on sais à quel point c’est répétitif. On sent quand même que la série tourne en rond malgré sa diversité mais comme ça s’ajoute à son manque de ligne directrice….c’est à ce moment que j’ai ressentie la lassitude. D’autant, que les enquêtes sont plutôt inégaux entre-elles, certains sont plus intéressant que d’autre. En faite, je ne me suis jamais véritablement ennuyé devant une enquête mais c’est toujours décevant de découvrir le meurtrier ou l’astuce avant l’heure et pour une série policière, ça reste ballot. Déception encore plus grande quand l’épisode est vraiment bien comme la série de meurtre au Sonate au clair de lune (épisode 11)….. Et parfois l’inverse se fait ! C’est à dire qu’un épisode va paraître pas terrible mais sera en réalité bien parce qu’il aura sût me menez en bateau comme l’épisode où Ayumi se fait kidnapper (épisode 12) ou celui avec un étrange sniper (épisode 14). Quand je dis qu’un épisode ne va pas paraître « terrible », ce sont les épisodes où Conan (et nous) se coltine les trois chieurs de la série : Ayumi, Mitsuhiko et Genta, j’ai du mal avec eux et on les vois beaucoup. Si seulement, Si seulement.... / Dessinateur en herbe et fan du manga, à vous de jouer 👽 Un autre point un peu bizarre de la série. La véritable identité de Conan permet à certain enquêtes d’être un peu plus croustillant parce que Conan doit se cacher de Ran qui lui reproche d’être parti par exemple. Il arrive même que Ran a un gros doute sur Conan…..puis elle oublie tout ! J’exagère un peu mais on n’est pas non plus si loin de la réalité. À l’épisode 7, Ran réalise que c’est Conan qui avait résolu les enquêtes précédents et qu’il a un sens de déduction peu commun (comme le Hooper ?), l’épisode fini même sur Ran qui comprend que Conan joue un double jeu…..puis plus rien, elle à oublier, plouf…..disparu ! J’entends très souvent dire que les femmes sont compliqué mais pas à ce point là ! 😅 Et que dire des autres adultes qui ne sont pas capable de voir des évidences dans certaines enquêtes. Je pense à l’épisode 19 où la victime se fait tuer dans un ascenseur mais le corps fait face à l’ascenseur au lieu d’être dans l’ascenseur. Il y a 5 adultes (6 avec le coupable) dont un policier, un gardien de l’immeuble, un inspecteur et un détective privé et sa fille. parmi tout ces gens, personnes n’a remarquer ce détail alors qu’il y a 3 personnes dont c’est le métier de voir ce genre de détail. Je sais que c’est pour mettre en avant les capacités de Conan, quand c’est des crimes assez tordu ça marche très bien mais quand c’est des éléments aussi bidon que cette histoire de corps dans l’ascenseur, ça deviens bête au point de croire que Conan est entouré d’incapable ! Bref, c’est dans ce sens que je trouve les enquêtes inégaux. Le Saviez-Vous ? Quelques Anecdotes en vrac. Voici une petite liste d'anecdotes sympathique : - Il existe au Japon des bonbons qui reprend le médicament qu'avale Shinichi Kudo de force. - Aux Etats-Unis, la série s’appelle Case Closed. - L'auteur soufre apparemment d'une maladie rare aux niveaux des doigts à force de dessiner Conan. - L'auteur saurait déjà comment le manga se terminera. - La préfecture de Tottori où est naît l'auteur est considéré comme le berceau de la création de Détective Conan, Cela attire beaucoup de fan et les habitants rendent souvent hommage au manga en faisant des sculptures et même un pont porte le prénom de Conan (avec plaque commémorative). Finissons avec le doublage Français qui est pour ma part dur à juger puisqu’elle fait partie des VF de mon enfance mais je dirais qu’elle collent bien. On peut parler d’une interprétation propre de la VF qui respecte bien l’univers du manga. Bon, pour une fois que j’ai pas du mal à dire de la VF, on va parler de censure et c’est une toute autre histoire. Pour la petite histoire, les chaînes de télévision françaises ont achetés les droits de l’animé pour les 214 premiers épisodes mais seulement 170 épisodes ont été diffusés sur des chaînes publiques. D’abord, 214 épisodes c’est pas grand-chose pour nous pauvres français, ce qui donne une sensation qu’on est passé à côté d’un truc, sensations qui n’a fait que d’accroître lors de mes recherches, j’ai quand même était surpris de voir du Détective Conan avec la technologie visuelle de nos jours. Puis, vous vous êtes probablement demandés pourquoi la France n’a diffusé que 170 épisodes alors qu’elle en a acheté 214, la réponse est simple, la censure ! C’est quand même dingue quand on y pense mais il faut vraiment croire que la France aime acheter ce qu’il connaît pas ou mal. Non pas que ce soit un défaut (j’achète aussi des choses que je ne connais pas) mais c’est plutôt le regard de la télévision et particulièrement des politiciens (oui oui les deux sont liées hélas). Le problème de ces gens est qu’ils sont très fermé d’esprits et qu’ils sont encore persuadés que les animés Japonnais sont des dessins animés pour enfants…..certains oui mais d’autres non ! Vous savez, ma passion n’est pas toujours vu d’un bon œil dans mon entourage à cause de cette fermeture d’esprit de croire que les dessins animés pour adultes n’existe pas et que c’est pour les enfants (laissant supposé qu’on est immature). Même si de nos jours, les mentalités changent un peu grâce à la multiplication de dessins mature (je ne parle pas des Hentai hein 😅), la vérité c’est que les Japonnais était en avance sur nous depuis bien longtemps….mais bon, depuis quand la France est en avance sur les autres, hein ? Je parlais de quoi déjà ? Ah oui ! La censure ! Le lien avec tout mon blabla sur les mentalités c’est que Détective Conan est bien plus mature qu’on ne le croit et que certains meurtres sont plutôt Trash je vous rappelle (coucou le 1er épisode). Par conséquent, diffuser un dessin (à l’époque c’était plus vu comme un dessin qu’une série) qui met en scène des meurtres sordides avec des détails peu réjouissant,diffusé lorsque les gamins rentraient de l’école ainsi que le Samedi et le Dimanche matin….comprenez que la Télé à un peu flippé. Je comprend l’utilisation de la censure mais ils ont été jusqu’à ne pas montrer des éléments importants pour comprendre l’enquête, voire tout représentation du corps de la victime. Voici un petit exemple de censure qui gâche l’expérience : Bon, la bonne nouvelle c’est que les dialogues n’étais pas affecté par la censure, ce qui fait qu’il est quand même regardable, amoindri certes mais regardable. Allez bye bye, déjà, Il faut que l'on s'en aille, Chacun sa route et son étoile, On dit, déjà, bye bye ! (Conclusion) Alors mes retrouvailles avec Conan c'est-il bien passé ? Je ne peux m’empêcher d’avoir un goût amer. Comprenez-moi bien, j’aime bien la série, c’est vrai je n’ai pas passé un mauvais moment mais le problème c’est que Détective Conan est une série qui n’est pas fait pour moi à mon grand regret. À court terme, Détective Conan permet de passer un bon moment mais sur le long terme, l’ennuie s’installe, son manque de progression a tué ma motivation, je n’avais qu’une envie : passez à autre chose. C’est dommage pour moi car j’affectionne les personnages (sauf les trois gamins, faut pas exagérer non plus XD) et son univers, je suis conscient que je passe à côté de quelque chose mais j’ai juste pas envie d’attendre plusieurs saisons pour voir une toute petite progression. Je vais faire un dernier parallèle avec Sailor Moon, je suis en train d’achever la deuxième saison dans son intégralité mais pour le visionnage, je me suis pris autrement. J’ai regarder Sailor Moon uniquement un jour par semaine, allant d’un épisode à 4 selon l’humeur du jour. Devinez quoi ? Ça a été beaucoup plus agréable, j’ai mis trois plomb mais ça a été agréable et c’est à ce moment que j’ai réalisé que j’aurais dû faire pareil avec Conan, le résultat n’aurais pas été garantie mais cela aurait été plus agréable. Alors il ne faut pas regarder Conan ? Bien sûr que non, bien au contraire. Je ne dirais pas qu’il faut le voir absolument mais qu’il faut lui laissez sa chance, je sais que cette conclusion va en déplaire à plus d’un mais n’oubliez pas que si vous êtes fan de la série, c’est que vous avez su capter la véritable force de cette série, ce que je n’ai pas pu faire. Comme tout série, soit on adore, soit c'est sans plus. Alors ne crachez pas votre haine et soyez compréhensif sur le fait que les goûts et les couleurs dépend de chacun….par contre que des gens n’aime pas Evangelion alors là ça me dépasse ! 😜

Macross Do You Remember Love ?

X-Clamp

Le Tombeau des lucioles

Sailor Moon : Les Films
Ce scénario qui est classique en somme n’est en réalité qu’une partie de l’intrigue car il y a tout un triangle amoureux comme sous-intrigue avec Luna (Le chat noir) qui tombe amoureuse d’un Scientifique en crise avec sa fiancée astronaute….non je n’ai pas de blague qui me viens à l’esprit. Les deux intrigues se rejoignent bien et a au moins le mérite de faire quelque chose de différent de la série en mettant Luna en avant….mais je ne vais pas vous mentir, j’ai beaucoup rigolé devant ce film. Non, ce n’était pas par moquerie mais il y a des situations dans ce film où je me suis dit : « Est-ce que dans la réalité, cette scène aurait le même effet que dans le film ? » On pourrais dire ça avec beaucoup d’autres films mais se poser la question de temps en temps ça donne des bonnes tranches de rigolade (comme par exemple Luna qui emprunt des livres de médecine à Ami ou Luna qui se parfume pour séduire) Je t'aime bien Venus mais quand il y a une putain d'armée avec une reine qui veut geler la Terre, je ne me pose pas vraiment ce genre de question. Le film possède un meilleur rythme, il y a plus de combat, certes moins violent que le premier film mais on gagne en mise en scène et en nervosité, par contre, l’antagoniste est oubliable dans le sens où c’est juste une simple antagoniste parce qu’il en fallait une, elle n’a pas de lien avec les héroïnes finalement (même pas avec Luna). D’ailleurs, le film manque cruellement de propos comparé au précédant parce qu’à part le triangle amoureux, il n’y a pas vraiment de thématique, ça manque de connexion entre les thèmes et c’est vraiment le gros défaut du film C’est aussi l’apparition de trois nouveau Sailors, que j’appelle les « Sailors Renfort » parce que c’est leurs rôle dans le film. Évidemment, elles ont à la base un développement dans l’animé mais elles servent plus de Fan-Service par leurs simple présence dans ce film, cependant, elles ne sont pas inutiles et je les trouve assez classe ! D’abord, Sailor Pluton ou Setsuna (Sylvana en Fr) est la gardienne du temps et elle se bat avec un sceptre en forme de clé (Sora ?). J’ai pas grand-chose à dire parce que je n’ai pas encore vu la 2ième saison. Puis le célèbre duo/couple Sailor Neptune (Mylène en Fr) et Sailor Uranus (Frédérique en Fr) que je vous est un peu présenté plus tôt, une fois de plus, comme je n’ai pas vu la 3ième saison, je ne peut pas en dire grand-chose. Par contre, le truc qui me fait rigolé avec ces trois personnage c’est qu’elles passent leur temps à traîner dans un café….genre, tout le temps, vous me direz ça a bien réussi à Kaneki. Le Saviez-Vous ? Sailor Moon et…..Indochine ?! Après avoir combiné Sailor Moon et Syphilis, vous pensez avoir tout vu ? C’est une anecdote connu si vous êtes fan (comme moi) du groupe Indochine. Il faut savoir que la chanson Astroboy sorti sur l’album Dancetaria (1999) parle des mangas et fût joué sur 2 tournée : Le Dancetaria Tour et la tournée 3.6.3 (2003). Lorsqu’elle est joué en concert, des images d’héroines d’animés sont diffusé (la plupart issu d’Eroge au passage) dont Sailor Moon ! On retrouve aussi Ranma 1/2 et j’ai cru voir Asuka dans Evangelion. Si les photos ne convint pas, je vous laisse directement la vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=RZh5A8D3FXU L’animation est bien mieux réussie que le film précédant sans pour autant être incroyable mais je le trouve visuellement plus appréciable. Il y a aussi un petit délire vers la fin dont le seule indice est sur l’affiche du film, disons un personnage mystérieux qu’on ne connaît pas et qui ressemble à Rin Tohsaka selon moi…..vous ne trouvez pas, non ? Le film a bénéficiez d’une VF très tardivement, je n’ai vu qu’un court extrait et ça avait l’aire de tenir la route avec notamment Usagi qui a une voix très gamine qui colle bien je trouve. D’ailleurs, heureusement que la VF s’est fait tardivement parce qu’il y a une histoire entre Luna et Artémis et je vous rappelle qu’à l’époque, Artémis était une Femelle chez nous alors que c’est un Mâle dans la version Original ! Du coup, la censure fût évitée et on a évités des non-sens qui était déjà trop présent dans la série. Ah oui, j’ai aussi compris pourquoi Artémis est devenue une femelle chez nous, la série fessait parfois allusion qu’il mate Venus quand elle se change….sacrée Artémis ! Faites monter l'arsenic, Faites monter le mercure (Sailor Moon Super S Le Film) Dernier film de notre billet qui commence à durer mine de rien, c’est la même équipe au commande que le précédant film et il est sorti en 1995. Voici son intrigue : Un étranger est arrivé un beau soir, De son pipeau il tirait des sons bizarres,Ses cheveux longs lui donnaient l'air d'un vagabond. Tout le village dormait paisiblement lorsque soudain on entendit dans le vent, un doux refrain que les enfants connaissait bien. Les p'tits enfants, en chemise de nuit, cherchaient le vent et le pipeau dans la nuit, ils arrivèrent à la rivière et se….. Ah ! Excusez-moi ce n’est pas l’intrigue du film mais le concept est là. L’intrigue reprend l’histoire du Joueur de flûte de Hamelin sauf qu’au lieu de noyer les enfants, il les kidnappe pour aller faire dodo dans le château de Queen Badiane (encore une reine). Leurs rêves alimente un trou noir qui va englober la Terre si on ne fait rien ! Je pourrai résumé le film encore plus simplement : Chibi Moon est capturée et Sailor Moon va aller la sauver. Le film possède les qualités des deux premier films fessant de lui ‘’Techniquement’’ le meilleur des trois, cependant, je trouve le film très spécial. Les fans trouve généralement le scénario banal et c’est vrai mais je trouve que c’est dans son atmosphère qu’il est….étrange. Je ressens comme un goût amer peut-être à cause que l’intrigue est plutôt brouillon alors que paradoxalement basique. Je pense à une scène précis, Sailor Moon et les autres sont dans un château dans les air, invisible et ayant pour seul condition pour y accéder de jouer du pipeau. Lors d’un combat, les ‘’Sailors Renfort’’ arrive au bon moment et Ami demande comment ont-elles fait pour arriver ici et voici leurs réponses : « Une énergie démoniaque grandit dans ce château, Sailor Moon, la vie de la petite fille est elle en danger ? » Je me rappelle exactement ce que j’avais pensé lors de mon premier visionnage : « Ne changez pas de sujet, comment vous avez fait ? » et on ne le saura jamais ! (le scénariste non plus d’ailleurs) J’ai ma petite théorie, je pense qu’elles espionnent en secret Sailor Moon et qu’elles ce sont cachées sur le dirigeable qui mène au château. J’imagine bien Sailor Pluton dire : « J’imagine la tête des autres quand elles vont nous voir arrivées ! » 😂😂 Bref tout ça pour dire : J'adore ce mec Je rigole mais l’ambiance du film est très étrange comme je l’ai dit plus tôt, après avoir revu quelques passages j’ai finalement compris pourquoi ce film m’avais fait un drôle d’effet. Il faut savoir que le film repose sur la thématique de l’enfance, l’intro du film montre les Sailors toutes petites et toutes mimis (surtout Venus qui se bat en duel avec Clint Eastwood), les méchants piège les Sailors par rapport à l’enfance (scène drôle au passage), les méchants parlent comme des enfants ou encore le conte d’Hammelin repris comme intrigue. Malgré qu’on voit des chose lié à l’enfance, le film se veut sombre, déjà parce qu’il fait tout le temps nuit et qu’il y a comme une déformation de l’enfance avec par exemple, les projectiles gonflable avec des têtes d’enfants. Ce n’est pas tout, même la mort de certains méchants donne un aspect malaisant au film, quand ils sont tués, ils se transforme en oiseau. « Bouah ! t’es une chochotte PenPen » dit comme ça, oui mais quand on lie le monde enfantin à la mort, ça fait quelques chose. Il y a aussi un étrange lien entre les mots Rêves et Cercueil dans ce film comme si dormir = Mort. Le film confronte une vision adulte (Neptune par exemple avec une blague salace) et une vision enfantine de la vie (Les méchants tout simplement). Sailor Moon est entre les deux, c’est une fille de 14 ans, insouciante mais qui a des responsabilités…. Le Saviez-Vous ? Sailor Moon à L’Evo ! Connaissez-vous Bishoujo Senshi Sailor Moon S: Jougai Rantou!? Shuyaku Soudatsusen ? Il s’agit d’un jeu de Versus Fighting sorti sur Super Nintendo en 1996 et uniquement au Japon. Il est loin d’égaler Street Fighter II mais il a sa propre communauté ! En faite, le jeu est encore très joué aujourd’hui au point même qu’il est joué dans différent tournoi dont l’Evo en 2018 ! Oui, le plus gros tournoi de Versus Fighting à accueillit ce jeu ! Cerise sur le gâteau, les développeurs ne sont rien d’autres qu’ Arc System Works, le studio qui fera plus tard Guilty Gear, Blazblue et Dragon Ball FighterZ ! Les jeux Sailor Moon….ça mériterai un Hors-Sujet. Le Match que l'on attendais tous ! Je trouve que le film à un concept et qu’il a été jusqu’au bout, ce qui à la fois est une force mais à condition d’être sensible au sujet, ce qui apparemment n’a pas été le cas pour les fans. Je pense que ce film n’a pas vraiment eu le mérite qu’il devait et qu’objectivement, je dirais que c’est le meilleur des trois. Sans pour autant tomber dans le « Evangelion Style », je trouve que le film parle de la difficulté à devenir un adulte sans éprouver la souffrance de vouloir rester un enfant où il n’y a pas de soucis, pas d’impôt à payer, pas de responsabilité, comme le chantait si bien Michel Polnareff. Dernier point, les transformations sont de plus en plus rapide à travers les films au point qu’on assiste littéralement à 4 transformation en même temps et en accélérés ! Preuve de plus que le film ne veux pas s’éterniser (et qu’il y a un peu plus de budget). L'ambiance de ce film est plus sombre que les deux autres ! Dit Sailor Neptune, tu pourrais développer ton propos en donnant un exemple 😏 Guidé par une étoile, Peut-être celle-là, Première à éclairer la nuit,Vénus (Conclusion) Que dire de ces trois films ? Que ce sont des films bien sympathiques si vous voulez découvrir Sailor Moon sans passer par la série. Le 1er et le 3ième film sont les plus intéressant pour leurs thématiques mais au détriment d’une intrigue un peu trop simple et un peu bancale (il faut le faire quand même). Le second film est plutôt axé sur les affrontements mais reste finalement oubliable malgré que c’est mon préféré. Dans tout les cas, vous passerez un bon moment, d’autant qu’ils font à peine une heure chacun, je vous conseille de regarder les trois d’affilés pour voir l’évolution entre les films. Il y a aussi des épisodes spéciaux qui étaient liées au films mais j'ai dus les ignorés parce vous devait probablement en avoir marre de lire ce pavé (et je m'en excuse) C’était sympa d’avoir pu parler de ces films et ça m’a donné envie de regarder les autres saisons mais si j’en parle, ça ne sera pas pour tout de suite, on va éviter l’overdose ^^ J’espère aussi que vous avez bien rigolé parce que le prochain sujet, sera beaucoup moins drôle…. Mais on se quitte sur une private joke, pour la comprendre regarder d'abord ceci https://www.youtube.com/watch?v=Eod-_R799Ug Une petite heure pour faire ce petit "trucage"....il faut vraiment que j'arrête avec mes délires 😅

BlazBlue Alter Memory

Higurashi, Le Village Maudit
