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Blankaquatique

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Blankaquatique s'est illustré pour la dernière fois le 17 août 2016

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  • Date de naissance 28/08/1997

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Succès de Blankaquatique

  1. Alors, je suis peut-être un poil en retard, mais bon. Je suis autant chrétien qu'on puisse l'être, au point que je songe même à entrer dans les ordres, mais je commence à en avoir assez de voir certains d'entre nous chercher une preuve de Dieu, et de toujours l'opposer à la science comme si il y avait une comparaison à faire. Dieu, par définition, si il existe, a pour particularité d'être transcendent, donc de dépasser la logique, enfin toutes les logiques que nous pouvons construire, et donc tous les arguments que nous pouvons formuler. Donc quand j'en vois qui essaient de convaincre les gens de l'existence de Dieu, à grand coup d'arguments (bien souvent fallacieux), je ne peux me dire qu'une chose: ils ne croient pas en Dieu, ils ne savent même pas le peu de chose que nous pouvons en connaître si tant est qu'il existe, n'ont en clair rien comprit à ce qu'ils croient penser. @Nnamhock "Je l'ai dit avant et je le répète: Science et religion SONT compatibles, ce n'est pas parce qu'un miracle a une explication rationnelle qu'il ne peut pas ou plus avoir été fait, intenté ou uns conséquence d'une action de Dieu ou toute autre puissance supérieure, divine ou non. Ce n'est d'ailleurs pas parce que la science contredit la religion qu'elle est plus forte. La genèse peut toujours être perçue comme vraie par exemple si on ne la prend pas stupidement au sens littéral. Et il en va de même pour bien d'autres passages dans la Bible. [...] Alors je ne pige vraiment pas le problème de vouloir mettre un des deux au dessus de l'autre, à part bien-sur si on n'a en fait rien compris aux DEUX justement..." J'allais justement dire quelque chose de similaire. J'irai même plus loin en disant qu'un croyant prenant la Bible au sens littéral n'est pas un véritable croyant (je ne sais pas ce qu'il en est pour les autres livres sacrés, ne m'étant pas suffisamment documenté sur le sujet); croire mot pour mot un livre de la Bible, que ce soit la Genèse ou l'Apocalypse, c'est le sortir de son contexte, à savoir un contexte soit "proto-chrétien", soit totalement juif, qui utilise donc des symboles, des expressions, bref des éléments de culture juive qui sont parfois très pointus à identifier même pour un théologien accompli; quand on dit que Dieu a créé l'homme à son image, on parle de l'apparition de la capacité de parole telle que nous l'entendons au sein de l'espèce humaine, avec tout ce que cela peut amener; quand on dit que Jésus a marché sur l'eau, l'eau n'est rien de plus qu'un symbole de la mort, et comme l'a dit un exégète (Dominique Martens, si ça intéresse quelqu'un) à une conférence que j'ai suivi, libre à vous de croire qu'un jour un gars a marché sur de l'eau, c'est cool, mais ce n'est pas ce qui est important, l'important ici est le message transmis à travers ce récit. Et des exemples comme ça, on peut en citer des milliers. Donc prendre n'importe quel texte au sens littéral, avec nos yeux d'européen, c'est en quelques sortes au mieux en oublier le message, au pire en renier le sens. Alors oui, vouloir placer un des deux au-dessus de l'autre est foncièrement stupide si tant est que l'on s'y connaît un minimum dans les deux sujets. Renier la science est, en soi, stupide, car elle est pour l'instant (et sera sans doute toujours) le moyen le plus performant d'expliquer le monde avec les moyens que nous disposons et avec les observations que nous pouvons faire à un temps t. Quand à renier une religion en particulier, il serait préférable de d'abord se pencher un peu sur ce qu'elle veut réellement nous transmettre avant de la limiter à ce que ses "partisans" peuvent en dire.
  2. Je n'ai jamais vu le terme snowball en dehors des MOBAs (en ce qui concerne les jeux vidéos bien sûr), où il exprime l'action d'une équipe qui prend l'avantage sur l'autre et profite de cet avantage pour gagner plus d'or, d'expérience etc pour creuser encore plus cet écart, d'où l'allégorie de la boule de neige.
  3. Ca me paraît une excellente idée! J'ai vu dans le fourre-tout primordial le "strafe", donc je suppose que d'autres termes propres à un genre particulier comme le "rocket jump", le "bunny hopping" ou le "snowball" ont également leur place dans la liste, me trompé-je?
  4. Mais on voit les textes latins parce que la langue est très proche de la nôtre, ce qui ne sera sans doute plus le cas si on choisit une langue universelle. Du coup les compréhensions du latin et du français deviendraient certes possibles, mais bien plus ardues, comme si maintenant on nous proposait d'apprendre le chinois avec d'anciens textes. Apprendre les textes du français serait donc une discipline d'un bien plus haut niveau que le secondaire je pense, donc on perdrait un peu les traces de nos racines, en tous cas pour une majeure partie de la population. Oui la langue peut évoluer, mais en évoluant elle reste toujours fort proche de ce qu'elle était avant, ce qui ne serait sans doute pas le cas si l'on choisit une langue universelle. Ou bien, si c'est le cas pour nous, ce ne sera pas le cas pour ceux qui parlent des langues non latines.
  5. Oui, on peut apprendre à voir les choses différemment, mais si on part de base dans notre langue d'une certaine conception, et que cette langue, donc cette conception, est partagée par l'entièreté du monde, la changer est particulièrement ardue, surtout si on ne trouve pas de moyen d'exprimer autre chose dans notre langue. Et pour la poésie etc., ça solutionnerait le problème pour les oeuvre futures, mais les oeuvre passées seraient alors incompréhensibles. Sauf que véhiculer des concepts et des manières de voir le monde ne se fait pas que par les mots, mais aussi par la grammaire (je reviens toujours au rapport au temps, mais c'est central à mon avis dans notre conception). Et si on peut créer des synonymes et des mots pour exprimer le vocabulaire de toutes les langues, on ne peut choisir qu'une seule grammaire à la fois. Est-ce que l’absence de mots donne nécessairement l'absence de concepts? Si les mots ont été créés à un moment, il fallait bien que le concept associé leur soit antérieur non?
  6. Je ne dis pas que ça constitue toute notre pensée ou toute notre culture, mais quand même une partie de ses fondements. La langue hébraïque, par exemple, n'a pas du tout le même rapport au futur que nous, ce qui donne une manière de l'aborder tout à fait différente, et donc une manière de penser tout à fait différente. L'Histoire nous a bien plus construit que notre langue, certes, mais notre langue a participé à construire notre histoire.
  7. Ew, bonne question. A mon sens, la langue participe à la formation des idées: notre rapport au temps et, en général, à tous les objets, reste très influencé par notre langage, je pense. Donc avoir une langue unique qui supplanterait toutes les autres, ce serait l'avènement, sur certains points, d'un mode de pensée unique qui supplanterait tous les autres. Donc d'une pensée unique qui, si elle est erronée, placerait chacun par défaut dans l'erreur, et rendrait bien plus complexe la vision d'autres point de vue. La seule langue unique valable serait dès lors une langue qui aurait un rapport à la réalité absolument vrai, ce qui me paraît quelque peu insensé. Je pense justement que la langue est indissociable de la culture, et supprimer la langue c'est supprimer la manière de voir le monde de ceux qui la parlent, donc supprimer une grande partie de ce qui a formé leu culture. Après oui, ça ferait tomber pas mal de barrières, mais ça supprimerait à mon sens aussi certaines différenciations parmi les peuples, différenciations qui font leur richesse.
  8. Je dis pas que je suis sorti de secondaire sans avoir de sens critique, je dis juste que c'est le cas de bien trop de monde. Et le sens critique pour moi ça ne s'arrête pas à savoir remettre en question les sources etc, mais c'est aussi savoir analyser un raisonnement logique et ne pas tomber dans des pièges de langue ou de raisonnement faciles, savoir mettre en doute la parole d'autrui et surtout savoir, si elle peut être remise en question, pourquoi elle peut être remise en question. Et là, clairement, c'est loin d'être le cas de tous ceux qui sortent de lycée. Je ne doute pas que beaucoup d'entre nous en soient totalement apte, mais largement pas assez à mon goût. Je peux vous dire que tenter d'expliquer les bases de la logique et d'un raisonnement correct à quelqu'un qui sort du bac, c'est pas toujours facile. Et combien de personnes on voit tomber dans des argumentaires bancals, que ce soit pour la médiocrité des sources ou du raisonnement. Moi non plus je ne trouve pas que des défauts au système actuel, mais quand je vois quelqu'un qui me dit qu'il ne connaît même pas de nom Fidel Castro, ça me révolte, et il faut se rendre à l'évidence qu'il y a un manque quelque part. Je suis totalement conscient de la difficulté du travail d'enseignant et je les admire pour ça et pour le presque sacerdoce qu'ils vivent au quotidien, et je ne remets pas en cause leur travail, mais le système et éventuellement la qualité de leur formation. Maintenant, certes, quels que soient les problème, je n'ai pas de solutions actuellement, mais débattre pour pointer du doigt les lacunes qui parsèment l'enseignement ne peut qu'être profitable. Avant de chercher des solutions, il faudrait déjà que l'on localise les problèmes, et la réalité de l'enseignement est bien entendu complexe et je ne prétend pas en détenir les clefs, c'est pourquoi je donne mon point vue, pour voir ce que vos expériences peuvent y apporter (je sais que la plupart d'entre vous le sait très bien mais je le rappelle d'avance pour éviter tout malentendu). Bref, moi aussi je divague. Quand je parle de mal préparé aux études supérieures, c'est principalement dans le choix d'orientation justement: on ne sait pas précisément à quoi on s'attend et c'est pour ça qu'on a du mal à savoir vers quoi s'orienter. Si on se trompe de choix d'études, c'est parce qu'on ne savait pas en quoi ces études consistaient réelllement, et donc qu'on avait pas tout à fait saisi les fondements de la matière, qu'ils avaient été mal enseignés. Maintenant quand je parle de mal préparé pour la suite, ça ne concerne pas les études supérieures: on peut se lancer dans le marché du travail sans avoir la moindre idée des ficelles économiques qui le composent, et de comment ce travail est réellement géré. Et là c'est la question que je me posais plu haut: quel est finalement le but de l'enseignement secondaire? Espérer donner des connaissances générales et former les élèves à un sens critique, le tout en préparant ceux qui continueront dans les études supérieures à leur choix d'orientation et ceux qui se lanceront directement dans la vie active à proprement parler en même temps, et tout cela dans le même enseignement, c'est assez absurde. Donc je me le demande encore une fois, quel est le réel but de l'enseignement?
  9. Bienvenue à toi aussi du coup, MagikBomber. :D Décidément ça fait pas mal de présentations aujourd'hui :3
  10. Avoir du "sens critique" c'est savoir trouver des sources, et aider les gens a savoir argumenter, et octroyer du temps de réflexion, échanger, et aider les autres à OSER poser des questions. (toute ma scolarité, j'ai vu très peu de gens oser en poser) Justement, on sort trop souvent du secondaire en osant toujours pas poser de question, et encore moins en prenant le temps de réfléchir et de chercher à acquérir de nouvelles connaissances, ou d'analyser les différents points de vue avant de se faire une opinion. Pour la "base culturelle suffisante" euhhhhhhhhh c'est difficile encore a exprimer. Chaque thématique est EXTRÊMEMENT vaste. Si vous prenez la guerre froide, vous aurez X pays à étudier, système économique, personnages historiques...a un moment faut faire un tri. (et c'est TOUJOURS dommage) Cuba on m'avait donné quelques noms, et surtout les intérêt stratégique de l'urss pour l'île, et les craintes américaines... (et quelques trucs en plus). Pour avoir fait 1 an de faculté d'histoire (monde moderne et contemporain) si tu veux quelque chose de complet, c'est en permanence que tu travailles sa. Évidemment, tenter de donner une vision claire et précise de la situation à des lycéens, c'est peine perdue, on a jamais le temps de donner en détail un cours sur une situation politique quelle qu'elle soit. Mais prétendre parler de la situation à Cuba sans aborder Fidel Castro, ça me paraît quand même malhonnête. Bien sûr si l'on cherche à approfondir un sujet historique, quel qu'il soit, ça prend entre plusieurs dizaines d'années et une vie toute entière, mais avant de pouvoir aborder ce genre de choses, ou avant de se lancer dans le monde après le lycée, il serait de bon ton selon moi de connaître un minimum des enjeux historiques de ces derniers siècles, pour avoir une idée d'où chercher si l'on désire en apprendre plus sur la construction de notre société. Là on se lance dans la "vie active" sans avoir la moindre idée des bases sur lesquelles est fondée notre culture et donc sur les raisons qui nous poussent à entrer dans cette société et à y participer. Maintenant si au lieu d'avoir on ces bases, qui oui sont vastes, floues et discutables, on avait les moyens de les rechercher et l'envie de se documenter, ce serait beaucoup mieux. Mais c'est loin d'être le cas pour la plupart des jeunes qui viennent de finir le lycée. Pour choisir la spécialisation... c'est juste du cas par cas hein... T'es lycéen, t'as tes envies, a toi de chercher dans ton entourage et demander conseil aux profs si besoins. Le problème, c'est qu'en sortant du lycée, on n'a pas la moindre idée de ce en quoi consiste réellement les études supérieures. En tous cas je parle pour moi, quand je suis arrivé à l'unif, j'étais tout perdu, je savais pas ce qu'il se passait et je n'étais pas le seul dans le cas. Peut-être que si j'avais une meilleure idée de ce qui m'attendait je n'aurais pas choisi la même section. En sortant de secondaire, il faut faire le choix qui globalement va décider toute la suite de sa vie, à moins qu'on se trompe totalement et qu'on arrête après un an ou moins, en ce qui concerne les études en tous cas. En arrivant en première, je n'avais pas la moindre idée de ce qu'étaient les mathématiques réellement, et pourtant j'étais certain de le savoir. J'ai donc choisi, comme beaucoup, ma spécialisation sur base de fausses conceptions et de fausses certitudes. Maintenant je me plais dans ce que je fais, c'est pas ça, mais on aurait gagné bien du temps si les profs avaient pas eu à expliquer à toute la classe les bases d'un raisonnement mathématique correct, qui sont pourtant pas si compliquées.
  11. Haha juste "Rédacteur", il n'y a pas de hiérarchie parmi nous, et quand bien même il y en aurait une je suis loin d'être le meilleur d'entre nous Encore en secondaire si je comprends bien? :3
  12. Bienvenue à vous deux, profitez bien de la plateforme :D
  13. Si on, a survolé la guerre froide comme on a survolé n'importe quelle autre matière, sans s'attarder plus que ça sur les "détails". Alors oui on en a peut-être parlé un petit peu en cours, mais en tous cas j'aurais très bien pu sortir du secondaire en n'en connaissant que le minimum. Et si je m'en souviens très bien, justement. Et ça ne se limite pas au cours d'histoire, le niveau que l'on a en sortant du secondaire est à pleurer. Bien sûr loin de moi l'idée de généraliser, il existe encore bien des établissements corrects, mais le simple fait que l'on tolère que d'autres se contentent de si peu, c'est déjà une honte en soi. Alors donner l'envie de se documenter c'est bien, mais cette envie, sans la connaissance des bases ni la capacité de vérifier la véracité d'une information ou même de chercher ces informations, ça ne sert à rien. Et quand bien même, si le lycée en lui-même rendait les gens intéressés, que l'on aie vu Fidel Castro en cours ou non, la question de son identité ne se poserait même pas.
  14. C'est marrant, parce que moi non plus je n'ai pas vu ça en secondaire, ou en tous cas je n'ai jamais été interrogé dessus, et je trouve ça scandaleux. Je finis parfois par me demander quel objectif cherchent les programmes scolaires, vu qu'ils ne donnent au final ni un sens critique correct ni des bases culturelles suffisantes, et ne préparent certainement pas aux études supérieures, et encore moins à être apte à choisir une spécialisation (et ne parlons pas d'entrer dans la vie active...). Ah et tant que j'y pense: bonjour tout le monde :3
  15. Héhé, sympa le pseudo, KillerOFmoustik . Bien en retard en soi, mais bienvenue sur Romstation.
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