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Nouvelles, récits et écrits en tout genre


NIMAI

Messages recommandés

Salut à vous, chers romeurs et bienvenue dans ce topic un peu particulier.

En clair, c'est simple : ici, vous pourrez lire diverses sortes d'écrits (nouvelles, romans, etc...) que d'autres romeurs auront écrits. En gros, c'est comme dans les magazines où les lecteurs peuvent plein de nouvelles provenant d'auteurs différents.

 

Ce topic sera donc là pour que vous puissiez écrire les diverses idées de scénario qui vous est déjà passé par la tête. Les histoires n'ont pas de forme prédéfinie, ils vous sera ainsi possible d'y insérer des images ou d'autres supports. Pour le genre littéraire, c'est la même chose, vous pourrez tout aussi bien écrire un roman de science-fiction qu'une nouvelle policière. C'est votre imagination et vos talents d'écrivain qui feront le travail.

 

Le premier message (c'est-à-dire, celui que vous êtes en train de lire actuellement) sera utile pour répertorier toutes les histoires écrites par vous. L'index sera classé d'abord par ordre alphabétique, puis par date de sortie de l'écrit avec un lien vous emmenant directement au message dans lequel se trouve l'écrit.

 

J'espère que l'idée sera suivie et j'attends vos écrits avec impatience.

 

Une nouvelle information à savoir : le double post est autorisé. Si tant est que vous aurez attendu 24 heures pour envoyer votre nouveau message. Sinon, vous pouvez toujours vous servir de la fonction 'Modifier' qui vous permettra (comme vous vous en doutez) d'éditer votre dernier post.

 

De plus, ainsi que l'a fait Rubydaia, il serait préférable que vous mettiez vos écrits sous spoilers, afin de ne pas surcharger inutilement les ordinateurs des autres personnes qui viendraient faire un tour sur le topic. Je vous remercie d'avance de respecter ces différentes consignes et vous souhaite une bonne lecture (ou une bonne transposition de votre imagination sur le papier).

 

Index des écrits :

 

A

 

B

Bronislaw

 

C

combos

 

D

Doodou

 

E

EdwardCarnby96

 

F

fabien2004

 

G

Gamst

 

I

 

J

 

K

Kaito64500

 

L

LeChatNoir

 

M

 

N

 

O

 

P

piano42

- Rien

pollux2

 

R

 

S

 

T

TheMiniGeeks

- Sans titre (écrit en anglais)

 

V

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Je me permet de poster des nouvelles déjà postées sur l'autre topic, ainsi que quelques autres inédites :

 

 

De la Vie

 

La chaleur est partout. Elle m’étouffe. Le pire, c’est le vent. Lui aussi est partout. Le vent et la chaleur. C’est la pire association qui soit. L’un te rend sourd et insensible au monde extérieur, tandis que l’autre tâche de t’affaiblir encore plus, en troublant les perceptions logiques comme la vue.

Cela fait si longtemps que je marche que j’ai perdu la notion du temps. La seule chose qui m’importe est de continuer à marcher. Vers où ? Je n’en sais rien. La seule chose dont je me rappelle est d’avoir suivi la direction d’un panneau de signalisation. A première vue, on aurait pu le trouver banal. En vérité, sa particularité était due à la direction qu’il indiquait. Sur ce panneau, il y avait inscrit :

« En direction de La Fin »

Et c’est ainsi, qu’intrigué par le panneau, j’avais commencé mon périple. Rapidement, j’avais dû garer la voiture pour partir à pied car la plaine était devenue désert, et les roues de mon véhicule ne cessaient de s’enliser. La chose la plus curieuse dans ce voyage, déjà bien étrange en soit, est que je n’avais pas mangé ni bu depuis bien longtemps. Et ce n’était pas une sensation de manque que je ressentais, mais bien au contraire, un sentiment de trop.

Et plus j’avançais, plus ce sentiment était présent, il s’insinuait partout en moi, me rendait malade. Peut-on dire que je souffre de trop ? Oui, sans aucun doute.

Malgré cela, c’est une douleur agréable, salvatrice. J’ai l’impression de vivre une purge. J’ai mal,  mais cela me fait du bien.

Je me rappelle, au début de mon voyage, j’étais encore soucieux de mon apparence ; je pestais à chaque fois que j’éraflais mon costume. Je me souviens même avoir versé quelques larmes en guise d’épitaphe à ma Rolex, le dernier lien qui me rattachait à la civilisation.

A présent, mon costume est en lambeaux. Mais, pour être honnête, ça m’est complètement égal.

Je continue d’avancer. Droit devant, encore et toujours. Je n’ose pas regarder en arrière, sans savoir pourquoi.

En réalité, je le sais bien. Si je regarde en arrière, j’ai peur d’y voir  ma voiture garée, et, non loin, la plaine. J’ai peur Que tout ce qu’ai j’ai fait ne soit qu’une illusion, qu’un mirage qui s’évaporerai sous mes yeux. Si c’est un mirage, je vous en supplie, empêchez-moi d’y voir clair. Que je ne croie pas que j’ai fait tout ça pour rien, peu importe si c’est réellement le cas. Laissez-moi croire en quelque chose. S’il vous plaît. Je m’arrête un moment. A qui suis-je en train de m’adresser ?

Je suis sans doute fou.

Mais peu importe. En racontant tout ça, j’ai l’impression que ça passera à la postérité, j’ai le sentiment d’enseigner à quelqu’un… Et si ce quelqu’un n’était d’autre que moi ?

Je suis sans doute fou.

Oui je suis fou.

Je suis fou                                          Je suis fou

Je suis fou                                          Je suis fou

Je suis fou                                          Je suis fou

 

Soudain je vois quelque chose. Je n’arrive pas à déterminer ce que c’est. Je m’approche de l’objet, avec mon rythme habituel, me sentant incapable d’accélérer le pas. La forme indéterminée grandit rapidement.

J’ai maintenant la certitude que j’avance.

A présent, il est juste en face de moi. Cet objet est… la chose à laquelle je m’attendais le moins. Cet objet est… un panneau de signalisation.

Curieusement, sa surface est vierge. J’en fais le tour pour voir si l’autre côté est identique. Sans m’en rendre compte, je viens de regarder en arrière. Je contemple le désert sans fin.

J’ai maintenant la certitude que j’avance.

Sans me presser, je reporte mon regard sur le panneau. La douleur est à son paroxysme. J’ai si mal, mais je parviens tout de même à rester conscient. Quelque chose me dit qu’une fois que j’aurais lu cette inscription, tout sera fini.

Et je ne sais pas encore à quel point j’ai raison.

Je retiens un cri de douleur, tandis que je déchiffre lentement les lettres. Cela fait si longtemps que je n’ai pas lu.

Sur ce panneau, il y a tout simplement écrit : « La Fin »

Je sens des larmes couler sur mes joues, devenues brulantes à cause du soleil. La douleur m’a quittée. Je sais que je ne la ressentirais plus jamais.

A présent, je suis heureux. Oui, heureux.

 

 

 

Lui et Elles, ou Histoire d’un massacre ordinaire 

 

La lumière. Aveuglante et régénératrice. Elle était source de vie, mais aussi de conflits. Elles ne cessaient de se battre pour la posséder toute entière. Tout cela sans jamais comprendre qu’une union serait préférable. Ainsi régnait l’anarchie.

**

Lui ne se souciait pas de ces luttes incessantes. Il était constamment plongé dans une profonde transe qui l’empêchait de penser à autre chose. C’était grâce à Lui qu’Elles vivaient. Elles en étaient conscientes et le remerciait en puisant la lumière pour ses propres besoins. En vérité, et cela malgré les apparences, Elles et Lui étaient complètement dépendants l’un de l’autre ; mêmes si les unes était l’aboutissement de l’autre. Il semblait inaltérable et antique, Elles étaient bien plus fragiles et éphémères. Ils étaient semblables mais opposés en tous points.

**

Il songeait. Evidemment, ce n’était pas vraiment des rêves, il en était incapable ; plutôt des pensées qu’il formulait en son sein, tout en creusant, toujours plus profond.

**

Elles ne pouvaient lui parler, c’était en dehors de leurs capacités. Cependant, Lui pouvait communiquer. Non seulement à Elles, mais aussi au monde entier.

**

Elles étaient nombreuses à ses côtés, très nombreuses, et très différentes aussi.

**

Il sentit un souffle. Elles frémirent à ses côtés, comptant sur Lui pour les protéger. Cependant, il ne pouvait rien faire, mais tant qu’il serait là, Elles renaîtraient à l’infini comme autant de phénix soyeux.

**

Plongé dans ses antiques réflexions, il ne sentit pas tout de suite la douleur. Pourtant, elle finit par lui parvenir. Elles, ses filles, envoyaient des signaux d’alerte, mais il était impuissant. Il sentait qu’il allait mourir… Ou du moins qu’une partie de lui allait disparaître à jamais. Il ne voyait pas, mais il sentait. Il sentait que quelque chose lui déchirait les chairs, les laissant à vif.

Soudain, il ne perçut plus aucun signal. Elles avaient disparu. Toutes, sans exception. Mais Lui était resté là, comme un cadavre laissé à l’abandon. Cependant, il était tenace. Il ne mourrait pas, du moins pas tout de suite.

Ainsi, de cet optimisme si caractéristique des siens, il s’employa immédiatement à reconstituer ses forces.

Il sentit une présence, à nouveau. Cette créature allait-elle l’écorcher vif, à l’instar de la précédente ? Non, de toute évidence. Elle restait là, immobile. Il ne savait pas ce que cette créature voulait, à vrai dire, cela lui était égal. D’ailleurs, elle ne mit que très peu de temps à s’éloigner de Lui

**

Lise aimait se baladait en forêt. Elle errait au fil des sentiers, perdue dans ses rêveries. Un jour, sur sa route, la jeune femme croisa une souche d’arbre. Il paraissait ancien, et un je-ne-sais-quoi l’attirait vers cette souche, comme si elle cherchait à lui délivrer un message. Au bout d’une dizaine de secondes, Lise s’éloigna finalement de la souche.

 

« Après tout, c’est idiot, ce n’est qu’un arbre ! »

 

 

 

Le deuil de la Sylve

 

Elle est vivante. Les feuilles bruissent. Les branches les plus fines se ploient sous la masse immatérielle et aérienne qu’est le vent. Des gouttes d’eau, ultimes vestiges d’un lointain passé traversent le dédale des ramures enchevêtrées telle une pluie de lumière aux reflets marins. Des raies d’or tranchent la douce pénombre. Ils sont violents, et font briller les bois. Un chêne se dresse. Seul, puissant, immortel. Il semble souffrir. A cause du bruit, du silence, de l’eau, de la terre, de l’ombre et de la lumière. Il se dresse. Souvenir lointain, présent certain, futur probable. Il est là.

 

Tantôt il est vert comme le tendre bourgeon, promesse d’un avenir glorieux et éphémère ;  tantôt il est brun comme la Terre, comme le pain chaud, comme la feuille qui craque et le Soleil bienveillant ; tantôt il est rouge, il est sang, il est cuivre et racine, violence et douceur, Amour.

 

Le chêne tout puissant se dresse. C’est un monarque, un seigneur, un roi. Cependant il n’a nul besoin de se faire respecter par quiconque. Le chêne souffre.

 

Soudain un chant. Les notes s’égrènent lentement comme une mélodie sans fin. Le chêne souffre. Ses sujets n’en ont cure. Ils chantent l’allégresse. La peur. La douceur. La colère. Ils chantent pour exister. Aucun ne se soucie d’être entendu, tous se soucient de continuer à chanter. Le ramage gagne en puissance et en force. Il devient violent, tel le chant des guerriers partant au combat, il devient furieux, hardi et triste.

 

Le chêne souffre, et ses sujets composent son requiem.

 

 

 

Où les mots sont plus forts que les actes

 

Durant mon enfance, je vécus seul. Je me souviens de l’orphelinat, c’était il y a longtemps. Puis l’étrange maladie est arrivée, et beaucoup en sont morts. Les dirigeants de l’orphelinat furent les premiers.

A ce moment, j’ai eu peur. J’ai cru que nous étions tous perdus. Alors j’ai fui. Fui la ville transformée en cité fantôme à cause de ce mystérieux virus. Je suis vite arrivé dans une ville qui se remettait à peine de l’épidémie. Ici je n’étais rien. L’orphelinat me fermait ses portes ; mais la rue m’accueillit les bras ouverts. Peu de temps après, je rencontrai Ellys. Je la trouvais plutôt jolie, malgré sa maigreur. Sur ses bras couraient des cicatrices bleuâtres, prouvant qu’elle avait souffert de la maladie autrefois, mais qu’elle était l’une des rares à y avoir survécu.

Nous ne parlions jamais de notre passé, c’était un accord implicite. Les semaines passèrent, et elle me montra tout ce dont j’avais besoin de savoir : les planques sures, les coins à éviter…

Elle fût pour moi une sorte de mère. Nous vécûmes longtemps en paix, et, à défaut de prospérité, nous débrouillâmes comme on pouvait. Durant cette période de ma vie, j’étais heureux.

Un jour, alors que nous échappions une fois de plus à l’ire des marchands, comme je vantais notre vitesse et notre vélocité, elle répliqua :

« Ce n’est pas nous qu’il faut féliciter, mais les dieux. C’est eux qui nous octroient célérité et adresse. Si tu fais confiance aux dieux, jamais ils ne t’abandonneront. »

Je retins cette leçon, et, dans les mois qui suivirent, l’appliqua avec assiduité.

 

Un seul mot parvint à détruire cette harmonie. A lui seul, il mit le chaos dans ma vie, me plongeant dans la colère. Il brisa Ellys à jamais, la poignardant avec force, afin de ne lui laisser aucune chance de survie.

 

« Voleuse »

 

Ce mot s’abattit sur elle, tel un couperet mortel. Je ne revis jamais Ellys. Elle était partie. Le mot l’avait tuée.

 

 

Voilà voilà, bonne lecture, j'en posterais d'autres lorsque j'aurais le courage de les taper ^^

 

 

 EDIT : Si vous avez des avis constructifs, des commentaires, rapport à mes écrits, n'hésitez pas à m'en faire savoir via MP, je cherche toujours à améliorer mon style ^^

 

 

 

 

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Je profite à mon tour de ce topic pour envoyer ceci :

 

 

Je courais, indéfiniment. Devant moi, le couloir semblait s'étendre jusqu'à la ligne d'horizon. J'avais l'impression qu'il n'avait pas de fin…

Depuis combien de temps courais-je? Une heure, peut-être deux? Je ne comptais plus…

 

Je n'avais pas droit au repos. Un arrêt et c'est la mort qui m'attendait… Cependant, je sentais la fatigue devenir de plus en plus imposante au fil des minutes. Cruel dilemme que celui-ci : mourir épuisé ou mourir d'on ne sait quoi…

 

Mais alors, comment savais-je que j'allais mourir si je m'arrêtais? Peut-être qu'en ralentissant au fur et à mesure, je passerais à côté? Essayons donc… Mes jambes commencent à diminuer la cadence folle. Elles semblent soulagées…

 

Tout à coup, je vois des ombres. Je prends peur. Il faut repartir au plus vite avant qu'elles ne m'envahissent. Je repars. Étonnamment, ce court répit qui n'en est pas un m'a redonné de la vigueur. Je cours encore plus vite qu'avant. Tellement vite que je rattrape facilement les ombres. Elles ne s'étaient pas arrêtées autour de moi, elles avaient continué leur course. Comme si je ne représentais rien pour elle, comme si elle fuyaient elles aussi quelque chose d'invisible…

 

Tout à coup, je me mis à mieux distinguer les ombres. Leurs contours se formaient. Je vis apparaître des ailes, couleur de nuit. Les visages, peu à peu, devenaient lisses. J'avais l'impression de voir des casques plutôt que des faciès. Leur corps, quant à lui, était habillé d'une armure. Il s'avérait la même chose pour les jambes. Le tout, portant fièrement les couleurs des ténèbres.

 

Ce n'était pas des ombres… C'étaient des anges déchus.

 

Soudainement, l'un deux se mit à crier dans ma direction : "Pourquoi t'es-tu arrêté, imbécile?"

 

Je ne comprenais pas la raison de ces hurlements. À moins qu'il n'y avait réellement un danger qui nous guettait si l'on commettait le malheur de s'arrêter… Subitement, je me souvenais… Je me souvenais la fuite, les morts et les disparitions de ceux qui n'avaient pu continuer. Je me rappelais leurs cris, hurlements désespérés résonnant interminablement dans cette excavation.

 

Car nous ne courions pas dans ce couloir sans aucune raison. Non. Nous fuyions un dieu. Un dieu malveillant dont les desseins étaient de contrôler un monde laissé à l'abandon. Un monde que nous avions oublié, alors que nous sombrions dans l'opulence et l'orgueil. Un monde que nous devions fuir, pour échapper aux foudres de la divinité. Et le seul moyen que nous avions de fuit est de passer par ce passage, la mort envoyée par le dieu nous poursuivant.

 

D'un seul coup, la sortie. Elle était là, devant nous, nous éblouissant de sa clarté. Nous devions commencer une nouvelle vie, tout reconstruire et, peut-être, reconquérir notre place. Alors que nous sortions, nous sentîmes comme un courant d'air froid dans notre nuque. Je ne me retourna pas, aspiré par la lumière salvatrice. Ce n'est que lorsque je sortis que je compris enfin mon erreur. Au bout du couloir, à l'extérieur du monde que nous avions abandonné, il n'y avait rien. Le vide marqué par la couleur de la pureté… Je me mis à tomber et à me désagréger. Nous étions perdu, notre ennemi avait vaincu et il allait gouverner sur notre monde. Ce monde ingrat et détestable que nous avions laissé par couardise…

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C mon tour de publier. En philo, j'ai eu le temps de pondre quelque poemes et j'aimerais l'avis de personnes impartiales, donc si vous voulez donnez votre avis n'hésiter surtout pas, je n'attend que ça. Bonne lecture :ok: 

 

Rêve

Allez toujours en cours n'est pas de tout repos

Ironique n'est-ce-pas car il est l'heure de la philo

Il est maintenant temps de parfaire mon savoir

Car ce n'est ni plus ni moins mon devoir

Et sur le chemin, je regardai le dehors

Me sentit peiné de ne pas voir cet astre d'or

Puis je remarquai entouré de cette horde

Que les nuages pleureurs lancèrent des cordes

Cordes finement tressés de lin couleur miel

Qui semblèrent animés de vie et accrochés au ciel

Je voyais en ces cordes un échappatoire

Échappatoire me donnant un rêve, un espoir

J'ai eu l'impression que ces cordes me lancèrent un appel

Me disant de fuir ce monde dérisoire et cruel

Cet endroit où l'argent fait tourner le monde

Passant son temps à répandre ses mauvaises ondes

Mais voilà que j'entends la deuxième sonnerie

Qui part un doux bruit, mit fin à ma rêverie

Et revenant dans ce monde plein de tares

Me mit à courir pour ne pas arriver en retard


(Ir)Réalité

Ce matin, j'ai du m'habiller à la tire
Car le bus ne tardait pas à partir
Et après avoir fait cavaler mon coeur
J'ai pu quand même arriver à l'heure
Et c'est quand le bus est passé
Que ma tête dû se dévisser
Quand le bus m'as pris
J'ai cru entendre d'un cheval un cri
Je m'aperçus ensuite qu'il n'y avait pas de conducteur
Ce qui pour un bus n'est pas flatteur
Sur le trajet, alors que j'écoutais de la musique
J'aperçus au dehors des chimères fantastiques
Licornes, centaures, sirènes
Les amazones, cruelles guerrières, vénérant leur reines
Et quand je fus arrivé au Mont Olympe
Je me suis dit "Il faut que je grimpe"
Et après avoir semé des monstres en cohorte
Je suis arrivé devant ces fameuses portes
Au moment où je pris les poignées
Je me retrouva face à face avec mon oreiller
Et juste avant que je me lève
Je me rendis enfin compte que ce n'était qu'un rêve.

Comète

Alors que je rentrais très tard
Je fus surpris par le brouillard
Enchevêtrement d'épais nuages blancs
Ayant son propre tempo si lent
Avec son rythme céleste si léger
Il m'emporte dans le ciel étoilé
Tantôt un escalier, tantôt une plate-forme
Ces superbes nuages peuvent prendre n'importe quel forme
Au moment où je vois un nuage ressemblant à un appareil
J'aperçus aux cotés de notre planète le soleil
En voulant la voir je pris l'ascenseur
Et je vis du coin de l'oeil la lune, sa soeur
Ayant voulu faire de cet endroit mon logis
Par un missile lumineux je fus surpris
C'était une grande et magnifique soleil
Dont la splendeur n'était pas désuète
Je me suis assis sur elle
Ses rochers semblait être de la grêle
Et ce fut à la vitesse stellaire
Que j'entrepris ce voyage planétaire
Et cette pensée continua jusqu'à ce qu'il casse
Au moment où je me suis pris un poteau en pleine face

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Le pensionnat

 

Les arbres défilaient devant mes yeux tandis que j'entrais dans un état proche de la somnolence. Cela devait bien faire deux heures que nous roulions sur des routes de campagne aux aspects monotones. Des vaches, des arbres, des champs et rien d'autre… C'était d'un ennui… Pourtant ça bougeait… Mais c'était chiant.

On déménageait. Mes parents en avaient eu marre de leur endroit paumé. Ils avaient préféré choisir un autre endroit paumé. Mes parents aiment bien les endroits paumés. Sans doute parce qu'ils ressentent dans ces endroits cette impression de tranquillité qui les anime constamment. Ou alors, c'est juste qu'ils ont des goûts de hippie. Mais qu'est-ce que j'en ai à foutre de toute façon? J'aimerais bien dormir, moi.

On m'emmenait dans un pensionnat. C'est chiant, le pensionnat. On te dit quoi faire sans que tu puisses répliquer parce que sinon, on te fout des punitions dont on se souvient même 30 ans après. J'aime bien avoir des avis moyenâgeux, on dirait un vieux qui parle… Pas que j'étais un mauvais élève, c'est même le connaître, je pouvais (et c'est ce que je faisais d'ailleurs) obtenir des notes excellentes sans prendre la peine d'ouvrir mes notes de cours. Et puis, j'écoutais en classe. C'était déjà quelque chose. Ah, dormir…

Et puis, le pensionnat, on peut même pas en sortir. Adieu fugue pour rêver à la belle étoile… Parce que c'était peut-être ça, mon vrai problème. Non, pas les fugues. Plutôt ma capacité à me retrouver doté d'une conscience qui n'en fait qu'à sa tête. Certaines personnes diraient bipolaires. Elles auraient tort. (Fermer les yeux et partir dans un voyage mêlant amour, désespoir et haine…) Un bipolaire, c'est un mec qui, d'un coup, peut être soit dépressif, soit maniaque.Moi, je suis juste quelqu'un qui, d'une seconde à l'autre, passe d'un état excité à un état médisant.

 

Nous sommes arrivés. Devant moi, le pensionnat. On peut le dire, il était moche. Un gros bâtiment aux couleurs marron avec pleins de petites fenêtres. C'était vide… Enfin, ce n'était que la façade avant. Peut-être que le reste de la bâtisse était plus beau (mais faut pas trop rêver, non plus). Ma valise à la main, je me dirigeai vers l'entrée, mes parents marchant devant. Une fois à l'entrée, ils se dirigèrent vers ce qui semblait être l'accueil. Moi, je restais dans mon coin, ma valise calée entre mes jambes. Ces trucs administratifs, ça me plaisait pas. Ça me mettait en rogne. À chaque fois que je voyais des trucs à signer, j'étais pris d'une furieuse envie de tout déchirer. J'voyais rouge, quoi. C'pour ça que se sont mes parents qui s'occupait d'ses trucs. Ils avaient peur de moi. C'est aussi pour ça qu'ils m'envoyaient dans un pensionnat. Parce que ses lâches étaient trop faibles pour me gouverner. Je menais la danse et ils se taisaient, espérant que le vent passerait.

Ils se rapprochaient. Leur démarche était sûre mais leurs visages, déconfits. Hésitants, plutôt. Ma mère me dit alors :

"Eh bien, voilà, tu vas rester un an ici. J'espère que tu te plairas bien."

Et mon père de surenchérir :

"Nous sommes désolés de nous séparer de toi mais nous ne pouvons faire autrement. Notre travail nous prend trop de temps et cette école a été acclamée pour l'éducation qu'elle fournit."

Ils m'embrassèrent. Je me tus. Je ne savais pas quoi dire. Alors autant ne rien dire. Ils se dirigèrent vers la sortie.

Une fois disparus de mon champ de vision, je me dirigea vers l'accueil. Fallait bien que je dorme. En plus, j'étais fatigué. Tiens, d'ailleurs, il était quelle heure? Personne à l'accueil. Pourtant, il n'y avait aucune porte qui permettait de quitter le poste (ni même d'y rentrer d'ailleurs). Froncement de sourcils. Il y avait une horloge posée sur le bureau. Je me contorsionnai pour la regarder. 10:26. Et à en juger par l'aspect sombre des lieux, je pense que je me trouvais en pleine nuit. C'était l'hiver, alors. Parce qu'en été, à 10 heures, il faisait encore beau. Quoique la nuit en elle-même n'est pas moche. Juste que les immensités ténébreuses ne mettent pas en confiance. Bon là, visiblement, c'était pas le cas. La lumière inondait l'entrée. Je me mis à attendre le retour de la personne qui s'occupe de l'accueil.

 

Toujours personne… Ça faisait combien de temps que j'attendis? La flemme de regarder à nouveau l'heure. Je crois qu'il fallait que je trouve ma chambre tout seul. Je me mis à monter l'escalier qui s'étendait devant moi, quittant l'entrée. Une fois en haut, j'arriva sur une cour. Et de là ou j'étais, je me rendais compte que la façade avant n'était que la partie immergée de l'iceberg. Dieu, que c'était moche… Grand aussi mais bon ça… Je fis quelqu'un pas dans la cour. L'air frais me fit frissonner. Je distinguai alors une masse sombre à quelques mètres de moi. La nuit n'arrangeant pas vraiment les choses, je n'arrivais pas à voir de quoi est-ce qu'il s'agissait…

Une lumière s'alluma. Puis deux. Puis trois. Et cela continua jusqu'à ce que la totalité de la cour soit illuminée. Et je compris enfin ce à quoi correspondait la silhouette.

"Putain, c'est moche!"

 

(à suivre…)

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Rorkal9, j'aime beaucoup tes poèmes, vraiment ! Je les trouve bien écrits et parfois drôles, agréables à lire. J'espère que tu pourras en publier d'autres.

 

C'était une grande et magnifique soleil
Dont la splendeur n'était pas désuète

 

Le soleil aurait-il piqué la place de ta comète ?

 

Rubydaia : J'ai préféré la première nouvelle mais les deux autres ne sont pas mauvaises du tout.

 

Et enfin, Nimai... la suite du pensionnat !

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Rorkal9, j'aime beaucoup tes poèmes, vraiment ! Je les trouve bien écrits et parfois drôles, agréables à lire. J'espère que tu pourras en publier d'autres.

 

Le soleil aurait-il piqué la place de ta comète ?

 

Rubydaia : J'ai préféré la première nouvelle mais les deux autres ne sont pas mauvaises du tout.

 

Et enfin, Nimai... la suite du pensionnat !

effectivement, le soleil a pris la place de la comete (oups)

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Shadow-x -> les deux autres ? Trois autres tu veux dire, à moins que tu ne comptes pas Le deuil de la Sylve vu que c'est plus de la poésie en prose... M'enfin, merci ^^

C'est que je n'avais pas lu le dernier texte, et maintenant que c'est fait je crois qu'il me plait presque autant que le premier (qui reste quand même mon favori pour le moment).

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Un petit poème écrit à la hâte avant hier

 

 

La mer, mon amie

 

J'avais oublié ton parfum

Ta beauté et ton chant le matin

Toi qui venait apaiser ma vie

Comme un doux baiser bénit.

 

Tu n'avais absolument pas changé

Ta violence enlaçait les rochers

Tel l'orage crachant sa foudre cruelle

Sur le plus commun des mortels.

 

Alors que je vins te voir ce matin là

Tu reconnu le petit enfant en moi

Celui que de ton sein tu allaita

Et qui promis de vivre près de toi.

 

Oh Mer ! J'ai souvent rêvé de toi

J'ai compris que tes pensées allaient vers moi

Lorsque ton brûlant désir de me revoir

A envahi ma solitude du soir.

 

J'observe tes vagues dénudées

Je prône ton air marin glacé

Tel le voyageur contemplant une mer de nuages

Je m'incline devant ce sublime mirage.

 

Ton chagrin résonne dans mon cœur pesant

Si je ne peux être l'amant que tu espère

Le ciel, caché de son blanc manteau austère

A toujours admiré tes caprices envoûtants.

 

 

N'hésitez pas à commenter si vous le voulez car c'est loin d'être parfait (ici ou par mp) ^^

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Cette nouvelle n'est pas la suite du pensionnat. Il s'agit "juste" d'un récit autobiographique. Vous allez donc pouvoir savoir ce qui se passe dans ma tête. ^^

Et (juste pour préciser) tout la nouvelle se passe à Saint-Malo, le soir du 14 Juillet.

 

 

Le feu d'artifice

 

Nous descendons de la voiture. Sur le chemin, je m'étais dit qu'il serait bien de dormir. De profiter de quelques instants où je pourrais ENFIN être seul. Mais, comme d'habitude, le sommeil n'est pas venu. J'arrive pas à dormir en voiture… Et ça m'énerve…

Le calvaire commence. Deux heures à devoir me boucher les oreilles. Sérieusement, je hais les feux d'artifice. Qu'ils soient beaux ou moches, c'est, pour moi, la même chose : je les hais tous. Pour faire simple, disons que mes oreilles ne supportent pas les déflagrations. Cela comprend donc aussi bien les explosifs que les armes à feu. Et les feux d'artifice sont compris dans le lot.

Mais voilà, mes parents m'ont forcé de venir à celui de Saint-Malo, soi-disant parce que celui de l'année dernière était très beau. C'est drôle, ce n'est pas ce que je pense… Enfin, j'aurais pu l'apprécier si mes oreilles supportaient ce bruit horrible. L'année dernière, le spectacle consistait à la réunion du spectacle et d'un concert live de musiciens pas célèbres. Je pense donc que ça a plu à beaucoup de personnes. Mais pas à moi, qui était obligé de garder les oreilles bouchées… Mais ça, mes parents ne l'ont jamais compris… Ils m'ont toujours trouvé ridicule à me voir les deux mains sur mes orifices auditifs. Le nombre de fois que j'ai aimé leur répondre : "Vous croyez que vous trouverez ça drôle si ça vous arrivais?" Mais je pouvais pas leur répondre… Ce sont mes parents alors forcément ils pensent qu'à nos yeux, ils sont Dieu. Tout-puissant, autoritaire et indétrônable.

Et puis, de toute façon, comment peut-on dire d'un feu d'artifice qu'il est beau ou moche? C'est pas avec nos connaissances en la matière qu'on va réussir à savoir ce qui est bien ou pas. Les seules personnes qui pourraient dire si un feu d'artifice est beau, ce sont celles qui l'organisent. Et vu qu'elles doivent s'occuper du feu d'artifice à ce moment-là…

Nous nous dirigeons vers Intramuros, la ville dans la ville. C'est là où auront lieu les festivités. Nous nous sommes garés assez loin, la faute aux places qui sont sans doute déjà toutes prises au fur et à mesure que nous serions rapprochés du centre-ville. Je profite des quelques instants où mes oreilles peuvent encore pleinement user de leurs capacités auditives. Plus nous nous rapprochons du lieu des fêtes, plus j'ai peur. Peur de me surprendre…

Le bruit. Cet horrible, pernicieux, strident son qui me percute les oreilles, passe à travers l'organe pour venir résonner dans mon crâne et marteler mon cerveau sauvagement. Le cœur est, lui aussi, mis à l'épreuve. Un tressautement énorme, comme ce que l'on ressent lors de la surprise. À ceci près que là, il ne s'agit pas de la surprise, mais du bruit.

Mes mains bouchèrent mes oreilles. Trop tard. Le bruit avait déjà envahi mon espace interne, se répercutant à travers tous mes organes. Les autres eurent peur, moi, je ressentis de la colère. "Connards", pensais-je. J'engueulai ceux qui trouvait amusants de lancer des pétards aux moments des festivités, comme si l'on ne pouvait s'en servir que les jours de réjouissances. Le pire, c'est que ça n'amusait qu'eux. "'Foirés…"

Heureusement, l'origine du bruit était plutôt éloignée de ma position et je n'allais pas rester dans cette position pendant encore les quelques hectomètres qui me séparaient de l'endroit où nous nous rendions. Je remis mes mains au niveau des hanches, comme à mon habitude lorsque je marche.

Nous arrivons enfin au niveau du feu d'artifice. Il ne nous reste plus qu'à attendre…

 

D'un coup, un gamin hurle :

"Faites gaffe, il va faire péter un pétard!"

Je me retourne et voit un homme âgé de la trentaine allumer la mèche et partir tranquillement, comme si de rien n'était. Et moi, je suis à 2 mètres de l'explosion. J'eus le réflexe de bloquer les intrusions auditives avant la détonation. J'eus bien fait : le bruit fut tel que, même avec la précaution, mes oreilles hurlèrent. Les enfants autour avaient l'air ravis. "Du bruit pour faire du bruit. Aucun intérêt. Comme je les hais."

J'entendis alors une sirène retentir derrière moi. Un sourire mauvais me défigura le visage. Une frégate avait appareillé non loin de là et la déflagration fut telle que les marins allumèrent les sirènes du bateau. Sur les visages des enfants, le sourire avait disparu, laissant place à une peur de plus en plus grande. "Espérons que ça leur fasse comprendre une chose : ne jamais s'amuser à proximité des administratifs."

 

Nous nous arrêtâmes sur une place pour manger. Nous avions le temps. Ma mère déballa ses affaires et je pus voir, entassés pêle-mêle sandwichs, brugnons, fromages  et tomates cerises. J'osa enlever mes mains et pris un sandwich. Tiens, au poulet, 'çui-là. Puis, une mèche s'alluma. Je la vis atterrir en plein milieu de la place, le pétard suivant derrière. Vite, mes mains aux oreilles! L'explosion encore une fois et la colère, comme toujours.

"'Font chier, merde… Ça devrait être interdit."

Le repas s'attarda. Je n'osai même plus porter ma main à la bouche, de peur d'entendre une détonation résonnée dans mon être. Qui plus est, je savais que ce n'était pas intelligent ce que je faisais vu que le bruit serait plus fort si je retirais mes oreilles (la différence entre l'étouffement de tous les sons m'environnant et la puissance d'une explosion étant importante).

 

J'avais l'impression d'être seul, perdu au milieu de tous et, surtout, différent des autres. Je sentais d'innombrables regards se tourner vers moi. Les gens qui passaient me regardaient, voyaient la position de mes mains et souriaient. Tristement. Comme s'ils pensaient se retrouver à ma place. D'autres rigolaient franchement, entre eux. Ils me regardaient, j'en étais sûr. Et quand c'est moi qui ne les examinais pas, ils me montraient du doigt. Ils se moquaient de moi…

J'avais envie de me lever (j'étais assis pour manger, ai-je omis de l'indiquer?) et de leur crier : "Vous croyez que c'est marrer à vivre!?" Mais je n'avais pas le courage de le faire. Je devais donc attendre le début du spectacle pour ne plus avoir à supporter personne. À ce moment-là, les gens regarderont en l'air, trop extasiés de voir des myriades de couleurs explosées devant leurs yeux inhabitués. Ils ont qu'à jouer à Bit. Trip Complete, ils verront la même chose. D'ailleurs, il faudrait peut-être que je m'y remette. Au moins pour tenter le Perfect…

 

"Y'a pas une loi interdisant l'utilisation d'explosifs de toute sortes lors des jours de fêtes?" Calme-toi, ils ne te regardent pas, c'est juste toi qui te l'imagine… Pourquoi rigolaient-ils ceux-là? Qu'est-ce qui leur faisait autant rire à part moi? "Vie de merde…"

"Plus qu'une heure à attendre", dis ma mère.

"Quoi?! Encore une heure? Putain, sérieux…" Une heure à garder les oreilles bouchées, une heure à sentir s'attarder sur moi tous les regards des personnes qui passaient à côté. Je n'allais pas y arriver…

Du calme, pense à Metroid Prime 3… J'en suis bientôt à la fin et après ça je le refais à 100% en Hypermode… Calme… Je m'attardai sur la contemplation d'une fourmi volante. C'est dingue, tout ce que ces minuscules choses peuvent faire… Celle-là semblait ne plus pouvoir voler. La faute à une aile froissée. C'était laquelle? La gauche ou la droite? Je n'arrivais à le déterminer… Si elle arrêtait de bouger aussi… Ah voilà, c'est bien, bouge plus. C'était l'aile gauche…

 

Trois quarts d'heure plus tard commençait le spectacle. Je n'en parlerai pas vu que je ne peux s'il était beau ou pas. En rapport avec la musique utilisée, oui (quoique des fois, je me demandais quel était l'imbécile qui avait bien pu mettre des feux d'artifice de couleur blanche sur une musique d'ACDC). En fait, excepté une musique, je ne m'en souviens déjà plus… Et j'ai l'impression de ne pas être le seul dans ce cas-là… Tout ce qu'on retient d'un feu d'artifice, c'est : "Il était beau" ou "Je l'ai pas apprécié". Pas "La musique était en rapport avec la mer" ou "L'enchevêtrement des lumières donnait un magnifique effet sur les fumées qui offrait, elle, un spectacle aquatique magnifique". J'ai plus de souvenirs avec un livre que j'ai pas aimé qu'avec un feu d'artifice (et c'est là que je me rappelle d'Oksa Pollock… Sors de là, abomination littéraire!)

 

Nous revînmes vers la voiture, les autres personnes discutant du feu d'artifice, moi, voyant surtout le bordel que ça va être à sortir de la ville. Les gens s'étaient garés n'importe comment, profitant de n'importe quel espace libre pour ranger sa voiture. Résultat : on frôlait parfois l'accident en étant forcés de marcher sur la route car les trottoirs étaient encombrés d'automobiles. Et moi, j'avais envie de courir. Il fallait que je coure jusqu'à la voiture puis que je coure encore plus loin après, pour laisser derrière moi les horreurs de la soirée. Mais je ne le fis pas. Un je-ne-sais-quoi me retint d'accomplir ma destinée. Alors je marchai. À pas posés pour ne pas laisser transparaître mon énervement.

 

Nous atteignîmes la voiture. Moi en premier, les autres derrière. Alors je fis ce que j'avais besoin de faire depuis le début : extérioriser le surplus de sentiments qui me gouvernaient. Je courus vers ma mère, m'arrêta juste devant elle et lui dit d'une voix excitée : "T'aurais pas un fruit en rab?"

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Le topic "Poèmes de sorties" étant un peu abandonné, j'ai préféré le fermer pour concentrer tous les poèmes ici. De plus, le plus gros des contributions datent déjà d'un ancien temps.

 

Si NIMAI ni voit pas d'inconvénient, je propose à nos amis poètes de partager leurs écrits ici.

 

@ Sharradon : J'espère que tu comprendras ma décision. N'hésite pas à partager tes poèmes  de ton ancien topic, ici ;)

 

Du coup j'en profite pour proposer un ancien poème que j'avais écris sur l'autre topic. Je l'avais écrit il y a quelques mois après quelques nuits de contemplation céleste.^^

 

 

Lune

 

Je te vois d'en bas, fidèle chaque soir
Tes reflets vifs, percent la nuit noire
Et moi, mortel a ta lueur
Je m'incline à toute heure
Que la nuit soit noire, mauve ou bleue
Je vis de ton cycle brumeux.
Ton croissant perce la nuit
Tu es des plus belles à Minuit
Et lorsque tu n'apparais pas
Je me fais du soucis pour toi.
ô Lune, lumière de mes nuits
Pourquoi te cache tu lorsque je ne te regarde plus ?
Tu n'as pas à t'éclipser, dans ce royaume d'ombre
Lorsque je te souris, tu semble me répondre
D'un doux vent frais, tel l'un de tes baisers
Pardonne moi, je ne saurais autant t'aimer
Que lorsque ta beauté m'apparait dans la nuit.

A toi ma Lune que je contemple chaque nuit

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Hey je n'avais jamais remarqué ce topic mais ça m'intéresse vachement!

En plus y a déjà pas mal de lecture, va falloir que je regarde tout ça.

(oui ce commentaire ne sert pas à grand chose, mais d'autres bien plus palpitants sont à venir, je fais la bande annonce =p)

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Hey je n'avais jamais remarqué ce topic mais ça m'intéresse vachement!

En plus y a déjà pas mal de lecture, va falloir que je regarde tout ça.

(oui ce commentaire ne sert pas à grand chose, mais d'autres bien plus palpitants sont à venir, je fais la bande annonce =p)

 

"Les seuls messages tolérés dans ce topic seront donc uniquement ceux qui racontent une histoire. Si vous souhaitez discuter de vos oeuvres avec d'autres personnes, il faudra le faire par messagerie privé pour ne pas embourber ce topic dans d'interminables commentaires."

 

On a pas le droit de poster pour commenter =o)

 

**oups**

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On a pas le droit de poster pour commenter =o)

 

**oups**

 

Je crois que je vais supprimer cette partie. ^^

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"Les seuls messages tolérés dans ce topic seront donc uniquement ceux qui racontent une histoire. Si vous souhaitez discuter de vos oeuvres avec d'autres personnes, il faudra le faire par messagerie privé pour ne pas embourber ce topic dans d'interminables commentaires."

 

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**oups**

 

Heu ben... oui c'est vrai pardon. Comme j'ai vu d'autres personnes le faire, je l'ai fait aussi, mouton que je suis, sans lire tout le premier message. Je m'excuse et disparais T_T

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Bon, c'était un truc que j'avais posté dans l'autre topic, je le met ici pour plus de visibilité.

 

 

J'ai fait 2 écrits récemment : un avant un exercice en cours de français, et le deuxième, lors de l'exercice.

 

Avant l'exercice :

 

 

 

Ce fut son premier concert, CUL eu l'occasion de chanter en compagnie de Gumi, Lily et de Kamui pour l'anniversaire de Gumi, elle venait d'avoir ses 3 ans de carrière. Elle fût très heureuse, bien qu'elle aurait voulu plus de monde pour chanter, mais c'était déjà bien pour un anniversaire. Puis, même si CUL a un nom à chier, elle a sû prouver qu'elle avait une très belle voix. La preuve, ils ont improvisé une chanson à quatre.

 

Le public les a acclamés et ont laissé des p'tits mots. "CUL est trop belle", "meilleure chanson de tout les temps", ...

 

CUL a même eu le droit à Bad Apple avec tout ses confrères Vocaloid.

 

Bref, inutile de vous dire que CUL a un bel avenir devant elle au même titre que les plus connus Vocaloid comme Hatsune Miku ou Kasane Teto du côté des Utauloid.

 

 

Pendant l’exercice (l’exercice était de finir une histoire avec plein d'autres règles, mais, vous vous en rendrez compte, je vais mettre le début qu'on m'avait donné et ce que j'ai mis à la suite)

 

PS : attention aux âmes sensibles, l'histoire est assez gore.

 

 

(début qu'on m'a donné)

 

Alice est une petite fille qui s'ennuie : elle a pour ami le chat Kitty. Elle lui parle de "La maison du Miroir" qu'elle s'est inventée.

 

"Oh, Kitty, que ce serait bien si nous pouvions entrer dans la Maison du Miroir ! Je suis sûre qu'il y a des choses tellement belles dedans ! Faisons comme s'il existait un moyen d'y entrer, Kitty. Faisons comme si la glace était devenue comme un rideau de gaze légère, à travers lequel on peut passer. D'ailleurs, voilà qu'il se transforme en une sorte de brouillard ! Nous n'aurons pas de mal à traverser... "

 

Tout en disant cela, elle se tenait sur le dessus de la cheminée, sans trop savoir comment elle était arrivée là. Et assurément, le Miroir commençait bien à fondre, se dissipant comme une superbe brume argentée.

 

En un instant, Alice eut traversé la glace et descendit d'un bond dans le salon du Miroir. La toute première chose qu'elle fit fut de vérifier s'il y avait du feu dans la cheminée, et elle fut ravie de découvrir qu'il y en avait bien un, qui brûlait aussi vivement que celui qu'elle avait laissé de l'autre côté. "J'aurais donc aussi chaud ici que dans l'ancien salon, pensa Alice. Plus chaud, en fait, parce qu'il n'y aura personne pour me dire de ne pas m'approcher du feu. Oh, on rira bien quand ils me verront ici à travers la glace, sans pouvoir m'attraper ! "

 

Elle se mit à regarder autour d'elle et remarqua que les choses visibles depuis l'ancien salon étaient tout à fait ordinaires et inintéressantes, mais que le reste était aussi différent que possible. Par exemple, les tableaux suspendus à côté de la cheminée semblaient vivants, et même la pendule posée sur la cheminée (vous savez qu'on n'en voit que l'envers dans le Miroir) avait le visage d'un petit vieillard qui lui souriait.

 

" Ce salon-ci n'est pas aussi bien rangé que l’autre", songea Alice en distinguant plusieurs pièces du jeu d’échecs dans l'âtre, au milieu des cendres. Mais l'instant d'après, un petit "oh ! " de surprise, elle se mi à quatre pattes pour les observer. Les personnages marchaient deux par deux !

 

"Voici le Roi Rouge et la Reine Rouge, dit Alice (tout bas de peur de les effrayer), et voici le Roi Blanc et la Reine Blanche, assis sur le bord de la pelle à charbon. Et là, deux Tours qui se promènent bras dessus, bras dessous. Je ne crois pas qu'ils puissent m'entendre, poursuivit-elle en baissant un peu la tête. Et je suis à peu près sûre qu'ils ne me voient pas. J'ai l'impression de devenir invisible... "

 

A ce moment, quelque chose se mit à couiner sur la table derrière Alice. Elle tourna la tête juste à temps pour voir un des Pions Blancs tomber à la renverse et lancer des coups de pieds en l'air.Elle l'éxamina avec une grande curiosité, se demandant ce qui allait lui arriver.

 

(début du passage que j'ai écrit.)

 

Le pion se releva et continua sa marche vers les autres. Alice alla vers la chambre et vit des tableaux représentant des Pokémons et des personnages Vocaloid et entendit deux chansons en même temps : La fréquence manquante de Lavanville et le clip "Rotten Girl Grotesque Romance" de Hatsune Miku.

 

Elle ne s'en souciait pas et continua sa visite dans la cuisine. La deuxième chanson disparu et une autre chanson prenait sa place. Elle reconnu "Hide And Seek" de SeeU. Les deux chansons ralentirent leur rythme sous un ton plus grave et Alice pris peur. Dans la cuisine, elle vit sa cuisine normale avec un immense tableau de Flandre Scarlet qui remplaçait la fenêtre. Flandre la fixait, Alice, paniquée, sortit de la cuisine, les musiques ralentirent encore et devinrent plus effrayantes, Flandre sorti du tableau et poursuivit Alice. Alice pressa le pas vers le Miroir et un personnage en sorti : Sakuya.

 

Sakuya sorti des couteaux et en lança un sur le chat qui fut touché au ventre. Elle le laissa agoniser et poursuivit Alice avec Flandre. Flandre lança une Spellcard (sorte de carte) sur Alice et lui traversa le coeur. Flandre souri et demande à Sakuya de la laisser agoniser au sol.

 

Depuis ce jour, elle enchainnairent les victimes via le même rituel et personne ne compris ce qu'il se passait avec ce Miroir.

 

 

 

 

Voilà, je sais, c'est nul, mais bon, j'fais des trucs comme ça quand je ne sais pas quoi faire en cours^^

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C'est pas nul, c'est plutôt bon même, je trouve. Le seul défaut est que tu nous "imposes" ton univers. C'est un peu compliqué à expliquer, mais je vais essayer : si quelqu'un ne connait rien de rien des noms que tu cites, ou encore des chansons dont tu parles, cette personne ne comprendra pas et n'aimera probablement pas tes textes. Et réduire son propre public presque volontairement, je trouve ça dommage... M'enfin, ce n'est qu'un conseil parmi tant d'autres, libre à toi d'en faire ce que tu veux ^^

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C'est pas nul, c'est plutôt bon même, je trouve. Le seul défaut est que tu nous "imposes" ton univers. C'est un peu compliqué à expliquer, mais je vais essayer : si quelqu'un ne connait rien de rien des noms que tu cites, ou encore des chansons dont tu parles, cette personne ne comprendra pas et n'aimera probablement pas tes textes. Et réduire son propre public presque volontairement, je trouve ça dommage... M'enfin, ce n'est qu'un conseil parmi tant d'autres, libre à toi d'en faire ce que tu veux ^^

 

 

Disons que c'est justement les personnages qui m'inspirent, en fait, si j'enlève les personnages, je ne peux pas faire de récits ^^"

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A toi de créer tes propres personnages dans ce cas ^^ Bon après, j'admet que c'est un exercice difficile, mais ça peut être intéressant ;)

 

 

 

PS : A quand une histoire sur RanYakumo, la terreur des Modos (et en plus ça rime) ?

Le roman sur  romstation . Son histoire  :D

 

 

 

 

(je viens juste de remarquer ce topic peut être que je posterais mes récits dans un lointain futur :) "récit que j'écrit une fois tous les 4000 ans :rire: " )

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Tiens, au passage, je ressors un de mes textes d'il y a un petit moment, c'était un entraînement à la description d'une scène de repas, et comment celle-ci peut-elle informer le lecteur sur le monde où se déroule l'histoire :

 

Si seulement

Il contempla les flammes du brasier avec tristesse.

« Impropre à la consommation » qu’ils avaient dit. Et c’est pour cela que toute cette nourriture partait en fumée.

 

Si seulement…

Si seulement ils s’étaient réfugiés dans les Territoires Sains à temps, ils auraient pu manger tout et n’importe quoi. Et, avec toute cette nourriture, ils auraient eu un véritable festin.

Il se mit à songer au repas qu’ils auraient eu. Son repas idéal. Un repas de Sains.

 

Il aurait été donné dans une grande salle au plafond démesuré où se suspendraient de massifs lustres de cristal, envoyant autour d’eux infinités d’arcs-en-ciel. Dehors, à travers les fenêtres drapées de soie rouge, les étoiles étincèleraient de mille feux. Au fond de la salle, une cheminée crépiterait, plongeant les convives dans une délicieuse fournaise. Les convives justement ; il les voyait nombreux et tous de bon goût. C’était des personnes délicieuses, des hommes et des femmes aux visages flous.

Dans cette salle de festin retentiraient des rires enchanteurs, qui se coupleraient au tintement cristallin des verres. Un joyeux brouhaha envelopperait la scène, tandis que les convives joueraient des fourchettes pour obtenir quelque morceau. Mais toutes ces chamailleries ne seraient pas bien sérieuses car tout le monde aurait de quoi manger.

Au centre de la longue table de bois sombre se dresserait une belle volaille rôtie, toute dorée. Et on devinerait, rien qu’en la voyant, que sa peau est craquante à souhait, et que la graisse qui dégouline de ses ailes est trop chaude, juste assez pour se brûler avec délice.

En bas de ce roi, il y aurait ses sujets, huit magnifiques poules, nues sous le froid de la nuit et la chaleur de débauche. Et puis il y aurait des légumes, et des fruits aussi. Il y en aurait de formes et de couleurs variées. Des mauves, ronds comme des ballons, et petits comme des billes. Des jaunes, longilignes ; des verts, bardés d’épines…

Tout autour des plats se dresseraient d’imposantes saucières aux divins secrets.

Les fumets de tous ces délices s’élèveraient jusqu’aux nues en lents cercles, laissant à chaque convive le temps de les apprécier pleinement. A ces saveurs, fortes et musquées, s’opposeraient de subtils assemblages aux douces senteurs fleuries. Des crèmes colorées se mêleraient à des boules de sucre de différentes tailles. Des spirales de réglisse, de miel et de liqueur s’étendraient avec splendeur autour de pyramides pastelles.

Quasiment toutes les couleurs seraient présentes sur la table, et toutes contrasteraient avec la nappe, d’un blanc immaculé.

L’argenterie serait de grande facture, ciselée finement, et la porcelaine des assiettes, d’une teinte crémeuse, n’attendrait qu’à être recouverte de soupes épaisses, de crèmes glacées et de mousses aériennes.

Il soupira à cette pensée. Ces nourritures seraient si différentes du gruau grisâtre et épais qu’ils avaient l’habitude de manger. Il sourit faiblement, les Sains ignoraient sans doute jusqu’à l’existence du mot gruau. Pourquoi le connaîtraient-ils ? Par contre, eux, les Impurs, connaissaient tous les termes Sains, on les leur rabâchait sans cesse.

 

Si seulement…

Si seulement on ne leur avait pas tout dit, ils seraient restés dans l’ignorance, certes, mais la plus douce de toutes les ignorances… Jamais ils n’auraient su qu’il existait mieux ailleurs.

 

Si seulement…

 

Bref, bonne lecture ^^

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